Saki se retient de justesse d'écrire que dans ce cas, ils ont probablement tous les deux mauvais goûts. Mais bon, elle se contente de le penser en haussant les épaules. Et de se dire que du coup, ils sont trois, avec Kiba. Ouais. Ça doit être ça. Il n'y a personne d'autre qui ait jamais émis un avis positif sur son apparence physique alors … voilà. Bref. Tant qu'elle lui convient, de toute façon, c'est ce qui … importe. Pour ce que ça importe … Bref.

Je ne trouve personne moche. Je ne crois pas trouver les gens beaux non plus. Y en a juste dont j'aime dessiner les visages. Les autres je n'y pense juste pas.

Après. Lui. C'est sûr qu'elle va y penser plus qu'elle ne pense à quiconque. Enfin c'est le but. Mais. Elle réfléchit, Saki, relève le museau de son téléphone pour regarder les dessins sur ses murs, son reflet dans la glace, ses souvenirs sur sa cornée, et elle ne se souvient pas avoir un jour été rebutée par l'apparence physique de quelqu'un. Sauf les dents. Elle se souvient d'un large sourire partiellement édentés qui lui avait arraché un frisson de malaise. Elle devrait peut-être préciser ? Non. Shino sait. Kiba a dû lui raconter ses plans. Alors Kiba doit savoir. Et le chou à la crème doit avoir toutes ses dents. Sauf les dents de sagesse, peut-être. Mais ça c'est pas grave. Bref. Elle a connu pas mal de physiques atypiques au sein de la racine, et la seule chose qu'elle n'est jamais trouvée “moche” c'était ce que dégageaient certains, comme Danzo. Quelque chose de mauvais. Mais le chou à la crème n'était pas mauvais. Et cette fois Saki n'avait pas besoin de se référer à Kiba pour le penser. Ses messages, la formulation de ses phrases et leurs messages, elles les aime bien. En tout cas, elle trouve qu'elles dégagent quelque chose de bien. Non ? Autant qu'elle puisse se fier à des textos sur téléphone en tout cas.

En tout cas, la jeune femme se sent assez à l'aise pour faire une longue (?) liste de propositions d'activités qu'ils pourraient faire tous les deux. Y compris des plutôt intimes, ou … envahissantes. Ça la gêne un peu d'avoir osé parlé de Noël. Enfin elle n'y avait pas pensé de cette façon quand elle l'avait écrit. Elle avait juste ajouté quelque chose qu'elle aimerait faire après d'autres, sans vraiment se rendre compte qu'elle le poussait plus ou moins à l'inviter. Ou alors alors sans vouloir se l'avouer … Meh. Bref. C'est envoyé. C'est rattrapé, elle croit. Et Saki se lève, enfile un manteau et sort pour aller chercher quelque chose à manger deux rues plus loin. Elle a le temps de commander avant de recevoir la réponse de … du chou à la crème. Elle a donc eu le temps de se demander si elle n'aurait pas dit une bêtise.

Et puis quand elle voit la taille du message et tout ce qu'il contient, elle planque le bas de son visage dans son écharpe. Pour … garder la chaleur qui se dégage de ses joues. Oui. Quoi d'autre ? La jeune femme récupère sa commande et se presse pour rentrer et taper sa réponse.

Les animaux de neiges c'est très bien.
Et oui. On choisira tous les deux lequel de ces jeux nous intéresse le plus.
Je suis d'accord. Un spectacle c'est bien. C'est mieux que le cinéma je crois.
Je suppose que pour les arcades ce sera comme le patin, et le ballon. On observera, et on copiera les autres d'abord. Et si c'est pas bien, c'est pas grave. Je voudrais juste voir comment c'est dedans. J'entends toujours les gens rires quand je passe devant. Alors je suppose que ça doit être bien.

Elle envoie. Hésite. Réfléchit à comment s'exprimer au mieux. Pour être claire et pas trop… froide.

Je pense pas que ce soit dur à comprendre. Même si je ne te connais pas, j'aime bien notre conversation. Ta façon d'écrire et de penser. Et Kiba te fait confiance. Pas juste en général. Il te fait confiance pour moi. Alors je crois pas que ce soit difficile à comprendre pourquoi ils t'aiment. Je pourrais essayer de trouver les raisons quand on se connaitra mieux, si tu veux.

Voilà. Ouais. C'est un truc comme ça qu'elle veut lui dire. C'est fait. Maintenant elle peut répondre à la suite.

Merci. Pour Noël. On verra si on s'entend bien. Je ne veux pas t'empêcher de voir ta famille si tu préfères être avec eux qu'avec moi. Alors on verra. Mais merci … Tu aurais un prénom, ou un surnom à me donner ?? Kiba t'a nommé “chou à la crème” dans mon répertoire. Mais je vais pas t'écrire “merci chou à la crème”. Ça serait très bizarre.
Et moi non plus je n'ai jamais autant écrit à quelqu'un. Alors de rien.

Saki prend une feuille blanche et y inscrit tous les rendez-vous ainsi établis par son … correspondant. 1) animaux de neiges et patins à glace. 2) arcades et cinéma. 3) spectacle ou théâtre. 4) … 5) Noël. Et puis elle repend son téléphone.

