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[Préquel] Ce n'est pas une histoire américaine, c'est une balade irlandaise. * (Ft Seolanne )

Anonymous
Invité
Lun 25 Nov - 22:04

Siobhan O’Sullivan
J'ai 26ans ans et je vis à Belfast, Irlande du Nord. Dans la vie, je suis étudiante et je m'en sors avec beaucoup de flemme. Sinon, grâce à une récente rupture sans prise de tête, je suis célibataire et je le vis plutôt bien malgré mon frère qui veux absolument que je rencontre le nouveau membre de son équipe.
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Neil et Catham (@Thimoty Oliphant/ Walton Goggins)

Revenue depuis peu à Belfast, Siobhan est parfaitement intégrée dans les cercles les plus intimes de l'Ira. Sans être totalement convaincue par l'idéologie, elle ne prend pas ses distances. Gardant un oeil sur le caractère frondeur de son frère, le protégeant de lui même. Acceptant parfois de Baile O'Donaigh, le numéro 2 de l'Armée revolutionnaire, d'être envoyée sur le terrain pour servir de médiatrice. Adoucissant les angles et apportant une touche de diplomatie lorsque les circonstances le permettent. Reconnaissant sans mal qu'elle adore le shoot d'adrénaline qu'elle en retire.
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Don't love. It's a trap!
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Vika Kerekes  NOM CRÉATEUR
Jamais elle n’aurait cru en cette complicité immédiate, en cette saveur si sucrée, si enivrante qui l’envahit dès qu’elle pose le regard sur lui. Pourtant, ses sourires s’adoucissent dès que ses prunelles caramels liquides l’effleurent. Siobhan a envie de déposer son monde à ses pieds, sans limite. Qu’il devienne son partenaire dans tous ses projets et inversement. Bien sur, la rousse a conscience qu’ils se connaissent encore peu et que leurs caractères les destinent à des frictions explosives. Elle s’en moque. Elle découvre qu’elle veux tout vivre avec lui. Le beau, le moche, le pire et le meilleur. Car d’instinct, rien ne pourrait être pire que l’absence de Lui. Ses doigts se perdent contre les siens, glissent le long de son poignet, s’emparent de ses paumes à mesure qu’ils discutent. Lien physique qui se crée avec une légèreté de flocon de glace et aussi solide que des mailles de diamants. Ses lèvres s’aiguisent en nouveau sourire à ses paroles outrancières, exagérées. Elle adore ce caractère flamboyant qu’il dévoile sous le masque acariâtre et revêche qu’il expose au reste du monde.

La Sylphide pétille de malice et il lui rend bien. Elle fait mine de réfléchir à la question. Ils sont Ensemble dès la première seconde où Catham lui a présenté son nouveau lieutenant. Un haussement de sourcil -Si tu confonds suçon et morsure, chéri, c’est que tu n’as jamais été mordu ! Humm, c’est une question délicate. -Une pause alors que  la jeune femme fait mine de se mordiller la lèvre inférieure, en pleine crise d’indécision . -Non, tu comprends, pour le moment, tu es à l’essai. J’ai besoin de savoir ce que tu vaux dans un lit avant de m’avancer. Je vais pas me mettre en couple avec un homme manchot, tu te doutes bien !


Ils s’avancent l’un vers l’autre, jouent avec une possessivité naissance à la puissance qui devrait les effrayer. Elle n’a jamais eu ce genre d’attitude avec ces ex-copains. Ne ressentant pas le besoin d’affirmer une propriété aussi forte. Il éveille en elle des abysses aux reflets bien sombres. Et c’est sans le moindre états d’ame qu’elle lui distille un gout du poison qu’il s’est fait un immense plaisir de lui injecter. Le pli de ses lèvres s’est durci et ses iris jade ont pris une nuance plus ombrageuse. Si Siobhan avait un doute, il ne plaisante pas. Ne cherchant nullement à cacher le déplaisir qu’il prend à visualiser la rousse trop complice avec le grand black charmeur. Et il ne laisse planer aucun voile sur les actions violentes qui s’ensuivraient si elle devait poursuivre dans cette fois badine avec Curtis. -Je ne couche pas avec lui, Neil. Et si j’avais voulu le faire, j’aurais eu le temps depuis mon retour à Belfast. -Néanmoins, si d’un autre homme que lui ce genre d’attitude dictatoriale l’aurait ulcérée, elle en accepte la présence dans ce couple balbutiant, exigeant la même chose de lui. Aussi ne le torture t’elle pas d’avantage. Ses doigts attirent sa paume droite à lui et elle dépose un baiser funambule en son centre. -Je lui parlerais. -Mais parce que Siobhan est Siobhan, elle ne peut s’empecher d’ajouter. -Après tout, j’aime sa jolie gueule comme elle est…  -Voila qui devrait suffire à ce qu’il ne mentionne plus jamais, jamais bordel, Fiona et Mona. Sinon, sa garce n’hésitera pas une seconde à une démonstration concrète et visuelle de ce qu’elle entendait par « flirt » avec le métis…  


Ils se lèvent et se rejoignent après des provocations charnelles assumées aux accents d’une délicieuse luxure. Ses lèvres qui s’éprennent de son cou à son tour après la langueur des frissons qu’il vient de faire danser sur sa peau. Un bras autour de sa taille.

Siobhan se montre d’une audace peu coutumière et qui ajoute un piment exotique à l’exitation qu’elle ressentait déjà. Son désir monte d’un cran à la réponse sensuelle de Neil. Il ne se dérobe pas, ses doigts, dissimulés par sa robe volante, l’ouvrent d’avantage. Un gémissement qu’elle étouffe contre sa gorge alors que la tiedeur de son sexe clapote d’une humidité révélatrice. Son bras autour de ses reins l’enlace avec plus de force. Chavirée autant par ses caresses que par la respiration hachée de son Irlandais. La décence n’est plus qu’une vague notion qui ne fait plus sens, sa paume libre venant caresser son membre au travers de son pantalon. Pressant ses doigts pour mieux le redéfinir à elle. Les conduisant aux frontières d’une délicieuse frustration qui la fait presque se cambrer contre lui. Luttant pour ne pas perdre toute retenue. Un brin de raison qui les désunit. Un rire étranglé qui teinte aux oreilles du grand brun. Non. Il n’y a que lui qui puisse la satisfaire et il le sait très bien. -Et tu te proposes pour m’aider ? Sacrifice d’ange gardien bien sur… Siobhan est tétue. Mais pas à ce point. Qu’importe ses resolutions, elles s’envolent devant le désir de lui qui cisaille presque ses jambes.


La nuit de Belfast est d’une douceur propice à des instants qui apaisent un peu leurs sens affamés. Et la pensée de sa thèse ne tarde pas aussi à la faire redescendre sur terre. Pourtant, son compagnon semble sur le qui-vive. Se retourne parfois sans que la rousse ne puisse en comprendre les raisons, ne percevant rien d’étrange dans les bruits de la ville qui se referment sur eux. Le malaise la gagne lentement avant qu’elle ne tourne la tête vers lui -Qu’est ce qui ne va pas ? Tu as l’impression que nous sommes suivis ? -La perspective ne l’effraie pas réellement. Il y a un trop grand nombre de raisons possibles. Que ce soient les flics qui aient mis sous surveillances le nouveau lieutenant de Catham, les membres d’un gang de rues qui scannent leurs coins de vente, des retombées d’anciennes transactions, cela fait partie de la vie d’un Soldat. Et de celles qui lient leur vie à ceux-ci. -Y a eu des grains de sables dans vos dernières opérations ? -Lui donnant une idée précise de ce que sera sa vie avec la rousse. S’il imagine pouvoir la tenir à l’écart de cet aspect là de ses journées, il se trompe. Si elle doit se tenir sur ses gardes, la  sorcière préfère le savoir en amont.
Spoiler:


Installés à l’intérieur de la salle, ils abordent divers sujets jusqu’à revenir sur les études académiques de Siobhan, un peu mis en retrait depuis qu’elle est revenue à Belfast. En partie par flemme, en partie parce qu’elle reprend un rôle plus actif au sein de l’Ira. Toujours à la frange mais avec une présence plus prononcée que lorsqu’elle residait  à Belfast. Instinctivement, leurs mains s’entremêlent et leurs corps sont penchés l’un vers l’autre, créant à nouveau une bulle qui n’appartient qu’à eux. Avant que Neil n’aille un peu trop loin dans son envie de la laisser à une existence plus civile. Plus éloignée de l’environnement clandestin dans lequel elle a grandie. Ses yeux s’écarquillent de surprise. Non. Ca par contre, non. Hors de question qu’il s’imagine une seconde qu’elle a l’intention de lui laisser autant de contrôle sur ses faits et gestes. Avant tout, aussi amoureuse soit elle, la Fille de l’Ira est une femme indépendante. Elle attrape la main levée et vient la lover contre sa joue.

-Même pas en rêve, Neil. De ce que j’ai pu voir il y a quelques jours lors de la reception au mariage, Baile ne sait pas encore trop ce qu’il pense de toi. Et aller lui voler dans les plumes au sujet de MON rôle est une très mauvaise idée. Si quelqu’un doit lui parler, ce sera moi. -Et cette fois, son regard est plus sérieux. Dénué de flirt et de plaisanterie. Elle ne cherche pas à le vexer, mais elle ne changera pas d’avis sur ce point. -Il ne me tient pas éloigné de ce que j’aime. C’est aussi moi qui ait été un peu paresseuse pour refaire toutes les démarches académiques nécessaires à la reprise de ma thèse. Je ne suis pas une grande amoureuse de la paperasserie en tout genre. -Elle marque une pause. Sa volonté de la protéger est absolument adorable. Cependant, il doit prendre conscience de certains éléments de sa personnalité si ils veulent avoir une chance de durer et de ne avoir une relation d’étoile filante. - .J’aime ca, love. J’aime l’adrenaline que je ressens dans ces moments là. J’aime parvenir à dénouer une situation bloquée sans que le sang ne coule.  Ne pas savoir avant le dernier moment si ca passe ou ca casse.Je ne suis pas… je veux dire… si vraiment je me contentais d’une vie planplan, je serais restée à Dublin avec Teague. Je m’ennuyais aussi terriblement. Ne me dis pas que tu ne me comprends pas. Tu ne serais pas devenu marchand d’armes et ensuite partie prenante de l’équipe de Catham si tu n’avais pas aussi cette fièvre qui te brule les veines. Bien sur que c’est une des raisons pour lesquelles tu m’attires autant ! Si tu veux une compagne sans lien avec l’Ira, avec cette vie là et tout ce qui en découle… -Elle s’est raidie. Parce que bien sur que c’est son droit. Bien sur qu’il peut préférer une femme innocente des réalités de l’existence qu’il mène. Et cela lui brise le cœur par avance. Mais ce ne sera pas elle. La rousse refuse de travestir qui elle est sous ses dehors de douceur. Cela les ménerait au desastre. Vague de tristesse qui menace de la noyer. La possibilité de le perdre parce que justement ils se ressemblent peut être trop est insoutenable.- Neil… tu n’aura jamais besoin de me mentir. Pas sur l’origine de tes blessures -Il y en aura, elle le sait- Pas sur tes acces de violence ou la manière dont tu te fais du fric. Parce que je sais déjà tout ca. Est-ce que je serais morte de peur que tu te sois pris une balle pour une heure de retard ? Une évidence. Est-ce que je te saoulerais pour savoir exactement dans quoi tu es fourré ? Tu peux en être certain. Mais love… Je serais aussi à tes côtés. Toujours. Et si je me retrouve un jour dans une salle d’interrogatoire parce que tu aura un peu trop attiré l’attention des flics ? Je m’en moque, Neil. Je te promet que le policier que je ne peux pas rendre dingue n’est pas encore né. -Elle se recule légèrement sur son siège. Sans avoir lâché sa main une seconde, pas plus que son regard. -Je ne veux pas arrêter mes associations avec Baile. Mais je peux me recentrer sur mes études et me montrer plus assidue pour finir ma thèse. Je te promet que je n'ai pas l'intention d'arreter ce versant là.  Et... tu as promis de m'aider à bosser...


