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LE TEMPS D'UN RP

La Nation du Feu

Cheval de Troie
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Région : PACA
Crédits : Bazzart

Univers fétiche : Réel - Disney - Fantasy - Surnaturel - Mythologie
Préférence de jeu : Femme
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Cheval de Troie
Lun 25 Oct - 13:23
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Ursa
J'ai 17 ans et je vis à Hira'a, Nation du Feu. Dans la vie, je suis comédienne amatrice et petite fille de l'Avatar Roku.

Mon père est un magistrat, ma mère est la fille de l'Avatar Roku, malgré tout, j'ai toujours vécu simplement. Depuis mon plus jeune âge, je suis amoureuse d'un jeune garçon appelé Ikem, lui et moi devions nous unir pour toujours mais l'arrivée du seigneur Azulon et de son fils Ozaï changera le cours de ma vie à tout jamais.


Ursa :copyright:️ Google

Le prince Ozaï accepte de ne pas me prendre ici et maintenant. Est-ce que je dois lui en être reconnaissante de ne pas me traiter comme une courtisane ?! Peu importe, je ne dois laisser l'orgueil dominer le bon sens. Je ferais mieux de me montrer docile pour l'instant si je ne veux pas me retrouver les jambes en l'air derrière un poteau. Seigneur... J'en tremble d'effroi.

Le prince s'approche de moi et j'ai un mouvement de recul. Ce n'est pas que de la peur, c'est aussi du dégout. Je ne supporte pas l'idée qu'il puisse me toucher en cet instant... Et pourtant il s'approche encore, se penche au-dessus de moi et lèche mes larmes. Je réprime un haut le cœur. Il caresse mon cou... Il y a encore quelques jours, ce simple geste m'aurait fait fondre, mais maintenant il me répugne.
Ce monstre me dit qu’il me faudra me recoiffer pour assister à la cérémonie... Je le regarde complètement ahurie. Ce n'est pas possible, je suis en plein cauchemar et la personne en face de moi n'est pas humaine, c'est un démon, c'est ça ? Pitié, dites-moi que tout ceci n'est qu'un affreux cauchemar dont je vais me réveiller !

Le regard complètement hagard, je me recoiffe du mieux que je peux et sèche mes larmes. Il me prend la main, mais je ne le sens même pas. En fait, j'ai l'impression de ne plus être dans mon corps, comme si mon âme s'était envolée et que je n'étais plus qu'une coquille vide. Même si j'avais envie de parler je n'y arriverais pas... J'ai l'impression d'être dans un état de choc dont je ne sortirais pas aussi facilement.

Je regarde le prince sans aucune expression au fond des yeux, je suis vide. Je ne lui accorde pas le luxe d'entendre le son de ma voix, je me contente de tourner la tête vers la porte qui mène à la fête où les invités doivent commencer à nous chercher. Ozaï commence à avancer et je le suis, comme la poupée sans vie que je suis.

Je ne souris pas, mais je ne fais pas la tête non plus. Je suis vide. Tout simplement. De toute façon, il n'y en a que pour le prince alors on s'en fiche pas mal des états d'âme de la pauvre petite Ursa. Je profite d'une poignée de main qu'Ozaï offre à un militaire pour m'éclipser, je me dirige vers mon trône en passant devant une multitude d'invités que je ne remarque même pas. Une fois assise, je regarde dans le vide et reste assise ici tout le reste de la soirée.

"Ursa ? Est-ce que tout va bien ?"

Je vois Iroh qui s'approche, mais si je le laisse me parler, je vais finir par pleurer et je n'ai pas envie de ça. Je veux être tranquille, foutez-moi la paix tous autant que vous êtes dans cette maudite famille !
Un signe de tête à un de mes gardes suffit pour qu'ils me servent de rempart.

"Je suis désolé votre Altesse, mais la princesse ne souhaite pas être dérangée."

Iroh a bien plus d'autorité que moi, s'il veut passer, il pourrait le faire sans même élever la voix. Mais heureusement, il est doté d'une âme, à l'instar de son frère, et n'insiste pas.

"Ursa... S'il vous a fait du mal, il me le paiera..."

Silence. Puis je l'entends qui s'éloigne. Je ne souhaite pas mener une guerre fratricide et je suis capable de me débrouiller toute seule. Le prince Ozaï a peut-être gagné cette bataille, mais pas la guerre. Je lui ferais ravaler son sourire.... Il va regretter ce jour quoi qu'il m'en coute.

***

Au bout d'une heure que j'ai jugé acceptable, je me suis retirée de la cérémonie pour aller dans mes appartements. J'ai chassé les dames de chambre, car je voulais être seule, seule avec moi-même et le vide absolu.
Je me fais couler un bain chaud, me déshabille et plonge dans l'eau. Je reste recroquevillée dans l'eau chaude à pleurer jusqu’à ce que le bain devienne froid. J'ai les yeux tellement gonflés que je vois un peu flou et je dois m'y reprendre à plusieurs fois pour sortir de la baignoire sans me briser la nuque.
Je me sèche et enfile une robe de nuit. Je ferme les fenêtres et verrouille toutes les portes de mes quartiers avant d'aller me coucher. Une fois la tête posée sur l'oreiller, me sentant en sécurité, je me remets à pleurer tout mon soul. Je pleure cette soirée, mon mariage, Ikem, mes parents, ma vie, mes amis, ma nouvelle vie, ma nouvelle famille, ma pudeur, ma pureté.... Je pleure jusqu’à m'endormir de fatigue à cause des larmes qui baignent mon oreiller.

***

Je me réveille en sursaut, prenant tout ce qu'il y a autour de moi pour me couvrir le corps. Quand je finis par vraiment me rendre compte d’où je suis, je finis par me calmer. Je suis toujours dans mon lit, dans ma chambre. Je porte toujours ma robe et je suis toujours seule. Je halète pour reprendre mon souffle et passe mes mains dans mes cheveux pour les arranger un peu. Je regarde autour de moi et tente de me calmer et de faire retrouver un rythme normal à mon cœur.

Je sors du lit en me sentant encore traumatisée de la nuit précédente. On tape à la porte et je sursaute de terreur. Je regarde la porte comme si elle pouvait s’ouvrir avec fracas à tout moment et cela me terrifie. Je n'ose même pas parler jusqu’à ce que la personne derrière s'annonce.

"Princesse Ursa ? Vous êtes réveillée ? Nous vous apportons votre petit déjeuner et votre tenue du jour. Princesse ? Voulez-vous que nous vous fassions couler un bain ?"

Ce ne sont que les domestiques. Je soupire avant de m'approcher de la porte en tremblant. Je les laisse entrer puis je ferme immédiatement la porte derrière elle, à clef.

Au bout du compte, une semaine s'est passée sans que je sois sortie de ma chambre. Les femmes de chambre m'apportaient de la nourriture et des vêtements, mais elles étaient les seules personnes que je laissais entrer. Des gardes montaient la garde nuit et jour devant ma porte pour ne laisser entrer personne d'autre.

"Princesse, le....le prince vous réclame..."

Je me crispe et fronce les sourcils. Pfff comme s'il me réclamait vraiment, il essaye juste d'avoir le contrôle sur moi. Et cette situation, il ne la contrôle pas. Il ne peut pas venir ici et fracasser ma porte sans faire un scandale dont il devra se justifier. C'est ça qui le pousse à me "réclamer". Il veut simplement que je cesse mes gamineries pour me comporter enfin comme sa femme. Mais il a perdu ce privilège le jour où il m'a humilié comme il l'a fait. Me traiter comme une.... Je cache mon visage et me remets à pleurer.

"Je ne veux pas le voir. Ni lui parler."

La pauvre, je la mets dans une situation indélicate, si elle s'amuse à aller rapporter mes paroles au prince, c'est sur elle qu'il va passer sa colère alors qu'elle n'y est pour rien. Je soupire.

"Dis lui que je suis souffrante et peut être même contagieuse, qu'il vaut mieux que je reste encore en quarantaine."

"Bien votre Altesse."

