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Et au creux des ténèbres, fleurira la lumière _ Sparka

Sparka
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Sparka
Lun 31 Mai - 15:34
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Alicia
Lockwood

J'ai 33 ans et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis chasseuse de sorciers et sorcières. Pourtant, je suis moi-même un être de lumière, une sorcière aux pouvoirs en expansion. Mais je me suis ôtée la mémoire il y a des années, alors que je n'avais que 15 ans pour obulier les tourments de mon coeur et pour ne pas déchaîner les fureurs de ma destinée. L'oubli nous a peut-être sauvés mais il m'a aussi enchaînée à un nouveau sort : celui de vouloir me venger de la race des sorciers, seule responsable de ce qui nous était arrivés. Sans le savoir, je suis donc une invocatrice de lumière Mon pouvoir se manifeste grâce à la manipulation des ondes lumineuses et s'étend dans un vaste champ. Je peux modifier l'apparence de ce qui m'entoure via quelques inflexions, je peux aveugler le regard ou lui redonner la vue, je peux insérer la lumière dans une mémoire ou l'y forcer au point qu'elle vous tue. Mais de toutes ces choses, j'ai à peine conscience. J'ai réalisé récemment que j'étais dotée de pouvoirs mais je refuse de les exploiter et je vis dans le secret de ce que je suis. Je suis fiancée à un autre chasseur et j'ai l'espoir que cette union parvienne à m'aider à me canaliser pour mener à bien mes missions. Car ce qui anime aujourd'hui ma quête est le désir de sauver l'humanité de la race dont je fais partie malgré moi, et la vengeance.

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Il est maître de l'obscurité, de l'ombre, du silence. Ce n'est pas surprenant donc qu'il trouve son chemin jusqu'à elle sans le moindre bruit. Alicia ne sursaute pas en le découvrant dans la chambre alors qu'elle sort de sa salle de bains. Un sourire traître se glisse sur son visage tandis qu'il exige d'elle son dû. "Non." La contradiction. Encore. Toujours. Maintenant qu'il est là, la gamine redevient adulte. Elle devine dans sa voix l'océan qui tempête, le désir qui réveille la bête. Et elle redevient Alicia Lockwood, chasseuse, qui sait user de ses charmes pour piéger. D'un pas félin, elle s'avance vers son lit et s'y assied, s'adossant contre le mur tandis qu'elle se saisit du livre qui n'a aucun intérêt à ses yeux. Mais elle joue. Les jambes légèrement pliées, elle sait que le tissu du t-shirt retombe dangereusement sur ses cuisses, les dévoile aux yeux du prédateur. L'atmosphère est chargée. Un regard furtif par-dessus les pages du bouquin lui confirme qu'elle est toujours dans la cible d'Aleks. "Si tu veux l'entendre, il faut le mériter." Sa voix est teintée d'un miel amer. La puce dans sa nuque se débat à nouveau mais les lumières qui traversent ses veines avec force éclipsent la douleur ressentie par la captivité. Car elle sait que ses menottes vont bientôt tomber. Elle souhaiterait lui demander de la délivrer à nouveau de ce qui la met en veille. Mais elle sait que cela serait trop dangereux. Aleks n'a pas montré de quoi, lui, était capable. Au courant de la nature paradoxale de sa fiancée, il n'a pas souhaité briser leur engagement. Il n'a pas cherché à la tuer. Mais pour combien de temps? Le danger qui les entoure, l'interdit de cette relation et ses non-dits sont autant d'aphrodisiaques pour elle. La brune dépose le livre sur ses cuisses et dévisage son invité. Echange sans égal, regard profond qui toise et qui provoque le désir létal. Avons-nous déjà consommé cette passion qui nous agite? T'avais-je déjà embrassé auparavant? T'avais-je déjà ouvert mon coeur, mon coeur... d'enfant? Elle n'avait que 15 ans. Et pourtant, sans se souvenir, elle sent que tout son être se souvient de lui et le réclame.







Callian
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Callian
Lun 31 Mai - 15:48
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Aleksander Morozova
J'ai 38 ans et je vis à Londres, en Angleterre. Dans la vie, je suis le général des hérétiques, les sorciers dissidents qui refusent de se plier aux lois oppressives du gouvernement. Après un attentat particulièrement sanglant, on me croit mort et je me suis infiltré dans les rangs des chasseurs afin de faire tomber leur famille la plus influente. Je suis promis à leur fille aînée et je compte l'utiliser dans ma soif de vengeance. Je manie le seul pouvoir de niveau 5, et je suis invocateur de ténèbres. Une prophétie prédit mon arrivée à la tête du pays et mon ambition me porte à chercher le meilleur moyen de l'accomplir. J'ignore encore que celle à qui je dois m'unir est ma destinée et que je la connais depuis l'enfance : elle est l'invocatrice de lumière qui a fui autrefois loin de moi à cause de la prophétie dont j'ignore les pans les plus sombres. Elle m'a alors ôté tous les souvenirs de notre enfance et de nos amours.

Invocation de ténèbres : matérialisation et lames acérées.
Illusions et absorption de souvenirs. Amplification des pouvoirs des sorciers par simple toucher. Profanation des âmes pour s'en servir et relever des êtres des ombres soumis à sa volonté (coût en force vitale important). Contamination des pouvoirs positifs s'il est trop longtemps en contact avec la peau d'un sorcier, risque de mort.

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La contradiction. Leur contradiction, qui vibre dans l’air alors qu’elle refuse, se refuse. L’expression d’Aleksander semble sculptée par les ombres qui continuent de s’accrocher à lui, seule la lumière de l’extérieur et provenant de la table de nuit leur permet de se considérer. Un sourire en coin ourle les lèvres du général, et il la laisse retourner à son lit, ne maquille pas l’intérêt qu’il trouve aussitôt dans la posture qui dévoile d’elle bien plus qu’il ne connaît déjà. Il est étrange de se dire que sans doute ça n’est pas le cas, que l’épiderme fut frôlé, embrassé, choyé, dévoyé. Les lueurs tombent dans ses iris animées par l’envie, retournent aux ténèbres qui les happent. Il ne répond que cela : Et c’est moi qui me plaît à te contredire ? Un léger rire, teinté par le désir, avant qu’il ne se meuve dans la pièce, appréhendant l’espace, s’inscrivant dedans, comme s’il appartenait à chaque atmosphère qu’il se plaît à traverser. Le loup rôde un peu, s’intéresse au décor avant de lorgner plus avant l’actrice principale de ses tourments. Il se permet de frôler ce qui lui tombe sous la main, de ses doigts gantés, comme pour abandonner sa marque, ou s’approprier d’elle plus que sa personne même. Il lui tourne partiellement le dos, abîmé dans la contemplation d’un tableau qui orne la chambre, et demande, distraitement : Que lis-tu ? Si elle joue, il peut le faire aussi, trahir les règles et les réécrire à volonté. Il le sent, dans l’éther, ce pouvoir antinomique qui déjà cherche à surgir de la peau d’Alicia. Elle est trop loin, et le besoin d’elle le terrasse tout entier, pourtant il ne bouge pas, pas d’un pouce même, laissant encore de trop longues secondes de silence les entourer. Puis il fait quelques pas, inspire lentement tandis qu’il s’assied sur le lit, à ses pieds, territoire convoité et pourtant à peine approché encore. Il referme sa main sur la cheville dénudée, glisse une caresse sur l’arrière de son mollet du bout de l’index, et le temps se suspend, tandis qu’il la regarde, faire mine de s'intéresser à son bouquin, avant que leurs yeux ne se connectent et qu’elle repose son piètre bouclier. Il maintient le contact visuel alors qu’il la touche, la caresse plus langoureuse remonte l’intérieur de sa jambe jusqu’à son genou, jusqu’à la frontière marquée par le haut du t-shirt. Un contact incomplet, qu’il se plaît à lui dispenser, telle cette contradiction qui grogne encore entre eux. Il aimerait rencontrer sa peau, mais il ne retire pas ses gants. Alors pour contraster plus encore, il se penche vers elle, et embrasse l'épiderme tendre qui délimite son genou et sa cuisse, tout en continuant de la regarder, gardant ce silence sur eux, tel un écho qui leur rappelle toute la dangerosité de se fréquenter.