On compte la fois où l'on se verra pour dessiner dans ces rendez vous ? Dans ce cas, peut-être en deuxième ou en troisième ? Ou on fera ça “en plus” ?
Et tout ça c'est mes idées. Tu en as certainement toi aussi, non ?

« Je n’ai pas souvent un opinion sur les gens, non plus. La beauté c’est ce que dégage l’autre. Dans ma famille, on est souvent vue comme des étranges pour nos capacités, alors la beauté deviens … je ne sais pas… une lueur ? J’aime ce qu’il y a dans les yeux. Mais bref, c’est pas le propos ».

Il aimait les yeux. Ouais. Etrangement. Il n’aimait pas les siens. Il avait envie parfois de se les arracher avec ses ongles quand il passe devant un miroir … MAIS, il les aimait bien. Parce qu’avec ses yeux, il pouvait voir le sourire de son frère, le haussement d’épaule de l’autre et capter le subtile mais présent éclair d’amour qui existe dans les yeux de sa mère. Il aimait ça. Petit, il avait peur que l’éclair qu’elle donnait à ses autres enfants ne soit jamais pour lui. Puis, un jour, il l’avait vue à travers un miroir. Il avait vue cet éclair de fierté et d’amour mélangé… Alors, il sait qu’il aime ses yeux, pour pouvoir voir ceux des autres. C’était tout logique pour lui. Alors, il lui fait une longue réponse, qui répond à ses questions et il attend ses réponses pour y répondre à son tour. Evitant ainsi de répondre en plusieurs messages séparés. Clairement, c’est ce qu’il fait comme message avec son oncle, et ensuite il ne parle plus … parce que c’était évident qu’il ne pouvait plus. Il répondit, tout en réfléchissant comme un DINGUE pour trouver un prénom adéquate, sans lui mentir mais qui ne soit pas le sien tout de suite … Tout le monde savait que Torune était moche.

« Si on aime pas, on le dit à l’autre et on essaie autre chose. Il n’y a rien de pire que de faire ce qui nous plait pas. Et je veux bien, que tu me trouves des raisons. Je pourrais en trouver, de mon côté aussi. Mais je pense que ton ouverture d’esprit malgré tes lacunes en est une. De raisons.
Pour Noël, ne t’en fais pas. Comme je t’ai dit, on est une famille très calme. Noël, c’est une partie de la soirée et après on se sépare un peu pour faire notre vie chacun de son côté. Tu peux m’appeler Shuku ? (//Shūkurīmu signifie chou à la crème). De mon côté, tu as été surnommé Coccinelle. Je me demande pourquoi, serais-tu à pois ? Comment dois-je t’appeler ?
Cela pourrait être entre nos moments ? Pas réellement des rendez-vous de couple ? Mais des moments entre ? Je ne sais pas réellement faire la différence entre les deux, mais je me dis que si on s’entend, de toute façon, on se verra plus.
Pour mes idées … j’aimerais bien lire à côté de quelqu’un, genre, dos à dos, mais que ça ne soit pas un membre de ma famille. J’aimerais bien, aussi, fin… si ça te tente … Peut-être aller faire de la spéléologie. C’est peut-être étrange comme envie … mais personne n’a jamais été intéressé dans ma famille par les roches, et j’ai toujours envie d’essayer, au moins. En étant un ninja accompli ça ne sera pas dangereux. »

Puis, alors qu’il envoie, il capte. Il ne sait rien d’elle. Il ne sait même pas si elle est un ninja. Il sait qu’elle dessine, ce qui n’est pas mal parce que son coup de crayon prouve qu’elle est douée … mais ..

« Tu es bien un ninja ? Et ça te dérange si parfois je te pose des questions pour mieux te connaître ? »

Saki tourne la tête pour regarder le reflet de ses yeux dans le miroir. Elle n’avait pas d’avis sur ses yeux. Mais les filles lui ont dit que ses yeux sont bizarres. Trop loin. Trop froids. Alors elle n’aime pas ses yeux. Elle revient sur son téléphone.

Oui, oui. Je suis ninja. Et non, ça ne le dérange pas du tout. C'est ce que j'allais te proposer, maintenant qu'on a commencé à prévoir ce qu'on veut faire ensemble. Je suppose que c'est l'inverse qu'il faut faire normalement. Mais ce n'est pas très grave.

De toute façon, elle, elle ne fait rien de dit “normal”, alors elle a l'habitude. Et lui, Shuku donc, c'est mieux, à l'air d'être aussi à l'aise avec le non-normal. Donc peu importe qu'ils fassent les choses dans un ordre établi par une société dans laquelle elle-même ne veut que depuis peu de temps. Ils seront bizarres ensemble, et puis c'est tout. Cette idée… elle réconforte tellement Saki. La jeune femme ouvre enfin son plat pour commencer à manger en même temps qu'elle tape une réponse de son autre main. A tout ce qu'elle a mis de côté pour répondre à ces questions qui lui paraissaient un petit peu plus importantes.