Mais au son de sa voix, je sens bien qu'elle n'est pas convaincue. Le prince ne se laissera pas ignorer trop longtemps. Il sait bien que je lui mens, mais pour l'instant il a l'air de prendre son mal en patience. Tant mieux, car il n'aura rien de plus de moi.

***

Dix jours maintenant que je suis enfermée. Ça ne me dérange pas, en fait, je crois que je me suis enfermée dans une routine déprimante qui me consume progressivement et de laquelle je n'arrive pas à m'extraire. Je suis constamment en train de pleurer, je m'effraie d'un rien, je n'ai envie de parler à personne. S'il n'y avait pas les domestiques, je ne m'occuperais même pas de moi. J'ai l'impression de me laisser dépérir et ça ne me dérange pas.

La journée se termine, je vois le soleil décliner à l'horizon à travers ma fenêtre. C'est magnifique. C'est bien la première fois depuis dix jours que je m'extasie de quelque chose. Ressentir quelque chose de positif, j'avais l'impression que ça faisait une éternité que ça ne m'était pas arrivé.
Toc. Toc. Toc.
Tiens, c'est bizarre, ce n'est pas encore l'heure du repas. Pourquoi tapent-elles à ma porte ?

"Qui est-ce ?"

Je ne me laisserais pas avoir.

"Princesse, j'ai un message important. Le Seigneur du feu souhaite diner avec tous les membres de sa famille. Aussi.... Vous êtes conviée à vous joindre à eux. Le repas est dans une heure et demie et nous sommes venues pour vous aider à vous préparer...."

Quoi ? Mais je n'ai pas envie d'y aller... Je commence à trembler de peur tant l'idée de sortir de cette chambre me terrifie. Je n'ai aucune envie de remettre le nez dehors...

"Princesse, je sais bien que vous n'êtes pas encore prête. Malheureusement, il vous faudra vous armer de courage, car le Seigneur du Feu a été clair, tous les membres doivent être présents...."

C'est en tremblant et en pleurant que je les laisse entrer avant de refermer la porte derrière elles, comme d'habitude. Elles tentent toutes de me consoler du mieux qu'elles peuvent tout en me préparant.
Cette fois j'ai exigé de ne pas être mise en valeur. J'étais présentable, mais sans artifice. Je veux passer inaperçue et me retirer le plus rapidement possible.

Une fois prête, les filles se regardent sans oser me parler. Je sens bien que quelque chose ne pas.

"Que se passe-t-il ?"

L'une d'elle se dévoue pour me faire part de la mauvaise nouvelle.

"Princesse... Le prince va venir vous chercher pour vous amener au diner... On...On lui a dit que vous aimeriez venir avec les gardes ma...mais c'est le prince.... Pardonnez-nous, votre Altesse..."

Et elles s'inclinent devant moi en guise de repentance.

"Je...non, non, ne vous excusez pas. Vous avez bien fait de ne pas vous opposer à lui. Ce n'est pas grave. J'y arriverais."

***

L'heure fatidique arriva.... Les filles étaient parties depuis longtemps et quand quelqu’un tapa à la porte de ma chambre, cela ne put signifier qu'une seule chose. Le prince était arrivé pour m'accompagner au diner. Je prends une grande inspiration pour me donner le courage de me trouver à proximité de ce monstre puis j'ouvre la porte.
Il me salue, mais je ne prends pas la peine de lui répondre. Nous marchons dans les couloirs à une distance plus que raisonnable. En fait il pourrait y avoir deux personnes entre nous tant je refuse d'être à ses côtés.

Et une fois arrivés dans la salle du diner, je salue tout le monde poliment en finissant par le Seigneur du Feu Azulon, devant lequel je m'incline. Je finis ensuite par m'asseoir à table. Dire qu'au début, je voulais être proche d'Ozaï.... Le suivre comme son ombre, être son pilier. Maintenant, je suis le protocole à la lettre et me tiens bien loin de lui. Je me fais toute petite alors que les fils papotent avec leur père d'armes, de stratégie et Dieu sait quoi. Personnellement, j'affiche le même visage las et vide que j'avais au mariage. Comme si à nouveau mon âme avait quitté mon corps. J'attends simplement que le temps passe et que ce repas se termine.
Lojzo
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Lojzo
Lun 25 Oct - 20:07
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Ozaï
J'ai 28 ans et je viens de la Nation du Feu. Dans la vie, je suis maître du feu et fils du Souverain. Sinon, grâce à mes recherche, je vais épouser une fille de la lignée de l'Avatar Roku pour rendre ma descendance plus forte encore.


ozaï :copyright:️ googleimage
Elle ne répond rien. Elle ne parle pas. J'ai envie de la secouer, quelle idiote. Elle me fait perdre mon temps. Mais tant qu'elle garde un visage impassible et qu'elle semble en "bon état" je ne dis rien. Mieux vaut éviter une crise. Je lui tiens la main et cette douce chaleur me parcourt encore une fois. Ce soir. Dans quelques heures. Je souris puis je me mêle à la foule. Elle va voir comme je peux être doux et délicat, comme je peux être aussi adorable que cet imbécile d'Iroh.

Je souris, je réponds, je passe d'invité en invité, reçoit les cadeaux et les voeux de bonheur. A un instant, je me tourne vers Ursa pour lui demander son avis, mais je me rends compte qu'elle n'est plus à mes côtés. Depuis combien de temps ? J'en ai strictement aucune idée. Je la cherche rapidement des yeux, elle trône sur son siège entourée de garde. J'ai un mince élan d'affection qui monte en moi. Elle est belle et elle est mienne. Et la voir entourée comme ça, c'est qu'elle a peur, elle me craint, quel délice ! Je continue donc de parler.

Bien plus tard, quand je jette à nouveau un coup d'oeil vers son trône, je le trouve vide. Elle est partie sans rien dire ? Qu'importe, cela signifie que c'est l'heure. Je m'excuse auprès de mes invités et commence à m'éloigner pour la rejoindre.

« Mon frère, nous devons parler. Evidemment. Il est au milieu du passage et il a cet air grave, je lève les yeux au ciel.
- Tu vois pas que je n'en ai aucune envie ? lâchai-je séchement.
- C'est important Ozaï, insiste-t-il.
- Avec toi, tout l'est toujours.
- Ecoute moi, Ursa a eu l'air d'avoir besoin de calme, sois doux et patient avec elle. Je ne peux m'empêcher un rictus méprisant.
- Comme tu le serais toi même ? Tu crois que je vous ai pas vu échanger vos regards ? Elle est à MOI Iroh, tu la toucheras jamais, sinon c'est elle qui en pâtira. Et ne t'inquiète pas, je serais au courant.
- Ozaï, menace mon frère.
- Laisse-moi retrouver ma femme. »

Je m'éloigne à grand pas pour rejoindre notre appartement nuptial. Il est vide et froid. Oh, un bon feu brille dans la cheminée, mais elle n'est pas là, les draps n'ont pas bougé. Où est-elle ? La rage commence à monter en moi. De quel droit s'arroge-t-elle ? Elle devait m'attendre ici, elle devait vivre cette nuit avec moi. Le feu remonte dans mon sang, je marche d'un pas vif et violent.

La porte de sa chambre est fermée. A clef. Et les domestiques refusent de l'appeler. Elles lui trouvent des excuses, la disent fatiguée. J'écarquille des yeux. Je vais en tuer une, là, sur le champ, mais c'est ma mère qui intervient. De sa voix douce elle m'explique.

« Ozaï, tu ne peux pas faire un esclandre ici, ce serait encore pire pour ta réputation. Laisse-là dormir, demain, plus tard, vous aurez toute la vie devant vous. »

J'ai envie de crier, de tempêter, mais je sais comment ce sera pris. Je sais, au fond de moi, qu'elle a raison. Je soupire, me range à son avis. Je n'escaladerais pas la fenêtre ce soir dans le noir pour la prendre sur son lit. L'image qui se crée dans mon cerveau est plaisante, mais cela ne suffit pas. Plus tard. Demain. Et je quitte ses appartements.


