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Et au creux des ténèbres, fleurira la lumière _ Sparka

Sparka
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Sparka
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Alicia
Lockwood

J'ai 33 ans et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis chasseuse de sorciers et sorcières. Pourtant, je suis moi-même un être de lumière, une sorcière aux pouvoirs en expansion. Mais je me suis ôtée la mémoire il y a des années, alors que je n'avais que 15 ans pour obulier les tourments de mon coeur et pour ne pas déchaîner les fureurs de ma destinée. L'oubli nous a peut-être sauvés mais il m'a aussi enchaînée à un nouveau sort : celui de vouloir me venger de la race des sorciers, seule responsable de ce qui nous était arrivés. Sans le savoir, je suis donc une invocatrice de lumière Mon pouvoir se manifeste grâce à la manipulation des ondes lumineuses et s'étend dans un vaste champ. Je peux modifier l'apparence de ce qui m'entoure via quelques inflexions, je peux aveugler le regard ou lui redonner la vue, je peux insérer la lumière dans une mémoire ou l'y forcer au point qu'elle vous tue. Mais de toutes ces choses, j'ai à peine conscience. J'ai réalisé récemment que j'étais dotée de pouvoirs mais je refuse de les exploiter et je vis dans le secret de ce que je suis. Je suis fiancée à un autre chasseur et j'ai l'espoir que cette union parvienne à m'aider à me canaliser pour mener à bien mes missions. Car ce qui anime aujourd'hui ma quête est le désir de sauver l'humanité de la race dont je fais partie malgré moi, et la vengeance.

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Plongés dans Londres, accrochée à lui sans pour autant daigner apposer son corps contre celui dont son sort dépend le temps d'un chemin, elle regarde les rues défiler. Le soleil tape encore un peu mais finira bientôt par décliner. La soirée arrive à petits pas tout comme leur destination qui s'esquisse sous ses yeux sans qu'elle ne comprenne pourquoi il l'emmène ici. Alicia se demande si dans cet endroit désaffecté sa puce n'est pas plus difficile à traquer. La méfiance est désormais bien installée entre eux. Et aux manières étudiées qu'emploie son partenaire, elle devine qu'il n'est pas que allégeance à la cause non plus. Il n'est pas totalement ouvert. La méfiance est commune. Mais est-elle légitime ou naît-elle d'ombres que chacun cherche à dissimuler? Alicia sonde discrètement, sous le ton de l'humour distrait, sous les formes d'un dialogue poli. Son interlocuteur ne répond qu'à moitié. Et encore une fois, cette façon qu'il a de ne pas rassurer sans pour autant vous effrayer la fait sourire. "Aucune question n'obtient de réponse nette avec vous Général?" Que lui vaut ce titre? Elle n'en sait rien. Elle l'a entendu prononcé entre certains membres de l'Union et l'a vu gravé sur le CV qu'on lui a remis. Ses exploits hongrois ont-ils été gratifiés d'un grade? Ou est-ce que Alec s'est lui-même doté de cette appellation flatteuse? A en juger par le personnage, aucune des deux options ne lui semblerait impossible. Et alors qu'elle cherche toujours à le cerner, il poursuit cette agaçante quête de la réponse parfaite. Celle qui ne vous révèle rien mais qui vous empêche de sonder plus loin. Mais Alicia n'est pas de ce genre de femmes qui font marche arrière devant un obstacle. Elle se tourne vers lui nonchalamment, quittant des yeux les ruines où il les a emmenés et se rapproche de lui. Les pupilles rivées dans les siennes, elle le défie d'encore tenter une parabole quand elle lui répond "Et quelle est cette autre chose que vous souhaitez de moi?" Sans détour, elle place son propre jeu. Monsieur est joueur, je suis fonceuse. Monsieur est badineur, je suis chasseuse. Monsieur est séducteur, je suis preneuse. Mais le contact visuel est troublant. Cet échange accélère les battements de son coeur et elle sent le besoin viscéral de poser sa main sur lui, de créer un contact physique pour s'allier à celui des yeux. Evidemment, elle ne bouge pas. La demoiselle se contente de prolonger leur échange via le verbal alors que son corps tout entier réclame autre chose. L'effet de leur entrevue est trop puissant. Elle espérait qu'il y aurait quelque étincelle dans leur union mais ne s'attendait pas à ce que de véritables flammes puissent surgir pour un oui ou pour un non. Or, là, elle pressent que tout pourrait partir en fumée