Elle deteste la tension qu’elle a crée entre eux. Tout en sachant que la sincérité, l’honêté est la seule voie possible avec lui. Elle refuse tout mensonge, tout faux-semblant. Elle désire être totalement transparente avec l’homme qui prend une place si essentielle dans sa vie. Espérant avec ardeur qu’il pourra comprendre son point de vue et que cela ne sera un frein dans l’éclosion d’Eux. Sans grande finesse, elle fait dévier les questions sur lui, sur ses voyages, ce qu’il aime. Sur qui il est au-delà de ses activités criminelles. Pour elle qui n’a que très peu quitté l’Irlande, les voyages qu’il décrit ont des accents délicieusement exotiques. Son sourire est revenu devant la passion qui l’anime. Et contagieux. L’envie de déambuler avec lui, n’importe où, ailleurs… C’est une tentation enivrante.  -Pour nos six mois, on prend huit jours à Saint Pétersbourg. -Avant que ses épaules ne se crispent quand il lui montre la cicatrice. Elle se lève à demi et dépose un long baiser sur sa peau martyrisée. Cinq. Il s’est fait tiré dessus au moins cinq fois. Frisson désagréable -Promis, les quatre autres aussi auront droit à ce traitement… tout à l’heure…  - Ainsi que toutes les autres. Se promettant de prendre tout son temps pour le découvrir pleinement. Elle se rassoit, réfléchissant. Si elle avait accès au monde entier ? Vaste, vaste projet ! – La Grèce. J’y ai passé quelques jours avec Catham quand je venais d’avoir dix-huit ans. On est parti dix jours, juste tout les deux. C’était absolument…. Génial. Y retourner avec toi, j’adorerais. Sinon, en plus de Saint-Pétersbourg, le  Japon. Entre la culture, la nature et la gastronomie, ce serait assez époustouflant !

Les plats arrivent et la discussion se poursuit, abordant tous les sujets habituels qui peuvent se présenter entre un homme et une femme qui apprennent à se connaitre, entre plaisanterie, taquinerie et arrogance exagérée. Il est discret sur ses origines et elle décide de ne pas trop en rajouter. Ils ont le temps. C’est absolument sans vergogne qu’elle pioche dans son assiette et partage la sienne. Comportement si naturel pour Siobhan qu’elle ne le réfléchit pas. Ce n’est qu’une fois les assiettes débarrassées qu’elle se lève. Partageant un tendre baiser avec Neil.- Je reviens, je vais me repoudrer le nez. Ne t’enfuis pas.

Elle n’a pas vu qu’à l’instant où elle s’est redressée, l’homme qui les a suivit depuis le bar, jaugeant la situation a imité son mouvement. Il descend l’escalier en béton qui mène au rez inférieur où sont situés les toilettes. Il se positionne de manière à ce que Siobhan soit obligé de le froler pour passer. Plongé dans son téléphone portable, il ne parait pas remarquer la descente de la rousse. Pas plus que le contact fugitif qu’il impose en refusant de se décaler. Elle ne s’en préoccupe pas plus que cela. Pourtant quand elle veux ressortir de l’espace reservée aux femmes, il se tient dans l’encadrure de la porte. L’empêchant de sortir. Profond soupire Et décide de prendre les devants. Blasée d’avance alors qu’elle souhaite juste rejoindre Neil. -Dégage mec. Quoique tu veuilles, je ne suis pas interessée. J’ai pas envie de me prendre la tête avec un pervers alors épargne nous.
Un sourire torve qui se dessine sur les lèvres et qui ne gagne pas ses yeux. Il se contente de la regarder. L’examinant de haut en bas. Il n’y a rien dans son expression. Vide et profondément désagréable. -Combien tu prends pour la passe ? Je double ce qu’il te paie. -Meme son ton est… Comme si il récitait un texte. Neutre. Froid et détaché.
Siobhan lève les yeux au plafond. -Tu te crois original, connard? Plus que ce que tu pourrais payer! Ne sentant aucune menace de la part de l’individu. Juste un putain de freak. Elle décide de ne pas s’éterniser quitte à le cogner si il y a besoin pour qu’il la laisse passer. Il n’y aura pas besoin. Au moment où elle s’avance vers lui, il pivote. Juste assez pour qu’elle commence à se faufiler entre lui et l’espace ouvert de la porte. Un pas de plus et elle était sur le pallier. Mais soudainement son bras se détend et s’enroule autour de sa gorge. La faisant valser contre le mur intérieur, non loin des lavabos. Il met suffisamment de force dans le mouvement pour que sa nuque frappe sèchement le carrelage, la désorientant quelques secondes. Assez pour que la lame d’un cran d’arret se dépose presque tendrement contre sa carotide. Elle se fige. Il y a quelque chose qui ne va pas. En dehors de l’acier qui menace son artère. Presque paresseusement, un ongle trace une ligne appuyée du galbe d’un sein à l’autre, barrant son décolleté d’une griffure éphémère. Grimace de repulsion sous le geste. Il reprend alors qu’elle reste soigneusement immobile. -La petite princesse de l’Ira et le nouveau sorcier des armes. Je te présenterais bien mes félicitations, mais ca me donne envie de vomir.

Un pas. Il  n’est pas plus beaucoup plus grand qu’elle mais il a une force certaine dans ses doigts qui harponnent son menton, la forçant à tendre lègèrement la tête en arrière. Elle hésite entre la furie et la peur. Préférant garder le silence plutôt que de le pousser à un geste trop… impulsif. Il semble les connaitre, mais elle ne l’a jamais vu parmi les différents Soldats qu’elle a pu croiser. Une petite main contractuelle ? Elle grave ses traits dans sa mémoire. Catham voudra tous les détails. Et il devrait plutôt disparaitre avant que Neil ne commence à se demander ce qu’elle fait. Il s’approche encore au point qu’elle peut sentir son haleine et son souffle sur sa peau. Siobhan se crispe encore mais la main qui tient la lame ne dévie pas. N’offre aucune possibilité. Il lui lèche le cou et la joue avec une lenteur calculée et ce n’est qu’en percevant le dégout qu’il tire qu’une lueur d’intérêt s’éveille au fond des prunelles. Espèce de tordu.  -Dis moi, ma jolie. Qu’est ce que tu sais exactement de ton nouveau mec ? Parce qu’il  y a un truc qui pue. Qui pue grave chez lui et tu va m’aider à mettre le doigt dessus. Et si tu m’aides pas, c’est pas grave. Je m’amuserais un peu en contre partie. Vivement, d’un geste si rapide du poignet qu’elle ne peut l’anticiper, il trace une fine estafilade sur son épaule. Impossible d'en juger la profondeur alors que la brulure de la coupure surgit sans prévvenir. - Aucune chance pour elle de bouger, le tranchant de l’acier a déjà retrouvé sa gorge. -Juste au cas où tu te demandais si je savais ce que je faisais. Et parce que j'aime ca. Beaucoup. Donc… Flaherty… ca fait quoi ? dix mois qu’il bosse pour ton frangin et il te baise déjà ? Il a de l’ambition…
Calville
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Crédits : Funnyanimals2017

Univers fétiche : TOUT
Préférence de jeu : Les deux
Power Rangers
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Calville
Lun 25 Nov - 22:06

Neil Flaherty
J'ai 40 ans et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis flic plus ou moins honnete et je m'en sors Moyen. Sinon, grâce à ma chance, je suis divorcé et père d'un petit Sean. Mais surtout follement amoureux d'une rousse Irlandaise et je le vis plutôt bien.



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Mais bien sur ...

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• Poetically Pathetic •
Je suis au dessus de tout, de tous ces corps empilés, affublés de vivre. Je les écrase à chacun de mes pas, leur arrachant un râle profond et vain. Je suis la candeur de ce monde avide de bonheur. Je cours sur l'inhumanité latente, indicible. J'emmerde votre jalousie. Je suis la corrosion lancinante de la vie. La connerie inexplicable qui fait que nous existons malgré tout. Je ne porte pas plus de nom, que vous ne vous sentez libres. Je n'appartiens à personne, sinon à moi-même. Misérabilité hautaine. Je vis pour vous défaire la gueule et vous ouvrir les yeux. "Le monde pleure, mais gardez le sourire". Znaricot

JD Sio l'a dit : Ton post est un petit bout d arc en ciel
@Timothy Olyphant
Pourquoi ne l'avait-il pas rencontré plus tôt ? En d'autres circonstances ? Un autre temps ? Siobhan était son évidence, double romantique et flamboyante, merveilleuse et terriblement dangereuse. Loin des femmes qu'il avait pu fréquenter pour tenter d'oublier sa solitude quasi éternelle. Et il avait fallu qu'il la rencontre là alors qu'il est infiltré, qu'il doit mentir, Lui mentir. C'était douloureux, à la limite du soutenable pour lui qui découvrait l'amour véritable pour la première fois. Siobhan ne jouait pas, se livrait à lui comme un livre ouvert que l'on dévore en quelques heures. Il savait qu'il apprenait la véritable personne qu'elle cachait derrière ses provocations. Bordel pourquoi avait-il fallu qu'il en tombe amoureux. Il se sentait sale, crasseux, poisseux, comme après avoir passé des heures dans la bauge des irlandais, de leurs meurtres, de tous ces secrets qui les entourait. C'était terrible de devoir lui servir cette vie qui n’était pas la sienne. Pas Vraiment la sienne, même si depuis deux ans elle l’était devenu. Le mensonge qui se transformait en moult vérités sur le vrai Neil. Cela pourrait le mettre en danger réel, mais il mentirait à cette beauté de feu le moins possible. Alors il se livrait. Voyages, expériences, même s’il ne faisait que survoler le tout, c’était lui. Et elle l'écoutait, glissant ses doigts sur les siens, les entrelaçant, les découvrant, besoin autant l'un que l'autre de ce rapport physique. Ils s’étaient cherchés toute leur vie et rien ne saurait les séparer.

Et ce vrai Neil est ce type aux manières peu accueillantes, cet état d'esprit alliant caractère de merde et flamme de désirs dans le regard posé sur elle. Il était brut de décoffrage cachant sa souffrance derrière l'outrageant Lui qu'il s’était créé. Un rôle sur mesure. Il ferait fuir n'importe qui. N'importe qui mais pas elle. Au contraire, elle joue avec ses jalousies, avec ses remarques. Elle fait naître en lui l’indicible espoir d’être aimé plus profondément qu’il n’aurait jamais pu croire possible. Ils savent tous deux qu'ils n'attendront pas la fin de la nuit pour se découvrir, et pourtant ils se défient encore sur la moindre parcelle de leur ancienne vie en solitaire posant les bases d'un couple qui sera unique et plus solide d'un diamant. La cigarette est tirée une nouvelle fois, il laisse couler un peu de temps répondant naturellement :
- Chérie je te montre toutes mes capacités quand tu désires. C'est toi qui te fait désirer * léger renversement d'une situation dont ils connaissent déjà les aboutissants. Sa jalousie dévale naturellement au galop quand elle parle d'un autre homme chouchou de ses dames avec sa jolie gueule de trop joli mec. Si Neil sait jouer avec les putes d'O'Hara, Siobhan le lui rend coup pour coup; Il se raidit. Il serait prêt à éloigner sa main de celle de Siobhan, à partir là et la planter avec ses idées de grand black charmant. Mais c'est l'inverse qui se produit. Sa main sert un peu plus celle de la rousse, il ne laissera rien s’échapper d'elle qui ne serait à lui. Oui. Elle est à lui, tout comme il lui appartient depuis le premier regard dans la salle de mariage. - J'ai hâte de le revoir- Il est sérieux alors que son regard se mue en véritable œil inquisiteur et menaçant. On ne peut plus menaçant. Soit pour lui refaire le portrait à la mode irlandaise, soit pour mettre au point les choses avec lui. Dans les deux cas, il fera cesser ce flirt, définitivement.

D'où lui vient cette envie ? D'où lui vient cette force de caractère à défier quiconque oserait poser sa main sur elle, ou tenterait de lui faire mal. Il sait que pour elle, il bousculera toutes les barrières qu'il s'impose pour ne pas sombrer vers le mauvais côté d’un côté noir et profond dont il ne connait pas encore ses limites. L'amour ressemble-t-il à cela ou perd-il la tête définitivement conquis par l'Irlandaise? Les deux, surement. Ils se lèvent prêts à sortir du bar leurs corps opérants déjà un rapprochement aux accents osés et sensuels. Les mains frôlent. Touchent. Découvrent. La robe de Siobhan n'est qu'un faible rempart face à leur désir qui s'enflamme. Les murmures se font rauques au creux de leurs oreilles, le dernier en date est un mot, un seul mot - Oui. Oui à sa question trop rauque tant elle venait du plus profond de son être. Ses mains aux accents déplacés retrouvent une attitude normale venant se poser sur ses épaules et l’autre tenant celle qui cisaille sa taille. Un couple normal qui naissait devant certains regards envieux.