D'accord. On se dit ce qui ne va pas. Si je ne dis rien et que j'ai l'air de ne pas aimer, c'est parce que je réfléchis encore. Promis, je te dirais quand j'aurais décidé. Je mets juste du temps à décider, des fois.
Merci.
Deux fois.
Shuku ce sera alors. Ce sera plus simple pour te nommer dans ma tête. Je n’ai pas de pois, non. Et je ne mange pas de pucerons non plus. Alors je ne sais pas non plus. Je ressemble plus à … une fourmi. Je dirais. Enfin, tu peux m’appeler comme ça. Ou autrement, ça n’a pas d’importance.

Non, ça n’avait absolument aucune importance. Cela faisait un peu moins d’un an qu’on lui avait attribué le prénom de Saki, pour sa mission auprès de l’équipe 7 qui avait été modifiée et … prolongée. Elle n’en avait jamais discuté avec eux, mais elle savait très bien que les capitaine Yamato et Kakashi faisaient pression, plus ou moins directement, pour la garder à la surface, et dans l’équipe 7. Pour lui éviter de retourner dans les ombres. La jeune femmme n’aurait pas vu d'inconvénients à retourner d’où elle vient, au début. Mais elle voyait bien que Yamato, même si elle n’en montrait pas grand chose, préférait sa vie à la surface que dans la racine. Alors elle s’y était intéressée et … finalement oui. Elle préférait, elle aussi, elle croit, rester avec tout le monde. Même si personne ne la comprend. Alors. Saki. Elle se moque pas mal de ce prénom. Ce n’est pas le sien. Elle n’a jamais eu de prénom. Juste un matricule. Bref. Elle continue son message qu’elle n’a pas encore envoyé.

Tu peux m’appeler Tori. J’aime bien les oiseaux.
Je ne sais pas s’il y a une différence, mais peu importe ? ça me va que ce soit en plus. Ce n’est pas comme si j’avais un emploi du temps chargé en dehors des missions en plus …
C’est d'accord pour la lecture, je ne lis pas beaucoup, je crois, mais ça sera une bonne raison pour lire que de le faire avec toi.
Et pour la spéléologie, pourquoi pas ? Ca ne me serait pas du tout venu à l’esprit comme activité mais … mais ça peut être intéressant. Je suppose. Et oui, à deux ninjas accomplis, on ne risque sans doute rien. Il faut juste trouver des galeries souterraines intéressantes. Je pourrais en chercher si tu veux. Enfin si tu n’en connais pas déjà.

Ouep. Elle pourrait dessiner un tas de petites souris à les laisser aller fouiller les grottes environnantes pour voir si elles donnent sur autre chose, creuser et fouiller plus loin. Cette longue réponse envoyée, elle en envoie une suivante pour synthétiser leurs idées.

Donc quatrième rendez-vous sous-terre. Et pour lire, je te propose que ce soit comme les dessins. Des temps entre. Des fois on lira, des fois on dessinera, on verra ce que l’on a envie de faire.

Voilà. Saki rajoute “sous-terre” après le numéro quatre laissé vide de leur liste de rendez-vous que sa main gauche a distraitement couvert de petits dessins pendant qu’elle tapait sur son téléphone de la main droite. Puis elle prend le papier, une punaise, et accroche cette liste au mur, au-dessus du bureau où elle s’est installée, et au milieu des dessins épinglés là aussi. Un frisson lui parcours brusquement tout le corps. Voir cette liste sur son mur parmi ses croquis rend tout ça tout à coup extrêmement réel. Elle va … faire tout ça. Avec un jeune homme. Que, peut-être, elle voudra embrasser, et qui voudra l’embrasser. C’est … Un deuxième frisson la secoue et Saki attrape sa nourriture pour manger et se distraire de son trouble. Et puis elle réccupère son téléphone et tape, un peu hésitante.

Donc on a établi tous nos rendez-vous jusqu’à Noël. Je pense qu’il faudrait qu’on apprenne à se connaitre maintenant. Mais je ne sais pas bien comment faire. Surtout par téléphone. Normalement j’observe les gens. Mais là, je ne peux pas t’observer. Alors … On se pose des questions ? Lesquelles ? C’est quoi ton parfum de glace préféré ??

« Mon frère dirait qu’il y a une infinité de possibilité pour chaque action, et que le normalement est l’action des paresseux pour ne pas être original et faire comme tout le monde, alors ne faisons rien normalement. Nous ne sommes pas paresseux ».

Ouais. Kuro avait un peu marqué Torune, profondément. Il ne serait l’expliquer pourquoi le jeune. Dès qu’il était arrivé, il avait eu peur de se faire haïr par ce frère qui n’en était pas un… mais ça avait donné l’effet inverse. Kuro avait été un pot de colle à vouloir le faire sourire, le faire se sentir bien et démontant toutes ses peurs lentement. Très lentement.

« Ne t’en fais pas. On se met d’accord de communiquer et on se fait confiance, si on dit rien, c’est qu’on a rien à dire. Ne me remercie pas.
Les fourmis je les aime aussi. J’aime toutes les petites bêtes. Pour ça qu’il a dû te surnommer comme une petite bête, qu’on appelle aussi l’insecte du bonheur. Je pense qu’il essaie de rendre notre relation plus douce. Cela fonctionne. Je crois. J’aime bien l’idée que tu sois une coccinelle. »

Et surtout, celle assez forte pour ne pas se faire tuer par la dame immortelle… C’était ça qui lui plaisait. L’idée insidieuse que lui avait marquée son frère. Cette femme ne pourra pas mourir sous ses pattes. Elle survivra. Et ça lui donnait un sentiment doux.

