Tu soupires une énième fois. Tu ne sais pas comment Athena a réussit à te convaincre de reprendre une nouvelle année de professorat. Le piètre niveau des élèves de la précédente année t'avait achevé et tu as signé un arrêt à la remise du diplôme. Mais voilà que tes oreilles sont entrain de subir les projets scolaires de ta cadette. Et tu as beau refaire le schéma dans ta tête, tu ne comprends à quel moment, tu avais dit oui. Mais tu es pourtant bien entrain de lire le nouveau règlement du Camp. Toi prof de Guerre incluant Stratégies Militaires, Combats et Diplomatie (oui, ça surprend mais tu te sais rusé, quand c'est nécessaire). Tu finis par jeter le papier par la fenêtre, tu n'en as cure, tu comptais bien faire ce que bon te semble et surtout observer les élèves obtenir tes faveurs. T'es réputé pour être intime avec tout le monde pouvant t'amener dans son lit ; tu ne le nies jamais. Pourquoi toi, Dieu de la Guerre, te priverais-tu ? Tu n'écoutes plus Athe dès que vous arrivez à destination. Par habitude, tu files dans tes appartements, décorés comme tu aimes et tu apprécies l'attention des Dirigeants du camp. Tu laisses Thrace, ton pie vert et Sparte, ton vautour se poser dans leur cage respective. Tu délaisses tes fringues de voyage pour aller te reposer dans un grand bain empli de roses, ton pêché mignon avant de t'endormir dans ton lit. C'est ta sœur qui vient te réveiller et t'extirpant du drap et râlant de ta nudité, t'as pas demandé son intrusion que tu grondes derechef. Elle te presse de t'habiller, pointant ton costume à enfiler avant de descendre aussi majestueusement que tu le peux, en quête de tes prochaines proies de l'année. Tu réussis ton entrée, faisant l'effet voulu avant de t'asseoir sur la table des professeurs surplombant les nouveaux élèves et les anciens. Cette année semble quelque peu différente, accueillant des humain.es parmi vous. Tu comprends pas ce délire et tu le fais bien comprendre, par un soupir dédaigneux, te valant un regard réprobateur de la Co-directrice alias ta mère. Tu ne bouges pourtant pas de ta flegme position, la laissant poursuivre les explications. Habituer les mortel.les à votre présence, bah voyons. Une bonne heure avant d'obtenir liberté et d'aller de récupérer un groupe afin de leur faire visiter les lieux. Tu t'en serais franchement bien passé.  

Tu bailles à t'en faire décrocher la mâchoire, le coude posé sur la table, la main en dessous du menton pour soutenir ta tête. T'as qu'une envie, trouver un endroit tranquille et pioncer mais le sort en a décidé autrement. Ton don est une arme de guerre, et pour cette raison, tu dois savoir quand et où l'utiliser. Pour cela Nyx ne t'a pas laissé le choix et t'a obligé à t'éduquer sur les stratégies militaires. T'es donc coincé ici aussi longtemps qu'elle en aura décidé pour suivre un cursus particulier dans le domaine, majoritairement enseigné par le dieu de la guerre lui même, Arès. Tu écoutes distraitement tout ce qu'il se dit, baillant à plusieurs reprises ce qui interpelle tes camarades autour de toi qui te font les gros yeux. Tu ne sais pas combien de temps ça dure. Dix minutes ou dix heures, c'est du pareil au même pour toi étant donné que tout cela est beaucoup trop long. Tu ne retiens que très peu d'information et ça ne te chagrine pas plus que cela. Au pire, si on te vire d'ici, ça servira tout aussi à ta cause. Malgré tout, tu exprimes un léger regain d'énergie lorsque toute la salle se met à bouger. Tu te lèves et rejoins le petit groupe qui se forme autour d'Arès sans trop chercher à savoir même si c'est le bon ou non. Après tout, on t'a dit de suivre ses enseignements, et c'est ce que tu fais non ? Tu le suis à travers les lieux, complètement perdu dans tes pensées, un petit peu à la traîne, t'arrêtant de temps à autre pour bailler une nouvelle fois. Finalement, le groupe s'arrête, te regarde et tu te stoppes aussi, regardant tout autour de toi cherchant le problème sans comprendre ce qu'il est vraiment. « Un soucis ? » Que tu demandes niaisement.

