33 ans – Main armée du gang des Black Mamba – Fiancé contre son gré
Rowan est un membre important des Black Mamba, un gang qui sévit sur la ville de Memphis. Il hait plus que tout le chef actuel qui n’est autre que son oncle.
Rowan a toujours été bercé dans la vie de gangster. La famille Myers est respectée par toute la ville et la police ferme généralement les yeux sur ce qu’ils font. À l’époque, c’était son père qui était à la tête du gang mais, à la suite d’une mise en scène et d’un plan machiavélique fomenté par son oncle, il fut mis à pied et croupit aujourd’hui dans les caniveaux, noyé dans l’alcool. De son côté, après une tragédie qu’il croit être en lien avec ce qui est arrivé à son père, Rowan sombre dans la dépression et l’alcoolisme depuis quelques mois. Ses pensées suicidaires se font de plus en plus présentes et il a du mal à refaire surface. Son frère et sa sœur sont là pour lui mais eux-mêmes craignent qu’ils ne suffisent plus.
Son ambition est de mourir après avoir détruit mentalement et physiquement son oncle.

Il boit énormément d’alcool et fume beaucoup. Il ne sourit plus, du moins pas réellement, depuis la tragédie qu’il l’a assassinée.
Il est tatoué à de nombreux endroits, surtout les bras et les épaules. Son corps est recouvert de cicatrices dont une bien visible au visage, depuis qu’il a douze ans.
Il est bourru, ne sait pas trop comment exprimer ses émotions. Depuis qu’il est déprimé, il se noie dans l’alcool et la violence. Il est néanmoins extrêmement loyal à sa famille, ce qui lui oblige à obéir à son oncle qu’il déteste au plus haut point.
Il a très mal réagi à l’annonce de son mariage arrangé pour consolider une alliance avec un gang russe. Il ne sait pas quoi faire de cette information et souhaiterait partir en cavale avant de rencontrer sa future épouse.

Petit point sur les personnes proches de lui et ce qu’il ressent à leur égard.
Max Myers, son frère aîné : Il l’aime beaucoup et sait qu’il peut compter sur lui. Il sait qu’il le fait souffrir en ne cachant pas ses envies suicidaires mais il n’arrive pas à faire autrement.
Dol Myers, sa sœur aînée : Elle a toujours veillé sur lui comme une mère et il l’aime plus que tout. Même si elle peut se montrer insupportable, il ferait tout pour elle.
Jaxon Myers, son père : Il l’aime comme on aime un père et est désolé pour lui de le voir dans cet état.
John Myers, son cousin : Il n’a qu’une envie : le frapper jusqu’à ce qu’il lui supplie d’arrêter. C’est un fils à papa immature et macho. Il le déteste.
Ozzy Myers, son oncle : L’homme qu’il hait le plus au monde, et son chef. Il lui obéit au doigt et à l’œil jusqu’au jour où il le tuera de ses propres mains.
Léo Myers, son neveu : Il est le rayon de soleil qui illumine encore sa vie orageuse. Si quelque chose devait lui arriver, il serait détruit pour de bon.
Elena, sa fiancée : Il n’a pas envie de la rencontrer, aussi belle soit-elle. Il sait qu’il ne lui offrira que des malheurs et de la tristesse.

16 ans – Étudiante à l’Oxford Grammar School – Mariée au Diable
Charlotte séjourne à l’internat de la Oxford Grammar School en Angleterre, car elle habite dans une grande maison à la campagne, à plus d’une heure de route de l’établissement scolaire. Elle ne connaît pas ses parents biologiques car elle a été abandonnée à la naissance. Elle est passée dans les bras de plusieurs foyers et a passé quelques années dans un centre pour jeunes avant de trouver enfin la famille qui deviendra sa famille adoptive à ses douze ans. Ses parents adoptifs ont une soixantaine d’années et elle est la dernière d’une fratrie de trois autres enfants adoptés : Jason, Leaty et Mel.
La maladie mentale de Charlotte a été diagnostiquée assez tardivement et les médicaments qu’elle est obligé de prendre font difficilement effet. D’ailleurs, dès qu’elle le peut, elle ne les prend pas. Ses parents adoptifs se demandent encore aujourd’hui pourquoi ils ont décidé d’adopter une quatrième enfant aussi intenable psychologiquement. Ils ne la comprennent pas et ne prennent pas le temps. Ils ne savent pas vraiment cacher le fait qu’ils préfèrent leurs autres enfants, même s’ils ne l’ont jamais maltraitée ni moquée. Charlotte ne les considère pas du tout comme ses parents, simplement comme les propriétaires de la maison dans laquelle elle habite les week-ends. Elle n’éprouve aucun amour pour eux, même si au fond d’elle, elle aurait aimé que ce soit différent.