« Cela sera Tori alors. »
« Pareil, je ne travaille pas trop en ce moment. J’ai le temps pour toi. Dans ma famille, on lit beaucoup. On adore ça. Je te proposerais mes ouvrages favoris si tu veux. Pour que tu puisses lire et moi dessiner. Si cela t’intéresse. On ne se prends pas la tête »
« Et pour la spéléologie, j’en connais un certain nombre pour tout avouer mais pas à côté de Konoha. Plus loin. Parce que je me suis déjà rendu sans m’y rendre. Je sais juste qu’elles existent donc. »

Il plisse ses lèvres et remonte le regard vers l’horizon de Konoha. Quelque part, ici, une personne était en train de lui parler, à lui. Et … S’il fait confiance à Kuro pour trouver la seule personne de Konoha qui ne serait pas dégouté par sa peau, ça le stresse tout de même.

« J’aurais dit de regarder des sites de question, non ? Et je n’ai pas réellement de parfum préféré. Je peux dire ce que je n’aime pas. Le caramel, le café, le rhum et le chocolat. Mais sinon, j’aime bien tout, je crois. Je ne sais pas si j’ai tout goûté. Je n’ai pas encore osé goûter le goût Schtroumpf ou Licorne, j’avoue. Et toi ? »

C'est étrange cette histoire de petite bête. Enfin pas si étrange, elle connait Shino. Pourrait pourrait dire ce genre de choses. Quoiqu’il serait sans doute moins … mignon. Elle croit que c’est le mot. Shuku est doux, et ça aussi Shino l’est. Mais il y a une différence de ressenti entre les deux conversations. Celle avait l’Aburame était plutôt … rassurante. Alors que celle-ci, est … mignonne, plutôt. Quelque chose comme ça oui. En tout cas quelque chose qui fait rosir Saki. Et lui donne presque envie d’être une coccinelle.

La jeune femme lit la suite des messages, et ne répond qu’aux parties qui appellent encore des réponses. Ils ont décidé qu’ils se verraient pour lire et pour écrire. Et qu’il ne se prendrait pas la tête. Et il n’y a rien d’autre à ajouter. Bien. Elle passe donc à la suite, sans faire attention à sa main gauche qui fait sa vie sur la surface de son bureau.

Si tu connais des lieux, je te laisserai organiser alors. Je te suis. Je te fais confiance.

Oui. Elle lui fait étrangement confiance. Elle se fait confiance. Elle fait confiance à Kiba. Alors elle peut faire confiance à ce garçon qui arrive à faire rougir mademoiselle pokerface avec des textos. L’idée la fait sourire un peu. Elle aime bien ça aussi.

Je vais chercher des questions.
J’aime pas trop les glaces. Ma capitaine a trouvé les glaces au lait, ou au yaourt pour moi. Ça, ça va.

Elle cherche, comme elle dit qu’elle allait le faire,  sur internet. Trouve des questions … nulles. Soit elle ne sait pas y répondre, soit les réponses sont inintéressantes. Saki regarde le nom de site sur lequel elle a cliqué au hasard, et rougit. Mariage.net. … Elle cherche autre chose. Trouve un site …de parfum qui attire les filles ??? Très certainement que ça ne marche pas, va. Sinon Shuku aurait juste acheté du parfum. Au lieu de se fatiguer à écrire des romans par message … bref. Les questions ne sont pas si mal, alors elle choisit celles-ci.

J’ai trouvé ça. J’y réponds en même temps.
1. Avec qui tu t'entends le mieux dans ta famille ? > Je n’ai pas de famille, mais je dirais que ma capitaine d’équipe est un peu une “maman”. Une maman qui aide pas beaucoup beaucoup , mais elle fait tout ce qu’elle peut. Elle est gentille et douce. Et elle écoute. on s’entend bien.
2. Comment tu penses que tes amis te décrivent ? > Ils disent que je suis un robot, des fois. Ou bizarre. Ou que j’ai pas de cœur, ça dépend. Ils pensent qu’ils m’embêtent la plupart du temps et que je ne m'intéresse pas à eux. Ce qui est partiellement vrai. Il y a des choses qui ne sont pas très intéressantes. Enfin il y en a d’autres qui me trouvent moins comme ça … Mais je sais pas trop. Y en a un qui a dit que j’étais douée pour faire des compliments.
3. A quoi ressemble ton avenir idéal ? > Je ne sais pas du tout. Je t’avoue. J’ai du mal à me projeter.

Saki est insatisfaite de la dernière question. Elle fronce doucement les sourcils, mais force est de constater qu’elle ne sait pas faire. Imaginer après. Déjà parce que c’est quelque chose qu’on ne fait jamais, dans la racine, puisque sa mort y était un outil comme l’étaient ses capacités. Et qu’elle pouvait être utile un jour. En plus de, de toute façon, la dévotion et l'enrôlement dans la cause. Donc non, elle n’imaginait pas d’avenir, avant. Et maintenant ? Elle ne savait pas trop. Elle pouvait se projeter dans des situation “normales” des adultes qu’elle voyait tous les jours mais … pour l’instant, rien ne semblait vraiment l’intéresser. Mh. La jeune femme baisse les yeux vers sa main gauche qui pose un feutre près de trois petits dessins. Elle lève son téléphone, prend une photo, et l’envoie à Shuku.