Belfast est calme ce soir. La circulation est clairsemée. Il règne une étonnante douceur dans ses rues qui peuvent s’embraser en quelques minutes. Pourtant il n'est pas à l'aise. Son instinct vient lui tirer douloureusement l'oreille. Quelque chose cloche autour d'eux. Un détail qu'il a saisi sans le prendre vraiment en compte. Il sait qu'il a vu quelque chose. Il sait que ce n'est pas normal. Mais Siobhan lui fait perdre sens et concentration qu'il se devrait d'avoir surtout dans sa position entre flic, marchand d'arme et membre de l'IRA. Il n'arrive pas à décrocher d'elle, des pensées de nuits ardentes qu'il perçoit avec elle. Non. Il perd le nord et le sud alors il regarde autour de lui, essayant de saisir la nuance obscure qui semble les suivre. Son attitude semble mettre la puce à l'oreille de la rousse. A sa première question il ne réagit même pas écoutant le bruit du tout Belfast, mais une légère pression à sa taille le fait prendre conscience de la seconde interrogation. Il hésite une seconde. Il veut par-dessus tout qu'elle soit loin des merdes de l'IRA. Mais si ces merdes viennent par sa propre faute les mettre en danger tous les deux, elle doit être mise au courant, il lui doit bien ça. - Non pas dernièrement. Peut-être ton Frère qui nous fait surveiller pour éviter à sa sœur de perdre sa virginité face au terrible loup affamé que je suis? * Il choisit la plaisanterie et l'éloignement de cette sensation. Rien ne saurait les faire dévier de leur soirée et si Catham leur fait ce coup là, il ira discuter avec lui, seul à seul. Un dernier coup d'œil avant une ruelle où ils vont se perdre pendant de longues minutes.

Spoiler:
Si le début du repas est agréable, il tourne rapidement à l’affrontement de deux idéologies sur un avenir commun. Une tension réelle et loin de tout désir se crée entre eux. Il écoute Siobhan. Attentivement.  Et il n’aime pas ses paroles. Il n’aime pas voir qu’elle est bien plus ancrée dans l’IRA qu’il ne le pensait. Il comprend son envie d’être libre, encore plus maintenant qu’il la connait vraiment mieux. Elle ne sera jamais une femme au foyer attendant que son homme rentre à la maison en cuisinant. Son visage se referme, sa langue claque son palet. Énervé. Mais il prend le temps de sa pause oratoire pour mettre les choses au clair. Si il lui laissera une large liberté, la voir se faire buter pour des cons de l’IRA c’etait hors de question.

-Alors Rouquine si tu ne veux pas que j'aille voir Baile parles lui, et dit lui que tu te recentres sur tes études. Je ne te lâcherais pas sur ce point. Nous irons la semaine prochaine commencer les démarches pour ta reprise d'études. Tu as une semaine pour lui parler. Une seule. Je n’ai aucune envie de te brider dans tes désirs de liberté, ni dans tes actes, mais chérie, mon monde, notre monde est déjà une telle horreur, je veux t’épargner le plus possible. Tu as toujours vécu dans l’IRA et je ne veux pas que l’IRA ou ces connards aux armes trop faciles aient ta peau. Je t’aime trop pour te laisser te faire buter par eux. Et puis... Tu as du talent dans les etudes, dans ce que tu aimes. Baile n'y pourra rien changer.
Neil ne craignait pas Baile. C'était surement une erreur vue la réputation du chef Irlandais. Mais non. Et il avait beau sentir la réticence de Siobhan à cet effet, il tenterait par tous les moyens de la sortir de ce mic mac dans lequel elle était. Son pouce caressait le revers de sa main, mais ce geste tendre n’arrivait à briser ce point qui serait surement toujours celui du désaccord dans leur couple. Cependant, aucune des deux ne veut –encore- s’éterniser sur ce point. Alors ils parlent, de tout, de rien. De voyages. Il finit par retrouver le sourire à l’évocation de leur futur voyage. – 6 mois Saint Pétersbourg et le Japon. Adjugé Rouquine. Et pour nos un an ? Tu comprends je dois négocier avec Catham pour les vacances. * Le ton redevient badin, la bouche de la rouquine retrouve son corps, ses blessures, il relève un sourcil à ce traitement venant lui murmurer : - J’ai un tas de blessures que tu devras soigner … et si je n’en ai plus, je trouverais bien un endroit où avoir mal.
Le repas arrive et n’est plus qu’un détail entre eux, juste le moyen de prendre un peu de force après leur passage dans la ruelle du restaurant et avant une nuit qui s’annonce complète et ardente. Ils retrouvent leur insouciance, se volant la nourriture l’un l’autre avant qu’elle n’esquisse une sortie aux toilettes. – Me sauver ? Si tu es trop longue, peut-être ... * les femmes et leur besoin d’être toujours bien maquillée. Siobhan n’avait pas besoin de ça. Elle avait une beauté et une classe naturelle que beaucoup devait lui envier. Il la laisse partir sur cette fausse menace qu’il ne mettra jamais à exécution.
Son absence pèse déjà avant même qu’elle soit disparue de son champ de vision. Une nouvelle cigarette se porte à ses lèvres et son briquet argenté est tapé doucement contre la table en tournant entre ses doigts. L’ombre revient plus attentivement dans ce geste de réflexion. Neil a toujours eu une mémoire excellente. Il le fallait pour ne pas oublier le moindre détail sur celles et ceux qui pourraient lui exploser la tête si il commettait la moindre erreur. Le regard est fixé sur le petit bouquet de fleur qui centre la table. Il doit se souvenir. Il le doit et vite. Avant que ses yeux ne s’élargissent et qu’il ne se lève brusquement de la chaise qui tombe derrière lui alors qu’il descend rapidement les escaliers le menant aux toilettes.

Les voix s’élèvent dans les toilettes des dames, et ce n’est pas des discussions sur le dernier rouge à lèvre à la mode. Non, ce qu’il entend le glace un peu. Siobhan, sa Siobhan, est en danger à cause de lui. Car ce type vient de son passé. Il se souvient de lui aussi nettement que sa gueule file la nausée à ceux qui l’approche de trop près.  Le dos plaqué au mur, Neil attend. Il sait trop bien que si le gars le voit arriver c’est Siobhan qui paiera les pots cassés. Il stagne sans un bruit jusqu’au moment de trop. C’était sans une once d’hésitation et surement beaucoup d’inconscience qu’il s’était avancé dans les toilettes. Assez rapidement pour saisir le bras de l’homme qui menaçait la vie de la rouquine d’un couteau trop effilé.  Mais pas assez vif pour éviter la lame dans un retour qui lui barra la main laissant le sang imprégner le miroir d’une ligne. Cette blessure seule aurait surement pu mettre un Neil à terre. Elle aurait dû le mettre à terre.

Mais l’adrénaline de peur qui l’avait saisi en voyant la scène, faisait de lui un taureau fonçant sur le drapeau rouge agité. Ce qui comptait pour lui était de mettre la rousse à l’abri. Chose faite la carotide de la trop jolie rousse enfin éloignée du métal froid. Plus rien ne comptait, pas même lui. Aucune question, aucune réflexion. Simplement éclater la gueule de ce connard qui avait osé la menacer. Depuis le mariage quelques jours plus tot, Neil avait toujours montré une certaine limite dans son comportement. Là il n’en avait plus. Loin du type arrogant qu’elle avait pu connaitre, loin du type charmant au regard amoureux. Non. Le face à face entre les deux hommes était brutalement silencieux. L’homme semblait le connaitre – le reconnaitre même – comme si une lumière s’était allumée dans son esprit. Chacun savait quel impact aurait un seul mot de l’assaillant. Un sourire dégoûtant aux lèvres, il passait son couteau d’une main à l’autre alors qu’ils tournaient ensemble dans le petit espace. Mais cette intimidation qui se veut une menace de plus n’est qu’une déconcentration de trop pour un ancien junkie.
L’attaque de Neil est vive. Un coup de pied sur le côté du genou  faisant vaciller cet individu assez longtemps pour que Neil se place derrière et frappe à nouveau le genou par l’arrière espérant  lui faire sauter sa rotule. L’un fut réussi et à défaut de voir un os passer à travers son pantalon, c’est un cri de douleur qui lui indiqua qu’il avait fait mouche. Profiter de la faiblesse, profiter de l'instant pour l'agripper par ses cheveux
 -Tu veux vraiment savoir ce qui pue chez moi,  d'un coup sec il ramena sa tete en arrière par les cheveu: - Je n'aime pas les connards de ton espèce. Un murmure juste soufflé pour lui à son oreille, loin de mots d'amour c’était son oraison funèbre qu'il venait de lui lancer en pleine face:  – Je sais aussi qui tu es Macmagnus.

La tête est rabattue violemment  contre le coin de l'évier. Une fois. Deux fois. Trois fois. Le bruit d’os qui se brisent résonne dans les toilettes renforçant la violence des coups donnés par un Neil que rien ne saurait arrêter.  Sa main gauche se porte à sa nuque, aidant la droite qui tient la tignasse du type à le relever alors qu’il est presque inerte. Il ne sent pas le poids presque mort du type. Ce traitement aurait pu suffire mais pour Neil  il n’y aura aucune pitié. De une pour la protection de Siobhan et une bonne vengeance d'avoir osé la toucher. De deux pour sa propre protection. Le portant quasi, il l’entraine vers les cabinets claquant la porte du pied, en faisant rentrer, quelques coups de poings au niveau de la rate finissent d’achever toute volonté de rébellion. Macmagnus qui se retrouva la tête plongée dans la cuvette l‘eau bleue, produit qui s’imprima sur son visage, alors que le liquide entrait dans ses poumons le noyant. Tel un fauve en cage Neil lui gardait la tête sous l’eau,le genou entre ses reins pour éviter qu’il ne se relève si il en trouvait encore la force et ne relâcherait pas sa poigne sur l’autre avant d’être certain qui soit hors d'etat de nuire. Définitivement. La fureur de Neil en un cri appuyant sa pensée et ses actes.- CREEEEEEVE !




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"Liam est doux, Liam est fougueux, Liam est viril :ouloulou: :ouloulou: hum hum " @mioon
« Les gens s’en vont, mais la façon dont ils sont partis reste »
Anonymous
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Dim 9 Fév - 18:08

Siobhan O’Sullivan
J'ai 26ans ans et je vis à Belfast, Irlande du Nord. Dans la vie, je suis étudiante et je m'en sors avec beaucoup de flemme. Sinon, grâce à une récente rupture sans prise de tête, je suis célibataire et je le vis plutôt bien malgré mon frère qui veux absolument que je rencontre le nouveau membre de son équipe.
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Neil et Catham (@Thimoty Oliphant/ Walton Goggins)

Revenue depuis peu à Belfast, Siobhan est parfaitement intégrée dans les cercles les plus intimes de l'Ira. Sans être totalement convaincue par l'idéologie, elle ne prend pas ses distances. Gardant un oeil sur le caractère frondeur de son frère, le protégeant de lui même. Acceptant parfois de Baile O'Donaigh, le numéro 2 de l'Armée revolutionnaire, d'être envoyée sur le terrain pour servir de médiatrice. Adoucissant les angles et apportant une touche de diplomatie lorsque les circonstances le permettent. Reconnaissant sans mal qu'elle adore le shoot d'adrénaline qu'elle en retire.
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Don't love. It's a trap!
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Vika Kerekes NOM CRÉATEUR
Elle profite de cette première soirée à eux, juste eux, avec un plaisir coupable. Si ils s’étaient échappés du mariage d’Eireen et Finnian, qu’ils avaient poursuivi ces heures suivant ce coup de foudre merveilleux, avoir du attendre plusieurs jours avant de le revoir était déjà trop. Siobhan savoure l’évidence de sa présence à ses côtés. De son envie de le découvrir dans toutes ses facettes et l’impression qu’elle connaît l’essentiel de lui. Neil a balayé tout son monde pour devenir son soleil impétueux. La rousse admet avec la fougue d’une adolescente qu’elle est tombée amoureuse de lui dès la première seconde. Déjà certaine que leur couple se grave dans la durée, dans la solidité. Catham n’a pas finit de se moquer d’elle !