Charlotte déteste au plus haut point le contact physique. Être touchée et se sentir étouffée au milieu de personnes l’angoisse à un tel niveau que pour s’en défaire, elle finit par rire ou chanter très fort. Cela lui permet de penser à autre chose, de s’enfuir de son mal-être.
Quand elle se sent mal, elle blague, rit, danse parfois. Elle clame des choses totalement dénuées de sens. Elle préfère que les autres la voient comme une bête folle que comme quelqu’un de foncièrement triste et peu aimée.
Charlotte a le syndrome de Chunibyo, qui lui donne la conviction qu’elle a des pouvoirs. Elle est intimement convaincue qu’elle peut voir Lucifer et qu’elle vit uniquement pour servir sa volonté et ses caprices. Elle l’aime d’ailleurs d’amour et veut se marier avec lui, c’est d’ailleurs son plus grand rêve, lié à sa plus grande frayeur : celle de ne plus jamais entendre ni voir Lucy.
Elle est appelée « Lottie » par ses proches.

21 ans – Chargée de la récolte de la nourriture dans la citée – Célibataire, plutôt attirée par les femmes
Leah n’a pas connu la vie à l’extérieur de la cité car elle y a toujours vécu. Elle a néanmoins été bercée dans les légendes de la vie à la surface de la Terre, la rendant très curieuse à ce sujet. Son enfance, comme celle de beaucoup dans la communauté, n’a pas été des plus joyeuses : les maladies amenées par les rats ou les autres bêtes venues de la surface étaient difficilement soignables sous terre. La vie n’a jamais été simple et les habitants ont tous retrouvé celle, antique et peu glorieuse, des anciennes époques.
Leah a perdu sa mère lorsqu’elle n’était encore qu’un nourrisson. Elle a été élevée par son père, triste à en mourir, et sa grand-mère. Elle n’a aucun frère ni sœur mais a toujours traîné avec des enfants de son âge qu’elle n’a jamais quitté et ne quittera jamais. Elle n’est pas proche de tous de la même manière mais fera tout pour les protéger, que ce soit un ami de longue date, une personne de sa famille ou une connaissance.
Au sein de la communauté, Leah s’occupe de la récolte de la nourriture. Bien que la cité soit assez peu lumineuse, les survivants ont réussi à trouver des méthodes de récolte assez pérenne et efficace pour nourrir une grosse quantité de personnes.
Leah est quelqu’un de très curieux et a toujours voulu pousser ses amis à sortir de la cité, pour explorer des contrées que personne de son entourage n’avait encore explorées. Les quelques scientifiques de la communauté étaient d’accord pour dire que d’ici moins d’une dizaine d'années, l’air pourrait être respirable. Leah avait espionné cette discussion il y avait plus de dix ans, alors maintenant ? Elle rêvait de sortir et d’enfin voir à quoi ressemblait la vraie vie. Mais c’était sans compter les multiples reproches de ses proches qui clamaient haut et fort que si jamais elle mettait un pied à l’extérieur sans accord préalable de tous les scientifiques de la communauté, elle pourrait mettre en péril sa vie et celle des siens, et serait blasphémée par la totalité des ancêtres de sa famille. Pourtant elle savait que dès demain, elle serait dehors, seule ou accompagnée.