et ce pour n'importe quelle raison. Il n'est lui-même que de la fumée, la fumée d'un passé qu'elle sent s'agiter dans ses veines et dans les siennes. C'est ainsi qu'elle perçoit cette réponse encore une fois laconique. Cependant, si imparfaite, il est certain qu'elle n'en est pas moins véridique. L'endroit est empli d'une énergie sinistre qui vivifie les fanatiques d'histoire. Elle sourit faiblement en l'entendant lui retourner la question à sa manière. "Il y a des années, on m'a volé ce que j'avais de plus cher. La caste des sorciers m'a anéantie sans que je ne puisse rien y faire. J'ai moi aussi mes ruines et mes champs de combat. Et comme vous, je me bats pour sauver ce en quoi je crois." Elle recule d'un pas, sentant le besoin de remettre de la distance entre eux, comprenant que l'électricité n'est rien d'autre que pulsion. Elle justifie son geste en asseyant ses fesses sur le siège de la moto et continue. "Pourquoi un mariage arrangé? Parce que cela va plus vite. Parce que c'est plus efficace. Je ne veux qu'une chose : mettre une fin à cette guerre au plus vite, retrouver nos libertés." Mais son âme pleure. Car depuis que la lumière jaillit à nouveau d'elle, il lui est devenu plus difficile de traquer ses semblables sans état d'âme. La chasseuse s'était faite une réputation à l'époque où elle destituait les sorciers avec une rage sans égale. Et pour cause, elle leur reprochait ce vol de mémoire et l'Alzheimer de son père. Elle leur en voulait d'avoir détruit sa vie sans prendre la peine de la lui ôter. Mais depuis qu'elle sent le pouvoir en elle germer, elle a perdu quelques certitudes. Elle se déteste. Et le mariage arrangé, c'est une façon pour elle de se contraindre, de ne pas se détourner de sa mission et d'ainsi ne pas perdre de vue le droit chemin. "C'est la bonne réponse ou vous espériez que je vous parle d'amour et de confettis le matin au lit?" Elle sourit, affiche sa dentition parfaite et lui adresse un clin d'oeil. Il n'est pas l'homme le plus ouvert qui soit mais si elle a percé une chose sur lui, c'est qu'il n'est pas là pour ça. La romance semble écartée de ses ambitions et c'est une bonne chose pour tous les deux. Cependant, si elle écarte cela de ses plans, elle sait qu'un mariage, même entre chasseurs, demeure un mariage. Les couples de chasseurs qui travaillent ensemble sans réel rapprochement, les frères ou les amis, n'ont pas la même efficacité dans leur rendement. C'est pourquoi elle se relève pour se tenir droite sous lui. Alec est plus grand et sa tête la dépasse assez pour que celle d'Alicia se tienne sous son menton. "Amour ou pas, il nous faudra tout de même une certaine alchimie si l'on veut que cette union porte ses fruits." C'est de la pure provocation. Elle passe sa main sur son épaule, plongeant son regard qui s'est noircit en même temps que le ciel a perdu de sa fougue ensoleillée. Le contact établi, elle se sent apaisée et dévastée en même temps. La retenue n'est pas chose compliquée pour elle en temps normal mais cela la ronge de l'intérieur, ce besoin de le toucher, de l'éventrer, de le ravager de ses doigts. Cependant, elle canalise son pouvoir en interne pour rester calme, indemne.  
Callian
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Callian
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Aleksander Morozova
J'ai 38 ans et je vis à Londres, en Angleterre. Dans la vie, je suis le général des hérétiques, les sorciers dissidents qui refusent de se plier aux lois oppressives du gouvernement. Après un attentat particulièrement sanglant, on me croit mort et je me suis infiltré dans les rangs des chasseurs afin de faire tomber leur famille la plus influente. Je suis promis à leur fille aînée et je compte l'utiliser dans ma soif de vengeance. Je manie le seul pouvoir de niveau 5, et je suis invocateur de ténèbres. Une prophétie prédit mon arrivée à la tête du pays et mon ambition me porte à chercher le meilleur moyen de l'accomplir. J'ignore encore que celle à qui je dois m'unir est ma destinée et que je la connais depuis l'enfance : elle est l'invocatrice de lumière qui a fui autrefois loin de moi à cause de la prophétie dont j'ignore les pans les plus sombres. Elle m'a alors ôté tous les souvenirs de notre enfance et de nos amours.

Invocation de ténèbres : matérialisation et lames acérées.
Illusions et absorption de souvenirs.
Amplification des pouvoirs des sorciers par simple toucher.