Au grés de leurs questions, de leurs échanges, des bribes d’eux et de leurs passés s’échangent et se dévoilent. Naturellement. Des éléments qui semblent d’une banalité à mourir mais qui sont pour elle autant de pépites précieuses. Il a voyagé, bien plus qu’elle et elle a envie qu’ils découvrent ensemble les paysages les plus exotiques que le monde a à leur offrir. Mais d’abord, partager avec lui les endroits d’Irlande qui lui sont chers. Elle a commencé avec cette petite crique où ils ont finit par s’endormir, il y en a bien d’autres encore. Siobhan est profondément attachée à sa terre natale. Adore son Ile et son climat aussi capricieux que ses habitants. Le contact physique entre eux ne se refléchit pas. De caresses aux doigts qui s’enlacent, elle apprends à connaitre la douceur de sa peau sous la sienne. Désir qui s’aiguisent et s’éveillent et dont elle adore sentir la présence.

Un rire qu’elle ne retient devant sa réaction instinctive, possessive alors qu’elle évoque son flirt avec Curtis Shaw. Un flirt innocent, qui les amuse tous les deux mais qui n’a jamais débouché sur rien de précis. La Sylphide n’ ayant pas l’intention d’être un nom qu’il pourrait rayer d’une liste. Neil ne dissimule aucunement son sentiment sur la question. Il entend être le seul mâle, alpha ou autre, dans la vie de la rousse. Le plus étonnant est qu’elle n’y oppose pas son véto. Il n’y aura pas de discrétion dans la liaison qui s’annonce. Elle sait déjà qu’ils vont s’aimer avec une flamboyance à faire palir les dieux. Neil, elle le sait, ne se facilite pas l’existence avec son caractère rentre dedans et à la franchise bien trop âpre. Ce n’est pas qu’il est incapable de faire preuve de tact, c’est qu’il ne se préoccupe pas assez de l’opinion de ses interlocuteurs pour faire le moindre effort. C’est une évidence que ses ambitions au sein de la cellule de Catham seront contrariées par ses détracteurs. La présence indéfectible de Siobhan a ses cotés devrait lui permettre de se faire accepter un peu plus facilement.

La proximité du corps de Neil la conduit à un comportement d’une indécence folle dont elle n’éprouve aucune honte. Savoure la présence éphémère de ses doigts goutant à la moiteur de son intimité. Promesse de bien d’avantage à venir. Finalement, l’idée d’attendre trois nuits avant de profiter pleinement de son compagnon perds beaucoup de sa saveur. Elle palpite contre ses caresses et l’air frais de Belfast lui permet de reprendre un peu de contenance. Savourant son bras contre le sien et l’étreinte naturelle qui les rassemble. Un regard qu’elle lui jete à la dérobée. S’absorbe quelques secondes dans son profil qui se découpe contre la penombre naissante. Cet homme est beau et il le sait sans nul doute. Siobhan aimerait dire que son arrogance naturelle lui déplait, odieux mensonge. Bien qu’elle n’ait pas connaissance de toutes les facettes de sa personnalité, elle sait déjà qu’elle en adore les aspérités. Pendant quelques minutes, il se raidit, sur le qui-vive sans que la jeune femme ne puisse déceler ce qui met en éveil ses instincts. Une question qu’elle formule et qui pose les bases de leur relation future. Elle ne sera pas une poupée de cristal qu’il protégera des réalités sanglantes de son monde et de celui de son frère. Elle ne le permettra pas. Que cela lui plaise ou non, elle est née dans cette violence et n’a pas l’envie de s’en couper totalement. Son frère qui les ferait suivre ?! L’idée est volontairement saugrenue et Siobhan secoue la tête devant cette proposition. Elle aurait la peau de son frangin si il osait s’immiscer ainsi dans ses affaires et celui-ci ne l’ignore pas. Et avec la manière spectaculaire dont elle a explosé et mit un point final à sa relation avec Fiona, il ne tenterait pas de mettre son grain de sel entre sa sœur et son lieutenant. D’ailleurs, c’est lui qui les a présenté !

Spoiler:

Installés au restaurant, ils s’apaisent et continuent à discuter. Avant de tomber sur le premier vrai sujet qui les voit en désaccord. Pas une seconde, Siobhan n’a pas l’intention de le laisser gérer tous les aspects de sa vie. S’il veux faire place net autour d’elle de tous les mecs qui peuvent l’agacer, c’est une chose. C’en est une autre de vouloir lui dicter sa conduite face à son oncle de cœur. Il devait bien savoir qu’elle avait un rôle semi- actif dans l’organisation, non ?! Croit il sincèrement qu’elle resterait aveugle aux activités de son frère et maintenant les siennes ? SI Siobhan ne peut empêcher les risques inhérents au trafic d’armes, au moins peut être en avoir une mesure précise. L’attitude de Neil s’est durcie et il peut voir une pointe d’incompréhension chez la rousse pour son intolérance assumée. Ne devrait il pas être content de ne pas avoir à lui mentir ? Et la manière dont il poursuit menace d’enflammer son propre caractère. Là, il l’agace.
-Stop. Je n’ai pas besoin de toi pour mes démarches administratives. Je ne suis pas une ado rebelle qui a besoin qu’on lui tienne la main de peur qu’elle ne renâcle de trop. Je n’ai jamais eu l’intention d’arreter ma thèse ni rien. -Son regard s’adoucit à nouveau et elle porte ses doigts à ses lèvres. – Je vais faire le nécessaire pour la fac, d’accord ? Dans les quinze jours, promis. MAIS tu cesses de te préoccuper de ma relation avec Baile et surtout tu ne t’en mêles pas. J’ai bien vu au mariage qu’il en faudrait de peu pour qu’il te prenne en grippe. Crois moi, c’est la dernière chose dont tu as besoin. Il a une complète confiance en Cat’, il te faudra encore du temps pour qu’il te l’accorde aussi. Ne va pas te compliquer autant la vie, mon cœur. -Un sourire tendre qui se dessine à ses lèvres lorsqu’il lui expose ses craintes. Par moment, elle a l’impression qu’ils sont ensembles depuis toujours.- Je ne suis pas aussi impliquée que Catham et toi, rassure toi. Je reste vraiment en marge des opérations les plus conséquentes. Les probabilités que je me fasse blesser, par balles ou autres, sont vraiment très très faibles s’efforce t’elle de le rassurer. Cependant, pour elle le sujet est clos. Il est devenu évident, en quelques mots, qu’ils se disputeront souvent sur cette question. Ils auront tout le temps de le faire la prochaine fois ! Siobhan n’a aucune envie de poursuivre sur cette lancée ce soir. Elle aime les deux. Se plonger dans ses études académiques et la violence du rush de l’adrénaline qu’elle ressent lorsqu’elle agit pour le compte de l’Armée Indépendantiste.

Une promesse est faite. Saint Pétersbourg pour leur six mois. Il n’y a pas le moindre doute chez elle quant à la longévité d’Eux. Il est sa moitié, son souffle, son âme sœur. Ils sont destinés à vieillir ensemble. Son imagination n’est pas assez grande pour prévoir ce qui pourrait les désunir. Pour leur un an… Elle fait mine de réfléchir -Ca dépend, je serais enceinte, à ton avis ou pas ? -Devant la tête qu’il fait, la Sorcière ne peut s’empêcher d’éclater de rire. Peut être pour chasser l’inquiétude qui vient de l’étreindre au nombre de ses plaies par arme à feu. Son passé ne peut être que violent et elle ignore encore à quel point. -Je te taquine. J’ai envie de profiter de nous d’abord avant d’ajouter un gremlins dans l’équation. Pas avant trois ou quatre ans minimum, j’ai même pas trente ans de toute manière. Je sais que tu es grabataire, mais tu penses pouvoir attendre ? -Ho la malice qui danse dans son regard. Il est bien trop tot entre eux pour évoquer la question d’une descendance et cela amuse follement Siobhan de bousculer tous les codes d’un premier rendez-vous. Certaine que Neil a le répondant pour y faire face.

Les plats qui arrivent rejouissent les papilles autant que les estomacs et pendant quelques minutes, ils s’absorbent dans la nourriture épicée, calories nécessaires à la suite de leur soirée. Abandonnant les sujets sérieux pour un échange taquin aux tonalités complices. La table débarassée pour le dessert, c’est ce moment qu’elle choisit pour se lever, après un regard faussement menaçant à sa remarque. Elle traverse la pièce pour descendre l’escalier situé à son extrémité et rejoindre les toilettes. Siobhan n’avait aucun moyen de prévoir la venue de l’homme qui la prend à parti. Les insultes pleuvent et elle y réponds de la même manière. La situation change lorsqu’elle veut repartir. Il a tot fait de la faire valser contre le mur. Le choc est suffisamment fort pour la désorienter. Il affirme un comportement ouvertement menaçant. Elle sait se défendre quand il y a besoin, pas devant le danger acéré de la lame blanche qui se mords son cou. Il ne fait pas mystère du fait qu’il la connaisse. Elle et Neil. Ce n’est pas une agression gratuite et c’est presque pire. Elle ne crie pas. Tente de garder un ton raisonnable. Pour le moment, elle ignore ce que veux l’individu. Pas la tuer froidement, il aurait pu le faire déjà quinze fois durant les quelques minutes de la confrontation. Elle ne le provoque pas. Lui permet de parler à sa guise et retient le moindre détail. Catham et Neil vont lui défoncer sa sale gueule. Neil d’abord. Il n’y a aucun doute en elle. Il va finir par trouver son absence un peu trop longue et il va finir par descendre voir ce qui se passe. La brulure de la coupure sur son bras est desagréable mais pas incapacitante. Ses muscles sont bandés dans ce reflexe réptilien de flight or fight. Siobhan n’a pas d’issu. Pas encore.

C’est l’irlandais qui brise de manière spectaculaire le statu quo. Il n’y a aucune hésitation dans ses mouvements prédateurs et son premier geste est d’éloigner la lame qui se pressait contre sa gorge. Il se prend un coup de lame à son tour mais la rousse sait qu’elle doit se mettre hors de portée avant de songer à Neil. Il ne vient pas d’agir aussi brutalement pour qu’elle vienne se placer entre eux. Elle se poste à la sortie de la pièce. Aller chercher de l’aide ? Son esprit est encore surchargé d’informations contradictoires et cela ne lui vient pas en tête. Et il n’y pas de cris entre les deux hommes. Pas d’hurlements de défi. Ils sont terriblement silencieux. Neil parait être profondément transformé, jusque dans sa manière de bouger. Si elle avait eu un doute, elle n’en a plus. C’est un homme dangereux. Terriblement dangereux pour qui se place en travers de son chemin. Elle a du mal à suivre leurs gestes tant ils sont vifs. Les deux sont des combattants au corps à corps aguerris, maitrise totale de l’espace et de la menace que l’autre represente. Mais c’est le Guerrier qui prend l’ascendant avec un coup de pied au genou d’une force vicieuse. Une nausée au craquement sec de la rotule et elle devient bien plus pâle en voyant l’angle de la jambe. Cette fois l’inconnu feule de douleur. Pas de compassion. Il voulait un face à face avec Neil ? il l’a. Il aurait pu s’en prendre à elle quand elle était seule. Il a choisit ce moment. Tant pis pour lui. Elle pensait sincèrement que de le mettre hors jeu suffirait à l’Irlandais. Et elle se crispe quand il agrippe les cheveux dans une torsion sauvage.

-Neil, non ! -Est-ce qu’il l’a seulement entendu ? Probablement pas. Car c’est sans la moindre pitié qu’il explose le visage de l’agresseur sur la céramique. Une fois, deux fois. Morceaux de dents, bruit du nez qui se brise, peut être aussi sa boîte crânienne, giflée de sang qui macule l’espace autour d’eux. Il est définitivement inconscient. Siobhan se rapproche de son amant pour lui enjoindre à retrouver un peu de calme. Avant qu’elle n’ait eu le temps de le rejoindre, il agrippe sa proie à moitié morte, prédateur insatiable et le force vers une des cuvettes, non sans continuer de le frapper. C’est une violence débridée, sans excuse, quand il n’est plus en état de défense. Il attaque. Impitoyablement. La rousse finit par se précipiter à sa suite et retient son bras au moment où il allait le plonger une fois encore dans la cuvette. Promesse de mort dans son timbre si ce n’est pas déjà fait.