Spoiler:

« J’organiserais tout, alors. Merci pour ta confiance. » « J’aime bien aussi la simplicité aux yaourts, ça donne l’impression d’être plus frais encore. On en prendra ensemble ».

Il se demande réellement à quoi elle ressemble. Il se demande si elle peut sourire. Il se demande si elle peut rire. Il se demande si elle peut rire, grâce à lui. Ou s’il serait incapable de le faire. Peut-être que son corps l’empêchera de rire. Si elle pouvait rire de son apparence, alors ça serait déjà mieux. Si son apparence était ridicule, au moins, il pourrait la faire rire. Il voulait la faire rire. Il ne sait pas pourquoi, mais au moins une personne devait rire de lui. Elle. Et il ne sait pas pourquoi ça devient important alors qu’il ne la connait pas. Parce que l’amour avec les sourires, il en rêve ? Il aimerait être comme Kuro, sourire sans faire attention, tout le temps. Il sait que Shino aussi aimerait sourire plus mais n’ose pas. Ils ne savent pas pourquoi le sourire les a déserté un jour… mais … Shino sourit plus depuis que Shinra sourit. Alors, s’il sourit est-ce que sa coccinelle se mettra à sourire aussi ? Il essaie en posant ses doigts sur sa peau de les tirer. Sourire. Il va essayer ça. Il finit par reprendre le téléphone.

« 1. C’est bien que tu es une personne « comme une famille », c’est déjà bien. Et dans ma famille, je ne serais comment le dire …. Je m’entends avec tout le monde. Mais j’ai une admiration sans borne pour mon grand-frère. Je pense qu’il est l’inverse de moi. Il est bon tout de suite, il comprend les autres, il arrive à apaiser les autres. Je ne serais jamais lui, mais je pense que j’ai la même relation avec lui. Mon autre frère n’avait qu’un an quand je l’ai rencontré alors je ressens plus le besoin de le protéger. Mais j’aime ma famille entièrement, je tuerais pour eux.
2. Je n’ai pas d’amis. Je ne crois pas. Je peux te dire qu’on me trouve affreux, monstrueux et dégoutant. Alors, je ne sais pas ce qu’on peut me dire de moi. Pour toi, sache que tu auras le droit de me dire les sentiments pour tout. Que l’on soit sincère l’un envers l’autre pour éviter les quiproquos ou les mésententes.
3. Pour l’avenir idéal … Je dirais simplement que si tu acceptes un second rendez-vous avec moi, je pourrais réfléchir plus loin ensuite. Sinon, j’attends simplement tous les jours que le temps passe. Si je peux me permettre, tu as accepté de me voir, et d’évoluer avec moi. Donc, ton avenir, n’est-ce pas que cela fonctionne ? »

Il regarde la dernière question. Est-ce que c’était ce qu’il voulait ? La jeune femme et lui, en couple, heureux comme pouvait l’être Shinra et Shino. Shino semblait heureux. Peut-être qu’autour on ne le remarquait pas, parce qu’ils n’avaient pas l’habitude… mais lui, il avait vue la différence. Et ça lui plaisait. Et il avait vue Kuro aussi. Il avait pu voir autour de lui … Beaucoup de personne était heureuse amoureux… et lui, il avait envie d’être amoureux. Mais, comme son frère Shino, il fallait savoir qu’il ne dégoutait pas la personne avant de pouvoir ouvrir son cœur. Parce que s’il venait à offrir son cœur et à être écraser ensuite, il risquerait fort de ne plus jamais s’ouvrir à nouveau.

« Ton dessins est magnifique. Et je trouve qu’il prouve que tu n’es pas un robot. Il est délicat. Une personne qui ne ressent rien n’aurait pas donné d’émotion dans son dessin. Il aurait fait juste une représentation de la réalité. » « Tout ça pour dire que tu es douée ».

Elle le sait. Abruti, se dispute-t-il avant de se demander pourquoi il se disputer pour dire quelque chose d’évident … et réalisait qu’il ne disait normalement pas des choses évidentes comme celle-ci.

Merci.

Merci, merci, merci. Ça fait beaucoup de “merci”, non ? Elle a l'impression qu'ils se remercient de pas mal choses. Qu'ils s'excusent pas mal aussi. Enfin elle peut être un peu plus. C'est vrai que ce sont les deux principales émotions qui traversent la jeune femme à ce moment-là. Beaucoup de gratitude d'avoir un ami comme Kiba qui s'est occupé de cette histoire pour elle. Aussi septique qu'elle ait pu l'être en début d'après-midi, quand il lui avait expliqué son plan. Encore plus que ce soit lui, Shuku. Même si ce ne sont que des messages, tout semble glisser pour l'instant entre eux. Et mieux que ça, elle a l'étrange impression d'être comprise avec lui. C'est comme… comme être en famille ? Ou … elle ne sait pas trop. C'est un sentiment qu'elle ne connaît pas. Mais c'est un bon sentiment.