Profanation des âmes pour s'en servir et relever des êtres des ombres soumis à sa volonté (coût en force vitale important)
Contamination des pouvoirs positifs s'il est trop longtemps en contact avec la peau d'un sorcier, risque de mort.

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Le crépuscule s'infiltre jusque sous sa peau et vient cajoler les ténèbres assises dans les profondeurs de son être. Toujours à cette heure de la journée, les velléités de puissance deviennent entêtantes. Et il doit se l'avouer, c'est pire alors qu'elle est à proximité. Jamais il n'a rencontré quelqu'un qui sache le captiver ainsi, cette attirance qui glisse dans chacun de ces gestes qu'il doit interdire parce qu'il ne la croit qu'à moitié, son essence même est remise en cause. Comme si l'on avait choisi pour lui son exacte opposée pour mieux le piéger. Soudain il se demande s'ils ne l'ont pas découvert, envoyant sur ses talons sous couvert de mariage leur plus retors assassin. Avouez que si nous faisions réellement connaissance en l'espace de trois heures, nous nous ennuierions terriblement ensuite. Que resterait-il alors de notre part de mystère ? Il est trop éloquent pour être un simple soldat et il sait que la frénésie qu'il rencontre dès qu'il mène les hommes fait partie de son arsenal. Les Phalanges dont il a été responsable sont devenues aussi tyranniques qu'exaltées et c'est ce surnom de Général qu'ils ont fini par murmurer. Le hissant par l'entremise d'un titre à égalité avec leur plus farouche ennemi sans comprendre qu'il s'agissait là en réalité de la même personne. Mais Alicia n'est pas cette chair à canon que l'on envoie au combat sous l'effet de paroles vibrantes, et la petite musique de sa voix et l'inflexion de son timbre ne suffisent pas à la bercer d'illusions. Chez elle, quelque chose résiste et il en conçoit le besoin de comprendre d'elle bien plus qu'elle ne pourrait avouer. La proximité qu'elle apprivoise lui est soudain étouffante et il résiste à tracer un pas en arrière pour s'en échapper. Sous sa cage thoracique tambourine son coeur qui semble vouloir exprimer quelque chose qui provient du passé et certains de ses airs s'inscrivent dans la tonalité sépia des souvenirs oubliés. Mémoire oblitérée qui continue de frémir sous l'assaut de la blessure trop profonde qui lui fut infligée. Il penche la tête légèrement sur le côté pour l'observer davantage. Que veut-il si ce n'est sa vie elle-même ? Le ton est plus sombre et plus caressant quand il avoue malgré lui : Ce que vous dissimulez. Et il ne sait même pas réellement ce qu'il quémande et pourtant il ressent ce grondement fascinant qui le déchire tout entier. Leurs yeux joutent un instant et il relâche un soupir alors qu'elle choisit de s'éloigner, crevant du contact qu'elle n'a pas su porter sur lui. Il en est totalement figé, un prédateur mis à l'arrêt par une créature qu'il se voit incapable de pourchasser et pourtant, pourtant c'est tout ce qu'il souhaite, c'est tout ce à quoi il aspire. Même s'il faut brûler à son contact, même s'il faut s'y consumer. Car elle brûle Alicia, il en est persuadé, d'une essence étrangère et d'une puissance qui aiguise tous ses appétits. Et ça n'est pas la puce, ça n'est pas uniquement son nom ou sa position au sein de l'Union. Il ne s'attend alors pas qu'elle lui réponde aussi ouvertement et même si les informations demeurent tronquées, elles font écho à cette solitude qu'il traîne depuis l'adolescence, quand il était perdu et sans identité. Sa posture se raidit lorsqu'elle accuse sa propre caste, et le voilà parfaitement gravé dans le marbre le plus dur qui soit, une statue parmi les autres que l'on aura pas encore su écrouler. Nous sommes plus semblables que nous aurions pu le penser. Un constat aussi doux qu'il est amer dans sa bouche, un problème dans sa perspective parfaite. Car il se bat pour