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Sparka
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J'ai 33 ans et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis chasseuse de sorciers et sorcières. Pourtant, je suis moi-même un être de lumière, une sorcière aux pouvoirs en expansion. Mais je me suis ôtée la mémoire il y a des années, alors que je n'avais que 15 ans pour obulier les tourments de mon coeur et pour ne pas déchaîner les fureurs de ma destinée. L'oubli nous a peut-être sauvés mais il m'a aussi enchaînée à un nouveau sort : celui de vouloir me venger de la race des sorciers, seule responsable de ce qui nous était arrivés. Sans le savoir, je suis donc une invocatrice de lumière Mon pouvoir se manifeste grâce à la manipulation des ondes lumineuses et s'étend dans un vaste champ. Je peux modifier l'apparence de ce qui m'entoure via quelques inflexions, je peux aveugler le regard ou lui redonner la vue, je peux insérer la lumière dans une mémoire ou l'y forcer au point qu'elle vous tue. Mais de toutes ces choses, j'ai à peine conscience. J'ai réalisé récemment que j'étais dotée de pouvoirs mais je refuse de les exploiter et je vis dans le secret de ce que je suis. Je suis fiancée à un autre chasseur et j'ai l'espoir que cette union parvienne à m'aider à me canaliser pour mener à bien mes missions. Car ce qui anime aujourd'hui ma quête est le désir de sauver l'humanité de la race dont je fais partie malgré moi, et la vengeance.

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C'est comme s'ils se connaissaient depuis toujours. Et pourtant, ils apprennent encore à s'apprivoiser. L'un et l'autre rôdant autour de la cage qui les emprisonne conjointement et cherchant s'il est plus avisé d'y être à deux ou de la fuir séparément. Pour le moment, ils ont clairement choisi la première option. Mais dire que la cohabitation est compliquée est euphémisme. Car Alicia se plait à jouer et à braver le danger constamment. La contradiction n'est pas pour déplaire à son adversaire. Et bien que ses propos soulignent qu'elle est celle qui crée le plus d'opposition entre eux, elle entend sans difficultés qu'il n'est pas mécontent de son attitude rebelle. "Ne retourne pas la situation, veux-tu. On sait très bien que dans ce domaine, tu es tout aussi doué que moi." Sa voix trahit l'amusement mais son regard feint l'indifférence. Faussement absorbée dans un livre qu'elle ne voit même pas, ses pensées fusent en tous sens. Ses pouvoirs sont las de devoir se cacher et frustrés de rester tapis dans l'ombre, là où n'est pas leur place, alors que leur égal les nargue à quelques centimètres d'eux.

Aleks analyse la chambre de la jeune femme et lui fait à moitié dos. Elle en profite pour contempler le spectacle de cet homme trop attirant, trop parfait, qui déambule nonchalamment dans la pièce. C'est comme si tu dominais tout ce que tu touches. Et à cette pensée soudaine, elle s'en voit rajouter une autre. Pourvu que tu me touches dans ce cas. Effrayée par sa propre volonté d'être soumise aux désir du ténébreux, elle entend sa question et sourit en répondant avec la même désinvolture "Pourquoi? Tu veux me faire la lecture?" Sa voix perce de ce côté guilleret et insolent qui lui est propre. Aleks s'assoit en bout de lit, après avoir fini de chercher et fouiner dans ses affaires. Tout autre que lui aurait reçu une injonctive à cesser ce manège impoli. Mais... lui... elle le laisse faire, presque avide de le voir découvrir plus d'elle, plus de ce monde qui deviendra un peu le sien quand ils se seront dits oui. La main gantée vient effleurer la cheville de la lectrice et Alicia prend sur elle pour ne pas frémir. Le cuir noir sur son épiderme est à la fois sensationnel et effrayant. Le visuel seul lui offre une image de violeur en série, prêt à attacher ses jambes avec de la ficelle. Et leurs regards se mêlent de plus belle. Peut-être pas violeur car il n'y a rien que je te refuserais en cet instant. Mais tu n'es clairement pas le gentil de l'histoire. Les yeux en fusil, ils ne tirent pas mais sont tous deux prêts à faire feu. Alicia se sent pulser sous cette main qui progresse sur sa jambe. L'envie de la forcer à continuer est démesurée. Puis, la main cède sa place aux lèvres assassines de celui qui ne la torture plus par le verbe mais par sa bouche directement. Elle se penche, attrape ses cheveux entre ses doigts et rappelle son murmure au creux de son oreille. "Dégante-toi." C'est un ordre. Sa voix est sensuelle, sa main tire sur les racines foncées du crâne et elle force le visage à se relever un peu, coupant ainsi le contact qui a suffi à lui faire perdre la tête. Les yeux plantés dans les siens, elle l'observe. C'est comme si le regarder suffisait à changer la couleur du monde, à dénaturer toutes ses convictions. "Les filles vertueuses attendent le mariage." C'est un souffle plein de vice qui lui échappe tandis que ses lèvres esquissent un sourire mesquin. Fière de contrarier les espérances de sa mère, elle descend sa main sur le visage d'Aleksander et caresse ses joues, sentant le début de barbe qui pointe et s'y laissant piquer avec délectation.






Callian
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J'ai 38 ans et je vis à Londres, en Angleterre. Dans la vie, je suis le général des hérétiques, les sorciers dissidents qui refusent de se plier aux lois oppressives du gouvernement. Après un attentat particulièrement sanglant, on me croit mort et je me suis infiltré dans les rangs des chasseurs afin de faire tomber leur famille la plus influente. Je suis promis à leur fille aînée et je compte l'utiliser dans ma soif de vengeance. Je manie le seul pouvoir de niveau 5, et je suis invocateur de ténèbres. Une prophétie prédit mon arrivée à la tête du pays et mon ambition me porte à chercher le meilleur moyen de l'accomplir. J'ignore encore que celle à qui je dois m'unir est ma destinée et que je la connais depuis l'enfance : elle est l'invocatrice de lumière qui a fui autrefois loin de moi à cause de la prophétie dont j'ignore les pans les plus sombres. Elle m'a alors ôté tous les souvenirs de notre enfance et de nos amours.

Invocation de ténèbres : matérialisation et lames acérées.
Illusions et absorption de souvenirs. Amplification des pouvoirs des sorciers par simple toucher. Profanation des âmes pour s'en servir et relever des êtres des ombres soumis à sa volonté (coût en force vitale important). Contamination des pouvoirs positifs s'il est trop longtemps en contact avec la peau d'un sorcier, risque de mort.