Déjà que ça te gonfle de te trainer ces gosses à tes basques. Entre nous, ils vont clairement pas retenir ce que tu vas leur dire. Mais si en plus, ça baille à tout va, tu ne vas pas rester calme très longtemps. En fait, tu n'es jamais patient alors tu sors ton épée de son fourreau pour la poser sous le menton du garçon qui te dérange. - Je t'emmerde mon garçon ? Quel gosse de quel dieu pourri es-tu toi encore ? Tu te penses bien trop supérieur pour m'écouter ? En garde, tu m'as gonflé. Tu recules de quelques pas, jouant de ton arme pour t'échauffer le poignet. - Comme mon blabla n'est que futilité, nous allons entamer notre première leçon de combat, en l'honneur de ce cher garçon. Tu prends le temps de faire apparaitre une seconde épée et d'expliquer les règles. Il te touche une fois, il a le droit de te demander n'importe quoi. Et tu lui accordes, dans ta grande bonté, trois chances.

Tout les regards se braquent instantanément sur toi. Tu sens bien qu'en face, c'est pas la patience incarnée, mais t'y peux rien. Ca te fatigue d'être ici, il est vrai, mais t'y peut rien, c'est souvent comme ça dès que tu quittes le monde souterrain. La fatigue te prends comme tu prends les autres, tel le revers de la médaille. Tu regardes donc Arès te pointer son glaive sous le menton, relevant la tête, ne bougeant pas pour ne pas te blesser bêtement. « Le fils de Nyx. » Tu l'affirmes clairement, fier. Tu n'es pas un olympien, mais tu n'as pas honte de qui tu es pour autant. « Et si vous rendiez vos visites plus dynamiques, je ne tomberais pas de sommeil. » Tu ne sais pas si tu es bien placé pour jouer la provocation, mais tu oses espérer qu'il ne voudra pas déclencher une guerre avec ta mère. Quoiqu'étant dieu de la guerre, t'as bien un doute. La pression sur ta trachée se relâche, et tu te retiens de bailler une nouvelle fois. Tu le regardes fanfaronner, affiche un sourire amusé. T'es pas en bonne position, mais ça t'amuse de le voir en faire des caisses comme ça pour affirmer son autorité. Tu t'approches pour saisir l'épée qu'il te tend, laisse tes doigts effleurer sa peau quelques secondes avant d'en saisir le manche. Pas assez pour te permettre de l'endormir, mais suffisamment - en tout cas tu l'espères - pour lui en donner envie et le ralentir un peu. Les premiers coups d'épées résonnent lorsqu'elles s'entrechoquent. T'es loin d'être un épéiste hors pair mais t'arrives à te défendre un peu, et surtout à éviter d'être blessé, ce qui ne serait pas un bon signe dès le premier jour.

Sourcil levé, signe de ta surprise de découvrir qui est le parent de ce monstre. Tu hoches la tête, assez ravi. Ce n'est pas un des culs terreux de l'Olympe ou fruit d'infidélité. Enfin, tu es probablement mal placé vu les mioches que tu laisses derrière toi. D'ailleurs, tu n'en as pas encore aperçu un ou une. Ca ne saurait tarder, de les entendre pialer que leur chambre ne leur convienne pas. Ta petite dernière, tu supposes que tu pourrais évaluer sa capacité à négocier avec toi ; les ainés, ça sera non d'office. Enfin bon, revenons à ce défi et ce gamin qui n'en démord pas.

T'aimes mener la guerre, c'est comme une danse qui ne cesse jamais, ne faire qu'un avec tes armes, et voir les mortels se démener pour des causes qu'ils pensent importantes - il n'en est rien. Alors chacun de tes pas, de tes parades est comme une mélodie que tu offres. Ton adversaire aussi insolent soit-il, résiste sur le long terme. Tu as pourtant ce sentiment que tu n'es pas aussi vif qu'à l'accoutumé. Tu es toujours supérieur à un humain mais ça cloche, comme si t'étais engourdi. Le visage se ferme à mesure que tu te fais plus lent - comparé à tes capacités habituelles. Et l'estoc arrive, sur ton épaule. - Il faut croire, que je suis d'humeur à accorder des vœux. T'as pas envie de perdre la façade. - Félicitations enfant de Nyx. Je t'accorde la soirée pour réfléchir à ce que tu désires. Je vous veux demain matin à 5h sur le stade, nous serons tous ravis d'apprendre à quoi je vais devoir me plier. Sur ce, j'ai des explications à dynamiser.. J'y songerais peut-être ou pas autour d'un verre. En vous souhaitant .. Rien du tout, je m'en moque. Tu fais une révérence, rangeant ta fidèle et récupérant l'autre lame. Sans aucun regard pour les gosses, tu te faufiles jusqu'à tes appartements, laissant ton côté mauvais joueur s'exprimer de tout son saoul.