les mêmes raisons même s'il s'agit d'un camp qui a juré la mort des Lockwood et de tous leurs affidés. L'air vibre encore de la proximité perdue et il tremble presque de devoir rester là, loin d'elle. Seul son regard fiévreux semble la rejoindre où elle s'est appuyée. La liberté la plus grande ne se gagne que dans le sang versé, Alicia. La guerre ne se terminera pas facilement. Et la hargne dessine le sourire quelque peu carnassier du Général, et la fureur fait écho aux cris des chasseurs et des sorciers. Il souhaite la fin de la guerre lui aussi mais il connaît le prix de la liberté qu'il traque, et ça n'est pas celle de Lockwood ou de son allié fanatique, Stevenson qui grimpe les échelons du pouvoir politique. Puis alors qu'elle ébauche sa conclusion, il rit volontiers, d'un rire franc, délié qui fleurit brutalement alors que les ombres le recouvrent doucement. Cette réponse n'a pas besoin d'être remaniée pour franchir ses lèvres. Vous m'auriez véritablement déçu. Je crois que vous comme moi nous ne souhaitons pas nous bercer d'illusions. Et c'est ce qu'est l'amour. Il connaît son dossier, il sait que son tout premier fiancé est mort il y a quelques années. Mais il ignore encore que c'est justement son dernier attentat qui a précipité l'horreur sur le seuil de cette jeune femme qu'il se plaît à observer, sans déguiser son intérêt. Le sourire danse entre eux, c'est quelque chose d'effroyablement naturel qui le désarçonne quelque peu. Et alors qu'elle se redresse pour revenir auprès de lui, les craintes tapies dans l'ombre abandonnent leurs morsures tout contre son échine. Car il est vrai qu'il craint l'imprégnation dont parlent les chasseurs, cette fusion des âmes qui semble s'opérer bien plus que par le simple appairage de la puce qu'ils portent. Et alors qu'elle se permet de le toucher, tout son corps se tend, et ses prunelles noires tombent dans les siennes, y demeurent ancrées. Ils peuvent être deux à jouer, et l'une de ses mains se pose contre sa taille, comme une menace ou un appel tout aussi provocateur que le sien. Souhaitez-vous vérifier avant de dire oui ? Ton troublé et pourtant ironique, tant il se sent assailli par l'envie qui sourde dans sa tête, l'envie d'elle et de tout ce qu'elle représente, quelque chose de viscéral ou même d'ancestral. Et sa main se resserre sur sa taille comme pour la narguer d'oser seulement s'échapper à présent.



~ i'm just a man of no consequence...
Sparka
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J'ai 33 ans et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis chasseuse de sorciers et sorcières. Pourtant, je suis moi-même un être de lumière, une sorcière aux pouvoirs en expansion. Mais je me suis ôtée la mémoire il y a des années, alors que je n'avais que 15 ans pour obulier les tourments de mon coeur et pour ne pas déchaîner les fureurs de ma destinée. L'oubli nous a peut-être sauvés mais il m'a aussi enchaînée à un nouveau sort : celui de vouloir me venger de la race des sorciers, seule responsable de ce qui nous était arrivés. Sans le savoir, je suis donc une invocatrice de lumière Mon pouvoir se manifeste grâce à la manipulation des ondes lumineuses et s'étend dans un vaste champ. Je peux modifier l'apparence de ce qui m'entoure via quelques inflexions, je peux aveugler le regard ou lui redonner la vue, je peux insérer la lumière dans une mémoire ou l'y forcer au point qu'elle vous tue. Mais de toutes ces choses, j'ai à peine conscience. J'ai réalisé récemment que j'étais dotée de pouvoirs mais je refuse de les exploiter et je vis dans le secret de ce que je suis. Je suis fiancée à un autre chasseur et j'ai l'espoir que cette union parvienne à m'aider à me canaliser pour mener à bien mes missions. Car ce qui anime aujourd'hui ma quête est le désir de sauver l'humanité de la race dont je fais partie malgré moi, et la vengeance.

