Pour être condamné pour harcèlement sexuel … Il faut une plainte … Et Genma pouvait l’affirmer sans rougir, il y avait peu de chance pour qu’il porte plainte … Parce que c’était clairement le genre de job que l’on faisait par passion, d’être le porteur contre le mur personnel d’Anko, pas par devoir ou obligation. Oh, ça non. Il ne ferait clairement rien contre sa volonté si c’était entre les mains de la jeune femme héhé. Genma n’était pas flemmard. Fin, si … Mais pas flemmard comme un Nara. Plus flemmard comme un écureuil qui garde bien précieusement l’énergie qu’il possède. Pourquoi se dépenser à la tâche pour faire quelque chose que l’on peut faire simplement, ou pas du tout d’ailleurs. Un peu comme cette histoire de sorcière dans une école là, où ils utilisent un Wingardioleviosa pour tout soulever alors que prendre le livre et le ranger avec ses mains, ça serait tout aussi bien. Bref. Ce n’était clairement pas le moment de faire dans la dentelle pour se poser des questions comme ça. Non. La dentelle pour plus tard, là il y avait une femme très chaude et consentante à faire rôtir sur le grill. Il la regarde tirer, voit clairement la motivation dans le geste alors qu’elle se rapproche pour lui enlever sa ceinture. Mhhh.

- Je crois que je vais aimer jouer avec toi.

Et il croit aussi qu’il allait finir par la manger … Surtout avec ce regard qu’elle lui lance alors qu’elle enlève le premier habit. Clairement, il ne voit pas pourquoi il l’empêcherait de faire ses strikes si elle avait ce genre de regard … Quoi que. Le jeu étant le jeu, elle essaie de le déconcentré. Non mais. Il arrive à faire son strike avant de venir en se penchant devant elle. Avec douceur, il descend ses mains le long de ses jambes pour enlever ses chaussures (les deux, oui) pour les mettre sur le côté en la regardant. Ouais. Il commençait mignon.

Mais ça ne pouvait pas finir mignon… En quelques strike, le voilà en caleçon … Et il ne restait sur la jeune femme qu’un fin tissu qui recouvre sa poitrine et sa culotte. Chaque fois qu’une couche avait été enlevée, il avait senti quelque chose de plus chaud en lui. Il était clairement en train de faire un jeu de séduction… et elle aussi. Les deux se cherchaient, jouaient l’un de l’autre, dérangeaient l’autre. Peut-être avait-il eu un petit gémissement de plaisir anticipé quand elle était venu lui enlever son bas. Ouais … Carrément, même. La jeune femme était si proche de son corps qu’il en avait ressenti la chaleur comme un brasier. Il avait pris feu et s’était amusé à faire en sorte que la jeune femme le remarque aussi. Ainsi donc, il venait de faire un nouveau strike et un rire sortie de ses lèvres… Quelque chose entre le pervers et la joie. Un mélange assez bien connu de ceux qui regardent des jeunes femmes innocentes et inconscientes à travers le trou d’un bois dans les bains publics. Il se retourne pour voir Anko, s’approche d’elle alors qu’elle avait trop de tissus sur elle. Il s’approche, caresse sa hanche de sa main pour remonter le long de son dos en caressant avec douceur la peau qui frissonne. Il lui fait lever les bras pour enlever cette dernière protection.

C’était vrai. C’était là. Maintenant. Ils avaient déjà passé un cap en s’embrassa… Ils en avaient passé un autre en commençant le jeu … Mais maintenant … Elle était là, pratiquement nue et lui aussi. Il ne pourrait pas y avoir de retour en arrière. Alors il lâche le haut sur le sol, avec le reste qui trône un peu partout d’avoir été plus jeté que déposer et il la regarde. Il se penche pour voir cette poitrine généreuse et ferme. Il se penche assez pour être proche de ses lèvres, de cette peau, de cette tentation qui l’appelle.

- Je crois que j’aime vraiment ta poitrine, mon chaton. Je l’ai toujours trouvé … parfaite … et tentante … et …

Il se décale à peine pour pouvoir caresser sa joue avant de lâcher un rire étouffé.

- Tu es bien plus désirable que dans mes rêves, Mochi.