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Le naturel qu'il emploie avec elle n'a rien à voir avec cette facilité qu'il a de survoler les situations ou de convoiter ce qu'on lui interdit. Ce naturel se tisse à chaque respiration un peu plus légère que la précédente, à chaque regard qu'il lui porte à la dérobée, à chaque geste qu'il esquisse sur les affaires disséminées ça et là. Comme si… Comme si tu étais déjà à moi mais que je ne t'avais pas vue depuis des années. Privation qui rend mes pensées complexes à appréhender. Te trahir et te désirer en même temps m'apparaît être aussi délectable que désagréable. Et une partie de mon être aspire à s'ouvrir à toi, à te confier les errances qui se dessinèrent sans que tu ne sois là pour les rendre indistinctes. Mais il ne se confie pas, l'émoi au cœur et la fougue sur les lèvres. Il ricane de sa propre saillie qu'il n'ose pas excaver, mais qui sur son visage peint une once de vice. Il n'y a pas que la situation que j'aimerais retourner quand tu fais mine de me mépriser. Son timbre est hautain : Si on le sait, alors tout est parfait. Il approche, patiemment, quand son cœur se précipite dès lors qu'il distingue la nudité qui se dissimule et s'offre tour à tour, et le sourire qu'il lui rend la nargue autant que sa réponse. C'est peut-être ma technique pour t'empêcher de dormir. Mais aussitôt qu'il est à proximité il ne peut s'empêcher de la toucher, et l'envie est inscrite tout au fond de ses yeux, la frustration notable dans son souffle, il faut goûter sa peau, rien qu'un baiser un peu trop appuyé. Miroir de son visage, il la laisse approcher et son murmure est exquis, il le savoure alors que la sensualité les trace dans une posture qui n'a plus rien de décent. Il respire son parfum, il inspire leur proximité, il immisce sa main là où ses lèvres se sont arrêtées, toujours plus haut, relevant le t-shirt légèrement au passage, ressentant sans pouvoir poser son regard sur le territoire qu'il souhaite conquérir. La réponse est tout aussi sensuelle. Non. Je pense que tu ne le mérites pas. Autant pour la contrarier que pour frustrer les ténèbres qui cherchent à rejoindre celle qui semble devenue leur idylle, refuge et destruction inscrits dans le même corps, ancrés, dans le même esprit. Le sourire n'est pas dans ses lèvres mais il emprunte le chemin de ses prunelles quand il répond à l'orée de ses lèvres. Les filles vertueuses ne m'ont jamais intéressé. Et il s'empare de ses lèvres, avec une très fausse douceur au premier abord car bientôt la passion sourde, et il rejoint sa langue pour taire ses premières réprimandes, les étouffer sous l'assaut de sa passion. En déséquilibre d'abord il imprime un mouvement pour la rejoindre, la surplombant légèrement, quittant ses lèvres pour la regarder, se retenant d'une main pour ne pas peser sur elle. De l'autre il vire le livre d'un geste qui retombe par terre en un léger bruit atténué par la moquette. La seconde s'allonge et dans ses iris noirs il transige une parcelle de tendresse, qui le transfigure subrepticement, comme s'il était le garçon amoureux qui autrefois voulait tant la protéger, l'emmener loin de tout et de ces autres qui ne les comprenaient pas. Il ne s'en souvient pas, il le ressent. Alors il embrasse son visage, sa tempe, sa pommette, ses lèvres, sa mâchoire avant de révérer la pâleur de son cou, sa langue ponctuant le parcours. Et le pouvoir gronde, contraint déjà la puce qui semble le tancer d'autant de liberté. Et ça n'est pas encore suffisant.



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Sparka
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J'ai 33 ans et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis chasseuse de sorciers et sorcières. Pourtant, je suis moi-même un être de lumière, une sorcière aux pouvoirs en expansion. Mais je me suis ôtée la mémoire il y a des années, alors que je n'avais que 15 ans pour obulier les tourments de mon coeur et pour ne pas déchaîner les fureurs de ma destinée. L'oubli nous a peut-être sauvés mais il m'a aussi enchaînée à un nouveau sort : celui de vouloir me venger de la race des sorciers, seule responsable de ce qui nous était arrivés. Sans le savoir, je suis donc une invocatrice de lumière Mon pouvoir se manifeste grâce à la manipulation des ondes lumineuses et s'étend dans un vaste champ. Je peux modifier l'apparence de ce qui m'entoure via quelques inflexions, je peux aveugler le regard ou lui redonner la vue, je peux insérer la lumière dans une mémoire ou l'y forcer au point qu'elle vous tue. Mais de toutes ces choses, j'ai à peine conscience. J'ai réalisé récemment que j'étais dotée de pouvoirs mais je refuse de les exploiter et je vis dans le secret de ce que je suis. Je suis fiancée à un autre chasseur et j'ai l'espoir que cette union parvienne à m'aider à me canaliser pour mener à bien mes missions. Car ce qui anime aujourd'hui ma quête est le désir de sauver l'humanité de la race dont je fais partie malgré moi, et la vengeance.

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Est-ce le côté distant qui l'attire autant? Ou est-ce au contraire toute la proximité qu'elle ressent encore, comme absorbée, extirpée du passé pour ressurgir aujourd'hui dans leur présent? Alicia ne sait exactement ce qui la fait flancher quand Aleks la regarde. Les deux vérités coexistent. Il y a la glace méprisante qui dessine des murs entre eux. Et puis, il y a cette braise, plus intense encore, qui fait fondre les murailles qu'ils s'efforcent de dresser. La réflexion qu'il fait se passe de commentaire. Pourtant, elle voudrait lui hurler que la perfection n'est pas au rendez-vous. Elle voudrait insister sur l'impossibilité pour eux d'atteindre la perfection. Si c'est parfait, c'est uniquement parce que toi et moi, nous nous complaisons dans les défauts de l'autre. Et c'est là que le bât blesse. Car elle en devient de plus en plus consciente. Ce qui la subjugue à ce point, c'est la noirceur qu'elle devine en Aleks. Les démons qui semblent marcher derrière lui, les ombres qui l'habillent alors qu'il la déshabille du regard, un tout qui la rend encore plus éprise. "Tu dois bien t'ennuyer chez toi si tu te déplaces uniquement pour ça." La déception qui l'a animée lors des refus qu'il a déjà esquissés ce soir n'est plus là. Alicia le voit se jouer d'elle et commence à comprendre les mécanismes qui font de lui cet être impénétrable. Ses yeux continuent de parcourir les pages dont elle ne discerne plus les mots. Mais le livre perd de son intérêt. Parce que l'homme est fidèle à lui-même : il la repousse pour ensuite mieux se rapprocher, pour mieux la faire succomber. Elle sourit sous l'assaut des baisers, sous la caresse de son touché délicat et possessif. Lorsqu'il passe la barrière de son haut, le contact entre sa peau et le cuir lui arrache un soupir. La dame exige qu'il déshabille sa main mais Aleks le lui refuse. Habile pour lui retourner ses phrases, elle sourit malgré sa frustration. Elle retient alors sa main en guise de punition, l'empêchant de remonter plus loin. Des étincelles se logent dans les pupilles du chasseur, leurs yeux sont plus proches lorsqu'il vient lui parler de son manque d'intérêt pour la vertu. Nul n'aurait pu s'imaginer que tu étais un saint à la recherche d'une vierge. Oh non. Entre eux, la passion démange, détruit. Et l'évocation de ces autres filles, bien que totalement voilée, crispe les entrailles d'Alicia. "Les?" Marquant le pluriel avec une possessivité qu'elle ne dissimule plus, Alicia se redresse pour venir le confronter. Son buste est collé contre celui d'Aleks et elle le défie. "Désormais, les autres et leur vertu ne sont plus à l'ordre du jour." Son ton est presque cruel. Elle sent comme la jalousie s'implante dans ses tripes. Alicia n'aime pas l'idée que ce genre de moments soit vécu ailleurs ou qu'il soit une simple réplique de ce qu'il fait à des femmes... qui ne sont pas elle. Le baiser est précédé par une prise de pouvoir. Il la surplombe, la domine et elle le laisse se coller à elle sans rechigner. Au contraire, son propre corps se soulève pour aller à sa rencontre, saisissant la nuque de son amant sous ses doigts pour le retenir près d'elle. Le baiser qu'il lui offre se veut doux. Cependant, elle en ressent les pointes amères, le feu qui la brûle. Du bout des ongles, elle caresse son dos dans un geste lent qui devient oppressant à mesure qu'elle remonte. Mais Alicia sait que ce n'est pas la nudité du corps qui la transcende. Elle désire ce qu'il lui a refusé, ce qui la fait vaciller à chaque fois. Les dents s'agrippent alors à sa lèvre pour le distraire, mordant plus que de raison tout en prenant soin de ne pas exagérer la douleur. Et pendant ce temps, de ses mains, elle capture celles d'Aleks pour les dévêtir. Un murmure cynique vient ponctuer son geste "Ce n'est pas une question de mérite. Juste de savoir ce que l'on veut et de le prendre... Aleks." Les yeux ouverts, elle le fixe avec force. Cette phrase est une invitation dangereuse, elle le sait. Elle sent qu'elle ne devrait pas le défaire de ses chaînes en lui proposant de prendre sans réticence. Mais elle atténue sa propre témérité en invoquant son prénom, en lui donnant ce qu'il a lui aussi demandé.