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Comme à son habitude, la réponse du brun se moque gentiment de la question posée, la contourne pour ne délivrer qu'une moitié de ce qu'elle demande. Mais Alicia comprend que ce genre de bataille ne sera pas gagnée au gré du verbal. Il lui faudra apprivoiser son futur époux autrement qu'au travers de questions, il lui faudra... l'analyser. Tout analyser. Et la puce qui comprime son système nerveux l'agace en ce moment car elle aimerait user de son pouvoir pour aller sonder Alec. Elle serait prête à se mettre en danger tant il pique sa curiosité. "Mmmh, je me demande si le véritable danger ne se manifesterait pas surtout au moment où nous découvririons qui est l'autre." Sur un ton léger et taquin, elle laisse tomber son affirmation comme s'il s'agissait d'une bagatelle. Mais tous deux savent désormais que celui qu'on leur a affecté n'est pas une marionnette à balader comme simple faire-valoir. C'est probablement mieux ainsi pour elle. L'ennui est effectivement une chose qui lui déplairait. Et il est tellement doué pour l'empêcher de s'endormir, ou de se reposer sur ses lauriers qu'il la déstabiliserait presque avec l'aplomb de ce qu'il lui envoie en plein visage. Ce que vous dissimulez. Cela claque comme un fouet. C'est empreint d'une force menaçante et véridique. Elle échappe un petit rire sournois avant de lui répondre avec la même malice provoquante. "D'autres s'y sont essayés avant vous. Mon conseil amical est que vous renonciez avant de vous y faire mal." Elle avoue sans aucune réticence qu'elle a des choses à garder cachées. Elle rentre dans son jeu en confessant qu'il ne s'agit pas que d'un jeu. Là où il abat ses cartes avec habilité mais avec une teinte ombrée, elle joue sa main de manière plus franche, plus incisive. Chacun sait ce qu'il possède dans sa manche mais chacun redoute ce que l'autre possède. Leur visage imperméable les rend de fameux adversaires. Et il est plaisant de se dire que cette petite guerre les entraînera sur des sentiers ennemis ensemble, qu'ils pourront se défier autant que ... s'aimer? "Vraiment?" Elle bat des paupières dolemment et sourit, prête à discuter chacune de ses affirmations pour le simple plaisir de le contredire. Elle ressent le picotement de l'envie, celui d'assouvir ses désirs et de l'en punir. "Le sang versé est une faible offrande s'il permet que le sacrifice ne soit pas vain. Les causes les plus nobles méritent qu'elles soient défendues, quel qu'en soit le prix." Et elle lit dans son âme sans avoir besoin de recourir à ses dons, elle lit qu'il partage cette opinion. Mais va savoir pourquoi, elle ressent que cette similarité dans leur façon de penser les déconnecte aussi. Peut-être parce que sa conscience objecte désormais. Peut-être parce qu'elle préférerait épargner ceux qu'elle envoie au bûcher.

Elle hoche la tête, contente qu'ils aient trouvé un terrain d'entente concernant leur probable union. Ce mariage s'annonce plutôt intéressant aux yeux de la demoiselle. Pourtant, elle n'est pas encore prête à dire oui. Et si elle se lève pour jouer avec le feu, ce n'est pas dans l'optique de céder à l'envie lubrique qu'il pourrait lui inspirer avec son sourire carnassier. Non. Si elle se lève, c'est pour profiter de ce moment volé. Constamment sous les projecteurs, elle souffre du manque d'intimité. Tous ses actes sont analysés, scrutés, et discutés. Là, elle respire un peu de liberté. Et c'est ainsi qu'elle retrouve sa personnalité un tantinet allumeuse pour titiller son partenaire. Vif, il ne se laisse pas décontenancé. Sa façon de poser sa patte sur elle, de la posséder alors qu'elle n'a encore fait qu'un pas dans sa direction, provoque encore plus l'arrêt cardiaque qu'elle redoute en sa compagnie. L'interrogation du Général est encore plus agressive que celle proposée par Alicia. Elle incline son visage sur le côté et répond sans hésitation aucune "Oui." La main qu'elle avait posée sur son épaule remonte dans son cou, touchant enfin l'épiderme de son autre. Le contact est vraiment électrique et si elle n'était pas déjà si mordue de ce mal qu'elle sent s'infiltrer sous ses veines, elle retirerait sa main sous le choc. Mais elle n'en fait rien. Les doigts continuent leur progression jusqu'à la chevelure de l'Apollon noir qui se trouve devant elle. Et elle force le visage dur de celui qu'elle devine comme étant son pire ennemi vers elle. Déterminée, le regard fixé dans celui trop dense d'Alec, elle se laisse aspirer par la transe de leur désir. Je te hais déjà. Sans te connaître, sans savoir ce que tu es exactement, sans comprendre ce que tu recherches. Je te déteste pour la faiblesse qui vibre dans chacune de mes veines. Je te haïs pour le besoin que je ressens au moment où ton regard me violente de ses effrois. Je te déteste pour tout ça. Mais cette haine, je la vis avec toi. Et ses lèvres rencontrent celles meurtrières de son fiancé. Elle freine le besoin incontrôlé de s'y accrocher comme elle l'a fait pendant leur trajet en moto. Son être tout entier s'illumine intérieurement et elle ressent la puce qui grésille en elle, se débattant pour la limiter. Le danger est grand mais la belle n'a aucune envie de se retirer. La main de son fiancée est placée sur sa hanche et elle ressent ce contact avec un plaisir étrange. Attrapée contre lui, elle se plairait presque à dire qu'il lui impose de ne pas le quitter avant qu'il ne l'ait décidé. 