Saki répond donc au trois premières questions trouvées sur le site internet. Elle garde les trois autres pour après. Parce que mine de rien, elle a eu pas mal à écrire pour ces trois-là. Et Shuku doit y répondre aussi. Alors elle évite de faire trop long. Elle envoie donc ses réponses puis attend celles du jeune homme qu'elle lit avec attention.

1.Je suis contente que tu t'entendes bien avec eux. C'est chouette. Et je trouve que tu es rassurant aussi. Je ne connais pas ton grand frère alors je ne peux pas comparer. Mais en tout cas, moi, je suis rassurée, en parlant avec toi. Donc je trouve que tu es rassurant aussi. Mais on apprend des personnes qu'on admire, non ? Alors je suppose que c'est normal. Tu dois avoir plus de points communs avec lui que ce que tu penses.
2. C'est nul qu'on pense ça de toi. Tu as l'air d'être quelqu'un de bien. Alors c'est vraiment nul. Je te dirai ce que je pense, si tu veux. Mais je ne te trouverai pas dégoûtant, ça c'est certain.
3. Ah oui. C'est bien ta réponse. Ça doit plutôt être quelque chose comme ça en effet. Si je peux espérer quelque chose, c'est que ça se passe bien avec toi.

Avec lui ? Ou avec un autre, à vrai dire. Mais déjà, lui, il lui … plait ? Ou en tout cas ce qu'il dégage par téléphone lui plait. Il y a ce truc… qu'elle ne sait pas nommer, qui la rassure, et qui la pousse à espérer particulièrement avec lui. Mmh.

Merci.

Elle répond encore, sobrement, parce qu'il n'y a rien d'autre à rajouter aux compliments qu'il lui fait. Sinon rajouter “tu as peut-être raison”. Mais ça ne serait pas très utile. Alors elle ecrit juste merci. Saki soupire. Débarrasse son bureau, et retourne s'installer sur son lit, dos contre les oreillers. Et puis elle reprend les trois autres questions.

4. Est-ce que tu voudrais voyager dans le futur ? > Non. Je ne vois pas trop l'intérêt de savoir ce qu'il va se passer ensuite. Déjà parce qu'il y a autant de chance que de découvrir un avenir radieux qu'un avenir pourri. Et que savoir risquerait de saboter les choses ? Peut-être. Donc je préfère ne pas y aller et ne rien savoir.
5. Quel est ton meilleur souvenir d'enfance ? > Quand j'apprenais à écrire avec mon grand frère. Qui est mort. C'est mon seul bon souvenir d'enfance. Pas sa mort. Bien sûr. Il aimait bien mes dessins. Et je dessinais pour lui
6. Où est-ce que tu te sens le plus chez toi ? > Nul part

Nul part. Nul part, oui, mais. Ça la frappe d'un coup. C'est ça. C'est exactement ça. Saki envoie le message tel quel, avant de très vite en taper un autre.

Mais maintenant, je dirais. Je sais pas pourquoi. Mais toi, te parler, ça me donne une drôle d'impression. Rassurante et agréable et je ne savais pas comment la nommer. Mais je crois que c'est ça. Là j'ai l'impression d'être à la maison. Même si je n'ai pas vraiment de maison. Enfin j'ai un chez moi. Mais. Pas de maison, dans le sens … dans le sens des autres quoi.

Blblblbl, elle s'embourbe. Mais c'est ça, l'idée, en gros. Saki envoie son message avant de froncer les sourcils en rougissant doucement. Elle vient vraiment de lui dire qu'il était sa maison ? Ou un truc dans le genre ??? Non mais ? ??? La jeune femme couine presque de douleur de gêne à avoir écrit un truc pareil. Même si c'est pas … exactement ce qu'elle a écrit. Bah y a plus qu'à espérer qu'il prenne pas trop son message comme ça. La jeune femme couine encore et va coller son visage dans un oreiller. Quelle boulette.

« 1. On apprend des personnes qu’on admire. J’avoue que c’est bien la première fois qu’on me fait un tel compliment et que … ça me plait vraiment beaucoup comme compliment. J’essayerais de continuer ainsi avec toi, et tout le monde, alors. »

Il envoie déjà la réponse. Parce que ça lui fait réellement plaisir un tel message. Il y a son cœur qui tambourine dans son cœur. Il se sent bien, heureux, et compris. Il se sent … bah il se sent fière d’être le frère de Kuro et de lui ressembler un peu. Et de ressembler à leur père aussi. Il aime l’idée de ressembler à sa famille qui n’était pas de son sang. Alors, il le dit dans le message et sourit.

« 2. Nous verrons bien. On attendra d’y être pour savoir, sans pression.
4. Je suis d’accord avec toi sur cette réponse. Cela me rappelle de la question de « veux-tu savoir quand tu vas mourir ? » je ne pense pas que cela soit une bonne idée. L’humain est la seul espèce qui sait qu’elle va mourir, et on ne vit pas mieux, alors le savoir ne sert pas forcément la cause.
5. Je suis désolé pour ton frère, mais content que tu es un moment heureux. Personnellement, cela serait le jour où j’ai rencontré ma famille. Je n’étais rien qu’une coquille vide et j’avais peur malgré tout de ses nouveaux humains qui me regardaient. Et pourtant, j’ai vue un sourire sur les lèvres de ma mère, et j’ai eu un câlin de mon père. Et puis mes frères sont arrivés. Alors, ça reste un bon souvenir même si j’avais beaucoup d’appréhension.
6. Pour ma part c’est avec les gens que j’aime et j’apprécie. Et tu sembles être un peu comme moi. Je pense que tu m’apprécie un peu, déjà, et donc tu te sens bien. Et ça fait que je suis un peu ta maison ? »

Il regarde sa réponse, se bloque sur les mots, les relit, penche la tête, et d’un coup un espèce d’éclat de rire se fit à l’intérieur de lui. Il ne parlait plus, mais il pouvait toujours faire des sons. Il reprend la réponse.