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J'ai 38 ans et je vis à Londres, en Angleterre. Dans la vie, je suis le général des hérétiques, les sorciers dissidents qui refusent de se plier aux lois oppressives du gouvernement. Après un attentat particulièrement sanglant, on me croit mort et je me suis infiltré dans les rangs des chasseurs afin de faire tomber leur famille la plus influente. Je suis promis à leur fille aînée et je compte l'utiliser dans ma soif de vengeance. Je manie le seul pouvoir de niveau 5, et je suis invocateur de ténèbres. Une prophétie prédit mon arrivée à la tête du pays et mon ambition me porte à chercher le meilleur moyen de l'accomplir. J'ignore encore que celle à qui je dois m'unir est ma destinée et que je la connais depuis l'enfance : elle est l'invocatrice de lumière qui a fui autrefois loin de moi à cause de la prophétie dont j'ignore les pans les plus sombres. Elle m'a alors ôté tous les souvenirs de notre enfance et de nos amours.

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Il aimerait lui résister, il aimerait avoir face à elle la même volonté absolue et meurtrière qu’il réserve à ses ennemis. Car elle en fait partie, elle a été élevée par ceux qui dessinent le monde pour l’expurger de la magie, un monde fade, un monde désuni, où les pouvoirs seront éradiqués, et le sang de ceux que l’on nomme les hérétiques versé pour abreuver le pouvoir placide des hommes. Mais lorsqu’il regarde Alicia, il ne parvient pas à la considérer avec dégoût ou avec haine, et ça n’a rien à voir avec le pouvoir qu’elle convoie, c’est bien plus profond que cela. Il sent tout son univers venir s’écrouler tout contre le sien, pour fusionner avec virulence, et il n’est pas certain de ce que cette fusion peut donner. L’infini ou le néant, dans le même souffle aux parenthèses tranchantes. Aleksander est fasciné par la maîtrise qu’elle évade dans chacun de ses gestes, jamais une femme qui souhaitait lui plaire ou l’attirer n’a agi de la sorte avec lui, il suffisait d’appuyer son regard, de déployer quelque peu l’illusion de sa gentillesse, de ne dévoiler que trop tard les crocs acérés du monstre, pour qu’elles se donnent, avec pâleur, avec une sorte de contrition. Même Electra a ployé l’échine ainsi, dans l’intimité avec lui, elle a perdu de sa verve, elle a oublié le combat en chemin, trop heureuse de détenir l’éphémère entre ses bras. Alicia n’est pas ainsi, guerrière de nature, nature de reine, fierté assise sur son front pour le sertir d’une couronne de lumière. J’ai appris à faire avec la solitude. Une confidence, mais glissée sur un ton de neutralité, comme s’il s’agissait là d’un simple détail quand en réalité c’est la vibration inscrite depuis sa naissance, dans le creux de son corps froid, les ténèbres et le vide. Vertige, vertige, qui le pousse à vouloir dominer chaque personne qu’il rencontre, chaque terre qu’il découvre. Son corps ne fera pas exception, il le sait, le ressent, décline le drame dans sa tête sous l’effroi de quelques notes mélancoliques, comme s’il craignait de froisser une image immaculée, dont pourtant il peine à se souvenir. La lueur trouble de sa jalousie fait écho à celle qu’il ressentit en évoquant John, et il exulte de ce lien qui les tyrannise, cet instinct qui les pousse à vouloir se posséder, à vouloir exiger cette fidélité brûlante. La phrase qu’elle édicte telle une loi ne lui donne pas l’envie de sourire, non pas parce qu’elle lui promet son courroux, mais bien parce que c’est sans doute une très cruelle réalité. Rien, ni personne n’égale la frénésie qui tempête dans sa tête, qui parcourt les nerfs de son corps, rien. Mais comme elle, il a le goût du combat, de la lutte, la lutte à mort. Ah vraiment ? Question qui tombe de ses lèvres avant que le baiser ne les silence tous deux, et l’emporte sur des rivages obscurs, l’impossibilité d’explorer à cause d’Alicia qui maintient l’une de ses mains au repos est une chaîne sur laquelle il se blesse. Et il se blesse encore, ses doigts se crispant sous l’injonction mutique, pour marquer sa cuisse, marquer la peau qui se refuse à lui. En contraste, les mains d’Alicia voyagent, contre sa nuque, ses épaules, son dos, la langueur qu’elle applique est presque une insulte au désir qui continue de se museler. La douleur pervertit son attention et elle arrache ses gants d’un geste opiniâtre qui le rappelle à lui, il quitte le mirage de son cou, du sang pulsant frénétiquement sous sa langue, contre la jugulaire, et il la fixe à son tour, pénétrant les firmaments de ses iris pour s’y enfoncer plus durement. Ce prénom qu’elle consent enfin glisse en lui, tournoie, se perd dans les errances du désir et il répond, presque abruptement. Tu ne sais pas ce que je veux, Alicia. Son prénom siffle dans sa bouche, et l’une de ses mains reprend l’exploration abandonnée, il caresse la marque qu’il a laissée, avant de poursuivre l’épiderme jusque dans le pli de son aine, jouant de la frontière interdite qu’il franchit sans hâte aucune, parfaitement maître encore une fois de ses attentions, mais dans ses yeux se déjouent les entraves qui tombent une à une. Tu ne sais pas ce que je veux, ce dont j’ai besoin. Tu ne sais pas ce que je retiens en permanence, ce qu’il me faut contenir pour éviter de ravager tout ce que je frôle, tout ce que je touche, tout ce que je me surprends à souhaiter. Il la convoite alors, se penche sur elle jusqu’à ce qu’elle repose sa tête sur l’oreiller, et la regarde avec une vénération qui dépasse l’entendement, un regard qui la couve de la tête aux pieds, sa main toujours dissimulée sous le t-shirt, qui convoite bien plus que la chair que ses doigts apprivoisent, tandis que malgré lui son pouvoir rampe, hurle telle cette bête estropiée, enchaînée, qui gît à l’intérieur de lui. La caresse devient obsession, l’intérieur de la cuisse, où pulse déjà la réponse à ce qui le tourmente, et qu’il vient cueillir avec ferveur, communiant à son intimité dans un souffle contrarié, qui s’épanche tout contre sa bouche. Serais-je ton amant ce soir, koroleva ? Ou prendras-tu simplement ton plaisir avant de me congédier ? Des mots presque crus, qui glissent contre sa peau, au même rythme languide de ses incursions, alors qu’il étrangle de plus en plus difficilement l’appel, l’amplification, qui dans le creux de son désir consume et quémande. Plus. Plus. Plus. Toujours plus. La puce réagit et commence à éroder sa mécanique numérique, perdant de son emprise sur son sujet. Koroleva. Un mot tendre, dans sa langue d’origine, ma reine, le surnom qu’il lui donnait jadis et qui lui est revenu sans même y songer, drôle d’écho à leur passé enterré.