Tu vois bien dès le départ que vous n'êtes pas au même niveau, qu'il a une aisance avec les armes que tu n'aurais jamais. Tu reconnais bien le dieu de la guerre qu'on t'a décrit, talentueux et impitoyable. Mais t'es assez enthousiaste face à ce duel. Toi, tu n'as rien à perdre, et en plus de cela, tu vas pouvoir te mesurer à un dieu de premier rang. Tu saisis l'arme, resserre tes doigts autour du manche et commence à lui faire face. Quand tu le vois danser sa lame entre les doigts, tu te demandes vraiment comment cela peut sembler si inné. Comme si son arme était tout simplement un prolongement de son corps. Tu te demandes même si ton don a fonctionné quand tu le vois faire, encore beaucoup trop vif à ton goût. Et puis tu commences à ressentir quelque chose, tu commences à le voir ralentir. Tu arrives à anticiper ses mouvements, guette la faille. Il y a forcement un moment où tu pourras le toucher. Le moment tant attendu arrive enfin et tu mises toute ton énergie sur ton estoc. Tu n'auras pas de seconde chance. La pointe de ta lame trouve son épaule et tu relâche enfin toute la pression accumulée pendant votre duel. Tu le gratifies d'un immense sourire, sans savoir encore ce que tu vas osé lui demander. Mais une chose est sûre, tu ne vas pas te gêner. « Vous êtes surtout lent aujourd'hui. » Tu provoques, puéril, bien que tu ne sois pas le mieux placé pour parler. Tu lui rends la lame tandis que certains élèves s'approchent pour te féliciter. Des mots que tu reçois humblement au vue de la situation. Après tout, d'autres considéreraient surement cela comme de la triche. « Hypnos. » Tu le reprends sur ton nom, histoire qu'il sache définitivement à qui il a à faire. Mais tu a beau faire le malin, toi non plus tu ne sais pas à qui tu fais face. L'idée même d'un entrainement à 5h ait lieu t'hérisse au plus au point, et tu te dis que c'est peut-être ça que tu vas demander, une dispense pour le reste de l'année. Ares vous quitte et le petit groupe que vous êtes de tarde pas à se dissoudre pour regagner les dortoirs ou poursuivre la visite seul. Toi, tu as choisis ton camp, c'est ton lit que tu vas retrouver.  

Ce n'est pas ton genre de ruminer une défaite. Oui tu le vois ainsi. Qu'un enfant puisse te toucher, ça te fait bouillir le sang. Et tu ne peux même pas quitter le Camp pour aller provoquer une guerre pour te distraire. Foutues règles de sécurité. Alors tu as bu jusqu'à plus soif.. Ce qui arrive trop longuement à ton gout chaque fois mais c'est ainsi que tu as pu t'endormir. Avec des corps entrelacés au tien et enivré. C'est avec la tête quand même lourde que tu t'extirpes de ton lit, pour aller prendre une douche. Il est trop tôt à ton gout mais tu n'as pas le choix. Tu enfiles ta tenue de sport, ces fameux jogging, fort confortables pour rejoindre le stade.

Tu passes en revue chaque élève ayant fait l'effort de venir, notant l'absence du gosse de Nyx. Tu pourrais être presque deçu mais tu vas pouvoir obtenir l'ascendance sur lui, et le faire ramer pour avoir quelque chose de ta part, à présent. Toujours du monde les premiers jours mais dès la semaine prochaine, la moitié si ce n'est plus ne viendront plus. Et c'est là que tu choisiras tes guerriers. Comme tous les ans, chaque professeur dépendra d'un certain nombre d'élèves pour remporter une compétition informelle que vous vous lancez chaque fois. Tu as fini seconde à l'édition précédente et tu refuses de revivre une telle humiliation, plus d'erreur de jugement.