« Pas que je pense mériter ce statut, mais ça ne me dérange pas. Amour ou non, je serais ravi d’être la maison pour quelqu’un d’autre. Et te faire avancer, si je le peux. Je sais que je ne suis pas l’homme qu’on veut d’ordinaire, mais je pense que je t’apprécie déjà un peu plus qu’une inconnue et j’ai envie d’être là pour toi. Alors, je serais ravi d’être ta maison ».

Il repose sa tête contre les tuiles et ferme les yeux. Il se sent bien. Il n'a pas trop peur. Il devrait avoir peur. Qu'elle se moque, qu'elle le déteste, qu'elle le trouve moche... mais non. Il se sent tellement bien avec une discussion comme cela. Il se sent bien alors qu'il ne sait pas son visage ... comment se sentira-t-il alors vraiment avec elle ?

Saki est trop occupée à étouffer sa gêne dans ses oreillers pour réagir à son téléphone qui vibre une première fois. Il y a pas mal de sentiments et d'émotions qu'elle avait du mal a vraiment ressentir et à identifier. Mais la gêne, depuis qu'elle avait découvert avoir discuter avec Kiba puis plus tard, avec Shino, elle avait identifié. C'est bon. Elle connait. (Quoique ça peut ressembler à pas mal d'autres émotions qu'elle ne connaît pas … alors qui sait.) Elle réagit à la troisième vibration, attrape son téléphone, sourit doucement au premier message, hoche la tête au second avant de se figer, et de chauffer méchamment de la tête. (Rougir, en fait.) La gêne. Mais pas uniquement. Ce qu'il a écrit la réchauffe à l'intérieur d'elle et la fait se sentir … bien. Elle a envie de rire mais se contente de sourire largement, une main posée sur son sternum très très chaud. Elle respire. Relit les derniers messages calmement avant de répondre à tout. Dans l'ordre.

Tu vois. Kiba avait dit que j'étais douée pour les compliments.

Elle sourit encore, vraiment. Espère vraiment qu'elle lui a fait autant chaud au cœur que ce que son message le laisse penser. Elle espère aussi qu'il a eu aussi chaud au cœur en lisant ce message qu'elle a ressenti elle même cette boule de chaleur exploser et se diffuser dans sa poitrine. Saki pose la tranche supérieure de son téléphone sur son front, et formule une grosse et belle pensée bénéfique pour Shuku. Dans ce qui pourrait ressembler à une prière, pour les gens qui ccroient. Et puis elle reprend son téléphone et répond au reste qu'elle a délaissée pour quelques secondes.

5. Oui. Merci. Il y a eu un moment où je l'avais oublié. Mais c'est revenu. Alors je pense souvent à lui. C'est une belle histoire pour ta famille. Tu as eu de la chance. Je suis contente pour toi qu'ils t'aient accueilli parmi eux. Ça se voit que tu les aimes beaucoup et qu'ils t'apportent beaucoup.
6. C'est un petit peu l'idée, oui. Même tout à fait. Je n'osais pas le formuler comme ça.

Saki envoie le message et réfléchit. Est-ce qu'elle peut en dire plus ? Est-ce qu'elle ne devrait pas en garder un petit peu pour elle. Elle ne sait pas. Elle sait qu'il y a des gens qui se taisent sur ce qu'ils ressentent. Hinata, de ce que lui a expliqué Kiba. Naruto, qui même s'il est très bruyant ne parle jamais de ses peines et de ses sentiments pour Sakura. Oui ça, à force de les voir presque tous les jours, elle a compris. La capitaine Yamato aussi, même si elle ne sait pas ce qu'elle cache. Elle sait qu'elle cache quelque chose. Alors. Est-ce que c'est ce qu'elle est censée faire ? Non. Non, elle ne croit pas. Shuku lui a demandé de s'exprimer. Alors sans doute qu'elle doit le faire.

Je crois que c'est ce que je ressens quand je te lis. C'est comme si c'était confortable comme un bon canapé. Mais dans ma tête, pas dans mon corps. Alors merci pour cette sensation. Je ne la connaissais pas encore. Je ne sais pas qui ne veut pas de toi, mais ils ont tort.