Il voulait que cela soit claire, entre eux. Pour ça qu’il l’appelait Mochi. Parce que … Même s’il avait toujours trouvé Anko désirable, faudrait être con (ou Kakashi) pour pas le remarquer … ce n’était pas d’Anko dont il désirait le corps… Donc la présence faisait vibrer toutes les parcelles de son corps. C’était Mochi. C’était elle qu’il voulait. Il l’avait imaginé des centaines de fois… des milliers de fois. Mais il n’aurait pas pu imaginer qu’elle soit si incroyable…

Et elle, elle adore jouer avec lui.

Même dans ses rêveries les plus audacieuses, elle n'aurait pas imaginer à quel point c'était délicieux de jouer à un tout nouveau genre de jeu avec son ami d'enfance. Sauf que ce Genma là, elle ne le connaissait pas du tout. Ce feu au fond de ses pupilles habituellement faussement blasées et paresseuses. La chaleur qui émane de sa peau et de ses muscles qui tressaillent à chaque fois qu'elle laisse sciemment ses doigts l'effleurer à chaque vêtements qu'elle lui retire. Et ses putains de phéromones qui la prennent violemment à chaque fois qu'elle est beaucoup trop proche de lui. Et. Son. Gémissement. Putain.

Anko se félicite presque de son self-control à avoir réussi à tenir jusqu'à ses sous-vêtements sans gémir, sans couiner, sans lui sauter dessus. Sans le pousser à la coller contre un pour l'y prendre violemment. Mais si l'idée lui a déjà traversé quatre fois l'esprit au moment où il gagne le droit de lui retirer soit le haut, soit le bas de ses sous vêtements. Elle est presque soulagée qu'il choisisse le haut, pour qu'il ne se rendent pas encore compte de l'état du bas … État qui ne s'arrange pas quand elle croise son regard lubrique. Et cette fois elle couine, avant même qu'il ne la touche. Anko frissonne sous le toucher du jeune homme qui achève de la laisser avec aussi peu de vêtements que lui.

Elle sourit un peu béatement à ses compliments. Emportée par sa joie et son désir, tous deux fort stimulés par cette merveilleuse situation. Par Genma.

"C'est fou ça, hein. De réaliser que la réalité est mieux que nos petits fantasmes…"

Elle glousse doucement, en faisant glisser ses lèvres sur la joue du jeune homme revenant vers ses lèvres qui la tentent terriblement depuis un moment. Et elle lui lèche le dessous de la lèvre supérieure avec le bout de sa langue. Tout doucement, sans quitter son regard du sien.

"Recule."

Qu'elle lui ordonne d'une voix suave en posant une main contre ses pectoraux et en le faisant reculer d'autorité. Jusqu'à ce qu'il cogne dans le banc derrière lui sur lequel elle le fait s'asseoir avant de venir s'installer sur lui. Les genoux de chaque côté de ses hanches. Anko attrape le visage du jeune homme pour le faire le relever vers le sien et mettre sa poitrine hors de portée de son champ de vision. Elle repense au moment où elle lui a expliqué comment elle aime attraper le visage des ses amants, sur l'application. De la même façon qu'elle le maintient maintenant : les doigts refermés sur l'os de sa mandibule, le pouce d'un côté, tous les autres de l’autre. Elle lui avait aussi dit qu'elle a des côtés domina assez marqués. Et elle se souvient bien de ce qu'il lui avait répondu.

"Tu trouves toujours ça sexy ?"

Elle se renseigne, augmentant un peu la pression de sa prise avant de lui mordre les lèvres avec gourmandise. Madame fait ce qu'elle peut pour se retenir de ne pas lui sauter dessus depuis … un certain moment. Mais là, à califourchon, presque nue, sur Genma, presque nu, bassin contre bassin, à jouer avec ses lèvres pour les torturer tous les deux, … ça devient très très compliqué. Anko se détache de ses lèvres pour lui lancer un drôle de regard. Plus proche du défi que de quoique ce soit d'autre.

"Je suis une faible femme, tu sais ? Si tu demandes gentiment, je suis prête à te donner tout ce que tu veux lapin."

Il faut juste demander très gentiment. Ou pas.