Deux heures à les soumettre à tous les exercices préparés par ton cru. C'est tellement jouissif de les voir souffrir, de savourer ces regards de haine envers toi. Vraiment, tu ne t'en lasses jamais. Chaque leçon demeure pédagogique quand même. Tu es en charge de leur apprendre à manier toutes armes possibles, qu'ils puissent autant se défendre qu'attaquer. Et c'est une affaire sérieuse pour toi.

Vous avez bien suer, t'es pas du genre à les regarder tout le temps non plus. T'as également besoin de te défouler. Tu les félicites parce que c'est la procédure, et que tu veux pas entendre des commentaires négatifs à ton encontre. Oui, tu comptes bien être leur chouchou, et récolter un max de points.

C'est plus tard dans la matinée que tu croises celui qui a usé de ses pouvoirs sur toi. Parce que oui, malgré tout, tu as voulu comprendre un minimum et effectuer des recherches. - Ah ! Gosse de Nyx ! Tu comptes bien ne pas lui faire le plaisir de l'appeler par son prénom pour la peine. - Tu peux me dire comment tu fais pour t'envoyer en l'air ? Si dès que tu tripotes une personne, elle dort. Oui, c'est tout ce qui t'intrigues depuis.

T'es d'une faiblesse extrême face au sommeil, et cette fois ne fait pas exception aux autres. T'as pourtant tenté de faire l'effort, de te présenter à 5h sur la piste d'entrainement, mais t'as pas réussi à te sortir du lit, et même si ton frère s'y est tenté, t'as pas bougé. T'es resté au pays des rêves, calme, heureux et serein. T'as songé au fait que cela pouvait te couter la faveur qu'Ares devait t'accorder, mais tant pis. Tu trouverais un autre moyen de l'obliger à t'accorder ce que tu lui demanderais. Tu passes une bonne partie de ta matinée dans ton lit, jusqu'à trouver l'énergie pour en sortir. Tu rejoins les derniers cours de la matinée toujours avec un manque d'entrain évident qui te caractérise. Tu sais que tu vas entendre parler de ce manque à tes obligations mais tu te dis que Nyx devait très bien savoir ce qu'elle faisait quand elle t'a envoyé ici. En cours, tu arrives à rester concentré, suffisamment pour retenir ce que l'on tente de t'apprendre, suffisamment pour réussir à ne pas te rendormir sur ton pupitre. Et rien que pour ça, t'es fier de toi.

Dans les couloirs alors que tu changes d'aile pour ta prochaine leçon, on t'interpelle. T'es surpris de voir Ares t'aborder de façon aussi décontractée, surtout après l'avoir vaincu hier à son propre petit jeu. Mais tu hausses les épaules, étire tes lèvres en un sourire à sa question. T'en avais souvent reçu des questions déplacées comme celle ci, et à force, t'avais appris à y répondre avec humour. « Vous voulez essayé de le découvrir par vous-même ? » Tu t'amuses à le laisser imaginer que tu puisses lui faire du charme, d'autant plus que s'il réfléchissait un peu plus à la question, il pourrait deviner que le sommeil ne viendrait que si tu en as décidé ainsi. « Une sieste ne vous ferait certainement pas de mal en plus. Vous me semblez encore un peu lent. » Tu vas pas lui permettre d'oublier de si tôt au prétentieux dieu qu'il a perdu contre toi. « D'ailleurs, pour hier, je veux votre épée en échange. Celle avec laquelle vous vous être battu. » T'as pas idée encore de ce que tu pourrais en faire, mais tu te dis que ça serait un trophée suffisamment pertinent pour pouvoir te vanter de l'avoir, même un instant, surpassé lui.

C'est faussement que tu t'esclaffes devant tant d'aplomb. Visiblement ce monstre des souterrains n'a peur de rien. Tu hausses les épaules, brisant la distance entre vous deux. - J'aimerais beaucoup essayer, il est vrai mais après la petite mort.. Je deviens assez grognon, si on m'arrête en plein vol. T'es foutrement sérieux. T'as jamais eu peur de coucher avec des élèves. Tous majeurs et vaccinés. Bon, la Direction tique mais sait fermer les yeux tant que ça ne traine pas davantage. Mais toi, de toute manière, tu ne te n'amouraches de personne, ce n'est pas dans tes projets. T'aimes te distraire, baignant dans le pêché de la chaire mais l'amour, tu gardes pour Aphrodite et tous les problèmes qu'elle provoque.