Leah est une personne extrêmement protectrice. Si l’on vient à toucher un cheveu de l’un de ses proches, elle est capable de tout faire pour obtenir sa vengeance. Elle est téméraire et sait se mettre très facilement en danger. Elle est la première à provoquer les bagarres et n’a aucun sens de la diplomatie : elle fonce dans le tas dans des situations qui ne requièrent qu’une simple discussion. Elle s’énerve à la vitesse de la lumière et peut se montrer violente dans certains cas.
Du moment qu’elle apprécie une personne, elle fera tout pour la protéger, comme si elle se sentait redevable d’être aimée ou simplement appréciée.
Leah est une personne qui ne s’aime pas beaucoup elle-même, elle a toujours eu du mal à se trouver et à trouver sa place au sein de la communauté.
Elle est dotée d’une curiosité insatiable, tandis qu’à côté de cela, elle ne connaît aucune patience, un mélange qui apportera tôt ou tard de gros ennuis.  
Elle a des dessins sur tout le corps, réalisés à l’encre ou à la peinture, par elle-même ou par sa grand-mère.
Elle est très expressive, autant dans ses paroles que sur ses traits, et peut changer d’expression aussi rapidement qu’il en faut pour le dire. Elle a été l’auteure de plusieurs bagarres avec d’autres garçons et arbore une petite cicatrice sur la lèvre suite à l’une d’elles.
Elle est experte dans le vol à l’étalage, mais s’est faite attrapée à ses débuts, se couvrant de honte et de colère de la part de son père.
Malgré son âge qui pourrait faire croire le contraire, elle n’a jamais éprouvé de sentiments amoureux à l’égard d’une personne et ne sait pas vraiment que faire ni où se situer par rapport à cela. Elle sait uniquement qu’elle a tendance à trouver les femmes plus attirantes physiquement et mentalement que les hommes.

28 ans – Ancien informaticien, a fuit sa vie et ses proches – Célibataire
Gabriel a été diagnostiqué d’un Alzheimer précoce, ne lui laissant plus qu’une paire d’années à vivre. Sa maladie avait commencé par des trous de mémoire assez communs, puis de blackouts un peu plus inquiétants.
Il est le fils aîné d’une famille assez modeste, entouré de parents aimants, d’une sœur cadette horripilante mais adorable, d’un meilleur ami près à tout pour lui. Tout semblait lui sourire, malgré les quelques zones sombres faisant de l’ombre à cette vie lumineuse : une rupture amoureuse extrêmement complexe, un travail qui ne l’intéresse absolument pas, une vie qu’il n’arrive pas à prendre en main à l’image d’un adulte responsable, mais la pire d’entre toutes et celle qui lui changera sa vie, le diagnostic d’une maladie incurable.
Deux ans. Voilà ce qu’avait annoncé le médecin à sa famille avec qui il était allé se soumettre à l’impossible. Deux ans, une estimation assez simpliste et totalement incertaine de ce qu’il lui restait à vivre. Étrangement, Gabriel n’avait montré aucun signe de tristesse ou d’incompréhension. Il n’avait pas réagi, comme si cette annonce ne lui faisait ni chaud ni froid, comme si ses parents et sa sœur lui pompaient déjà tout son malheur.
Les semaines suivantes furent affreuses à endurer. C’était comme si dès la sortie du cabinet, il s’était soudainement transformé en cristal qui se briserait au moindre bruit et choc. Il était devenu un homme de coton à qui il fallait tout promettre, tout faire. Les regards posés sur lui n’étaient plus que pitié et tristesse. Tout le monde l’infantilisait, l’infirmait déjà, alors qu’il se sentait encore très bien.
C’est également durant ces semaines qu’il apprit à reconnaître ses vrais amis, qu’il comptait maintenant sur le doigt d’une main. Les autres s’étaient égarés, volatilisés, de peur sans doute d’être pris au piège dans la convalescence du « malade en fin de vie ». Ceux qui étaient restés s’étaient montrés, de la même manière que ses parents, attentifs au moindre mouvement, au moindre saignement, près à remuer ciels et terres au premier cri de douleur de Gabriel.
Il n’en pouvait plus, ce n’est pas comme ça qu’il souhaitait partir. À ce rythme, il atteignait l’âge de 90 ans aux yeux de sa famille, alors qu’il n’en avait que 28. Il se laissa cinq jours, pas un de plus, pour prendre sa décision. Son choix n’était pas complexe : soit il se bourrait de médicaments prescrit par les médecins tout en dépérissant devant les yeux nostalgiques et tristes de sa famille, qui garderait ce souvenir pour le restant de leurs jours ; soit il quittait les lieux sans regarder en arrière, sans téléphone, sans aucun moyen de le contacter, laissant à sa famille un souvenir de lui, plus représentatif de tout ce qu’ils avaient vécu ensemble.
Il s’était laissé cinq jours, mais son choix était déjà fait depuis bien longtemps.
Il était temps.