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Alicia
Lockwood

J'ai 33 ans et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis chasseuse de sorciers et sorcières. Pourtant, je suis moi-même un être de lumière, une sorcière aux pouvoirs en expansion. Mais je me suis ôtée la mémoire il y a des années, alors que je n'avais que 15 ans pour obulier les tourments de mon coeur et pour ne pas déchaîner les fureurs de ma destinée. L'oubli nous a peut-être sauvés mais il m'a aussi enchaînée à un nouveau sort : celui de vouloir me venger de la race des sorciers, seule responsable de ce qui nous était arrivés. Sans le savoir, je suis donc une invocatrice de lumière Mon pouvoir se manifeste grâce à la manipulation des ondes lumineuses et s'étend dans un vaste champ. Je peux modifier l'apparence de ce qui m'entoure via quelques inflexions, je peux aveugler le regard ou lui redonner la vue, je peux insérer la lumière dans une mémoire ou l'y forcer au point qu'elle vous tue. Mais de toutes ces choses, j'ai à peine conscience. J'ai réalisé récemment que j'étais dotée de pouvoirs mais je refuse de les exploiter et je vis dans le secret de ce que je suis. Je suis fiancée à un autre chasseur et j'ai l'espoir que cette union parvienne à m'aider à me canaliser pour mener à bien mes missions. Car ce qui anime aujourd'hui ma quête est le désir de sauver l'humanité de la race dont je fais partie malgré moi, et la vengeance.

Et au creux des ténèbres, fleurira la lumière _ Sparka - Page 8 Tumblr_inline_o6fpqnxyKh1rifr4k_500
Habituée à ne fréquenter que des hommes qui la regardent comme si elle était un trophée ou une poupée qu'il ne faut pas casser, Alicia se voit enfin récompensée d'une relation digne de ce nom. Chacun de ses pores respire à l'idée d'être caressé ou même opprimé par Aleks. C'est un paradoxe infernal que d'être tentée par celui qu'on sait mauvais pour soi. Assez saine comme femme, elle n'a enchaîné que des relations positives. Positives mais ennuyeuses. Et là, alors que l'ennui a pris la poudre d'escampette, elle se retrouve emprisonnée dans un tourbillon qui ne lui ressemble pas. Ou peut-être qu'il lui ressemble trop. Car cette tempête noire réveille tout ce qu'elle est sans le reconnaître, tout ce qu'elle enfoui sans pouvoir le vivre. L'amant de la nuit dévoile d'elle bien plus que son corps. Il joue avec sa personnalité, faisant émerger des traits qu'elle aurait préféré garder secrets. Mais en sa compagnie, elle est prête à révéler le mal qui la ronge elle aussi. Un mal qui est composé d'une lumière iridescente et d'une soif de se propager. Son pouvoir trop longtemps retenu enfermé, elle comprend sans difficulté la solitude qui tient compagnie à celui qui la confesse. "Peut-être que je suis le remède à ta solitude. Peut-être que tu es le remède à ma solitude." Mais la phrase ne quitte pas son cocon. Elle a assez gonflé l'égo de l'homme qui la maintient couchée sur son lit. Elle lui a déjà donné assez de force et a suffisamment montré son intérêt. En tant que femme avec une certaine éducation, elle sait qu'elle doit aussi laisser une part de mystère planer. Cependant, elle partage son sentiment de solitude à un tel point que ses mots résonnent, font écho en elle et stimulent encore plus son envie de se joindre à lui en ce moment. Et le désir rejoint l'acte, les mains se délivrent de leurs poids tandis que les démons prennent possession des lieux. Le vice de la jalousie accapare la belle pendant un instant, un instant intense où elle ne cache pas son jeu. Sans détour, elle affirme qu'elle veut régner sur Aleks, qu'elle compte le faire. Et la question qu'il lui rend en réponse est taquine et interrogative à la fois. Ses lèvres sont scellées par Aleks, l'empêchant de répondre dans un baiser qui la maintient immobile. Agressive de ses mains, elle le parcourt jusqu'à ce que son souffle puisse être repris. Bouffée d'air qu'elle utilise pour asseoir son voeu dès que sa liberté est recouvrée. "Vraiment." C'est sans appel. Il se joue d'elle, se plaît à titiller celle qui déjà se prend des airs de propriétaire. Et il a raison de ne pas céder trop facilement. Car Alicia n'est pas une blanche colombe. Son pouvoir est blanc, positif, mais il est grand. Et la force est aussi à manier avec précaution car elle est dangereuse. Surtout dans les mains d'une femme qui traque ceux qui, comme eux, ont des pouvoirs. Habituée à capturer et à torturer, il ne peut que se douter du risque que lui aussi prend en se dévoilant à elle, en baissant les armes. C'est pour ça que tous les deux, malgré leur incapacité à se résister, sont encore dans l'affrontement. A chaque geste, à chaque caresse, la hargne et le pouvoir se ressentent. Sa gorge émet un rugissement étouffé quand elle le laisse dépasser la limite qu'elle avait imposée. "Je n'ai pas besoin de le savoir." Sulfureuse, elle s'autorise à le guider, apposant ses phalanges sur celles d'Aleks pour lui dire comment la toucher. Un soupir qu'elle ne peut plus contenir s'évade de ses lippes et elle le regarde droit dans les yeux quand il ose lui proposer de choisir si cela sera un plaisir solitaire ou partagé. "Tu n'as pas encore compris?" Elle se relève sur un de ses coudes, passant sa main libre sur le visage d'Aleks pour le caresser avec la même tendresse que celle évoquée par ce terme dont elle se souvient sans le reconnaître. Ses doigts agrippent le col d'Aleks pour l'abaisser vers elle pendant qu'elle relâche son coude et défait sa main afin de le libérer de sa ceinture. "Mon plaisir ne sera jamais parfait si tu n'es pas avec moi..." Tout se passe dans le regard. Elle ne le quitte pas des yeux tandis que de sa main, elle ose la même péripétie que lui. Son désir est palpable. Sans aucune once de gêne, elle baisse les yeux pour le regarder et se mord la lèvre pour affirmer. "... en moi." Il n'y a aucun doute à ce qu'elle veut. Depuis ses premiers messages qui ne cherchaient qu'à parler, elle savait. Elle savait qu'elle voulait le revoir, qu'elle avait besoin de le revoir. Et ce besoin, cette soif, ne pouvait s'étancher... qu'en le ramenant près d'elle, qu'en le consumant avec elle. L'électricité du contact de ses doigts sur sa peau la paralyse d'une façon violente et l'idée de la pénétration de son corps est encore plus démente. Alicia ferme les yeux, capturée par la sensation interdite que lui prodigue la main d'Alec. Mais elle les rouvre instantanément, consciente qu'il n'y a qu'ainsi qu'elle peut lui communiquer tout ce qu'elle ressent, sans parler.
Callian
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Callian
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Aleksander Morozova
J'ai 38 ans et je vis à Londres, en Angleterre. Dans la vie, je suis le général des hérétiques, les sorciers dissidents qui refusent de se plier aux lois oppressives du gouvernement. Après un attentat particulièrement sanglant, on me croit mort et je me suis infiltré dans les rangs des chasseurs afin de faire tomber leur famille la plus influente. Je suis promis à leur fille aînée et je compte l'utiliser dans ma soif de vengeance. Je manie le seul pouvoir de niveau 5, et je suis invocateur de ténèbres. Une prophétie prédit mon arrivée à la tête du pays et mon ambition me porte à chercher le meilleur moyen de l'accomplir. J'ignore encore que celle à qui je dois m'unir est ma destinée et que je la connais depuis l'enfance : elle est l'invocatrice de lumière qui a fui autrefois loin de moi à cause de la prophétie dont j'ignore les pans les plus sombres. Elle m'a alors ôté tous les souvenirs de notre enfance et de nos amours.