Tu recules d'un pas, sous pesant sa requête. - Je ne peux accéder à ta lubie Gosse de Nyx. Mes armes sont liées à moi par le sang. Si elles s'éloignent de moi trop longtemps, elles tuent sans distinction toute personne autour d'elles. Ca serait fâcheux que tu provoques un bain de sang. Va falloir encore user de ton cerveau pour que je réalise tes désirs. Tu noues les boutons de ta veste et lui fais un clin d'œil. - T'endors pas surtout que tu argues, parce que c'est de cela qu'il est question dorénavant. Et puis t'as pas trop envie qu'il te tripote tant que ta journée n'est pas terminée. Maintenant que tu as subi ses pouvoirs, tu restes sur tes gardes.

Tu presses les trainards puis tu rejoins ta salle de classe. De la théorie, barbant mais inévitable. - Oh papa ! Je te cherchais. Tu grimaces. - J'étais suffisamment pas caché faut croire. Tu regardes Alcippe bouder avant de la cajoler dans tes bras. - Que puis-je pour toi ma chère progéniture ? Elle a l'audace de te filer une liste contenant une nouvelle chambre, de nouveaux habits et les prochains examens, parmi tant d'autres. Sans même regarder, tu déchires et lui embrasses une de ses tempes. - Tu peux mieux faire. Même si la chambre sera réarrangée quand elle y retournera. - Oh et faites moi plaisir avec tes frangins, trouvez une date pour manger et pas dans cent ans et prévenez vos mères également. Tu ne lui laisses pas le temps de retoquer et entre dans ta salle.

T'as beau ne pas être le plus actif ou téméraire des hommes, t'es pas pour autant des plus timides. T'as pas le temps de tourner autour du pot pendant trois heures, et généralement, si tu veux quelque chose, tu l'annonces directement. Tu prends pas de pincettes avec Ares, rentre directement dans son jeu. Quitte à faire dans l'indiscrétion, t'étais plus à ça près. « Et si je ne vous arrête pas en plein vol ? » Tu notes dans ton esprit qu'il n'a pas dit non. « Parce que si c'est uniquement ça le problème, on peut toujours s'arranger. » Après tout, il ne dormirait que si tu l'as décidé, dans le cas contraire tu pourrais même le garder éveillé toute la nuit. Mais ce n'est pas ce que tu attends de lui, sauf si l'occasion venaient à se présenter. Tu lui fais officiellement part de ta requête, celle pour laquelle tu t'es battu hier. Tu fronces le regard lorsqu'il décline ta demande. T'avais pas pensé à ça, t'avais pas pensé qu'il pourrait dire non, et ça te contrarie. T'es presque tenté de lui dire que les bains de sang ne seraient pas ton problème mais t'es pas sûr de le réussir à le faire changer d'avis quoiqu'il arrive. « Est ce que j'ai le droit de réfléchir un jour de plus alors ? » Parce que là, t'es un peu pris au dépourvu, mais t'as pas envie de renoncer pour autant. Et puis, ça te donnerait une nouvelle occasion de venir le provoquer un peu. « Je peux rester éveillé très longtemps quand on sait susciter mon intérêt. Vous devriez bouger plus et parler moins. » Tu ne nies pas que le spectacle t'as plus hier, bien que tu n'ais pas vraiment eut le temps de l'admirer. T'étais plus concentré à pas te prendre un revers en pleine figure.

L'énergie encore présente, tu te diriges vers le cours suivant, marchant dans le sillage du dieu jusqu'à ce qu'il se fasse interpellé. Tu lèves les yeux au ciel en passant près de la petite fille chéri et pars t'installer dans la salle, au fond près des fenêtres histoires de pouvoir profiter des rayons de soleil qui percent à travers la pièce. Les places à proximité de toi se remplissent et à ta droite vient s'installer Harmonie. « C'est vrai ce qu'on raconte ? » Tu relèves la tête vers elle, le regard légèrement froncé. Tu te rends alors compte que la plupart des gens qui t'entourent ne te sont pas complètement inconnus. Les enfants d'Ares, presque au grand complet. «
Quoi donc ? » Tous les regards sont rivés sur toi. « As tu réussis à toucher notre père en combattant individuel ? » Tu hoches la tête avant de bailler. « Il est plus lent que vous l'imaginez. » Tu sens certains regards devenir plus assassin, mais ça te laisse ni chaud ni froid. Si certains n'acceptaient pas les faiblesses de leur géniteur, c'était pas ton problème.