Gabriel est d’un naturel jovial, bien qu’un poil flemmard à l’occasion. Il sait trouver le positif dans chacune des situations et a la fâcheuse habitude de donner le sourire à quiconque est triste.
Il est très rêveur et peut contempler le ciel durant plusieurs heures, en méditant. Il raffole de livres et de citations qu’il a l’habitude de coller un peu partout.
Il est bien au courant que sa mort approche à grands pas, mais ne l’accepte pas encore. Il trouve qu’il a raté sa vie et tellement de choses, qu’il souhaiterait vivre encore 100 ans. Il a beaucoup de difficulté à faire confiance, surtout dans ses relations amoureuses qui se sont toutes soldées par des échecs cuisants depuis sa rupture.

49 ans – Ancien militaire avant la pandémie, devenu un prédateur sans foi ni loi – Veuf
Arsène survit seul depuis onze ans, croisant parfois d’autres survivants qu’il ignore tout bonnement. Il ne vit qu’en tuant le plus de zombies avec un unique but en tête : massacrer les Lucioles.
Arsène est devenu glauque et dangereux lorsqu’il a perdu sa fille et sa femme enceinte dans un accident de la route. Ce qui devait être un miracle lui transperça le cœur et ce dernier devint de pierre. Il intégra ensuite l’armée. Il respectait ses aînés, ignorait ses égaux et traitait ses cadets comme des moins que rien. On ne l’appréciait pas et lui n’appréciait personne non plus. Il était violent, implacable, mais il respectait encore les ordres et les lois avec attention. Puis vint la Pandémie. Alors qu’autour de lui, tous se transformaient en monstres, lui survivait dans ce monde tout droit sorti de cerveaux de scénaristes de sciences fiction. Il fit la connaissance d’un jeune homme qui ne le lâcha pas durant les premières années. Il le haïssait au début mais parvint, à son grand étonnement, à s’attacher à lui. Il finit même par le considérer comme le fils qu’il n’avait jamais eu. Il recommençait à sourire et se sentait presque vivant. Il ne pensait plus à sa vie d’alors et vivait au jour le jour avec son compagnon de galère. Malheureusement, son mauvais sort le rattrapa. Poursuivis par un groupe dont ils ne soupçonnaient pas l’existence, le jeune homme fut pris en otage et perdit la vie sous les coups de ses assaillants. Tout recommençait. Arsène apprit que ce groupe se faisait appeler les Lucioles. Sa soif de vengeance fit frémir le peu de vie qui subsistait encore en lui.
Il ne vit que pour une seule chose : détruire l’entièreté des Lucioles.

Arsène ne sourit pas, parle très peu depuis une dizaine d’années, ce qui rend sa voix très rauque. Il n’aime pas la présence d’autrui, préférant la solitude.
Il n’éprouve plus aucune pitié pour qui que ce soit, ne parvenant presque plus à différencier le bien du mal. Il a la gâchette très facile mais ne préfère pas tenir le compte, de peur que sa pitié revienne à grands pas.
Il ne répond plus à aucune loi, n’a de foi pour personne. Au fond de lui, il espère retrouver un jour son humanité mais sait pertinemment que c’est impossible, après tout ce qu’il a fait.