Invocation de ténèbres : matérialisation et lames acérées.
Illusions et absorption de souvenirs. Amplification des pouvoirs des sorciers par simple toucher. Profanation des âmes pour s'en servir et relever des êtres des ombres soumis à sa volonté (coût en force vitale important). Contamination des pouvoirs positifs s'il est trop longtemps en contact avec la peau d'un sorcier, risque de mort.

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Alors qu’ils se frôlent à peine encore, alors que tout son corps inspire à la rejoindre avec passion, avec brutalité, il la regarde comme cette amante dont il a toujours rêvé. Echos contrariés de ses songes, le silhouette autrefois fragile entre ses doigts, devenue femme à l’ombre de ses yeux noirs. Comment cette alliance peut-être lui paraître aussi morganatique qu’évidente ? Comment peut-il envisager de seulement un jour lui raconter, les projets, les plans, les désillusions amères qui s’impriment dans sa mémoire fracturée ? Comment peut-il avoir envie d’elle au point d’en oublier l’idéal enflammé qui toujours l’a guidé sur les chemins de la guerre. Ces chemins là, ils pourraient les tracer à ses côtés, une part de la personnalité d’Alicia semble aussi farouche que la bête qu’il renferme, si bien que la tourmente de la solitude, due au pouvoir, due au désespoir, se tracerait sur sa peau des nuits durant, jusqu’à ce qu’elle l’accepte comme sa propre faute. Non pas pervertie par ses soins mais bien façonnée selon la fureur de la nature qu’elle dissimule. Car il la ressent. Il la ressent dès qu’il la touche, dès qu’il la regarde, dès qu’il lui parle. Entité digne de son obsession vu qu’il lui semble avoir trouvé son égale. D’habitude, dans ces instants-là, il ne s’attarde pas, il ne profite pas. Il est vrai que la bride que serre la puce sur les poisons de son pouvoir fait qu’il peut désormais se lover plus longtemps contre la peau de quelqu’un, ne plus craindre de perdre pied dans l’influx du plaisir, ne plus craindre d’aller cogner contre les os, ses ténèbres s’insinuant dans les pouvoirs de ses semblables pour mieux les contaminer. Mais avoir appris dans la peur qui il était fait que la sensualité s’éteint souvent sous ses doigts, et que seule la délivrance lui importe, violente, et pourtant aussitôt qu’il relâche sa proie, imparfaite. Mais avec Alicia, il réapprend des gestes et des instincts qui reviennent le hanter, qui repoussent ses angoisses pour les oublier dans les prémices de la délectation. C’est comme découvrir quelque chose que l’on a toujours su, sans totalement comprendre que c’est désormais à notre portée. Alors oui, il la touche comme si elle pouvait s’effacer dans l’éther, s’arracher à lui, noyée dans les ombres qui l’habitent, perdue, perdue. De nouveau et à tout jamais. La ponctuation de sa hargne le fait presque gronder contre sa peau, et il pourrait sans mentir lui avouer que jamais il ne touchera personne d’autre qu’elle à ce moment-là. Mais il est par trop cruel pour seulement lui abandonner cette partie de lui, absolue, et tyrannique, qui pourtant se laisse entrevoir dans ses prunelles avides. Plus avides encore quand elle guide sa main et qu’il abandonne sur elle sa ferveur, à chaque fois que la pulpe de ses doigts la touche. Il peine à entendre sa réponse, et c’est son infinie tendresse qui vient déranger un instant les affres dans lesquelles il tombe. Une lueur, incertaine, hésitante, vient empreindre son regard, trahissant sans doute la crainte qui continue de le ronger, contredisant l’envie viscérale, une bride supplémentaire sur la voracité du fauve. Mais les derniers mots qu’elle murmure, et sa façon de savoir exactement ce qu’elle veut de lui suffisent pour que dans son esprit soient renvoyés les angoisses du garçon pour qu’il redevienne l’homme qui la veut, qu’importe les conséquences encourues. Il ne lui répond pas, ils n’ont plus véritablement besoin de mots à ce stade donné, tandis que sa main la dévoie, et qu’il boit sur ses lèvres, les quelques soupirs qu’elle daigne lui laisser, comme l’on balance un os au loup pour qu’il le ronge, et il prolonge la danse, il profite de cet instant où elle est à lui mais pas entièrement. En moi… Les mots continuent de navrer ses résolutions, tandis qu’il embrasse ses lèvres, mordant légèrement sa lèvre inférieure, tant la torture est indélicate. Des secondes entières, des heures, des années, toute une éternité. Il se détache de son visage pour la voir, graver l’image qu’elle offre quelque part dans sa tête, auprès des peurs, des envies incommensurables, de la honte, et l’orgueil broyé, au creux de son pouvoir bâillonné. Il caresse une dernière fois, abandonne l’aventure pour mieux la prolonger, soulevant sa cuisse pour qu’elle ceigne sa taille. Il frôle son visage, son pouce joue avec sa bouche, promesse indistincte avant qu’elle ne devienne concrète, et qu’il s’enfonce en elle lentement. La violence est contenue, dans son souffle qui s’électrise, dans ses mouvements d’abord languides, presque précautionneux. Il ferme les yeux, cherche à enfouir les ténèbres en lui, pour éviter de les délivrer en elle, gardant l’absolu entre parenthèses. C’est imparfait, c’est incomplet, c’est pourtant tout ce qu’il a désiré, bien plus intense que les autres fois, tout en étant bien loin de ce qui fut entre eux, un jour. Le rythme s’intensifie, mais Aleksander demeure maître de lui, toujours si maître de lui, perdu mais pas entièrement, avec elle mais pas tout à fait. Il rouvre ses yeux pour mieux la voir tandis qu’il la possède, mais il sait qu’il pourrait la posséder plus encore. Malgré la puce, qui semble renâcler à libérer le monstre qu’elle entrave, l’atmosphère de la chambre commence à changer, les lumières atténuées par les ténèbres avides, incertaines, encore immatérielles, mais bien là, qui souhaitent la liberté aveugle que leur sujet leur interdit. Surtout que l’écho du pouvoir d’Alicia résonne, résonne. Résonne désormais dans sa chair, ainsi reliés, les ténèbres rencontrent la lumière, mais ne parviennent pas à la saisir ou à l’étrangler. Aleksander imprime un mouvement plus brutal pour combattre l’envie, le besoin de possession qui frôle la destruction l’entête. Elle est presque nue, il est encore presque dissimulé à elle, toutefois intimement ancré dans sa chair, contraste, dualité qui leur ressemble, tracés ainsi, dans l’atmosphère changeante. En elle, il est en elle, mais se perdre n’est pas une option, il ne peut l’envisager.