***

C'est le sixième jour qu'elle est enfermé. Et je deviens fou. J'adore avoir ce pouvoir sur elle, sentir qu'elle a trop peur de m'affronter et préfère se cacher derrière ses servantes et ses gardes, mais je la déteste pour les émotions qu'elle me fait vivre. Je la hais. Je veux la tuer. Mais d'abord la baiser jusqu'à lui faire mal. Elle sait bien que plus l'attente sera longue, plus ce sera pire pour elle non ? Le plus atroce dans tout cela, c'est le regard accusateur d'Iroh sur moi. Comme si c'était de ma faute. Je le hais lui aussi.

Je ne suis plus que rage et colère. Et je deviens fou. Elle m'obsède, mais je suis incapable de me confier à qui que ce soit. Je ne m'abaisserais jamais à lui envoyer un mot d'excuse, pourtant j'y ai songé. Je ne peux en parler à ma mère et j'entends les domestiques rire dans mon dos.

Alors je me défoule sur le terrain de combat comme exutoire. J'utilise la maîtrise du feu six fois par jour, je travaille, j'apprends, j'assiste à des réunions. J'essaie, tant bien que mal, de me la sortir de la tête. J'essaie de faire comme si son absence était normale, désirable même. Comme si elle n'était qu'une jeune fille inutile qui n'avait aucun intérêt à mes yeux. Je travaille sur moi-même et mes muscles durcissent. Je songe alors aux blessures qu'elle subira et ça me rend heureux. Elle va payer.

Le neuvième jour, je commets la plus grosse erreur de ma vie. Déguisé, je me rends en ville. Des vêtements affreux et un masque sur le visage, je suis irreconnaissable au milieu de la fête, des chants et des danses. Et je me cherche une victime. Une jeune fille idiote, un peu mince, brune avec des jolies boucles et des yeux saisissant. Il n'y en a pas, mais j'en trouve une passable et je déploie mon charme sur elle. Elle résiste tout d'abord, mais bien vite, je ne lui laisse pas le choix et l'entraîne avec moi.

Je paie un aubergiste pour la nuit, mais j'en aurai pas pour aussi longtemps, je veux juste cesser de penser à elle durant un instant. La jeune femme se met à jouer de ses courbes, ayant enfin compris ce que j'attendais d'elle. J'aurai préféré qu'elle pleure. Je retire cette pensée aussi vite qu'elle m'est venue.



Je marche doucement, cherchant des yeux un combat où me mêler, un type qui a trop bu ou un homme fort. Qu'importe, je veux juste laisser exploser ma rage. Mais c'est une femme qui m'accoste, une femme dont on voit les seins qui dépassent et dont le maquillage est ignoble. Je lui crache dessus. Et continue ma route vers le palais, encore plus en colère.

« J'ai réussi à obtenir un dîner familial, l'ordre vient d'Azulon, elle ne peut y échapper. »

Ma mère est venue à ma rencontre et me serre le bras, signe d'affection. Je méprise ce geste pourtant, elle me donne un espoir. Voir Ursa. Je n'arrive pas à m'avouer que simplement voir sa présence m'enchante. Je préfère me dire que j'ai hâte d'admirer la peur sur ses yeux et son visage inexpressif qu'elle tente de se forger. Pourtant... J'acquiesce et tente un sourire minime pour que mère me laisse tranquille.

Allongé dans mon lit bien trop vide, je regarde le plafond. Demain. Et mes entrailles se serrent. Que m'a-t-elle pour me rendre si vulnérable ? Pourquoi ai-je autant envie de me tenir près d'elle ? Comment faire pour qu'elle soit à mes pieds. Je me rends compte que j'ai un besoin irrépressible de l'avoir à mes côtés pour la dominer. Or, elle a des cartes dans sa manche et sait les utiliser. Il me faut donc soudoyer ses servantes ... sauf que je sais combien elle sait être aimable et agréable, tout le monde l'aime toujours. Il n'y a qu'à voir Iroh. Que dois-je faire pour qu'elle tombe dans mes bras ? La réponse est simple : faire semblant de m'excuser et être sincère. Seulement, je ne sais pas faire.


***

J'ai essayé d'éviter Iroh autant qu'Ursa m'a évité, mais ce satané grand frère obtient toujours tout ce qu'il veut. Comme toujours.

« Ozaï.
- Iroh.
- Tu es un sombre idiot. Tu as gâché ton mariage alors qu'il n'était même pas terminé. Ressaisis-toi !
J'écarquille les yeux, étonné. J'aurai songé au discours inverse.
- Je t'imaginais sauter de joie à l'idée de récupérer mes restes.
- Ozaï, la famille est importante, je ne veux que l'unité et le bonheur de la nôtre, or tu mets les deux en péril !
- Tout tourne donc bien autour de toi, c'est ton image que tu ne veux pas froisser, tu ne songes mêmes pas à Ursa !
- Si, je songe à elle, mon frère. Mais toi, tu ne penses qu'à toi.
- Tu as fini ta leçon de moral, ô le futur grand seigneur du feu ?
- Non.

En effet, il n'avait pas fini. Et j'avais envie de le tuer.

« On ne peut pas en parler autour d'un combat de feu ? » l'interrompis-je sans hésiter. Il n'est pas d'accord mais il acquiesce avec raideur


***


Mon coeur - trop faible - rate deux battements quand elle sort enfin. J'ai trouvé sa porte irrémédiablement close, une fois de plus. J'avais envie de frapper cette porte pour qu'elle s'ouvre sous mes poings, qu'elle comprenne un peu à qui elle a affaire. Mais non. J'ai été raisonnable.

« Princesse Ursa.  » la saluai-je en déposant mes lèvres sur ses doigts. « Voulez-vous me faire l'honneur de m'accompagner au dîner familial ? »

Elle ne répond pas. Son visage est vide, apathique. Elle marche, le plus loin de moi, comme si j'allais la violer en plein couloir. Ouh. Cette idée ne me déplaît pas. Et je ressens une gerbe de plaisir à l'imaginer nue et qu'on soit surpris. Puis je vois son visage inexpressif et tout s'arrête. Elle ne pourrait pas faire un effort, un sourire ou une larme ?

« Bon, vous avez clairement besoin de faire un deuil de votre ancienne vie, je respecte cela. Combien de temps cela va-t-il dur...  » Je n'ai pas le temps de finir ma phrase qu'elle entre dans la pièce et salue tout le monde avec sympathie. Je rêve ? Elle a décidé de m'ignorer ? Moi ? Elle ose ?

La rage me monte le feu aux joues une fois de plus. Puis j'enfile mon masque. Très bien je vais l'ignorer, si c'est ce qu'elle veut.

La fin du repas arrive trop lentement, mais enfin. Après milles détours de conversations, milles remerciements, nous sortons. Et je l'accompagne. Devant chez elle, je pose mon dos contre sa porte.

« C'est bon ? Vous avez boudé tout votre soûl ? Vous êtes prêtes à m'accorder quelques mots ? »
Cheval de Troie
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Cheval de Troie
Mar 26 Oct - 16:19
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Ursa
J'ai 17 ans et je vis à Hira'a, Nation du Feu. Dans la vie, je suis comédienne amatrice et petite fille de l'Avatar Roku.

Mon père est un magistrat, ma mère est la fille de l'Avatar Roku, malgré tout, j'ai toujours vécu simplement. Depuis mon plus jeune âge, je suis amoureuse d'un jeune garçon appelé Ikem, lui et moi devions nous unir pour toujours mais l'arrivée du seigneur Azulon et de son fils Ozaï changera le cours de ma vie à tout jamais.


Ursa :copyright:️ Google

Si je veux lui faire l'honneur de quoi ? Plutôt mourir que lui accorder quoi que ce soit. Mais la colère est un sentiment qui montre un intérêt. Alors que l'ignorance. La vraie, la dure.... C'est elle qui fait mal. Être ignoré, avoir le sentiment que quoi qu’on fasse, la personne en face n'en a rien à faire. C'est ça qu'il faut qu'il ressente, il n'y a que ce sentiment d'indifférence qui pourrait faire pencher la balance de la peur et de la domination. Il faut que je montre au prince Ozaï que je n'ai plus rien à perdre puisqu’il m'a tout pris. Et si je n'ai rien à perdre, je n'ai plus aucune raison d'avoir peur.