21 ans – Musicien / pianiste – Marié à sa Solitude
Erin est un jeune homme atteint de phobie sociale et de dépression. Il vit reclus dans son appartement à jouer du piano et à composer de nouvelles musiques. Il est mondialement connu sous le pseudo Nirajee mais a su garder son anonymat.
Il n’a pas eu une enfance facile et c’est tout ce qu’on en dira. Jonchés de traumatismes tous plus terribles les uns que les autres, son esprit et son cœur ont été brisé à plusieurs reprises et sans doute à jamais. Ses maladies et troubles mentaux le façonnent depuis aussi longtemps qu’il s’en souvient. Il vit dans un petit appartement constellé de feuilles de papier gribouillés et passe le plus clair de son temps à jouer du piano ou regarder la vie en bas depuis sa fenêtre. Il a passé un accord avec sa voisine pour les courses, afin qu’il ne soit plus obligé de sortir.
Erin n’est pas heureux mais survit grâce à la musique. Il est un pianiste érudit dont plusieurs musiciens de renom l’ont décrit comme un génie. Pourtant, il n’a jamais pris ces compliments au sérieux et ne voit aucun mérite dans ce qu’il produit. Il gagne sa vie en composant des mélodies pour des films, chanteurs ou autres comédiens. Il est connu jusqu’à l’étranger sous le pseudo Nirajee, anagramme de son nom et prénom. Nul ne connait sa réelle identité et cela lui convient parfaitement.
L’idée d’en finir une fois pour toute est quelque chose qui trotte dans sa tête depuis de très nombreuses années et il sait qu’il finira par en arriver là, quand son voyage musical sera achevé. Il garde précieusement dans l’un de ses placards un mélange mortel coincé dans une seringue. Sa porte de sortie.

Erin est assez riche, de part sa renommée, mais il regarde ses économies s’entasser sans savoir quoi en faire. Il se considère plus comme un fantôme, comme une résonnance que comme un être humain. Il mange très peu, plus par oubli que par principe. Il est souvent pris de tremblements incontrôlables et de crises d’angoisse, mais a appris à tout gérer seul pour éviter de devoir voir un médecin.
Il est extrêmement effacé et se souhaite imperceptible. Il a peur d’un tas de choses, mais surtout de lui-même, de son futur et de son passé. Il est parvenu à s’améliorer pour ce qui est de parler aux gens. Autrefois incapable, il parvient aujourd’hui à tenir une petite discussion avec une personne. Il ne montre pas ses émotions, de peur du jugement.

27 ans – Leader d’une armée de rebelles décimée – Célibataire et pas intéressé
Assoiffé de vengeance, Ezio se réveille sans pouvoir faire le moindre mouvement au beau milieu de nulle part, dans le sable, banni de toute forme de civilisation, avec l’interdiction formelle de s’approcher de qui que ce soit, par sa propre famille. Comment en est-il arrivé là ?
Ezio est le deuxième fils et quatrième enfant d’une fratrie de six, de Rossinante Rossini, un homme d’affaires italien. Il est né quelques minutes avant son frère jumeau. Celui-ci, très faible, a passé ses premières années collé au creux des bras de sa mère. Ezio, lui, était livré à lui-même dès son plus jeune âge. Il est rapidement devenu le souffre-douleur de ses frères et sœurs, il pleurait mais ne se vengeait jamais. Il était le vilain petit canard, le bouc émissaire, l’enfant mal aimé. Son père disait que dans un groupe soudé, il en fallait toujours un, et que dans cette famille, c’était tombé sur lui et que c’était ainsi. Il vécut ainsi sans trop se plaindre, restant seul et endurant les violences psychologiques de sa fratrie. Puis un jour, une étrange notification apparut sur ton téléphone, comme sur celui de plusieurs millions de personnes autour du monde : un virus qui allait changer le cours de leur vie.
Il se réveilla dans un monde inconnu, entouré de toute sa famille. Les cris et le chaos régnaient. Mais le pire pour Ezio était que, même s’il se trouvait dans un autre monde, rien n’avait changé. Tout allait être pareil aux côtés de sa famille. Souffrances psychologiques, menaces, moqueries, et il se tairait comme d’habitude. Il comprit, au moment où son père prit la parole pour calmer le chaos, qu’il devait s’enfuir, loin. Il savait que ce qu’était en train de faire son père n’était que le début d’un plan qu’il avait toujours rêver de mettre en œuvre : gouverner une nation entière.
Ezio s’est donc enfui loin jusqu’à se réfugier dans une grotte camouflée de tous. À l’écart, il refoulait tant bien que mal ses accès de colère en voyant l’empire de sa famille grimper jusqu’au sommet. Son caractère commença peu à peu à changer, le rendant plus asocial, haineux et solitaire.
Après cinq mois de solitude et de mutisme, il rencontra une femme qui devint son bras droit d’une armée de rebelles qui grandit dans la discrétion la plus totale. Ezio se présentait alors sous un faux nom, Alpha, car il était devenu le loup Alpha de sa meute. Plus de moquerie, plus de menace. C’était à lui de décider du sort des autres maintenant.
Néanmoins, la sortie d’un texte de lois sans queue ni tête, ressemblant de plus en plus à une dictature, réveilla la soif de vengeance d’Ezio. Sans réfléchir davantage, la rage au ventre, il partit confronter son père, dans le but de l’éradiquer. Seuls à seuls, sans armes, Ezio écoutait son père parlait, pardonnait et proposait. Lui, fulminait, rêvait de planter ses crocs dans la gorge de son père. Alors il le fit. La bouche ensanglantée, il fut arrêté par les gardes alors qu’il riait à gorge déployée, la folie meurtrière l’ayant rattrapée. Il fut amené au cachot. Son père était toujours en vie et lui allait sans doute mourir le lendemain.
Sur la place publique, l’un de ses frères le battit, clamant haut et fort sa véritable identité. C’est à ce moment qu’Ezio perdit la totalité de ses hommes. Il fut torturé, déshabillé, humilié devant tout le monde, réduit à néant. Il voulait mourir.
Pourtant, il ne mourra pas ce jour-là.

