Messages : 263
Date d'inscription : 25/08/2017
Crédits : ethereal
Univers fétiche : réel
Préférence de jeu : Femme
 Althea JohnsonJ'ai 35 ans et je vis à Los Angeles, Etats-Unis. Dans la vie, je suis danseuse et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et cela me convient.
 Althea, surnommée Thea, et une danseuse classique très douée. Elle danse sur les plus grandes scènes du monde depuis des années. Elle a toujours été entraînée par sa mère, elle-même ancienne danseuse devenue professeur de danse. Sa mère ainsi que son père, qui est son agent, l'ont toujours poussée à se dépasser, à donner le meilleur d'elle-même. Ils l'ont parfois un peu trop forcée. Elle ne se voit pas exercer un autre métier, mais si ses parents n'avaient pas été aussi sévères, ce n'est peut-être pas cette carrière que Thea aurait choisi. Carrière qu'elle a toujours été poussée à choisir au détriment de tout le reste. Elle préfère ne pas trop y réfléchir. A ses 27 ans, Althea tombe enceinte. La pression est trop forte pour elle, contre son gré, pour ne pas détruire sa carrière, elle accepte d'avorter, perdant ainsi le père de l'enfant qui n'a pas pu supporter cette décision prise sous la contrainte. Cela est resté dans le coeur de Thea une véritable plaie ouverte et depuis, elle préfère éviter les hommes. A 35 ans, elle sait qu'elle arrive sur la fin de sa carrière et elle travaille déjà sur l'ouverture de son école de danse. Situation irrégulière d'un authentique étranger.
*** Les mains posées sur ses genoux, Althea laisse son regard dériver entre l’homme et les murs bientôt recouverts de peinture fraîche. Alors qu’il s’active, la danseuse relance la conversation. La question est peut-être un peu trop personnelle mais c’est toujours moins gênant que le silence. Elle voit bien que le grimpeur ne s’attendait pas à ce qu’elle vienne le chercher sur ce genre de sujet. Elle hausse doucement les épaules alors qu’il hésite un instant. Il finit par répondre avec la désinvolture qui le caractérise. « Comme ça… » répond-elle alors qu’il lui demande pourquoi l’information l’intéresse. Elle poursuit, évoquant le fait d’avoir potentiellement des contacts dans le monde de l’escalade. « Je ne suis sûre de rien. Il faudrait que je demande à mon… agent. » Et si pour une fois, elle ne disait pas tout de suite que son agent est aussi son père ? Elle laisse cette information de côté pour l’instant, ce n’est pas pertinent dans l’immédiat. Elle se doute cependant que son père connaît des personnes dont elle n’a jamais entendu parler. Dans le lot certaines peuvent peut-être aider Eros. A condition que l’Argentin soit vraiment bon dans son domaine, évidemment. La blonde plisse les paupières alors qu’il s’affaire sur son échafaudage bancal. A sa place, elle serait très peu à son aise. Thea grimace quand il décrit finalement le lieu où il vit. Elle s’attendait bien à ce qu’une nouvelle fois, ce ne soit pas légal. Connaît-elle seulement quelqu’un qui serait prêt à lui louer un appartement ? Il y a bien une chambre vide chez elle et… n’importe quoi ! La culpabilité est en train de la faire complètement dérailler. Elle ne lui doit rien, à Eros. Elle a obtenu les clés du local à la loyale, alors quoi ? Alors, merde… La danseuse réfléchit et pousse un soupir d’exaspération quand il revient à une conversation plus légère. Elle sent néanmoins ses joues rougir violemment. Est-ce que le brun est un spectacle plaisant ? Elle le détaille un moment, le regardant pour la première fois en tant que femme et non en tant que sportive. En toute honnêteté, il est beau. Althea est certaine que son charme latin et son accent chantant plaisent énormément, pour peu qu’on aime les hommes bavards et déterminés. Mais elle n’est pas comme ça. Elle fuit les hommes autant que possible et préfères ne pas se demander qui il serait intéressant d’apprendre à connaître ou non. Elle est trop traumatisée pour envisager de laisser de nouveau une place à quelqu’un dans sa vie. Elle ramène ses genoux contre sa poitrine avant d’entourer ses jambes de ses bras. « Je ne me rince pas l’œil. Je surveille l’avancée des travaux. C’est différent. » Elle se racle la gorge en détournant le regard. « Pourquoi les États-Unis ? » demande-t-elle. « Enfin je veux dire… c’est les États-Unis, d’accord. Mais avec une carrière en Argentine, pourquoi ne pas avoir ouvert ton école là bas ? J’imagine que cela aurait été plus simple pour toi… » |
Accueil