Voilà. Quelque chose comme ça. La jeune femme sourit encore. Elle retire ses vêtements pensivement et se glisse dans ses draps. Pour joindre le confort physique au confort mental qu'elle ressent maintenant. Et se sentir mieux qu'elle ne s'est jamais sentie. Calme, sereine et … remplie d'une nouvelle sorte d'espoir. Alors elle récupère son téléphone et envoie un “Merci, c'était une bonne idée” à Kiba. Il mérite bien un merci pour ce moment qu'elle vit maintenant. Peu importe l'issue finale de cette histoire avec le correspondant qu'il lui a trouvé. Là tout de suite, il lui fait un bien fou. Puis Saki jette un œil à l'horloge de son téléphone et sursaute à moitié. Ah ouais ?! Déjà ??!!!! Oups. Elle s'excuse mentalement auprès de Kiba qu'elle a peut-être réveillé au beau milieu de la nuit. Ou alors très très très tôt le matin ? A ce genre d'heure, difficile de dire. (//Mais sans doute que même si ça le réveille, ça le mettra de bonne humeur et il n'hésitera pas à réveiller Kuro avec un autre message pour lui dire qu'apparemment leur plan se passe comme sur des roulettes !) Puis elle revient à sa discussion avec Shuku.

J'avais pas vu l'heure. Ça va, je ne te retiens pas au moins ?

« Tu es doué pour dire ce que tu penses, je pense. Tu sembles être le genre à vouloir dire les choses et ça fait du bien quand c’est du positif. Les autres sont déçus que tu ne les apprécie pas, et donc ils te critiquent. Je crois que c’est plus ça. Merci. »

Il se sent heureux. Vraiment. Loin de la gêne qu’il devrait ressentir normalement. Il se sent à l’aise. Il est bien… Il est bien. Ouais, il avait envie de sourire. Et il le faisait un peu. Il y avait toujours un petit sourire qui flottait sur son visage. Le petit sourire doux et aimable. Il était heureux. C’est tout. Son cœur était gonflé de ce sentiment qu’il savait identifier. La joie. Il regardait un peu son téléphone, puis Konoha, puis le téléphone. Un insecte vient le prévenir qu’il y avait quelque chose qui clochait mais il le virait d’un mouvement.

« 5. C’est bien de s’en rappeler un jour. Je suis content pour toi. Que tu puisses avoir des bons souvenirs avec ton frère et en sourire. Tu en souris, n’est-ce pas ? Je suis content quand je peux être comme ma famille, leur ressemblait sans être lié à eux.
6. Ose formuler comme tu le sens. Je te l’ai dis, tu as le droit d’être honnête et sincère c’est ce que j’aime chez toi. »

Il regarde son téléphone … Se demande une petiiiiiite seconde si son message ne pourrait pas passer pour étrange… mais bon, il dit d’oser dire la vérité, alors lui, il ose. Il dit ce qu’il pense. La jeune femme était vraiment sincère, et il aime ça. Il hausse les épaules. Cela fait parti de ce qu’il aime chez elle. Et il ose le dire. Cette sincérité….. Il sourit encore alors qu’il envoie balader un nouvel insecte espion. Il allait bouffer son frère.

« Je suis content d’être ton canapé. C’est comme ça que je me sens avec ma famille. Alors, savoir que je sais que je peux l’être pour une autre personne… Cela me fait plaisir. »

Il finit par attraper l’insecte qui lui tourner autour et qui ne voulait pas le laisser tranquille. Il l’attrape et l’envoie balader rapidement. Mais l’insecte chieur revient encore et quand il l’attrape en le menaçant de mort, l’insecte se permute pour devenir un caillou dans ses doigts. Parce que…. De son coté, Kiba avait fait plus simple que d’envoyer un simple message à Kuro. Il avait screené le message de Saki, puis il l’avait accompagné d’une trentaine d’autocollant de chien trop contant de lui. Parce qu’ils avaient gérés héhé. Et de son côté, Kuro, qui avait envoyé son clone pour surveiller son frère, savait déjà que ça se passait bien. Après tout, son frère ne faisait que sourire et n’avait pas sa tête de celui qui ne se sentait pas bien. Il était à l’aise. Son frère allait bien. Alors, le message envoyait à son original, le fit sourire et l’insecte clone (qui était une espèce de mouche) disparu pour laisser un Kuro en bas du jardin. Et Kuro faisait de grand geste avant de mettre ses mains en porte-voix.

- FREROT D AMOUR !!!!! TU ES LE MEILLEUR ! GO GO GO !

Il fit même, rapidement, des faux ponpoms de papillon qui se mettait en aggloméra dans ses mains. Héhé. Il rigole encore avant que ça soit son père qui vienne le chercher par la peau du cul pour le ranger dans la chambre. Même si le père était aussi heureux, il savait qu’il valait mieux sortir Kuro de la maitrise. Torune regarde son frère partir, sans la moindre émotion. Pas le moindre sourire qui se colle sur son visage. Torune lui envoie une araignée dans le gosier pour faire taire les cris qui, il en était sûr, pouvait être entendu jusqu’à la jeune femme.

« Tu ne me retiens pas. Si je reste, c’est que je le peux. Et je suis content d’être avec toi. Donc… Si je ne te retiens pas, … j’aimerais que l’on continue encore à parler… »

Les araignées ne dorment pas. Leur sommeil ressemble probablement à une sorte de sieste car l'animal reste attentif à la moindre vibration sur sa toile ou à des pas qui s'approchent. Et lui… Lui, il ne dort pas. Jamais. Alors, il était toujours attentif. Et là, encore plus.