-Stop. Regarde moi, mon amour ! - Son ton est impérieux et ne laisse pas de place à la délibération. Elle ne craint pas qu’il retourne sa rage berserk vers elle. Il n’y a pas de peur en elle. Sa paume se pose sur sa joue et l’oblige à tourner la tete vers elle. Elle accroche les lacs troublés de ses prunelles jusqu’à être certaine d’avoir son attention. -Laisse le maintenant. -Sa main libre se glisse sur celle qui tient les cheveux du cadavre en devenir. Jusqu’à ce qu’elle sente que ses doigts s’ouvrent ou qu’elle force elle-même sa main à s’ouvrir. -Il est hors de question que nous commencions notre vie commune par un meurtre. Question présage, c’est complétement pourri. -Sans relâcher son attention de Neil, comme si elle pouvait le calmer par sa simple proximité, elle sort son téléphone secondaire, l’un des burners que Catham lui passe à intervalle, elle joint le service des urgences. En quelques mots, l’Irlandaise requiert une ambulance puis leur indique la présence d’un blessé grave, communique l’adresse du restaurant. Elle ne réponds pas à la question concernant son identité et son rapport avec l’accident. Rapidement, elle raccroche, défait carte puce et batterie qu’elle noie dans l’eau javélisée tachée de sang. Il peut lire qu’elle a des questions. Ce n’est pas le lieu. Il les connaissait et la rage de Neil était trop profonde. Siobhan voudra des réponses. Elle l’examine rapidement. Il est coupé à la main et il est pas mal taché de sang. Heureusement sa veste est restée en haut et pourra dissimuler le plus gros des dégâts. Elle a pris en main la suite directe, attendant que la folie meurtrière quitte son sang. Elle agrippe plusieurs feuilles sopalins et les plaques contre la coupure de sa paume. Il faudra attendre un peu avant d’étudier la profondeur de la plaie. Ils ne peuvent pas le faire tout de suite. Un baiser rapide.

-Ecoute moi. On remonte, tu va directement remettre ta veste que tu boutonnes. Pendant ce temps, je vais aller payer et tu va dehors, je te rejoins dès que j’ai fini. Je n’ai pas l’intention d’attendre les questions des autorités ni que tu finisses en garde à vue.
-Il vient d’apprendre plusieurs éléments cruciaux sur celle qui règne sur son cœur. Elle pense avant tout comme une criminelle. Son premier reflexe ne sera jamais d’agir comme un citoyen modèle. Il devra l’accepter si il veux continuer avec elle. Elle ne perd pas son sang froid dans les situations de crises, pas plus qu’elle ne devient hystérique. Le contre coup viendra plus tard, quand elle pourra réfléchir à ce qui vient de se passer. Mais Neil n’a pas totalement libéré l’homme évanoui de son poids. A nouveau, ses mains en coupe sur son visage, caressant ses joues, son front, ses lèvres et son ton est d’une douceur infini qui ne renie pas sa fermeté-Tu as un choix à faire, mon Tout. Tu peux choisir de l’achever, de t’assurer de sa mort ou tu peux t’en détourner et lui laisser une chance. Neil, si tu décides de le tuer, là maintenant, je m’en vais. Je peux accepter cette violence, cette rage. Je ne pense pas que tu sois en enfant de cœur mais un meurtre de sang froid ? Alors qu’il ne représente plus une menace ? Ce n’est pas moi, mon amour. Ce ne sera jamais moi. Viens avec moi, laisse le et remonte… Je n’ai pas envie de passer ma vie loin de toi…

Calville
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Calville
Mer 26 Fév - 15:59

Neil Flaherty
J'ai 40 ans et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis flic plus ou moins honnete et je m'en sors Moyen. Sinon, grâce à ma chance, je suis divorcé et père d'un petit Sean. Mais surtout follement amoureux d'une rousse Irlandaise et je le vis plutôt bien.



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Mais bien sur ...

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• Poetically Pathetic •
Je suis au dessus de tout, de tous ces corps empilés, affublés de vivre. Je les écrase à chacun de mes pas, leur arrachant un râle profond et vain. Je suis la candeur de ce monde avide de bonheur. Je cours sur l'inhumanité latente, indicible. J'emmerde votre jalousie. Je suis la corrosion lancinante de la vie. La connerie inexplicable qui fait que nous existons malgré tout. Je ne porte pas plus de nom, que vous ne vous sentez libres. Je n'appartiens à personne, sinon à moi-même. Misérabilité hautaine. Je vis pour vous défaire la gueule et vous ouvrir les yeux. "Le monde pleure, mais gardez le sourire". Znaricot

JD Sio l'a dit : Ton post est un petit bout d arc en ciel
@Timothy Olyphant
Changer de vie. Est-ce si difficile ? Ou trop facile de tout abandonner derrière soi, pour découvrir un autre pan de ce que l'on aurait voulu être ou avoir. Loin des philosophie de comptoir, Neil venait d'etre frappé par sa facilité à être ici, devant elle. Avec la même facilité , il en était tombé amoureux alors qu'il enquêtait sur elle et son frère depuis des mois. Un élément avait bouleversé sa vie si radicalement, il n'avait pas prévu combien Siobhan saurait capturer le coeur qu'il avait enfoui en un seul regard. Il ignorait encore pourquoi et comment, mais c'etait un fait aussi indéniable que son besoin de respirer. E^tre avec elle etait devenu aussi vital que cela. Ce moment irréaliste continuait de faire son chemin dans la vie de deux êtres que tout devrait séparer. Idéologie, façon de vivre, façon de se battre contre le monde entier, tout les opposaient. Pourtant, dans l'écume de leur discussion, des vagues d’évidences leur faisaient poser des bases d'un "Eux" d'une solidité à toute épreuve. Sans concession, Neil savait qu'ils feraient front commun avec une complémentarité qui n'existait que dans les contes de fées. Toi à moi. Moi à toi. Simplicité même que rien ne saurait effacer.

Ils s'égratignent, se découvrent, se testent, se lient avec une telle facilité qu'il est difficile de croire qu'ils ne se connaissent que depuis 3 jours.  Encore plus difficile à croire que Neil le flic est anéanti derrière le Neil qui porte à cette rousse un amour qu'il n'aurait jamais pu imaginer connaitre, encore moins dans ces circonstances. Il en oublie ses dossiers hyper complets sur elle, les détails qu'on lui a fait connaitre pour son enquête. Il veut la découvrir véritablement par ce qu'elle lui dévoile, par ce qu'elle lui cache, par ce qu'elle omet, et ce qu'il apprend d'elle le fait chavirer. C'est douloureux d'aimer, encore plus que de haïr. Il  a mal physiquement d'éprouver une telle liberté avec elle. Jamais dans sa vie de fuite en avant et de haine perpétuelle envers le monde entier, il n'avait être aussi bien.

Oscillant entre vie réelle, vie rêvée, vie écrite pour l’enquête, il fait un choix, celui de dire le plus de vérité possible, sans y penser, sans le vouloir, simplement une authenticité qui lui ressemble si peu. Tant et tant de choses perdues dans une mémoire sélective, de mensonges à lui-meme autant qu'aux autres, Ici dans ce bar, il se libère d'un poids qui l’étouffe et le tue chaque jour un peu plus. Siobhan lui rend cet air manquant, par son naturel, par son caractère aussi intense que le sien. Elle ne faiblit pas face à lui, aussi forte dans sa détermination et son caractère que lui.

Il l'écoute donc attentif au moindre détail d'elle. Son amour pour l'Irlande n'est pas feint, sa volonté de le rendre jaloux encore moins. Curtis aura à faire à lui s'il ose poser une de ses sales pattes sur la rousse. Promesse qui se lit dans le regard de l'Irlandais. Les désirs prédominent, l'envie d'autre chose aussi; les caresses discrètes - ou pas - également. Il découvre l'effet qu'il produit chez la rousse dont la moiteur est une invitation silencieuse à devenir sien. Sourire alors que ses doigts glissent sur elle. Enfin le bar devient un nouveau souvenir quand ils le quittent. Lieu marqué à jamais d'une naissance immortelle. Ils avaient été réunis par un destin moqueur qui venait de les mettre sur une voie terriblement dangereuse, mais qu'ils empruntaient sans une once d'hésitation.

Le trajet jusqu’au restaurant pose de nouvelles bases. Siobhan ne sera pas une de ces femmes qui n'a qu'une version édulcorée de la réalité de sa vie de couple. Et cela Neil l'avait saisi dès la première seconde, elle est femme de l'IRA, elle ne restera pas en retrait. Lui confiant son intuition étrangement aiguisée avant de se convaincre lui même du contraire. Que ce soit Catham ou quelque chose d'autre, rien, ni personne ne pourra les emmerder ce soir. Peut-être éprouve t-il un peu de fébrilité à se sentir aussi bien. Qu'importe il n'a pas le temps de se poser la question. Une ruelle les attire et les enveloppe d'une sommaire protection contre le regard d'autrui.




L'arrivée au restaurant et leur discussion sont beaucoup moins agréables. Ils se fritent plus sévèrement d'une simple remarque, caractère explosif qui se montrera ami ou ennemi selon les circonstances. Si Siobhan le remet à sa place sur le sujet de ses études, il n'en est pas en reste. - O'Sullivan * Appellation par le nom qui sera le moyen de montrer un mécontentement d'un seul coup * - Je vais me mêler de tes études et je vais te pousser à t'y plonger entièrement. Tu vas réviser, et avoir ton diplôme haut la main. Je veux que tu aies un autre horizon mon cœur. Tu ne veux pas que j'aille voir Baile, Okay je te laisse faire, mais toi tu n’intervient pas sur la relation que j'ai avec lui, c'est à moi régler ça. Et Baile .. Je ne sais pas quelque chose cloche chez lui. Un truc que je n'arrive pas encore à saisir. On deal ? Meme si la fin de discussion ressemblait à un compromis, Neil restait sur ses positions. Non seulement sur le fait d’éloigner Siobhan de l'IRA, autant que sur l'oncle de celle-ci. Oui .. quelque chose chez Baile le mettait en colère et l’effrayait à la fois. Mal être inexplicable et cela depuis le premier jour où leurs regards s'étaient croisés.

Non. Ils ne passeraient pas leur soirée à s'engueuler. Ils auront le temps dans quelques semaines, mois ou années, Neil n’était pas inquiet de ce coté là.
- J'espère bien que tu ne te feras pas blesser sinon je te jure que je t'achève moi meme.. Sa voix n'avait pas tressailli de ces mots. Et la promesse était sérieuse. Du moins sur un certain degré dans sa colère si cela devait arriver.  Sa main serra la sienne avec un peu plus de force. Imaginer qu'un jour elle soit blessée lui brisait le cœur. Résolution ferme de toujours être entre elle et les balles,  pas le moindre état d’âme d'un chevalier servant, mais sans elle, il savait qu'il ne saurait vivre, elle était déjà ancrée dans sa peau comme L'Unique . Heureusement ils finissent par mettre un terme à la discussion qui n'a pas lieu d'etre lors d'un premier rendez-vous. Et les voyages les éloignent du tragique pour l'onirique. St Pertersbourg, Grève, Japon, et surement d'autres pays qui viendront à mesure de leurs rêves. Entre les expériences de Neil et les envies de Siobhan, un certain équilibre se défini.  Équilibre qui les voit déjà unis sans le moindre doute possible. L'idée d'un enfant se dessine, plaisanterie ou pas ? Sean. Intolérable envie de lui présenter son fils, de parler de lui, de lui faire découvrir la vie de maman. Elle serait une bonne mère. Un regard d'elle, presque tendre, même si la taquinerie se lit en elle.  - Je te verrais bien en maman. Toi, moi, notre troupe de roux irlandais. Un gosse par an jusqu'a la fin de nos jours. Ca va en faire des gosses. Tu es sure que ca ne te tente pas tout de suite ? On peut ressortir et recommencer une expérience profonde et intense de nos ébats.

Sourire moqueur en grignotant un peu de son repas avant qu'elle ne l'abandonne pour aller aux toilettes. Il patiente, un peu. Le temps qu'elle met est bien trop long, même pour le faire mariner dans son désir, et .. ce quelque chose qui cloche, ombre terrible qui l'enveloppe, ombre qu'il a entraperçu... aux escaliers. Et si son instinct était déjà aiguisé,  il était à ce instant à son comble, surement les endorphines encore présent après leur visite de la ruelle. Il avait vu quelque chose et il le savait. Un danger. Sa descente des escaliers rapide, son ouïe ouvert aux échanges musclés dans les toilettes des dames. Et il voit rouge. Un rouge sanglant et meurtrier, un rouge aux teintes uniques qui amènent la mort. Il aurait dû avoir son flingue. Non.. Inutile.