Toute ma machination commence quand je sors de la chambre. Je vois bien au fond de ses yeux qu'il est content de me voir. Par content, je veux dire qu’il aime ce qu'il voit.
Nous marchons dans le couloir, je mets volontairement une grande distance entre nous, encore une fois, dans le but de lui montrer à quel point je veux l'ignorer. Qu’il ne soit même pas dans mon champ de vision.

Une fois devant la porte, le prince commence à me parler, mais sans même un regard, j'entre dans la pièce et salue poliment toute la petite famille. Je sens d'ici le sang du prince ne faire qu'un tour. Ça m'est bien égal. Je ne montre aucun singe d'émotion ou d'affection, pas un seul sourire, pas de regard rieur. Pas de petite plaisanterie. Rien. J'attends simplement que le temps passe comme si j'étais morte de l'intérieur et c'est un peu ce que je suis....

Le repas se termine enfin, après une multitude de remerciements et de formule de politesse, nous finissons enfin par sortir. Visiblement, Ozaï tient à me raccompagner... Alors je lui sors la même carte que tout à l'heure, celle de la distance, de l'ignorance et du silence de mort.
Une fois devant ma chambre, il me bloque le passage en se mettant entre la porte et moi. J'ai un mouvement de recul, souvenir de la nuit de notre mariage, mais très vite, je retrouve un peu de courage. Les gardes chargés de garder la porte de ma chambre étaient en train de s'engager dans le couloir, mais d'un geste de main, je leur demande d'attendre plus loin.

Je regarde autour de moi pour voir si c'est bien à moi que le prince Ozaï s'adresse.

"Ah, parce que maintenant j'ai le choix ? Non parce qu'en tant que trainée, je ne savais pas si j'ai le droit de parler sans autorisation. Et puis à quoi bon, je suppose que vous préférez tout obtenir par la force, alors vous allez surement vous mettre à m'extirper mes paroles. N'est-ce pas ?"

La tête haute, je plante mon regard dans le sien.

"Je ne vous accorderais rien du tout. Sachez que je ne ferais plus jamais rien pour vous par plaisir, ce ne sera que contrainte et forcée. Puisque c'est la vie que vous voulez que je mène et bien soit. Je vous prendrais la main en public seulement si j'y suis obligée, je me tiendrais à vos côtés à chaque fois que ma présence sera requise. Je partagerais votre couche aussi souvent que vous le voudriez, car il en va de mon devoir marital, mais une fois fait, je regagnerais mes appartements."

Je laisse paraitre mon impatience.

"Alors ? Que me voulez-vous ? Vous êtes venu chercher cette nuit d'amour ? Il est déjà l'heure de me plier à mon devoir conjugal ?" Je lâche un soupir de lassitude, pour lui montrer à quel point je suis indifférente à cette idée et qu'elle m'agace plus qu'autre chose. Comme une tâche ingrate qu’on espère finir au plus vite pour en être débarrassé. "J'imagine que c'est ce qu'il faut quand on est la femme du prince Ozaï. Alors allons y, allons dans votre chambre qu’on en finisse. Si après ça je n'aurais plus à être en votre compagnie, alors ne perdons plus de temps."

J'espérais que mes mots lui fassent mal. Qu’il souffre et qu'il réalise de l'humiliation qu’il m'a fait vivre, de tout ce qu'il perd en se comportant comme ça avec moi. On ne peut jamais avoir une conversation normale.... A chaque fois qu'on s'échange plus d'une phrase, c'est pour s'envoyer des horreurs à la figure...
Je voudrais tellement qu'il change, je ne sais pas.... Qu'il s'excuse, qu'il m'aime, que....
Faut que j'arrête de penser comme ça sinon je vais me mettre à pleurer et mon plan va échouer. Je me mords la langue tout en marchant vers la chambre du prince, pour ne pas pleurer. Je dois rester forte. Mais c'est vrai que.... Il est tellement différent de celui qu'il était sur l'île de Braise.... J'aurais voulu ne jamais en partir et rester avec le Ozaï de l'île.... Celui qui aurait pu me faire tomber amoureuse, celui qui aurait posé ses mains avec douceur et respect sur moi. Celui qui aurait rougi en m'embrassant.... C'est ce Ozaï là que je veux, c'est lui que j'aime.

Enfin...je...Je ne sais pas vraiment si je l'aime ou pas, mais en tout cas....Je....Je sais que je souffre de cette situation. Chaque fois qu'il me fait du mal, ça me fait vraiment du mal. Comment vous expliquer.... Je ne sais pas, mais mon cœur souffre comme il n'a jamais souffert.... J'ai mal à l'intérieur, je me sens totalement détruite.... Et ça, je ne pourrais pas le ressentir si mes sentiments envers le prince n'étaient pas fort, eux aussi,....

Quand je me retourne, le prince était toujours devant la porte de ma chambre. J'arque un sourcil interrogateur.

"Que se passe-t-il, prince Ozaï ?"

Personnellement, je pensais qu'il allait soit entrer dans mon jeu et se foutre complètement de mes états d'âme. L'air de dire "tant que j'obtiens ce que je veux, c’est tout ce qui compte" ou alors qu’il allait devenir fou de rage comme il y a dix jours.... L'un comme l'autre, je ne m'attendais pas à ce qu'il reste planté là....

"Prince Ozaï ?"

Insiste, ai-je avant de finalement m'approcher de lui. Je ne saurais pas dire l'expression qu'il avait sur le visage. J'attends patiemment qu'il daigne me dire quelque chose, histoire que j'arrête de m'inquiéter, c'est comme si le temps l'avait arrêté. Je suppose qu'il doit être perdu dans ses pensées... Je roule des yeux, c'est dire l'intérêt qu'il me porte....
Je suis sûre qu'il a dû passer ces dix derniers jours à manigancer des plans pour faire de ma vie un enfer. J'aurais tellement voulu qu'il profite de ce temps pour qu'il se rende compte à quel point je lui manque, j'aurais voulu qu'il se rende compte que ne plus sentir ma peau sous ses mains est un sentiment atroce.... Mais non, il doit être bien loin de tout ça, il ne doit penser que vengeance et punition.... Soupire.... J'ai encore envie de pleurer. Je suis vraiment trop naïve. J'ai beau savoir que le prince est un monstre, j'ai quand même toujours l'espoir au fond du cœur que peut être..... pour moi.... Tsss.... C'est stupide. Ridicule. Vraiment... Digne des ingénues trop candides....
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Lojzo
Mar 26 Oct - 20:01
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Ozaï
J'ai 28 ans et je viens de la Nation du Feu. Dans la vie, je suis maître du feu et fils du Souverain. Sinon, grâce à mes recherche, je vais épouser une fille de la lignée de l'Avatar Roku pour rendre ma descendance plus forte encore.


ozaï :copyright:️ googleimage
La violence de ses mots me font un bien fou. Sa voix acerbe, sa langue acérée et ses mots puissants m'avaient manqué. Et cela me fait mal, parce qu'elle compte beaucoup plus que je ne peux me l'avouer. Si seulement elle savait, si seulement je pouvais. Mais je ne peux pas. Je suis incapable de fissurer ma carapace, incapable de m'allonger à ses pieds pour qu'elle me pardonne. J'aurai aimé trouvé un terrain d'entente, mais ça va être compliqué. Au moins, elle me parle. Je souris intérieurement. Je ne dois rien lui montrer, elle ne doit surtout pas savoir l'emprise qu'elle a sur moi. J'inspire, j'expire. Et je tente de garder le même masque insipide que celui qu'elle portait tout à l'heure. Bien fait.