Ezio a la voix rauque après son mutisme de cinq mois. Il est légèrement sous-alimenté. Sa démarche est féline et discrète. Il sourit très peu ou alors de façon ironique ou provocatrice. L’humiliation peut le détruire à tout instant.
Il aime se faire obéir, il n’aime pas le fait d’aimer se battre, d’aimer sentir le sang dans sa bouche, d’aimer voir ses adversaires effrayés devant lui.
Il ne rêve que d’une chose : finir de déchiqueter la gorge de son père et piétiner ses frères.
Il a la fâcheuse tendance à se mettre en colère et à s’emporter pour tout et n’importe quoi. Sa haine et sa soif de vengeance prennent très souvent le dessus sur sa raison. Il possède une vile tendance à repousser tous ceux qui s’approchent de lui. Il parle peu et ne montre pas ses émotions, le rendant presque inhumain aux yeux des autres.
Rabaissé au rang de moins que rien durant 23 ans, il vit un peu trop bien le fait d’être leader d’un groupe et de pouvoir donner des ordres. Il aime plus que tout être obéi.
Il ne baisse jamais les bras et sa détermination est sans précédent. Il n’est pas un grand orateur comme son père mais sait motiver ses hommes et mener ses troupes.
Malgré ce qu’il laisse entrevoir de lui, son cœur et sa sensibilité sont toujours présents et il regrette chaque nuit d’être devenu un tel monstre.

37 ans - Trafiquant d’œuvres d’art contrefaites et propriétaire d’une usine d’alcool de contrefaçon - Célibataire et pas intéressé
Charly fait partie d’un cartel de trafiquants (les Madra Dubh) depuis sa jeune adolescence. Il est l’une des personnalités les plus importantes du groupe qui sévit dans la ville de Dublin.
Charly a eu une enfance durant laquelle la violence était souvent présente. Les femmes de sa famille se faisaient généralement maltraiter par les hommes et tout le monde trouvait cela normal, même elles. Il perdit bien vite son père dans un combat de rue et sa mère devint un légume en apprenant la nouvelle. Charly s’occupe d’elle depuis. Lors de ses quinze ans, il rejoignit les rangs des Madra Dubh (Chien Noir en Irlandais), un cartel de drogues à l’époque peu connu dans le pays. Il eut l’idée quelques années plus tard de totalement transformer le marché du cartel en créant un trafic d’œuvres d’art contrefaites. Cette idée, assez peu appréciée au début, prit une tournure incroyable quand ils s’aperçurent que les comptes n’avaient jamais été aussi bons. Charly devint dès lors une, si ce n’est la tête pensante du cartel.
Non loin de ses 18 ans, après un marché avec l’un de ses riches clients, Charly vécut les pires et plus traumatisantes années de sa courte vie. Il fut enlevé par ces personnes dont il n’avait jamais voulu le moindre mal. Un mois durant, il fut torturé mentalement et physiquement. Ses ravisseurs persistaient à dire qu’il était le coupable dans le kidnapping de leur fille. Charly n’en savait rien et ne put que prendre sur lui et endurer.
Aujourd’hui, vingt ans plus tard, il est toujours hanté par ce mois d’enfer, par les voix qui résonnent dans sa tête.