Dès que Siobhan est tirée loin de ce type, plus rien n'a d'importance, plus rien n'existe. Il est un monstre insatiable de sang. Épris d'une fureur qui oscille entre la peur d'avoir vu Siobhan en sang ou la lame sous la gorge et son envie de défoncer ce gars qui pourrait le dénoncer. En vérité un seul de ces arguments a de l'importance. La brûlure de la coupure n'existe pas, le bruit d'os brisé non plus, t^te ou corps, ou rotule, quelle importance ? Il doit crever. Emplie d'une furie destructrice,  Neil s'acharne sur un corps sans réflexe ni résistance. C'est une main douce qui interrompt le geste fatal. Un dernier coup aurait ouvert le crane de Macmagnus . Un electrochoc féminin auquel il ne s'attendait pas. Que ce soit d'acte ou de paroles Siobhan le ramène dans la réalité qu'il avait quitté laissant la place à un coté bestial qui venait de renaître en lui. Il écoute la voix de Siobhan qui agit comme un phare en pleine nuit, ne saisit pas tous les mots, tente d'en saisir le sens. Et atterit enfin dans ces toilettes d'un petit restaurant de quartier le souffle complètement découpé. Il tient toujours le gars par les cheveux et pour l'instant sa prise reste ferme. La rousse s'agite, lance un appel, revient avec su sopalain pour sa main. Une grimace quand elle l'applique sur la blessure, finalement ca lui fait mal. Et ses mots, ses mots doux et fermes à la fois. Un choix qu'elle lui donne. Un choix qu'il saisit trop bien, et elle avait raison. Il finit par décrisper sa main laissant le corps inerte retomber d'une étrange façon entre le sol et la cuvette. Impossible de dire si ce gars vivait encore.

Sa main se posa sur la joue de la rousse, restant quelques instants dans une bulle qu'il reformaient ensemble


- toi ca va ? ta blessure ?

Il releva un peu le tissu rouge humide de sang. Envie folle d'achever ce connard qui avait osé la blesser. Une envie qu'il enfuit au plus profond de son être. Si Neil avait largement oublié son humanité en défonçant ce type, il redevenait lui même à chaque respiration l’éloignant de son état primal. Un baiser posé aux lèvres carmins, avant de faire demi tour. Neil ne dit rien ressortant des toilettes, pas un regard en arrière pour le gars, il savait Sio derrière lui. Il fallait qu'ils sortent rapidement. Le restaurant ne semblait pas bouleversé par ce qui venait de se passer en bas. Les gens avaient le nez dans leur assiette, ou regard vissé sur leur téléphone portable ou dans la lecture du menu. D'un geste rapide Neil prit sa veste qu'il posa sur son bras cachant sa main ouverte, autant que la tache de sang sur sa chemise. Une serviette du restaurant volée, elle servira à un éventuel garrot et il sortit sans un regard.

Putain de souvenirs de leur premier rendez-vous. Serais_ce une fin?  Pour l'instant, ils doivent faire front commun et s'éloigner le plus possible sans attirer l'attention. L'auberge où vit Neil n'est pas si loin en passant par les ruelles. Un silence s'établit entre eux quand elle le rejoint, son bras retrouvant les épaules de la jeune femme sans même y penser. Un couple normal qui se promène, ils ne sont rien de plus pour les quelques passants qu'ils croisent dans l'obscurité protectrice de la ville qui s'endort malgré les quelques sirènes au loin. Dix minutes mutiques de marche avant d'atteindre l'auberge , et monter dans sa chambre. L'endroit n'avait pas beaucoup changé depuis qu'il y habitait. Une armoire, quelques costumes, un sac, une table, un lit, rien de plus. Ce n'est qu'au moment où la porte se ferme qu'il frappa 3 ou 4 fois contre le mur de sa main ensanglantée, posant son front contre celui-ci
- Putain, c'est pas vrai !!. Je suis désolé Siobhan , je ne voulais pas ça mais quand j'ai vu ce gars avec sa lame ...

Il avait eu peur. Une peur terrible, bien plus intense que de se faire planter par ce type. Peur de la perdre Elle. Il savait maintenant que cela lui serait fatal.



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"Liam est doux, Liam est fougueux, Liam est viril :ouloulou: :ouloulou: hum hum " @mioon
« Les gens s’en vont, mais la façon dont ils sont partis reste »
Anonymous
Invité
Mar 31 Mar - 12:12

Siobhan O’Sullivan
J'ai 26ans ans et je vis à Belfast, Irlande du Nord. Dans la vie, je suis étudiante et je m'en sors avec beaucoup de flemme. Sinon, grâce à une récente rupture sans prise de tête, je suis célibataire et je le vis plutôt bien malgré mon frère qui veux absolument que je rencontre le nouveau membre de son équipe.
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Neil et Catham (@Thimoty Oliphant/ Walton Goggins)

Revenue depuis peu à Belfast, Siobhan est parfaitement intégrée dans les cercles les plus intimes de l'Ira. Sans être totalement convaincue par l'idéologie, elle ne prend pas ses distances. Gardant un œil sur le caractère frondeur de son frère, le protégeant de lui même. Acceptant parfois de Baile O'Donaigh, le numéro 2 de l'Armée révolutionnaire, d'être envoyée sur le terrain pour servir de médiatrice. Adoucissant les angles et apportant une touche de diplomatie lorsque les circonstances le permettent. Reconnaissant sans mal qu'elle adore le shoot d'adrénaline qu'elle en retire.
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Don't love. It's a trap!
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Vika Kerekes NOM CRÉATEUR
Si son corps bourdonne encore du plaisir intense aux notes éphémères qu’ils viennent de se donner, en promesse d’un à venir qui ne saurait être retardé de plus de quelques heures, ce n’est pas tout à fait le cas de ses réflexions. Alors qu’ils sont encore à l’Aube de leur relation, ils viennent d’heurter une première pierre de désaccord. Et celle-ci semble profondément enracinée pour les deux. Elle lui adresse un regard plus aigu à l’entente de son nom de famille pour souligner son tempérament agacé. Ils vont rapidement atteindre un point de blocage. car si la rousse n’a jamais eu l’intention d’abandonner ses études et que c’est une simple flemme de se plonger dans de la paperasserie qui a influé sur son retard pour mettre à son jour son dossier depuis son déménagement, ralentir ses activités en périphérie n’est pas plus au programme. Et l’Irlandaise n’est pas certaine comprendre pourquoi il est si virulent à ce sujet. Il a trouvé une nana avec qui il peut être lui-même, complétement lui-même, incluant les aspects les plus criminels et les plus sanglants de son existence. Et à quel moment Neil s’est il dit que s’interposer dans sa relation professionnelle avec son Oncle était judicieux ? Baile n’aura que peu patience pour un soldat qui n’a pas encore fait pleinement ses preuves au sein de l’Armée Révolutionnaire et aucune pour l’homme qui veut prendre place au coté de sa nièce. L’Irlandais chemine une sente verglacée. Ses ongles vernis jouent un staccato mécontent sur la table en bois. De mauvaise grâce, elle lâche du bout des lèvres. – Pour le moment. – Non. Elle n’est pas d’accord avec lui. Du moins sur la seconde moitié de ses propos. Pas au point de gâcher leur première soirée à cause d’un différent sur l’Ira. Elle lève ses yeux noisette au plafond à sa dernière remarque. Si elle pressent que les sentiments qui se fracassent en elle n’auront rien de fugaces, ils ne seront pas non plus placides. Qu’il lui fasse un laïus sur les dangers qu’elle court est très malvenu quand elle découvre qu’elle ne connaîtra plus de vraie tranquillité d’esprit à l’instant où il sera loin d’elle. -Ne soit pas hypocrite, Neil. Dès que tu accompagnes Catham sur le terrain, tu te mets en danger. Est-ce que tu m’entends te faire ce genre de déclaration dramatique ? Sans compter que vu que cela ne fait pas une semaine qu’on se connaît, ce serait légèrement déplacé de vouloir commencer à diriger ta vie sous tous ses aspects ?!-Son ton est peut être un peu plus dur que nécessaire, elle ne s’en rend pas forcement compte. Elle n’est pas en porcelaine fragile. Sa voix s’adoucie et sa paume vient recouvrir le dos de sa main alors qu’il lui enlace avec force. Ils devront apprendre à vivre avec ces peurs. -J’assume mes choix, tout comme leurs conséquences possibles. Dois je vraiment signaler que tu as fait les mêmes que moi ? Je ne te demande pas de tout plaquer pour devenir vendeur d’encyclopédie, pourtant. Je n’abandonnerais pas cette part de mon existence, c’est dans mon Adn. -L’acier de son timbre clos le sujet en ce qui la concerne. Si il la pousse trop, il est fort possible qu’il découvre l’envers de son caractère. Une jeune femme qui s’enfoncera bien d’avantage dans les rouages criminels de l’entreprise dont il souhaite la voir s’éloigner. Par simple esprit de contradiction et affirmation de liberté personnelle.

Ils finissent par cesser de se tester sur ce sujet à vif, ce n’était qu’une première escarmouche, pour aborder des thèmes bien plus rieurs et qui éloignent leur dissensions. Un voyage autour de la terre, au-delà des frontières verdoyantes d’une Irlande qu’elle adore. Avant une plaisanterie de plus, qu’il relève avec un sérieux désarmant. Des prunelles d’une eau verte trop profonde. Elle secoue la tête, amusée malgré elle. Jamais de la vie. Un ou deux, jamais trois. – Okay. C’est toi qui les portes et qui les accouches après les deux premiers. -Sourire angélique. Un baiser qu’elle lui souffle. Retrouvant son calme et cette évidence qu’elle ressent lorsqu’il est avec elle. Elle aime cet homme malicieux et impossible. Elle ignore pourquoi il a choisit de ne montrer qu’à elle ces aspects de lui-même, pourquoi avec elle, il se dépare d’une partie de son arrogance acariâtre qui le rends insupportable pour 90% du reste de la population, mais cela contribue encore à renforcer leurs complicité. Et à les isoler tout autant. Siobhan s’en moque un peu.

La flamboyante finit par descendre « se rafraîchir ». Les minutes qui suivent la plongent dans un maelstrom de violences malsaines. D’abord perpétrées par l’homme marqué par sa brûlure. Un jeu de couteau dangereux et qui montre non seulement qu’il sait s’en servir mais que sa conscience ne l’étouffe pas. Suivit de prêt par à déchaînement meurtrier de la part de Neil quand il prend la mesure de la situation. Avant de perdre totalement pieds dans ses actions. Si Siobhan avait déjà entendu parler du phénomène des Berserkers, c’est la première fois qu’elle en est réellement témoin. Le spectacle auquel elle assiste est effrayant. Non pour elle. Elle ne craint pas qu’il retourne sa rage aveugle contre elle. Sa cible est l’homme en fétu de paille à ses pieds. Si elle avait l’espoir qu’il se canalise de lui-même et retrouve son calme une fois que sa victime n’est plus en mesure d’agir, elle est rapidement détrompé en le voyant plonger sans hésitation la tête tuméfiée dans la cuvette la plus proche. En elle, quelque chose se cristallise. Certitude que si elle n’agit pas rapidement, ils achèveront leur première soirée avec un cadavre comme souvenir. Ce n’est pas un poids qu’elle veux sur sa conscience. Si Neil a probablement déjà tué -Et son comportement en est une bonne indication- ce n’est pas son cas. Et même si l’autre l’a agressé brutalement, elle préfère le voir en taule qu’entre quatre planches. Qu’il fasse un long séjour à l’hôpital lui convient tout autant. Sa foi en la Justice et dans le système est inexistante. Sa main qui retient le bras de son double. Un appel aux urgences. Un ultimatum qui sera la définition de leur futur. Sa vie ne se construira pas avec un meurtrier. Si elle l’absous de tous ses actes passés, il n’en sera pas de même pour ceux qu’il commettra avec elle. La rousse sera inflexible. La perspective de le perdre si rapidement après l’avoir trouvé lui brise le cœur. Moins que d’accepter un tel comportement de sa part. Il doit y avoir des limites. Elle l’aidera, promesse silencieuse. Elle sera son pilier si il en a besoin, son compas moral. Si il accepte ces limites. Pas de meurtre. Pas sans un besoin de défense absolu. Ce n’est pas le cas. Ses mains ne le quittent pas. Son visage tout proche du sien. Absence de brutalité pour un monde de douceur qu’elle ne crée que pour lui. Dans un murmure proche de l’urgence, elle déploie la manière dont la suite immédiate va se dérouler. Sans panique, sans éparpillement. Un sang froid qu’elle ignorait posséder. il accepte de le relâcher.