"J'imagine que c'est ce qu'il faut quand on est la femme du prince Ozaï. Alors allons y, allons dans votre chambre qu’on en finisse"

Oh. Là, c'est plus dur de rester impassible. Cette phrase balancée avec rage me réchauffe. Enfin ! Je vais l'avoir entièrement pour moi. Et consentante en plus. Pourtant, ça me dérange. Il y a quelque chose de déplacé, de mauvais. J'aurai du juste être excité à cette idée et voilà que je me soucis d'elle ? Pourquoi ? Pourquoi ne puis-je pas en profiter. La tirer par les cheveux et l'emmener chez moi ici, maintenant ? Sûrement, parce que je veux rester dormir avec elle. Cette pensée s'est imposée à moi et je ne peux plus la chasser. Je fronce les sourcils. J'essaie de prendre un air ennuyé. Elle ne doit pas savoir, elle ne doit jamais savoir. Cette partie-là de moi n'existe que dans une part de mon esprit. Je préfère que personne n'y ait jamais accès.

Je vais la voir crier de supplice. Là. J'aime mieux ça.

"Prince Ozaï ?"

Son ton est doux, calme et ... il y a un petit quelque chose en plus. Est-ce de l'inquiétude ? M'est-elle destinée ? Après tout cela... Oh, soudain je comprends. C'est un jeu pour elle. Ursa aussi tente de cacher ce qu'elle ressent, tente de ne pas m'aimer, mais elle est folle de moi. Je le sais. Et ce savoir me remplit d'un bien fou.

« Allons dans ma chambre, notre chambre. »

Je me reprends rapidement, qu'elle comprenne qu'elle y est attendue, espéré. Mais que ce ne soit pas trop évident non plus. Et puis, je veux pouvoir être à l'abri des oreilles indiscrètes. Je ne sais pas encore ce qu'il va se passer dans notre chambre, mais je veux être seul avec elle.

Je lui ouvre la porte et attend qu'elle rentre. Elle est toujours éloignée de moi, comme si elle ne supportait pas ma présence et cela me pince le coeur. Comment changer ça ? Je la veux à mes côtés, mais pas comme une égale, ne pourrait-elle pas être sotte ? L'apprécierai-je autant si elle était sotte ?

« Ursa, pourquoi agissez-vous comme ça ? Qu'est-ce que vous y gagnez. Je sais que ce n'est pas vous ça. » Au "ça" je fais un visage inexpressif, le sien. « Je vous en veux terriblement, et pour plusieurs raisons. » Je soupire. Et je sais qu'elle va m'interrompre alors je lève la main. « Attendez avant de me cracher dessus ou vous faire les ongles sur mon joli visage. S'il vous plait. » Je crois bien que c'est la première fois que je la supplie. Bon sang. Comment puis-je passer de la rage à l'adoration. Je me déteste. « Je vous en veux de ne pas m'avoir accordé la moindre seconde d'attention, je sais que vous avez peur de moi et je le comprends. » Je me retiens de dire que j'aime quand elle a peur, j'aime quand je la domine. Elle a du le sentir. Et mon regard se fait de braise à l'idée que cela recommence. « Mais vous ne pouvez plus faire cela, ce n'est pas humain. » Ah. Comme si j'étais humain moi. « Vous le savez sûrement, je suis venu devant votre porte tous les jours et elle était irrémédiablement close. Que cela ne se reproduise pluse.» Ma voix, qui aurait dû être autoritaire, violente, n'était que supplication. Je déteste ce qu'elle me fait.

« Ce soir, je vous veux nue dans mon lit. Je veux partager avec vous ce temps d'époux. » Ma voix est autoritaire et mon regard est plein de questions. La folie meurtrière a disparue. Ce n'est plus un spectacle, nous sommes que deux, il n'y a personne d'autre à impressionner, personne... Si. Iroh. Puis-je parler de lui ? La menacer si elle décide d'aller le voir. Non. Pas tout de suite. Plus tard. « Je vous donnerai du plaisir, mais il me faut quelque chose en retour. » C'est un marchandage, elle sait que je peux obtenir d'elle qu'elle se taise et que je sois le seul à jouir, mais je sais que la première nuit est pour elle importante. D'ailleurs mon myocarde se met à battre plus fort et mon sexe se réchauffe à l'idée de cette première nuit. Pitié qu'elle accepte. « Si vous restez dormir ici, je serais à vous. » Ma voix s'est brisé sur la fin. Oubliant comment fonctionner quand ses prunelles ont pris possession des miennes.

Je ne peux pas attendre qu'elle réponde, je ne maîtrise plus rien. Alors je me penche et attrape ses lèvres entre les miennes. Brûlant de désir, ce désir qui me dévore depuis des jours. Et je lui transmets en l'embrassant. Puis, juste avant de commettre l'irréparable et pas un effort de volonté extrême, je recule. Et je la regarde droit dans les yeux. « Êtes-vous d'accord avec ce marché ? »
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Mer 27 Oct - 19:33
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Ursa
J'ai 17 ans et je vis à Hira'a, Nation du Feu. Dans la vie, je suis comédienne amatrice et petite fille de l'Avatar Roku.

Mon père est un magistrat, ma mère est la fille de l'Avatar Roku, malgré tout, j'ai toujours vécu simplement. Depuis mon plus jeune âge, je suis amoureuse d'un jeune garçon appelé Ikem, lui et moi devions nous unir pour toujours mais l'arrivée du seigneur Azulon et de son fils Ozaï changera le cours de ma vie à tout jamais.


Ursa :copyright:️ Google

À force de fixer le prince, je réalise qu'il est en plein conflit intérieur. J'arque un sourcil. Quoi, est-ce qu'il aurait des remords ?! À voir ses sourcils froncés, je me dis que oui. Mes sourcils se relèvent de surprise. Le prince a bien plus de sentiments pour moi qu’il ne le laisse croire. En fait, je commence à croire que ma proposition ne l'enchante pas tant que ça. Est-ce que c'est l'idée que je ne passe pas la nuit avec lui qui le dérange ou le fait que ça m'est égal de copuler avec lui ? L'un comme l'autre, si ça le dérange, c'est qu'il éprouve quelque chose pour moi.

"Prince Ozaï ?"

J'insiste, je trouve ça étrange qu'il ne parle plus. Puis, soudainement, il me dit que nous devant aller dans sa chambre. Oh pardon, dans notre chambre. Je fronce les sourcils en faisant un mouvement de recul. Je n'irais nulle part.

Ozaï engage la marche, mais j'hésite à le suivre, pourtant, le regard qu’il me lance quand il ouvre la porte, m'indique qu'il a vraiment envie que je vienne... Hum... Peut-être souhaite-t-il me présenter ses excuses en privé ? ... Ça m'étonnerait, mais comme je suis naïve, je vais tenter d'y croire.

J'entre dans la chambre, mais reste près de la porte, au cas où...

"Je vous préviens que si vous tentez quoi que ce soit, je me mettrais à hurler."

Les sourcils froncés et le torse droit, je n'ai pas peur de le menacer. S'il décide se comporter encore une fois comme un sauvage, tout le monde sera au courant. Mais au lieu de ça, il commence à me parler... En fait... Je dirais qu'il s'ouvre à moi... Je...Je suis surprise. Je ne le laisse paraitre mais, je n'en reviens pas. Je dois me mordiller la langue pour être sûre que je ne suis pas en train de rêver.

Ma surprise retombe immédiatement quand il dit m'en vouloir. Je rêve, c'est lui qui m'en veut ?! Et moi, qu'est-ce que je devrais dire ?!
Je n'ai pas le temps de répliquer qu'il m’arrête d'un geste de main pour pouvoir continuer de parler sans être interrompu. Et...Il me supplie. Je veux dire, il ne me l'ordonne pas, il me l'implore... alors là, je suis carrément déstabilisée....
Pour le coup, ça me cloue le bec.