Il n’a pas le goût de vengeance et souhaite simplement rester loin de cette famille de malades. Il a néanmoins pour ambition de faire grandir les Madra Dubh.

Plus tard, il créé une usine secrète de distillation, qui devient la deuxième source de revenu : la vente d’alcool de contrefaçon.

Charly fume beaucoup de tabac et a tendance à remplacer son verre d’eau par un verre de Whisky. Il ne sourit pas beaucoup mais ses yeux sont très expressifs. Il est réveillé presque toutes les nuits par ses souvenirs traumatisants.
Il porte un pistolet à sa ceinture qu’il ne quitte jamais.
Charly est connu pour sa prestance, son charisme et son intelligence, mais aussi pour sa dangerosité. Il n’hésite pas à presser la détente quand cela est nécessaire.
Il n’a jamais eu de réelles relations et ne s’en préoccupe pas vraiment. Il pense surtout à son travail et à se sortir de ses démons.

36 ans – Chef de la mafia en Floride – Célibataire, assez volage
En Floride, une mafia sévit depuis plusieurs années sans que la police ne parvienne à leur mettre la main dessus. Logan en est le chef et sait très bien cacher son jeu.
Logan a fugué de chez lui à ses treize ans car il ne supportait plus ses parents et ses sœurs. Une recherche a été lancée mais bien vite abandonnée. Il a voyagé jusqu’en Floride par ses propres moyens et s’est débrouillé tout seul depuis. Passant de rues en rues, de squat en squat, il n’était plus qu’un voyou ayant assisté aux horreurs les plus viles. Sans jamais s’attacher à quiconque, il a touché à beaucoup de drogues, fait partie d’un cartel, s’est fait kidnapper par des mafieux, puis relâché car considéré comme non dangereux. Confronté à toutes ses horreurs, Logan a développé un sens du bien et du mal complètement biaisé. En se rendant compte de ce qu’il a vécu, il se demande encore aujourd’hui comment il a pu survivre à tout ceci. Mature très jeune, il a perdu sa virginité rapidement et depuis lors, le sexe fait partie de sa vie, au même titre que la violence, les drogues, les cris, le trafic d’armes comme d’humains. Son âme est noire, il le sait et il s’en fout. Pendant son adolescence, il s’est rapidement fait une place dans le domaine de l’illégalité et s’est forgé une réputation. Extrêmement doué pour cacher son jeu et mentir, il a su peu à peu monter les échelons. Il a lui-même fomenté un plan pour desservir et abattre l’ancien chef et pris sa place sans aucun remord.
À côté de son travail de mafieux, il enchaîne les conquêtes et il y a quelques mois, a trouvé sa nouvelle perle : une jeune femme appelée Meylinn. Il sut la séduire sans aucun problème, se faisant passer pour un bureaucrate en recherche d’attention. Avec elle, il était complètement différent. Une fois son masque vêtu, il était doux, avenant, cordial et gentil. Il donnait l’impression de ne pas pouvoir faire de mal à une mouche. Pourtant, son but était tout bonnement de s’amuser, de se jouer d’elle, de la jeter une fois qu’il s’était bien amusé avec elle. Et pourtant, elle ne cédait pas et ça commençait à le faire fulminer, même si c’était un défi de plus pour lui.Jusqu’au jour où elle cessa tout contact avec lui. Habitué à l’inverse, il enragea et se promit qu’il la retrouverait et qu’il aurait son compte.