Callian
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Aleksander Morozova
J'ai 38 ans et je vis à Londres, en Angleterre. Dans la vie, je suis le général des hérétiques, les sorciers dissidents qui refusent de se plier aux lois oppressives du gouvernement. Après un attentat particulièrement sanglant, on me croit mort et je me suis infiltré dans les rangs des chasseurs afin de faire tomber leur famille la plus influente. Je suis promis à leur fille aînée et je compte l'utiliser dans ma soif de vengeance. Je manie le seul pouvoir de niveau 5, et je suis invocateur de ténèbres. Une prophétie prédit mon arrivée à la tête du pays et mon ambition me porte à chercher le meilleur moyen de l'accomplir. J'ignore encore que celle à qui je dois m'unir est ma destinée et que je la connais depuis l'enfance : elle est l'invocatrice de lumière qui a fui autrefois loin de moi à cause de la prophétie dont j'ignore les pans les plus sombres. Elle m'a alors ôté tous les souvenirs de notre enfance et de nos amours.

Invocation de ténèbres : matérialisation et lames acérées.
Illusions et absorption de souvenirs.
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Le badinage est un art dont ils sont passés maîtres, et si aucun d'entre eux ne se laisse flouer par le jeu qui continue de les faire danser sur une corde de plus en plus raide, Aleksander ne peut que noter le plaisir qu'il rencontre à converser avec elle. Sur le front Nord, dans le froid et la brutalité des éléments déchaînés, il n'avait pour compagnie que les soldats de son unité et leurs silences conjugués. La conversation acérée du terrain politique lui a manquée et le voilà qui reprend des habitudes qui firent de lui le candidat retenu pour le mariage qu'ils tissent déjà bien malgré eux. Comme dans la tradition, c'est lui qui demande et c'est elle qui pourrait le refuser, mais loin de leurs envies et de leurs choix se tractent des desseins plus ambitieux qu'ils ne le croient. Le chef du parti conservateur, étroitement en lien avec l'Union a lui-même approuvé le projet de les unir, se tenant prêt à échafauder une propagande digne des plus grandes heures des chasseurs, élevant les deux époux au rang de divinités sur des affiches de dix mètres de haut, pour engager tous les citoyens à la lutte armée contre cet ennemi que l'on dépeint encore tel une éclipse sur l'horizon des imaginaires. Kirigan a approuvé l'ébauche d'une affiche, ravalant son orgueil et son venin en voyant son propre symbole récupéré par ses ennemis. Est-elle seulement consciente qu'ils ne sont que deux jouets entre les mains des politiciens ? A-t-elle l'envie elle aussi d'échapper à la contrition du devoir parfois ? Et saurait-elle comprendre la ferveur de son propre projet ? Aleksander n'en croit rien et la prophétie qu'elle élève avec un sourire taquin les peint dans cette opposition qu'ils pressentent l'un et l'autre sans savoir totalement qui d'elle ou de lui a perçu en premier l'adversaire que l'autre représente. Sans doute, miss Lockwood. Seras-tu alors à mes côtés ou contre moi ? Pourrais-tu distinguer dans mes ténèbres la profondeur de mes aspirations et y désespérer, à jamais enchaînée ? Il est conscient qu'une fois la cérémonie achevée il sera lié à elle bien plus que symboliquement et s'il ne connaît le prix de ceux qui osent tuer leur partenaire, il a souvenir que certains racontars prétendent que le chasseur meurtrier risque sa vie en mettant à mort son époux qui devient une partie de lui-même. Il connaît le danger que représente l'alliance et il ne peut s'empêcher d'y aspirer. Avec elle, les blessures encourues pourraient valoir le voyage. Voilà pourquoi il se tient devant elle, prêt à aller jusqu'au bout pour détenir ce qu'elle renferme. Pour la détenir. Comme si elle lui appartenait déjà et qu'elle avait su échapper à ses griffes. Elle ne vacille pas mais son rire est plus tranchant que le sien et il plisse des paupières tout en la sondant alors qu'elle lui intime de renoncer. Je n'écoute que peu les conseils que l'on me donne. J'espère que vous ne m'en tiendrez pas trop rigueur. Sa bouche s'orne d'un sourire tentateur alors qu'ils abattent leurs cartes ne dévoilant pour autant pas entièrement leur main. Il se souvient des mises en garde d'Electra quand il conçut le plan