"Peur de vous ? Après ce qu'il s'est passé la nuit de notre mariage, je n'ai pas peur de vous, prince Ozaï, je suis traumatisée à l'idée que vous puissiez poser vos mains de monstre sur moi. C'est différent. Et vous osez me parler d'humanité ?! Au risque de me tromper, mais rien de tout cela ne ressemble à des excuses." Je croise les bras sous ma poitrine en gardant la tête haute. "Je vous l'ai dit, ma porte restera close après chacun de mes devoirs conjugaux. Je ferai mon devoir, rien de plus, c'est pour cela que vous m'avez épousé après tout ?!"

Je sais que j'ai été dure mais je ne veux pas baisser ma garde aussi facilement, si ça se trouve, tout cela est une mise en scène.

Quand il dit me vouloir nue, j'ai peur qu'il se jette sur moi et mon instinct me pousse irrémédiablement contre la porte, je suis maintenant prise au piège entre la porte et le prince.... Mon cœur commence à battre plus vite.... Je n'ai pas le temps de répondre quoi que ce soit, que le prince enchaine en me parlant de me donner du plaisir.... Seigneur, j'ai la tête qui tourne... Je.... Je ne veux pas...

Alors que mon esprit est embrumé pas des milliers de questions sur le sujet du... du sexe.... que je n'entends pas tout de suite le marché du prince. Il me faut plusieurs secondes pour qu'il me parvienne jusqu’au cerveau. Et au moment où je relève la tête vers lui, il se jette sur moi pour m'embrasser....
C'est bon, chaud, passionné.... Et là tout s'éclairci, la seule question que je me pose, c’est : est-il sincère ?
Est-ce que ce baiser signifie quelque chose pour lui ? Est-ce que c'est seulement une pulsion animale d'un homme en rut qui a besoin de se satisfaire, ou est-ce vraiment de l'affection à mon égard ? Un besoin irrépressible de m'embrasser, de me serrer contre lui ? Si seulement ça pouvait être ça... Si seulement il était fou d'amour pour moi, un amour brulant qui le consumerait à chaque fois que je suis loin de lui...
Je pense à tout ça alors que je sens ses mains fortes encercler mon visage, je sens mon faible corps contre le sien. Nos souffles chauds qui se mêlent.... Puis alors que le baiser devient plus intense, au point de m'en donner le tournis, il se recule.... me laissant haletante, rougissante, contre la porte.

Il me réitère sa proposition et je reste silencieuse... Je réfléchis et... machinalement, un de mes bras cache ma poitrine... L'idée de me mettre nue... Et si c'est une ruse ? Et si tout ça fait partie de sa vengeance ? Mon Dieu... Oserait-il... Serait-il capable de me manipuler pour me prendre ma pureté ?
Je n'ose même pas le regarder tant l'idée me répugne....

Finalement, quand je tourne le visage vers lui pour lui donner ma réponse, ce sont des yeux emplis de larmes qui le fixent.

"Prince Ozaï..."

Dis-je d'une voix tremblante et penaude. C'est la voix de mon cœur... Je suis fatiguée de ce jeu de torture.... Là on parle de mon corps.... J'ai besoin de savoir, j'ai besoin d'en être sûre... J'ai besoin d'être rassurée.... Mais saurait-il le faire ? Saurait-il me convaincre qu'il m'aime ? Au moins, un peu ?... Je ne veux pas être un jeu pour lui, ni un passe-temps. Je ne veux pas être un jouet qu'il peut briser juste parce qu'il en a le pouvoir...
Je pleure à chaudes larmes tout en détournant le visage pour ne pas lui infliger la vue de mes yeux étincelants de larmes et mes joues rouges. Cela sonnait plus comme une supplication, comme si je le suppliais d'abréger mes souffrances, de me dire clairement ce que je suis pour lui, à quoi je dois m'attendre, quel va être ma vie ? Pourquoi est-ce que je suis ici ? Comment pourrais-je lui faire confiance ? J'ai besoin de lui. Là tout de suite, s'il me veut, il doit me mériter. J'ai besoin d'être rassurée... De savoir que je ne vais pas donner ce que j'ai de plus précieux à un monstre mais à celui que j'ai connu sur l'île de Braise...

Je me rends compte que j'aurais voulu que tout se passe différemment. J'aurais voulu être une mariée comblée, être au côté de mon époux, le rendre fier et être à ses côtés pour toujours, être la seule personne sur qui il peut vraiment compter... Mais au lieu de ça, je ne suis qu'une pauvre chose insignifiante et pleurante dans sa chambre. Il va encore me traiter d'idiote capricieuse...
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Mer 27 Oct - 21:07
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Ozaï
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Le baiser que nous partageons est splendide, magnifique, merveilleux. La chaleur qui monte dans mon entre-jambe me le confirme et sa réponse est parfaite. Je la veux. Maintenant. Tout de suite. Mais j'ai bien compris que pour elle, ça marche différemment. Et je ne peux pas risquer une nouvelle semaine à réfléchir. Il me faut agir tant que je le peux. Et ce soir, j'agis. Un sourire tire sur ma lèvre et je la regarde. Et ... elle ... pleure ?

Mais. Mes paupières papillonnent pour tenter de me remettre les idées en place, mais elle a sorti l'âme fatale à laquelle je ne peux résister. Ses larmes me donne un plaisir fou. Et je sens mon côté brûlant arriver au galop. Je sens ma violence remonter à la limite et mes idées se faire plus noire. Je la veux. Maintenant.

Elle ne me regarde pas, pire, elle m'évite. Elle ne sait donc pas ce qu'elle me fait, tant mieux, je dois le garder pour moi. Seulement, il y a bien quelque chose à faire pour qu'elle tombe en mon pouvoir. Je ne l'imagine pas candide et naïve au point que mes mots la rassurent, les gestes alors ? Quand j'ai léché ses larmes la dernière fois, elle a eu un mouvement de recul. Bon. Je dois avouer que ça commence à m'énerver et je perds patience.

« Ursa. »

Mince, je n'ai pas modulé ma voix, mon ton est trop rauque, ça va lui faire peur.

« Ursa. » répétai-je.

Mieux, c'est plus doux.

« N'aie pas peur. »

Elle n'a pas peur, en réalité. Je le sais. Elle le montre avec sa posture, avec son dos calé contre la porte, prête à s'enfuir. Puis elle me l'a dit. Elle a parlé de traumatisme. Pourquoi est-ce que ce mot me plait tant ?

« Viens-là. »

Et, chose improbable, je la prends dans mes bras. Au creux de moi. Quand je sens ses épaules se détendre, je vois que j'ai bien agi. C'était ce qu'il fallait. De la douceur. C'est bon, c'est à noter. La prochaine fois, je commencerai par-là. La violence viendra ensuite.

Puis, je ne lui laisse plus le choix. Je lui ai parlé, proposé, j'ai attendu, elle ne dit rien. Et qui ne dit mot consent, non ? Tant pis pour elle. J'ai été patient.

Je la pousse délicatement vers mon lit. Si elle résiste, je ne le sens pas, elle doit être trop fatiguée pour y mettre toutes ses forces. « Shhhh. » Je lui intime de se taire. « J'aime tes larmes. » avouai-je en lui caressant la joue pour récupérer ses larmes. Puis je l'allonge sur le dos, pour pouvoir la dominer de toute ma carrure. Si elle veut partir, c'est maintenant, ou jamais. Après, ce sera trop tard. Même si j'avoue, que j'aurai du mal à la laisser.

Cheval de Troie
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Lun 1 Nov - 11:37
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Mon père est un magistrat, ma mère est la fille de l'Avatar Roku, malgré tout, j'ai toujours vécu simplement. Depuis mon plus jeune âge, je suis amoureuse d'un jeune garçon appelé Ikem, lui et moi devions nous unir pour toujours mais l'arrivée du seigneur Azulon et de son fils Ozaï changera le cours de ma vie à tout jamais.