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J'ai 33 ans et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis chasseuse de sorciers et sorcières. Pourtant, je suis moi-même un être de lumière, une sorcière aux pouvoirs en expansion. Mais je me suis ôtée la mémoire il y a des années, alors que je n'avais que 15 ans pour obulier les tourments de mon coeur et pour ne pas déchaîner les fureurs de ma destinée. L'oubli nous a peut-être sauvés mais il m'a aussi enchaînée à un nouveau sort : celui de vouloir me venger de la race des sorciers, seule responsable de ce qui nous était arrivés. Sans le savoir, je suis donc une invocatrice de lumière Mon pouvoir se manifeste grâce à la manipulation des ondes lumineuses et s'étend dans un vaste champ. Je peux modifier l'apparence de ce qui m'entoure via quelques inflexions, je peux aveugler le regard ou lui redonner la vue, je peux insérer la lumière dans une mémoire ou l'y forcer au point qu'elle vous tue. Mais de toutes ces choses, j'ai à peine conscience. J'ai réalisé récemment que j'étais dotée de pouvoirs mais je refuse de les exploiter et je vis dans le secret de ce que je suis. Je suis fiancée à un autre chasseur et j'ai l'espoir que cette union parvienne à m'aider à me canaliser pour mener à bien mes missions. Car ce qui anime aujourd'hui ma quête est le désir de sauver l'humanité de la race dont je fais partie malgré moi, et la vengeance.

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Les lueurs du passé ont jailli sans prévenir. Leur idylle timide à l'époque de l'adolescence a refait surface, empêchant la mascarade de se prolonger. Mais les deux enfants ne se souviennent que partiellement de ce qui les a unis autrefois. Des bribes de phrases, des regards, des paupières closes, rien qui ne ramène le passé dans leurs mémoires encore fragilisées par un pouvoir qu'ils ne reconnaissent pas. Cependant, les deux colombes n'ont pas besoin de se souvenir pour que la force des sentiments leur éclate en pleine face. Animés par des venins qui puisent dans leurs réticences et qui anéantissent tous les efforts qu'ils ont fait pour en arriver là où ils en sont, ils capitulent. Ils cèdent à l'envie démente de s'appartenir. Pourtant, cet abandon n'est pas illimité. La guerre gronde encore et toujours entre leurs corps possédés. Dévorés par l'envie de se dominer l'un l'autre, de se donner aussi... la danse qu'ils entreprennent et sans pareil. Alicia ne sait pas si autrefois ils ont consommé leur passion. Son instinct lui dit que non. Il y a un vide en elle, un vide qu'elle ressent depuis des années. Mais elle ne sait si c'est celui du manque d'Aleks ou celui de ce qu'il ne lui avait jamais donné. En ce moment, tout cela n'a plus d'importance. En ce moment, elle se concentre uniquement sur ce qu'il est prêt à lui concéder. Délivré de cette prison qui freinait l'électricité procurée par ses paumes, par les rainures dans ses doigts, Aleksander semble encore plus doux et plus violent à la fois. La caresse qui s'abat sur le corps de celle qui s'improvise sa maîtresse est sans égale. Alicia a eu d'autres amants. Mais aucun comme ça. Le songe est immatériel mais elle sent à quel point il la trouble, à quel point cela va au-delà du physique. Et la preuve en est qu'elle ne peut détacher ses yeux de lui. Comme si elle sondait son âme pendant que son corps s'ouvre pour l'agresseur. Comme si elle cherchait à fouiller son coeur pendant qu'il pénètre son esprit. Les yeux rivés aux siens, elle parvient à entourer sa taille de ses longues jambes, l'agrippant contre elle, le serrant dans une étreinte charnelle. S'il n'en tenait qu'à moi, plus jamais tu ne quitterais mon giron. Et cette pensée la malmène, la rend folle de rage contre elle. Car c'est une faiblesse que d'être à ce point éprise de son amant. Tandis qu'il s'enfonce dans les profondeurs de leur obscurité combinée, les affres de la lumière se débattent pour se montrer. Alicia est en proie à un combat double. Le désir de prolonger les mouvements qui scellent son bassin à celui d'Aleks et l'envie folle de laisser libre cours aux énergies qui parcourent ses veines avec le dessein de s'en libérer. "Aleks." Son souffle exulte malgré elle. Les ongles s'enfoncent dans la chair, cherchant presque à le blesser. Laisse-moi marquer mon passage, laisse-moi graver ma présence en toi. Laisse-moi t'imposer ton appartenance à moi. Et alors qu'elle laisse ses mains descendre dans son dos, alors que l'effort devient plus cruel quand celui qui lui murmure des mots doux en russe accélère le rythme de son infiltration, elle ressent une chose étrange. Des visages, des visages de femmes qui passent soudain sous ses doigts. Sans même avoir à chercher pourquoi, elle devine qu'il s'agit de celles qui ont tenté vainement d'accaparer l'homme avant Alicia. Et sans savoir exactement ce qu'elle fait, elle plante ses griffes dans chacune d'elles, les effaçant de son imaginaire et les détachant de l'aura d'Aleks. Tu es mien Aleks. Depuis toujours. Pour toujours. C'est la quatrième fois qu'ils se voient depuis leur retour dans la vie de l'autre. Et pourtant, c'est comme si l'éternité les enchaînait déjà. Elle ne dit rien mais elle sait que cette dernière pensée lui est parvenue. Comment? Elle ne cherche plus à comprendre. Assouvissant son besoin de lui, son poignet se bloque au niveau de l'arrière-train de son amant, pour l'empêcher de se détacher d'elle. Le mélange de plaisir et de pouvoir est détonnant. La retenue qu'elle exerce frustre ses sens et c'est la violence ascendante des coups de rein qui palie à cela. Alicia libère la lèvre qu'elle mord depuis quelques secondes pour ne pas gémir et se soulève pour venir embrasser Aleksander. Doux et fort, ce baiser semble venir dessiner l'apogée d'un échange trop longtemps attendu et pas assez maîtrisé. Et tandis qu'elle sent son corps se tendre de façon délectable, elle ne peut s'empêcher d'ouvrir les yeux une dernière fois. Jamais je n'ai eu cette intimité avec personne auparavant. Jamais je ne l'aurais même rêvée. Jamais...jamais je ne t'ai oublié.
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Aleksander Morozova
J'ai 38 ans et je vis à Londres, en Angleterre. Dans la vie, je suis le général des hérétiques, les sorciers dissidents qui refusent de se plier aux lois oppressives du gouvernement. Après un attentat particulièrement sanglant, on me croit mort et je me suis infiltré dans les rangs des chasseurs afin de faire tomber leur famille la plus influente. Je suis promis à leur fille aînée et je compte l'utiliser dans ma soif de vengeance. Je manie le seul pouvoir de niveau 5, et je suis invocateur de ténèbres. Une prophétie prédit mon arrivée à la tête du pays et mon ambition me porte à chercher le meilleur moyen de l'accomplir. J'ignore encore que celle à qui je dois m'unir est ma destinée et que je la connais depuis l'enfance : elle est l'invocatrice de lumière qui a fui autrefois loin de moi à cause de la prophétie dont j'ignore les pans les plus sombres. Elle m'a alors ôté tous les souvenirs de notre enfance et de nos amours.