d'aller chercher le joyau pour se l'approprier ou le broyer, diamant noir entre ses mains avides, et des mots qui souhaitaient l'empêcher de jouer au plus malin devant ceux qui souhaitaient tant sa mort. Mais avec elle à ses côtés, avec Alicia sous sa coupe, il pourrait négocier la fin de la guerre, voire continuer de s'infiltrer au coeur du pouvoir pour entièrement l'empoisonner. La contradiction qu'elle assène vient accentuer la dangerosité de son sourire qui sur la perfection de ses traits dévoile malgré lui sa nature profonde, qui se met à chanter au moment où elle affirme une fureur semblable à la sienne. Et ses yeux la dévorent alors qu'il caresse chacune des syllabes de son affirmation. Je n'espérais pas rencontrer quelqu'un qui comprenne la mesure du sacrifice. La fin de la phrase est quasiment une morsure et il sait qu'elle est son exacte adversaire, celle qui serait prête à tout pour préexister. Dommage qu'elle leur appartienne, de corps et d'esprit, dommage qu'elle n'ait pu naître avec des aptitudes qui l'auraient bien plus attachée à lui que n'importe quel rituel ancestral. L'intime resserre sa poigne sur leurs deux silhouettes qui se rapprochent et s'attirent et il enrage de trouver de la douceur et une sorte de satiété à son contact. Il espère presque que les élans qu'il ébauche l'effrayent suffisamment pour qu'elle lui demande d'arrêter, mais il sait pertinemment qu'elle n'est pas du genre à battre des cils effarouchés. Le seul mot vient le caresser et le brûler en même temps qu'elle se permet de rétablir ce contact peau contre peau et la fièvre s'étend, tout contre la puce qui handicape son pouvoir. C'est un battement. Incessant. Harassant. Il résiste au besoin de prolonger la sensation en fermant les yeux. Le pouvoir implose et cherche à briser toutes ses chaînes et sa main se contracte en écho dans le creux de sa taille. Elle brûle, elle le brûle tant, il avait raison de la concevoir ainsi dans ce halo enflammé, elle l'éblouit. Ses lèvres rejoignent les siennes et il la laisse un instant l'apprivoiser comme la bête immonde qu'il est, laisse le contact se prolonger alors que ses ténèbres cherchent à l'envahir, à les envahir. Lui et elle. Se révéler dans toute sa splendeur mortifère devient un chant infamant et il s'empare à son tour de ses lèvres, les goûte, les frôle et les brutalise enfin, emporté par un désir qui le contraint. Et la haine est entière, à grogner tout contre la chair monstrueuse, sentant se réveiller ses instincts alors qu'il a passé tant de temps à les maquiller. Un flash s'abat sur sa rétine et il entend une phrase provenant d'un passé reclus, une phrase indéchiffrable et qui pourtant côtoie son prénom. "Aleks, je suis désolée…" c'est un soupir, c'est un écho et il se souvient presque de comment il l'appelait autrefois. Il se souvient de son corps et de sa peau, aussi brûlante que la sienne. Et du besoin de se raccrocher à elle, tout comme il se raccroche à Alicia. Le battement devient une douleur, violente sensation qui rampe dans ses veines et qui menace de déchaîner les ombres alentours sur la cible qu'il berce. Il interrompt brutalement le baiser, abandonne à contre coeur la fièvre sur la douceur de ses lèvres. Et sa phrase est une sorte de grondement. J'imagine que l'alchimie sera suffisante aux yeux du conseil. La hargne vibre sur sa langue et ses yeux sur elle sont toujours embrumés par ce souvenir déchirant qu'il n'a toujours compté que comme comparse à ses rêves. Il est de nouveau claquemuré dans sa froideur et le protocole. Je vais vous raccompagner. Il inspire et sa respiration tremble légèrement avant qu'il ne s'aperçoive que sa main n'a toujours pas quitté le creux de sa hanche. Le gant de cuir crisse quand il finit par se détacher entièrement d'elle. Il frôle sa nuque pour en chasser une contracture et réarrange ses cheveux. Et si ça ne suffit pas, je crains qu'il nous faille faire sans. Nombreux sont ceux qui attendent après cette union. Il jette un autre regard au bâtiment en ruines et se rappelle très difficilement à ses devoirs tandis que la mélancolie transite sur ses traits. Je suis originaire de ce quartier. Il est surpris de seulement l'avouer, à moins qu'il ne s'agisse là d'une manière de se présenter dans l'humanité dont il manque cruellement.