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Le prince dit mon nom avec impatience.... Je sais... Je sens qu'il me désire.... Et je ne sais pas vraiment s'il en va de même pour moi. J'ai peur. Je....Je n'oserais jamais le reconnaitre devant lui-même si je pense que ça se voit clairement, mais c'est vrai que j'ai peur. Je n'ai pas peur du prince, j'ai peur de toute cette situation qui risque de m'échapper. Je.... Si je cède maintenant, je ne pourrais plus faire marche arrière. C'est une décision lourde de conséquence pour moi, il s'agit tout de même de mon corps. Je...Je dois être sûre et....Je ne sais pas.... Entre ce baiser qui paraissait et ce ton impatient qui me presse et me pousse à faire un pas en arrière... Je ne sais plus où j'en suis. Y'a encore une heure, il était la personne que je détestais le plus au monde tout en ressentant l'irrépressible envie d'être dans ses bras... Et maintenant que je pourrais y être, j'ai envie de m'enfuir en courant...

Le ton du prince se fait ensuite plus doux. Est-ce qu'il cherche véritablement à me rassurer ou bien est-ce une ruse pour m'attirer dans ses filets ? Arrrrgh ! Je ne sais plus quoi penser et ça me rend folle ! Je veux juste savoir si je serais une victime de cette nuit ou pas ! Je veux savoir si tout se fera dans l'amour mutuel ou dans la vengeance et la manipulation ?!.... Rien que d'y penser j'ai envie de pleurer...

Le prince me dit de ne pas avoir peur et.... et il me prend dans ses bras.... J'en rougis. Oooh... Je respire son odeur, je reste contre ce corps si fort... Je me blottis contre lui plus que je ne le voudrais et de nouveau, je me laisse aller aux larmes.

"Je.....Je ne vous fais pas confiance."

Voilà, c'est dit. Je ne pensais vraiment pas en être capable, franchement j'en suis la première surprise. Mais c'était un poids bien trop lourd sur mon cœur, il aurait fini par me dévorer de l'intérieur.
Le prince me relève le visage et me dirige vers son lit.... Oh mon Dieu... Mes oreilles bourdonnent et les battements de mon cœur s'accélèrent.... Alors que je me demande ce qui est en train de se passer, je me retrouve allongée sur son lit, lui au-dessus de moi....
Je me sens subitement étouffée, je panique et secoue la tête violemment quand il récolte mes larmes. Je m'extirpe de toutes mes forces de son emprise.

"Prince Ozaï, non !"

Debout devant la fenêtre les rayons de la lune brillent dans mon dos. Ma chevelure maintenant en bataille me donne un côté plus sauvage. Ma robe est maintenant froissée et l'une de mes épaules est à découvert. Mes yeux d'or brillent à la lueur de la lune comme ceux d'une créature mythologique. Je suis tout bonnement ensorcelante, mais là n'est pas le sujet.

Je tourne la tête pour cesser de le regarder, les sourcils froncés, je suis déçue de son impatience.

"Je....Je mérite que vous vous montriez plus patient, prince Ozaï..." Comprenant vite que ma réplique n'allait pas lui plaire, je décide de poursuivre sur ma lancée. "...J'ai besoin d'avoir confiance en vous si...si voulez que...que je..." Je rougis tellement sous le clair de lune que je n'arrive pas à finir ma phrase. Puis me vient une idée. S'il n'y a que comme ça que le prince fonctionne, ça vaut le coup d'essayer. Je reprends une carrure plus sûre de moi et cette fois je le regarde dans les yeux, bien déterminée à ce que nous ayons tous les deux ce que nous voulons. "Prince Ozaï, tout à l'heure vous m'avez dit que si j'acceptais vos faveurs, vous serez à moi pour toujours, n'est-ce pas ? Eh bien j'ai trouvé le moyen pour que nous soyons tous les deux gagnants de cette nuit." Je marque une pause pour qu'il puisse commencer à réfléchir à ce que je vais lui dire. "Prouvez-moi, ici et maintenant, que vous m'aimez sincèrement..." Je ne peux m'empêcher de détourner le regard un instant. "....ne serait-ce qu'un peu..." Puis je reprends du poil de la bête. "Et je serais entière votre. Entièrement." Je rougis comme une tomate en prenant conscience de tout ce que cela pourrait impliquer... "Et comme convenu, si....si je deviens votre.... vous serez mien aussi...." Cette fois, mes pupilles sont enfoncées dans les siennes. "Alors, qu'en dites-vous ?"

Ma voix est plus tremblante sur la fin, sonnant plus comme une supplication que comme un marché. J'ai besoin qu'il accepte.... J'ai besoin qu'il me montre au moins une fois, la sincérité qui se cache au fond de lui. Il n'y a personne, seule la lune est témoin de notre étrange et toute première nuit de noce. Alors de quoi devrait-il avoir honte ? Moi, je vais me dévoiler corps et âme ce soir, peut être même sans mon consentement, j'estime que la moindre des choses, c'est qu'il en fasse autant.

Olalala, j'entends mon cœur battre dans mes oreilles tant je suis stressée. Tout l'avenir de notre relation tient sur cette seule réponse qu'il va me donner. Je.... S'il accepte, je serais prête à l'accepter tel qu'il est là parce qu'il aura su me prouver qu'il m'aime sincèrement même s'il a une étrange façon de le montrer. S'il refuse, alors je saurais que je dois passer ma vie aux côtés d'un monstre sans sentiment qui fera de ma vie un enfer jusqu'à la mort devienne ma seule échappatoire.... J'ai encore envie de pleurer, mais je me retiens, je me mords la langue. Pas question de pleurer encore une fois, pas avant qu'il m'ait donné sa réponse. Ensuite, en fonction de celle ci, je tâcherais de faire de cette nuit, une nuit d'amour et de tendresse.... Une nuit dont je rêve depuis si longtemps...
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Mar 2 Nov - 14:14
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"Je.....Je ne vous fais pas confiance."

Ses mots brusquent me font dresser les sourcils. La confiance ? Qu'a-t-elle à voir là dedans. Il n'est qu'une question de sexe, de ce corps dont j'ai rêvé depuis trop de nuit et qui me rendent fou. La posséder une fois devrait suffire à m'enlever de l'esprit tout ce qu'elle m'a mit. Pourtant, au fond de moi, j'ai conscience que je me mens. Une seule fois, ne suffira pas. Je sais que j'en voudrai plus. Encore plus. Toujours plus. Elle m'enivre de sa présence, elle me rend fou et mon membre est dur depuis trop longtemps. Je n'arrive plus à penser. Je ne veux qu'elle allongée sur mon lit.

"Prince Ozaï, non !"

Je vais la tuer. Et ensuite la culbuter. Comme ça, j'aurait tout gagné. QUOI ENCORE. Je me suis retenu de crier, parce qu'elle tremble, mais bon sang, qu'ai-je fait pour mériter la femme la plus entêtée de l'univers.


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Mar 2 Nov - 15:25
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Le prince finit par se lever et se dévêtir. Il se met complètement nu et je détourne naturellement le regard. Déjà parce que je n'ai jamais vu de corps d'homme nu de ma vie et, mais aussi parce que je refuse qu'il pense que je m'abaisse à son niveau. Mes pulsions animales je sais les contrôler, ce qui fait toute la différence entre nous visiblement.

Son discours n'est pas du tout celui que je voulais entendre.... C'est dingue... Il aurait pu... je sais pas.... j'en sais rien. Je suis déçue en réalité... Profondément déçue. J'ai l'impression que le ciel me tombe sur la tête. Je n'entends même la fin de son discourt. Ça m'est complètement égale qu'il arrive à se satisfaire d'une autre ou pas. Qu'est-ce que ça peut me faire puisque ma vie est maintenant finie. Je vais être la potiche du prince et je vivrais une vie de servitude sans amour. À satisfaire le moindre de ses désirs jusqu'à la fin de ma vie, sans rien dire, sans aucune possibilité de m'enfuir.... J'ai envie de vomir....

Il se met à hurler et je fais encore un pas en arrière. Je le regarde en fronçant les sourcils. Je n'ai plus aucune estime pour lui.

"Je ne savais pas que devoir vous comporter comme un individu normal, doté d'une conscience et de sentiment, vous étiez à ce point insupportable, prince Ozaï."