Fou. Oui. C’était le mot. Il était en train de devenir fou alors qu’il caressait doucement la peau de la jeune femme. Il devenait fou. Il y avait quelque chose en lui qui se fermait. Il oubliait tout. Il oubliait qu’elle avait été son ami, enfant. Il oubliait la trahison. Il oubliait Orochimaru. Il oubliait même qu’il y avait un monde à l’extérieur des murs protecteurs du bowling. Il n’y avait plus qu’elle. Oh. Il n’y avait plus qu’elle depuis un petit moment déjà. Il avait l’impression d’être dans un autre univers. Une autre partie du monde. Il sait qu’il était à nouveau « lui », loin de l’apparence du blond qu’il avait pris un peu avant … mais il ne s’en rendait pas compte. Il ne se rendait compte de plus rien le concernant, tout concentré qu’il était sur Elle. Il recule, la contemple de son regard fiévreux. Il était serré dans son caleçon. Si serré qu’il avait l’impression de n’avoir jamais désiré personne avant ce moment. Il se laisse faire et sourit de la position. Il se souvient qu’elle lui avait dit ça, oui et un sourire ravi ourle ses lèvres.

- Beaucoup plus que sexy. Il n’y a pas de mot.

Il se relève à peine, appuie son bas ventre contre la jeune femme pour qu’elle puisse avoir pleinement conscience de l’envie qui lui tord l’estomac. Il laisse un rire échapper ses lèvres alors que ses deux mains se posent sur ses jambes pour les remonter vers ses fesses. Il voyait bien son regard. Il sentait bien son désir. Il n’y avait pas moyen qu’il demande… Il exige. Alors il laisse courir ses mains sur sa peau, remonte vers l’élastique de sa culotte avant d’approcher ses lèvres de son épaule pour commencer à l’embrasser. Il ne demande pas alors qu’il commence à l’embrasser à l’intérieur de son cou, caressant la peau de ses jambes. Il remonte le long de sa mâchoire pour emprisonner ses lèvres et faire jouer leur langue. Il n’y avait plus qu’un strike à faire pour avoir le droit à un moment de parfaite reconnaissance de leur corps … mais il n’en avait pas envie. Ce dernier strike se ferait avec ses boules et sa quille, (haha. Il se sent drôle en plus le con). Il sourit en se mettant à mordillait la peau.

- Anko, j’ai très très très envie de toi…

Et il le dit alors que ses mains passent sous le tissu de la culotte pour attraper ses fesses et la faire se rapprocher encore plus de lui. Ouais. Là … Il acceptait d’être les quilles ou la boule tant qu’elle s’amuse avec ça lui va, même si ça fait un peu mal. Il arrête ses baisers alors que son souffle devient saccadé. Il prit pour que personne ne viennent jamais les emmerder entre les murs de ce bowling.

- On n’a pas fini Anko. Que cela soit de nous faire du bien, ou d’être ensemble. Si tu doutes encore de mon amitié, je risque de le prendre méchamment.

Il lui fait un smac, se recule à nouveau pour sauter sur le premier batiment et rejoindre la zone de raliement. Si c’était simplement pour leur dire un truc nulle (genre que Shinra, une détentrice d’un démon à queue) débarquer à Konoha, il risquait de mal le prendre. Surtout que même cette réunion avait trainé en longueur. Ils arrivèrent sur le toit de la maison de l’Hokage rapidement, personne n’étant choqué de les voir arriver ensemble. S’ils savaient. Il lâche un regard à Ibiki et il secoue la tête. Avoir 50 ans et sortir avec une Anko tout jeune, c’était vraiment avoir une défaillance, non mais oh. Il s’approche de Kuro, qui était là puisque Kotetsu et Izumo étaient à la porte.

- Tu sais quel âge il a Ibiki ? Parce que si quelqu’un pouvait savoir ce genre d’information, c’était bien Kuro.
- 30 ans, répond Kuro du tac au tac.
- Et on est là pourquoi ?
- Zabusa, qu’il répond à nouveau en haussant les épaules comme si tout était logique.
- Ah…
- Tout s’est bien passé avec…, et il envoie un coup de menton vers Anko à côté de Tsunade, parce que c’était ce que faisait un ami quand son copain se trouvait une copine, même si on savait déjà la réponse.
- Parfois, tu me fais peur.
- Attend de me voir en mission avec Eri. Si on nous a jamais coller ensemble, c’est que tout le monde a peur de ce que l’on pourrait faire à nous deux.

Et la réunion commença, pour parler des mises en place, pour Zabusa, mais aussi pour Tsugumi et Shinra. Et surtout de la nouvelle politique des exilés de Konoha. Tsunade ne disait pas explicitement qu’elle en avait ras le casque, mais ça se voyait à la manière dont elle exprimait le fait qu’ils devaient déjà gérer les trois là avant de lui apporter d’autres personnes. Et Genma ? Il bailla. Parce que clairement, lui, il n’avait aucun rapport avec la choucroute.