Soulagement. Soulagement terrible quand il accepte et revient à elle. Ses épaules se dénouent. Sa respiration revient. Elle n’avait pas conscience qu’elle s’était raidit dans l’attente de sa réaction. Que plus rien n’avait d’importance sinon cet instant suspendu. Elle serait partie. Non pour le punir ou pour le manipuler, mais parce que rester dans ces conditions aurait finit par la détruire. Il revient à elle et le reste est sans importance. Elle a un besoin terrible qu’il la prenne dans ses bras. Pas maintenant. Pas alors qu’ils sont à coté de ce corps dont elle ignore si il respire encore. Sa main en étoile sur sa joue. Secondes volées et indispensables. La parole muette, Siobhan hoche la tête à sa question. Elle avait presque oubli sa propre coupure. Ils quittent le restaurant sans commotion, sans attirer l’attention. Individualisme du 21ieme siècle qui joue en leur faveur. D’ici une dizaine de minutes, plus tôt si un des clients descends les marches, ce lieu tranquille sera une ruche effervescente. Siobhan a besoin d’en être loin. Impossible d’effacer le sang qui macule les lavabos et les miroirs. Il appartient au trois. Elle n’a jamais été arrêté, des examens ne donneront rien. Elle espère que Neil n’a jamais eu de démêlés si sérieux avec la police que son Adn et ses empreintes soient fichés. Ils n’ont pas pris le temps de nettoyer. Cet oubli viendra la hanter souvent. La jeune femme l’enlace étroitement, taille et épaule. Le gardant contre elle alors qu’il les dirige vers son hôtel. La chambre est d’une simplicité détonante. Mais elle ne s’attarde pas sur cette contradiction. Ce n’est pas le moment. Du regard, elle détaille la petite pièce. Pas même un coin cuisine avec un petit frigo. Juste une bouilloire esseulée avec une tasse ébréchée dans un coin.

Elle referme la porte derrière eux et sent la tension qui remonte à nouveau le long de sa colonne devant les gestes brusques de Neil. Sa main sur son avant bras. Paume à plat. -Calme toi, s’il te plait. -Pas de c’est pas grave, tout va bien. Ce qui vient de se dérouler Est grave. Elle n’est énamourée au point de ne pas le percevoir. Un baiser sur sa nuque alors qu’elle s’éloigne de lui -Tu as perdu le contrôle, ca arrive. -Elle se tourne vers la porte et vérifie que son perfecto de cuir couvre complétement son épaule, dissimulant la coupure encore suintante. -On en discute dans cinq minute, je vais chercher de la glace à la réception, je reviens tout de suite. -Elle ne lui laisse pas le temps de s’interposer. Elle a besoin de ces quelques minutes pour rassembler ses pensées. Elle quitte la petite chambre et s’engouffre dans le couloir. Pas d’ascenseur, elle préfère les escaliers, dont elle dévale les marches deux à deux. Avant de sentir ses jambes se dérober sous elle et manquer de la faire tomber. Elle grince des dents alors qu’elle prends appui contre le mur. Contrôlant sa respiration. Avant d’aller chercher des glaçons, elle va dans la petite cour. Une cigarette. Indispensable. Brûlant sa gorge à la nicotine, le temps que ses tremblements cessent. Que le choc premier s’estompe. Le tabac, l’air plus frais sont souverains pour que Siobhan se sente mieux. Une fois ses nerfs maîtrisés, elle décoche un sourire incendiaire au réceptionniste, lui demandant de la glace, qu’il lui apporte dans un grand bol, accompagné de quelques sachets de thé noir après une deuxième requête. Quelques paroles de pures politesses, semblant de normalité. Tout va bien. C’est après dix minutes qu’elle est de retour dans la petite chambre. Elle repousse la porte du pied et referme derrière elle. Posant le bol sur la table. -Dis moi que tu as une bouteille de quelque chose ? -Premiers mots que la rousse adresse à Neil avant de venir enlacer sa taille de ses bras. Posant son front contre son torse. Ecoutant les battements de son cœur revenu au calme. Ses mains se referment avec d’avantage de force autour de ses hanches. Alors qu’elle se remet à trembler. De plus en plus perceptiblement. -Neil… nouvelles règles dans notre relation. -Elle murmure, tente de l’humour qui n’en est pas vraiment. – Pas de morts, pas de meurtre. Pas comme ca. Je sais.. je sais que tu as eu peur… mais -Elle se tait. Relève la tête. -Tu es couvert de sang. Je n’arrive pas à dire si c’est le tien ou le sien. Tu veux bien enlever ta chemise ? Juste.. j’ai besoin d’être sûre que tu va bien.

Calville
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Calville
Dim 10 Mai - 12:53

Neil Flaherty
J'ai 40 ans et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis flic plus ou moins honnete et je m'en sors Moyen. Sinon, grâce à ma chance, je suis divorcé et père d'un petit Sean. Mais surtout follement amoureux d'une rousse Irlandaise et je le vis plutôt bien.



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Mais bien sur ...

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• Poetically Pathetic •
Je suis au dessus de tout, de tous ces corps empilés, affublés de vivre. Je les écrase à chacun de mes pas, leur arrachant un râle profond et vain. Je suis la candeur de ce monde avide de bonheur. Je cours sur l'inhumanité latente, indicible. J'emmerde votre jalousie. Je suis la corrosion lancinante de la vie. La connerie inexplicable qui fait que nous existons malgré tout. Je ne porte pas plus de nom, que vous ne vous sentez libres. Je n'appartiens à personne, sinon à moi-même. Misérabilité hautaine. Je vis pour vous défaire la gueule et vous ouvrir les yeux. "Le monde pleure, mais gardez le sourire". Znaricot

JD Sio l'a dit : Ton post est un petit bout d arc en ciel
@Timothy Olyphant
Siobhan était chiante. Une chiante adorablement sexy, mais chiante quand même. S'ils avaient appris à s'aimer avec la rapidité d'un éclair et la passion des plus folles histoires d'amour, un point de discordance naissait avec autant de vélocité qu'une ruade équine. Deux caractères forts, bruts et sans concession faisaient d'eux des allumettes prêtes à faire exploser la poudre à la première barrière qu'ils se poseraient. Si Neil avait dit ce qu'il avait à dire et désirait passer à un autre point que celui divergent de la présence de Siobhan dans le giron de l'IRA, la jeune femme l'attaquait avec une étrange véhémence. Et d'un coup il se rendit compte de qui elle était vraiment. Pas de la femme dont il était tombé éperdument amoureux, mais de la sœur d'un des bras armés de l'IRA. Et elle semblait ancrée dans le processus bien plus qu'il ne l'aurait cru ou voulu. Il la laissa finir sa tirade pro-libertad, avant de se pencher vers elle. Son ton s'accorda à la gravité de ce qu'il ressentait : - Tu devrais apprendre à te calmer. Je ne suis pas là pour supprimer tes libertés, seulement pour te dire que je vais faire tout en mon pouvoir pour que tu t'éloignes de l'IRA autant que possible. Siobhan, je te le demande, je ne te l'impose pas. Tu me trouves hypocrite?  Si je te veux loin de l'IRA c'est justement parce que je sais de quoi je parles. Je ne compte pas vendre des armes toute ma vie, désolé de te décevoir si c'est ça que tu attends de moi, tu peux partir tout de suite. J'engrange actuellement assez d'argent pour avoir une vie confortable, mais un jour je reconvertirais, et si ca doit être en vendeur d'encyclopédie, alors ca le sera. Donc baisse d'un ton et arrêtes de m'accuser de tout sans savoir de quoi tu parles. La complaisance et les compromis ? La douceur et la sensibilité ? Cela viendrait surement un jour, mais Neil restait Neil, un animal encore non maté qui savait être profondément désagréable et attaquait au premier signe d'etre mis au pilori. Le ton montait en mots acerbes et mordants. Il ne faisait même pas exprès, c'était un instinct de survie qui l'avait toujours sauvé de situations parfois inextricables. Sa langue passa sur ses lèvres après un soupir, il leva les mains devant lui en signe de modération : - Okay. Excuse moi. On négocie ? Je veux juste ... Je te veux juste prudente Siobhan. Avant on pouvait prévoir qui tirerait ou pas, maintenant un connard avec un flingue tire dans le tas sans se poser de questions. Et je ne veux pas te perdre, ni maintenant, ni dans dix ans, tu ne sais pas ce dont je serais capable et je ne veux pas le découvrir en t'ayant perdu. De toute façon je te surveillerais de très très près; Quand on aura 6 mois d'amour et de sexe à ne plus savoir quoi en faire, je reviendrais sur le sujet  et ça passera crème. Un coin des lèvres se releva en un sourire léger et charmeur. Il avait une belle gueule et savait parfaitement doser celle-ci pour faire passer certaines choses ou en faire oublier d'autres. Il savait la jeune femme tout à fait capable de tenir tête à un idiot armé, mais savoir qu'elle pourrait être blessée ou pire lui devenait insoutenable. Non, hors de question de la perdre elle aussi.

Le contact à nouveau de ses mains sur les siennes, les doigts entremêlés avec une douceur qui contrastait de la dureté des paroles précédentes.  L’intonation dans les voix change, les humeurs également. L’amour reprend le dessus et le reste de la discussion noue des liens bien plus étroits qu’il ne devrait au bout d’à peine quelques jours. Des rêves d’un Eux lointain, des rêves d’un Eux ensemble. Une famille qui naît dans leur imaginaire. Sean qui fait une furtive apparition dans les pensées de Neil, sur le bout des lèvres avant de sombrer derrière la barrière d’une peur de malheur sous-jacent avec l’ira si proche. Non il n’a pas encore assez confiance en elle pour jouer avec la vie de son fils, elle vient de lui prouver qu’elle est une femme ancrée dans les méandres de l’organisation, même si elle n’en effleure qu’une surface visible.  Pas assez confiance… Cette pensée le fait sourire alors que le repas leur est servi, il s’était déjà tellement, et beaucoup trop livré à elle, prenant des risques inutiles pour un amour qui se déclarait. Neil n’était pourtant pas con, il n’était pas non plus le premier des ânes à tomber dans un piège aussi grossier que celui de l’amour, il n’y croyait d’ailleurs pas, mais Siobhan avait réussi là où tous avait échoué, elle lui avait fait découvrir un cœur qui battait encore et malgré tout.  Il se plait aux plans lancés à la volée, et se voit vivre une vie normale avec elle. Utopie? Peut-être, surement, mais une utopie qui s’amarre à lui avec des chaines d’un métal si solide que rien ne saurait les briser pour l'instant. – Tu rêves Rouquine, tu portes la marmaille jusqu’au 5ème, après on négocie sur une mère porteuse si tu me laisses coucher avec une autre.

Jouer sur la jalousie qui pétillait dans le regard était le même plaisir qu’elle prenait après lui avoir parlé de Curtis.  Ils seraient tous les deux exclusif l’un envers l’autre, pas meme besoin d’en discuter, pas même besoin de mise en garde sur ce sujet, Neil appartenait à la rousse tout comme la réciproque était vraie. Un petit diablotin sur son épaule tentait de lui faire passer un message sur la prudence, sur le fait qu’elle n’était qu’une cible comme une autre, qu’il devait se servir d’elle comme prévu. D’un vague geste de la main, il s’épousseta l’épaule et cette petite voix discordante disparue avec la raison qu’il barricadait loin de son esprit. Siobhan disparue pour une pause maquillage toilette et tout dérapa à ce moment.  

La sensation de malaise fut presque immédiate. Mais ce n’était pas sa séparation d’avec la rousse. Pas encore à ce point, même si sa main manquait déjà à la sienne. Mais un frisson le long de la nuque, persistant, l’intuition qui se réveille et le fait débarquer aux toilettes. Le reste ? Il pourrait dire que ce n’était qu’un moment de folie dont il se souvenait à peine, un moment de perte totale de contrôle. A mi-chemin entre le vrai et le faux. Si la situation avait dégénérée plus vite qu'il n'avait pu y penser, une chose se lisait en lui, tenace, il avait voulu tuer ce drogué issu de son passé de flic, le tuer pour l’empêcher de parler, le tuer pour ce qu’il avait osé faire à Siobhan. Deux excuses aussi importantes l'une que l'autre qui avait entraîné ce déchaînement de fureur irlandaise. Un bas instinct animalier qui avait prit le dessus sur cet homme qui n'avait jamais eu aucune limite dans ses actions autant que dans ses pensées. Il avait démonté ce gars en deux coups bien placés et aurait pu s’arrêter là, le message était passé sans l'ombre d'un doute. S’arrêter ? il n'y avait même pas songé.  Non il ne voulait pas lui laisser la moindre chance, loi du plus fort qui abat le plus faible s'étant prit pour un lion. La poigne d'acier irlandais accrochée aux cheveux crasseux; il rabattait la tête d’un geste ferme contre le lavabo entendant les os de la mâchoire ou du nez se briser. L'inertie de l'homme ne calmait pas Flaherty, au contraire, l'homme devenait un déchet dont il fallait se débarrasser  sans prendre plus de cas commença à le noyer dans la cuvette, une façon de mourir étrangement dégueulasse.