Pourquoi ne suis-je pas la fiancée du prince Iroh.... Je me mords la lèvre pour ne pas y penser et me remettre à pleurer. Pourquoi a-t-il fallu que je sois promise à ce monstre. J'ai envie de pleurer jusqu'à ce que mort s'ensuive.... Comment peut-on perdre aussi rapidement gout à la vie. C'est comme si le prince venait de m'arracher le peu de chose qui me restait, me laissant avec plus aucune volonté. J'ai envie de m'allonger par terre et d'attendre la mort, qui sera sans doute plus douce que les caresses du prince.

Il m'ordonne de m'offrir de gré ou de force. Je sursaute et secoue la tête en signe de négation.

"Je refuse....Je ne serais jamais à vous. Jamais. Vous pouvez abuser de moi comme une vulgaire poupée, mais sachez que je ne serais pas votre pour autant."

Et je ferais tout pour le lui faire comprendre. Seigneur.... J'ai tellement envie de vomir...



Je profite du fait qu'il soit désorienté pour le pousser avec mes pieds et couvrir mon corps du drap. Quelle humiliation, il ne mérite en aucune façon d'admirer la pureté de mon corps. Je sors rapidement du lit et garde mon corps caché. Je sais que cette fois, je vais sans doute le payer de ma vie alors il faut que je me défende. Je regarde rapidement autour de moi et décroche un sabre du mur de la chambre du prince. Je le pointe maladroitement vers lui quand je le vois se relever.

"Ne vous approchez pas de moi ! Vous êtes un être dégoutant ! Vous me donnez envie de vomir ! Vous n'êtes qu'un monstre sorti des entrailles de la terre. Seigneur..... Qu'ai-je pu faire aux dieux pour qu'ils me punissent de cette façon...." Je recule le plus loin possible de lui. "Je croyais que je pourrais vous rendre meilleur. Je croyais que vous auriez pu m'apprécier ne serait-ce qu'un peu. C'est tout ce que je demandais.... Mais vous êtes bel et bien un monstre dépourvu de sentiment. Si ce n'est votre répugnante luxure, il n'y a rien qui semble faire naitre la moindre émotion chez vous.... Et dire que j'ai été attirée par vous ! Mon cœur a trahit mon tendre Ikem, pour vous ! Ordure !"

Ma voix se casse à cause de mes larmes et soudain me vient une illumination. Je....Je ne suis pas obligée de supporter ça.... Je pointe le sabre vers moi, les mains tremblantes. Si...Si je décide d'en finir maintenant.... il aura tout perdu... Ça serait ma meilleure vengeance !
Aller Ursa ! De toute façon, la vie aux côtés du prince est bien pire que la mort !
Je le sais. J'en ai conscience. Alors pourquoi je n'y arrive pas ?.... Il faut une certaine force ou une grande détresse pour réussir à mettre fin à ses jours. J'en ai envie plus que tout au monde. Alors pourquoi mes bras restent inactifs. Pourquoi je n'arrive pas à le faire....

Je finis par m'écrouler au sol, à genoux. Épuisée de me battre, épuisée de résister. Si je ne suis pas heureuse dans cette vie, mais que je n'arrive pas à trouver le courage de rejoindre l'autre, alors quel choix me reste-t-il ? Qu'est-ce que je dois faire ? Qu'est-ce que je peux faire ? Ce monstre va de nouveau se jeter sur moi et je serais finis.... Il va réduire en cendre le peu de dignité qu'il me reste et je ne serais qu'une coquille vide jusqu'à la fin de ma vie.

Le visage contre le sol, je pleure comme je n'ai jamais pleuré de toute ma vie. Je suis prise de sanglots terrifiants, mon corps est brulant, ma poitrine se soulève. J'ai du mal à respirer, à reprendre mon souffle et je commence à avoir mal à la tête. Le prince me traumatise et ça n'a pas l'air de le déranger plus que ça. Comment ai-je pu m'éprendre d'un monstre pareil ? Peut-être que je mérite tout ce qui m'arrive ? Peut-être que le simple fait que j'ai pu trouver le prince attirer me faut une damnation éternelle ? Je n'en sais rien....
Lojzo
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Lojzo
Mar 2 Nov - 15:54
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Ozaï
J'ai 28 ans et je viens de la Nation du Feu. Dans la vie, je suis maître du feu et fils du Souverain. Sinon, grâce à mes recherche, je vais épouser une fille de la lignée de l'Avatar Roku pour rendre ma descendance plus forte encore.


ozaï :copyright:️ googleimage
Ma tête coincée entre ses cuisses résonne quelque secondes. J'ai du mal à comprendre. Puis je la vois, debout, le sabre à la main. Et toute ma colère fond comme neige au soleil. J'étais près à hurler, prêt à la frapper d'avoir osé me repousser, mais je ris comme un dément. Elle essaie de se défendre, elle trouve des ressources et elle agit. Quelle femme. J'aime la voir comme ça, la voir prête à tout pour sa vie. Oh, la vie ne sera pas tous les jours facile avec elle et pourtant j'en rêve.

Elle sait me sortir de mon mutisme, de mes émotions neutres. Elle me rend vivant. Alors certes la colère est vue comme néfaste, mais mon sang qui bouille dans mes veines m'a rendu encore plus fort. Toute une semaine sans elle et j'ai progressé comme jamais dans ma maîtrise. Et là. Je la désire comme je n'ai jamais désiré personne. Et en plus, elle utilise le seul mot qui serait capable de m'adoucir. Elle me dit qu'elle m'aime. Oh, pas en ces termes, évidemment, mais je sais lire entre les lignes. Elle a trahi son Ikem, pour moi. Pas pour Iroh. Peuh, il fait l'homme séduisant, il a plus d'un tour dans son sac et pourtant, c'est à mes pieds qu'elle se traîne.

Je baisse mon regard vers elle et écarquille les yeux. Qu'est-ce qu'il lui arrive encore ? Pourquoi elle pleure. Et elle tient le sabre. Elle voulait se tuer ? Je n'ai pas été assez attentif à elle, tellement j'étais concentré sur moi.

« Idiote que vous êtes. »

Mais ma voix dénonce mes propos. C'est affectueux. J'ai soudainement envie de la protéger. Je lui arrache le sabre des mains -même si elle veut se défendre contre moi, elle ne fait clairement pas le poids- et la prend dans mes bras. Elle n'a plus aucune énergie pour se défendre, parfait.

« Merci de m'avoir avertie de vos penchants suicidaire, je demanderai à ce qu'on vous surveille et s'occupe de vous, jamais vous ne mourrez ici. »

Je la dépose sur le lit et dépose un baiser sur son front. Pourtant, ce n'est pas fini, même si ses refus, ses mouvements farouches pour se dégager, son coup violent des cuisses et son ton sec l'a bien blessé. Plus qu'il ne veut l'admettre. Il a toujours envie de violence envers elle, de lui faire comprendre qu'il domine et qu'il gagne.

« Ne bougez pas. »

Comme si elle allait bouger. Je me souris à moi-même, puis m'éloigne vers les armoires. C'est notre appartement. Il y a des vêtements pour elle. J'attrape une tunique de nuit, ouverte largement vers le bas, cela devrait faire l'affaire. Puis j'attrape deux bouts de tissu assez long et me rapproche du lit.

« Maintenant taisez-vous, ce sera plus simple. »

Je lui enfile la tunique pour la vêtir, son corps ne me fait plus autant d'effet qu'il y a quelques secondes. Ce n'est plus un désir profond, c'est juste un besoin. Le besoin de prouver qu'il est au dessus, qu'il a raison, qu'il est le meilleur - ou le pire - et qu'il obtient tout ce qu'il veut. Toujours. Et qu'elle n'a pas intérêt à l'oublier. Il est le maître.



« Et bien voilà, franchement, vous trouvez pas que vous avez abusé pour peu de choses ? »

Il lui rejette la faute sur elle, évidemment. Elle ne mérite pas moins.

« Rentrez chez vous et terrez-vous si vous le voulez, mais ce n'est pas fini. »

Son regard sombre se perd dans les pupilles presque éteintes d'Ursa.
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