Invocation de ténèbres : matérialisation et lames acérées.
Illusions et absorption de souvenirs. Amplification des pouvoirs des sorciers par simple toucher. Profanation des âmes pour s'en servir et relever des êtres des ombres soumis à sa volonté (coût en force vitale important). Contamination des pouvoirs positifs s'il est trop longtemps en contact avec la peau d'un sorcier, risque de mort.

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Ce sont deux jeunes gens qui s’entrevoient, deux regards qui se trouvent, qui dévoilent d’eux bien plus qu’ils ne le devraient. Dans son souffle saccadé, alors qu’il tenait contre lui sa taille fine, dans la chambre grise, il y avait des mots oubliés. Ce baiser vorace qu’il lui donnait, l’envie d’aller plus loin, la peur de le faire. Puis, sa stupeur quand elle avait ressenti… Quoi ? Une image, un fragment de lui ? De l’avenir, ou d’un autre passé à ensevelir ? Il ne se souvient pas, il ne se souvient pas. À chaque fois qu’il inscrit sa marque en elle, des bribes lui parviennent, arrachées à ses imaginaires. À lui, ou à elle, impossible de le dire, tout se distille comme dans l’éther, des filaments de sensations oubliées, chéries, trahies, des douleurs qui courent dans ses muscles sans comprendre pourquoi le plaisir est associé à l’écho d’un drame. Sa paume vient s’apposer contre la joue d’Alicia, douceur, tendresse et désir se tissent avec délicatesse, comme s’il peignait chaque contour de la femme qu’il se surprend à vouloir plus encore désormais qu’elle le tient entre ses cuisses. Elle lui manque, alors qu’il semble la dominer, physiquement du moins à cause de l’asymétrie de leurs postures, mais qu’il s’oublie pourtant, repoussant son plaisir pour arracher le sien à sa peau. Elle lui manque. Car elle aussi elle est contenue par la technologie maligne qui s’enferre à sa nuque, elle aussi elle est jugulée par cette entrave métallique, la main glisse, sous la nuque elle se love, sous la nuque d’Alicia, le pouvoir dans le creux de sa paume s’exprime, s’imprime. Un très faible écho par rapport à celui qu’il apposa quand ils étaient tous deux sur le toit du monde, à s’imaginer régner dans les replis d’une liberté sans limite. Une fable, une fable, et la douleur reparaît, comme si la lumière hurlait de ne pouvoir rejoindre celui qui l’a élue comme mantra. L’avidité creuse ses joues, la concentration perle sur son front, et c’est sa voix à elle qui le nomme et le fourvoie. Chacun de ses regards demandaient qu’elle le conçoive ainsi, entre ses lèvres charnues, les syllabes d’autrefois, qui s’entrechoquent à l’homme perclus dans l’oubli, perclus de violence, d’envie contrariée, d’agonie. Alicia… Moya koroleva. La même possessivité que celle qu’elle lui a infligée, et son bassin vient fouiller les profondeurs de sa contrition. Tu es à moi. Murmure brisé, rendu rauque par la retenue qui l’afflige, le carcan ne lui a jamais paru aussi douloureux, et seule la brutalité de ses ongles dans sa chair lui permet de garder sa raison qui s’asphyxie lentement à chaque coup de reins. La phrase est mensongère, pour être à lui il faudrait qu’elle exulte bien plus que de ce plaisir de la chair, il faudrait qu’il s’inscrive jusque dans son esprit. Le pouvoir commence à lui échapper par vague, l’amplification apprivoise les murs de sa prison et les déchire légèrement, venant pourlécher la peau amante, l’épiderme ami, fébrile de contenir cette autre vie qui l’anima autrefois. Une brèche, dans laquelle Alicia s’immisce, comme s’il l’avait conviée, comme si plus que par des mots il avait voulu lui expliquer. Tous ces corps consommés sans jamais se consumer lui, sans jamais atteindre l’acmée qui lui semble à portée depuis qu’il l’a retrouvée. Toutes celles qui s’échouèrent contre sa peau et qui ne surent le délivrer, de la douleur et de la cruauté, incise dans les ténèbres brutales auxquelles elles tentaient tant d’échapper. Car le pouvoir d’Aleksander est trivial, il dévore, il ploie, il contamine, il étouffe chaque étincelle offerte pour mieux se l’approprier. Pouvoir éminemment négatif, éminemment vide qui ne peut que s’appuyer sur celui des autres et le trahir. Et ce sera pareil pour toi, si je m’abandonne. Tu le ressentiras toi aussi, tout ce vide dans lequel à force tu tomberas, dans lequel tu perdras de toi plus que tu ne pourrais donner. L’appétence d’un roi qui finira par consumer la vie de sa reine. Mais elle est là, en lui, à déchirer l’écho des plaisirs futiles, des plaisirs faciles, et des songes qui ne lui appartiennent pas explosent dans son esprit, contrarient la douleur, la renvoie dans un plaisir déviant qui le traverse tout entier, qui n’a rien de doux, qui n’a rien de placide. Oui, je le suis. Je suis à toi. Je l’ai toujours été. Comme toi tu m’as appartenu dès que je t’ai rencontrée. Et sans que les images ne soient distinctes, il se souvient brutalement de la première fois qu’il l’a vue, de la toute première fois, trop jeune, trop pâle, gamine solaire qu’il a voulu posséder, malgré toute la déraison qu’il ressentait grogner dans son ventre. Il gémit tout contre sa bouche, et la serre contre lui, imprimant le poids de son corps dans l’étreinte, comme pour l’envahir plus encore qu’il ne le fait déjà, la retenant avec prégnance, comme si elle pouvait lui échapper, comme si quelque chose pouvait les séparer. Quelque chose qui se tapit dans l’ombre, dans ses ombres, mais la connexion est entière, l’espace de quelques minutes seulement, malgré la puce, malgré l’angoisse, malgré les ténèbres mêmes, et la passion exulte de se savoir ainsi lovée, dans la chair de la femme enfant, devenue reine. Le baiser qu’elle lui donne lève la bride, elle devient indistincte, et il l’appelle alors, il l’appelle dans sa tête, et à chaque inflexion plus saccadée de son bassin, il l’appelle, il la convoque, il la fourvoie. Dans les ténèbres il l’emmène, dans les ténèbres il l'enferme. Dans le creux de ses paumes, le plaisir de la possession devient plus brûlant, plus virulent, alors que ses mains parcourent sa taille, et il comprend qu’il est en train de la corrompre malgré lui, d’abandonner les ombres au creux de la lumière imparfaite qu’elle renferme. L’animal qu’il planque s’exalte contre la puce, cherche à briser le métal, la chair, cherche à concéder à la lumière un seul souffle avant de l’agonir. Alicia… Douleur et plaisir, une alchimie explosive, il contient le désir mortifère, il lui arrache le masque de la félonie, et le renvoie dans les limbes, tandis qu'il saisit la main de son amante pour qu’elle s'appuie contre sa nuque à son tour, qu’elle s’y raccroche, et qu’il se rappelle de la présence de la puce. Ses yeux dans les siens, il la regarde se tendre sous lui, se perdre tout contre sa chair, et s’abandonne enfin, son front contre le sien, conservant ses entraves en caressant la délectation trop brève qui les détient. Les ténèbres battent en retraite, elles n’auront su pénétrer le corps convoité, uniquement l’embrasser, baisers de glace qui semblent encore s’inscrire au bout de ses doigts imprimés dans sa taille.



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Et au creux des ténèbres, fleurira la lumière _ Sparka
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