C’est une main douce mais ferme sur son bras, puis sur sa joue qu’il l’avait fait stopper. Quelques mots qu’il entend malgré la fureur qui martèle son cerveau et son corps tremblant d'une rage réelle. Une menace qu'il saisit, il sait qu’elle mettra à execution chaque mot qu'elle prononce. Son corps se glace, non à l’idée d’avoir tué un homme à main nue,  mais de perdre celle qui était devenu son autre moitié. Le retour à l’auberge dans laquelle il vivait se fit un peu mécaniquement. La porte passée, il peut se laisser aller à la colère contre lui, contre ce gars, et peut-etre contre elle qui l'avait interrompu.  A nouveau une main qui agit sur lui comme un calmant. Elle l'adoucit, le caresse et sort avant qu'il n'ait pu lui répondre. Si elle prévient Catham ca va être la merde totale, non seulement il l’empêchera de revoir sa soeur si il n'arrive pas à ce controler, mais si il poussait son enquête ...Il aurait dû crever ce gars !  Neil devait réfléchir et rapidement. Sa main douloureuse de la coupure profonde du rasoir rappela à lui ses instincts de flic . Le film de ce qui s'était déroulé repassa au ralenti en son esprit. Son sang ainsi que celui de siobhan étaient en trace fraîche perceptible sur l'arme du gars, peut-etre sur les miroirs. Si la police locale venait à lancer des recherches, bien sur ils ne trouveraient que le Neil vendeur d’armes mais cela compliquerait nettement sa tache d’avoir les locaux sur le dos, il devrait partir du giron de Catham et des bras de la rousse. Inacceptable.

Il existait un moyen pourtant. Se servir de ses collègues semblait la meilleur solution. Il tira son téléphone, composa un numéro préenregistré unique. 1 sonnerie. Au bout le répondeur d’une pizzeria débitait son message avec un leger accent italien, allez comprendre pourquoi.


- Pizzeria San Antonio, nous sommes ouvert bla bla ...  Laissez un message après le bip .
– Flaherty 3.2.4.8 besoin d’un nettoyage au Punjab sur Upper Queen st, dégagez moi les locaux, un connard dans les toilettes, qu'il soit mit en isolement

Appel terminé. Pas de tenez moi au courant, pas de précision autre, Neil était un electron libre, et chacun savait que si il appelait la base de la sorte c'est que cela était important. Depuis le début de son enquête quelques mois plus tot, c'était la première fois qu'il appelait la "Pizzeria". Soit les flics locaux perdraient leur indice, soit leur enquete serait dirigée vers un conflit entre drogué et revendeur ou autre connerie du style. Mais dans tous les bras, rien ne remontrait jusqu'à lui, et par défaut jusquà Siobhan. Il s'assit sur le rebord du lit  se laissant tomber en arrière les bras en croix etalés de part et d'autres. Il avait besoin de ce temps loin de tous pour se reprendre. la perte de contrôle ne faisait pas partie de ses choix. Il devait reprendre le dessus. La pression diminuait à chaque respiration, il fut bientôt tout aussi calme qu'au debut de la journée. Le stress en moins de revoir la jolie rousse. Son absence commençait à l’inquiéter quand elle revient enfin dans la chambre avec un seau à glace. . Une bouteille d’un vieux whisky de 15 ans d’age est sorti de l'armoire à sa demande et posée sur la petite table d’appoint . Deux verres bien remplis sont servis en silence , une poignée de glaçons claquants dans l'alcool ambré.

Elle revient enfin vers lui, l'enlaçant fortement, si elle avait fait face efficacement dans le restaurant, elle tremblait à présent comme une feuille entre ses bras. La main de Neil se posa sur la nuque de la jeune femme, la gardant précieusement contre lui. L'homme qui avait cassé ce gars en morceaux d'os était à l'opposé de celui qui tenait la rousse entre ses bras. Mais c'etait surement la première fois qu'il ne savait quoi dire . "Ne t'inquiète pas cherie" n'etait pas une option valable, pas après ce qu'elle avait vu de lui. Elle ne semblait pourtant pas le craindre, mais craindre autre chose, peut-etre la meme peur d'être séparé. Elle brisa le silence dans un humour branlant de peu. Il ne put réprimer un sourire à ses mots
 – Pas de meurtres ? tu es dure avec moi … Un baiser porté à son front, à son nez, à ses lèvres.  – Ma chemise ? C'est à la main que j'ai mal ... Dis plutôt que tu me veux nu pour me mater ... Un autre baiser qu'il vient chercher aux lèvres encore tremblantes, puis un autre plus profond, plus enflammé alors que les corps reculent poussés par une force irrésistible vers le mur de la chambre. Le coeur battant à nouveau hors de contrôle, poussé par l'adrénaline qui renaissait entre eux. Ce n'était peut-etre pas la meilleure idée qu'il avait eu de penser sexe à cet instant, mais il ne se voyait pas parler de la pluie et du beau temps alors que son corps réclamait hurlant de douleurs de la retrouver.



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"Liam est doux, Liam est fougueux, Liam est viril :ouloulou: :ouloulou: hum hum " @mioon
« Les gens s’en vont, mais la façon dont ils sont partis reste »
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Mer 12 Aoû - 11:15
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Siobhan O’Sullivan
J'ai 26ans ans et je vis à Belfast, Irlande du Nord. Dans la vie, je suis étudiante et je m'en sors avec beaucoup de flemme. Sinon, grâce à une récente rupture sans prise de tête, je suis célibataire et je le vis plutôt bien malgré mon frère qui veux absolument que je rencontre le nouveau membre de son équipe.
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Neil et Catham (@Thimoty Oliphant/ Walton Goggins)

Revenue depuis peu à Belfast, Siobhan est parfaitement intégrée dans les cercles les plus intimes de l'Ira. Sans être totalement convaincue par l'idéologie, elle ne prend pas ses distances. Gardant un œil sur le caractère frondeur de son frère, le protégeant de lui même. Acceptant parfois de Baile O'Donaigh, le numéro 2 de l'Armée révolutionnaire, d'être envoyée sur le terrain pour servir de médiatrice. Adoucissant les angles et apportant une touche de diplomatie lorsque les circonstances le permettent. Reconnaissant sans mal qu'elle adore le shoot d'adrénaline qu'elle en retire.
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Don't love. It's a trap!
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Vika Kerekes NOM CRÉATEUR

S’éloignant de la chambre quelques breves minutes maintenant que l’adrenaline est enfin tombée, Sioban a besoin de reprendre ses pensées et ses sentiments en main. Depuis le mariage d’Eireen quelques jours plus tot, et l’apparition de Neil dans sa vie, le bras droit de son frère occupe chaque secondes et chaque souffle de conscience. C’est une sensation grisante, merveilleuse. Et absolument terrifiante. Elle ignore tout de l’homme qui a capturé son cœur sans qu’elle ne lui livre bataille. Une animosité avec Baile qui semble réciproque. Un caractère de merde et bien trempé, une belle qui plait aux femmes. La confiance de Catham ou du moins quelque chose qui s’en rapproche grandement. Son frère a été élévé au biberon avec les idéaux et les codes de l’Armée Indépendantiste. S’ouvrir à un étranger qui rejoint sa brigade n’est PAS dans ses habitudes. Mais pourtant le rouquin s’est départi de ses réticences naturelles pour accueillir le brun avec bien plus d’amitié que pour un soldat lamba.

Son ultra violence. Si au cours de leur diner, la rousse a pu constater qu’il n’avait pas la langue dans sa poche et pouvait se montrer acerbe lorsqu’il se sent acculé, ce n’est rien à coté de la scène qui s’est déroulée au sous sol. La jeune femme exhale un long soupire, posant à ses pieds le seau de glace qu’elle est allée chercher à la reception. Excuse bateau dont l’Irlandais doit se douter, mais il a eu assez de bon sens pour ne pas tenter de la retenir. Une cigarette dont elle aspire profondément une première taffe, puis une seconde. Nicotine envahissant ses poumons.

Et il y a quelque chose qui ne colle pas. Quelque chose qui ne va pas. Les paroles de l’individu que Neil a détruit, peut être tué, -elle ne l’espère pas-, cela paraissait presque trop personnel. Une mise en garde qu’il destinait aussi vicieuse que violente. Des mots articulés dans le but évident de la faire douter, de la faire s’interroger. Ses doigts se crispent sur le filtre. Putain. Justement. Quel poids accorder à l’homme dans ces conditions ?! Il était en train de l’agresser directement. Et c’est ce qui transformé son compagnon en Hulk. Ou en Berserk d’un temps ancien. Pendant une courte minute, la jeune femme se demande si elle ne va pas joindre Catham pour lui parler de tout ce bordel. Sauf… sauf que si l’homme faisait parti d’une hit-list de l’Ira pour une raison qu’elle ignore, son frangin n’appréciera pas, mais alors pas du tout son ingérence. Surtout si les ordres viennent de plus haut. Du Vieux par exemple. Et dans ces conditions, elle n’a pas à être au courant. Informations fragmentées et qu’elle n’a pas besoin de connaitre, restant volontairement et soigneusement en frange des opérations actives. S’insurger maintenant de ne pas avoir tous les éléments en main ferait preuve d’une hypocrisie de la plus haute espèce. Une grimace. Courir dans les jupons de son frangin à la première annicroche, lors de leur premier vrai rendez-vous, sa fierté ne s’en remettrait pas. Et Catham ne se priverait pas de la taquiner sans merci pour les décennies à venir .

Il n’y a qu’un socle. Qu’une clef de voute. Qu’une pierre angulaire sur laquelle elle peut se reposer. Les sentiments de Neil flamboient à son égard. Feu grégois qui menace de tout embraser et qui est prêt à détruire tout obstacle sur leur chemin. Elle ne craint pas que sa violence, que la colère qui l’accompagne à chaque pas se retourne contre elle. Siobhan n’est pas en danger avec le Guerrier. Il prendrait une balle pour elle, quand même ils se connaissent depuis moins d’une semaine. Si il y a de nombreuses zones d’ombres qui doivent être éclaircies entre eux, cela ne concerne pas l’Amour qui rayonne de lui. C’est là-dessus que la Sylphide décide de s’appuyer. Elle est à la croisée des chemins. Si elle part maintenant, elle peut encore s’en tirer sans trop de casse. Rayer les quelques jours qui viennent de s’écouler de sa mémoire et martyriser son cœur au passage. Emprunter la voie de la sagesse et probablement la moins dangereuse. Ou suivre son instinct, s’ouvrir totalement aux sensations que le jeune homme fait naitre en elle et suivre un chemin qui promet d’être aussi chaotique qu’intense.

Ce n’était pas un choix. Cela n’a jamais été un choix. L’Irlandaise écrase son mégot contre le mur avant de le balancer dans un cendrier. Remontant les étages de l’auberge jusqu’à la chambre où Neil l’attend. Premières minutes du début de sa vie. De leur vie. Quoiqu’il arrive, ses pas seront dans ceux de l’homme qui l’attend derrière la porte. Neil est impulsif mais loin d’être stupide. Il sait qu’elle a du réfléchir à ce qui vient de se passer. Elle retrouve l’écrin de ses bras, nécessité vitale. D’être certaine de sa solidité, que sa rage aveugle est redescendue. Et sa plaisanterie ne dissimule qu’à moitié son soulagement en constatant qu’il a repris son calme et le contrôle de lui-même. La règle est posée ente eux. Elle ne partagera pas son existence et son lit avec un homme qui n’accorde aucune importance à la vie humaine. Il devra apprendre à refreiner ses pulsions les plus meurtrières pour donner une chance à leur couple. Un baiser qu’ils échangent et qui scèlle cet accord intangible mais d’acier trempé entre eux. Un baiser qui en appelle un autre. Plus intense et plus affamé. Les désirs qui murmuraient dans leurs veines s’enflamment à nouveau. Le mur devient le support le plus proche quand ils trébuchent l’un vers l’autre. Siobhan fond dans ses bras autant qu’il les referme sur elle. Leurs lèvres ne sont pas désunies quand sa robe tombe à terre à leurs pieds. Les

Les glaçons auront fondu dans les verres et le seau depuis bien longtemps quand ils reprendront conscience du monde autour d’eux. L’aube d’une nouvelle journée éclaire déjà le ciel, premisse des tempetes qui rythmeront leurs pas de deux.

Fin de cette première phase de Flash-Back.

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