Logan est très discret dans ses ressentis. Les autres ne savent jamais trop à quoi il pense ni à quoi s’attendre avec lui. Il joue très souvent double jeu, peut se montrer extrêmement doux et courtois alors qu’il n’est rien de tout cela. Il a une vision très troublée de la différence entre le bien et le mal. Il donne l’impression d’en vouloir à la Terre entière lorsqu’il ôte son masque. Il est froid, sans cœur, pourri jusqu’à la moelle. Ses hommes ne savent pas ce qu’il a enduré quand il était enfant et quand il a vécu dans les rues, mais ils savent que ça l’a complètement détruit et qu’il est devenu le Mal en personne.
Il sait se montrer très convaincant et manipulateur, ce qui le rend d’autant plus dangereux.
Il semble n’aimer personne et vivre pour lui. Ses hommes ne l’aiment pas vraiment mais le respectent et surtout, ont peur de ce qui peut leur arriver s’ils se trouvent sur son chemin.

26 ans – Leader des éboueurs de la fin du monde – Célibataire et pas intéressé
Wally est le leader d’une poignée de survivants sur Terre. Son camp est similaire à un bidonville qu’il a créé à l’aide de ses semblables. Il vadrouille sur les chemins et les routes détruites d’une ancienne civilisation et récupère les divers objets intéressants qu’il peut trouver.
Les parents de Wally sont décédés des suites de divers virus qui font dégénérer le cerveau des porteurs. La plupart des survivants finissent leur vie ainsi, d’une balle dans la tête par l’un de leur camarade. Son père ayant été le leader du groupe, Wally l’est devenu malgré lui à sa mort. Il n’aime pas vraiment ce poste, mais son petit groupe apprécie son charisme et sa volonté à embellir leur environnement. À l’image des autres éboueurs, il ne comprend pas comment d’autres personnes souhaitent reconstruire une civilisation sur Terre, alors que c’est celle-là même qui a tout détruit sur son passage. Il considère ces individus comme des destructeurs égoïstes et narcissiques. Alors que lui préfère vivre dans l’environnement que la nature leur a gentiment laissé, eux souhaitent faire machine arrière pour tout détruire à nouveau. Wally ne comprend pas cet état d’esprit et cela le rend complètement antipathique face à ceux qui se font appeler « scientifiques ».
Il existe plusieurs groupuscules d’éboueurs qui généralement ne s’entendent pas du tout entre eux. Celui de Wally est composé de seulement six personnes.

Wally n’est pas violent mais est très respecté des siens qui eux, peuvent se montrer violents. Un mot de sa part et le mal est fait. Même s’il est foncièrement gentil et sensible, il possède une part sombre qu’il ne peut cacher. Il hait tous ceux qui vivent en haut et voudrait les détruire un à un s’il le pouvait.
Même s’il n’est pas violent en soi, son père lui a appris à se battre et il est très doué au maniement du bâton. Son bâton est long de deux mètres et il y a accroché divers objets en guise de décoration.
Il a construit une sorte de musée dans lequel il regroupe tous les objets qui lui semble hors du commun, ou tout simplement qu’il trouve joli.

Petit point sur les personnes proches de lui et ce qu’il ressent à leur égard.
Céleste : Il la considère comme sa petite sœur. Elle est aveugle d’un œil et ne voit quasiment pas du second. Elle se bat incroyablement bien avec deux couteaux. Elle est considérée, et à raison, comme la plus dangereuse de leur clan.
APPARENCE

Karma : Il hait plus que tout les scientifiques et souhaite les tuer un à un. Il est très impulsif et Wally doit très souvent le calmer. Il tient son chef avec un respect absolu et pourrait mourir pour lui s’il lui demandait.
APPARENCE

Busard : Du haut de ses 40 ans, il est le plus âgé. Il est bourru et ne parle pas beaucoup. Il connaissait très bien le père de Wally et a été très affecté par sa mort. Il est très protecteur envers lui.
APPARENCE

Aiguille : C’est elle la plus jeune. Elle a été recueillie par Wally alors qu’il l’a trouvée seule derrière des broussailles. Elle pleurait et était maigre à en faire peur. Même si elle n’est encore qu’une enfant, mieux vaut ne pas faire ami-ami avec elle.
APPARENCE

Vairon : Il est très jovial et sait mettre de l’ambiance dans le clan. Il est toujours le premier à acquiescer aux directives de Wally. Il se contente de la vie telle qu’il l’a, encore plus que les autres. Derrière son masque de joie, il est très mystérieux et personne ne le connaît vraiment.
APPARENCE