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Lun 31 Mai - 10:33
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Alicia
Lockwood

J'ai 33 ans et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis chasseuse de sorciers et sorcières. Pourtant, je suis moi-même un être de lumière, une sorcière aux pouvoirs en expansion. Mais je me suis ôtée la mémoire il y a des années, alors que je n'avais que 15 ans pour obulier les tourments de mon coeur et pour ne pas déchaîner les fureurs de ma destinée. L'oubli nous a peut-être sauvés mais il m'a aussi enchaînée à un nouveau sort : celui de vouloir me venger de la race des sorciers, seule responsable de ce qui nous était arrivés. Sans le savoir, je suis donc une invocatrice de lumière Mon pouvoir se manifeste grâce à la manipulation des ondes lumineuses et s'étend dans un vaste champ. Je peux modifier l'apparence de ce qui m'entoure via quelques inflexions, je peux aveugler le regard ou lui redonner la vue, je peux insérer la lumière dans une mémoire ou l'y forcer au point qu'elle vous tue. Mais de toutes ces choses, j'ai à peine conscience. J'ai réalisé récemment que j'étais dotée de pouvoirs mais je refuse de les exploiter et je vis dans le secret de ce que je suis. Je suis fiancée à un autre chasseur et j'ai l'espoir que cette union parvienne à m'aider à me canaliser pour mener à bien mes missions. Car ce qui anime aujourd'hui ma quête est le désir de sauver l'humanité de la race dont je fais partie malgré moi, et la vengeance.

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Sans doute Miss Lockwood. Miss Lockwood. Elle l'écoute étirer son nom entre ses lèvres, rendre ces quelques lettres amères et douces à la fois. C'est comme si son être résonnait à chaque fois que le chasseur la personnifie. Ils se connaissent depuis une heure et pourtant, elle ressent les affres d'un malheur partagé bien plus vieux, plus ancien, mal digéré. "Le contraire m'aurait étonné." souffle-t-elle presque ravie de l'entendre persifler qu'il tentera de déjouer ses pièges et de découvrir ses secrets. Pourtant, elle devrait faire marche-arrière. Elle devrait faire attention. Alicia sent que la menace n'est pas légère, elle la sent qui manipule ombres et lumières, là, entre eux. Mais ce jeu, trop somptueux, trop intriguant, l'attire comme serait attiré un papillon de nuit par le feu. Et dans ce brasier, ils se confient sur leurs motivations, expiant leurs maux avec mille contrefaçons. La remarque d'Alec tombe avec une ironie non dissimulée. Elle se sent jugée mais ne parvient pas à déterminer si ce sens du sacrifice est une bonne chose pour lui ou non. C'est comme si tu aimais me sentir investie de ma mission sacrée et comme si tu déplorais de me savoir à ce point engagée. Je ressens un paradoxe infernal dans ton âme, je ressens... des ondes que je ne comprends pas. Et je sais pourquoi. Comment pourrais-je cerner tes sentiments à mon égard alors que je suis incapable de comprendre ce qui anime mon corps d'espoirs et de désespoir?

Mais l'espoir n'est plus vraiment au menu. L'espoir cède la place à l'envie, à la luxure peut-être ou surtout, à l'illusion qu'il n'y a pas de danger à se livrer ainsi au prédateur. Celle qui chasse, celle qui pourchasse, se rapproche de celui qui est un appât séduisant, un collier reluisant, une prison sans conséquent. Enfermée dans l'étreinte de ses lèvres, elle ressent la fièvre qui les consume tous les deux. Leur hargne à se résister malgré l'appel de l'autre les rend encore plus faibles et plus forts à la fois. Un tourbillon les torture au même moment. Un halo lumineux qui s'insère en elle tandis qu'elle sent ses doigts sur sa hanche, qu'elle étire ses lippes sous les siennes. Et alors qu'elle crève de l'embrasser avec plus de violence, la silhouette masculine s'écarte brusquement. Elle ne répond pas. Confuse, elle le regarde qui fuit le champ de bataille sans qu'elle ne comprenne pourquoi. "D'accord." Le ton aussi froid que le sien, elle ne résiste pas à l'injonction faite par son fiancé. Il est désormais engagé auprès d'elle, elle en est consciente. Alicia n'a pas encore formulé de réponse officielle mais ce dernier échange et sa manière soudaine de la repousser le rendent encore plus interpellant. Il retire sa main d'elle et c'est comme si on lui arrachait un membre en ce moment. Destituée de ce qui était devenu un prolongement de sa personne, elle le regarde enfourcher sa moto avec un air circonspect. "Nul besoin de justifier ce qu'il y a ou ce qu'il n'y a pas. Le pessimisme ne vous sied pas." Parle-t-elle pour elle ou pour l'union? Alicia elle-même n'en sait rien. Posée derrière la carrure de l'homme, elle regarde le quartier désigné. Son coeur s'arrête. Et moi, j'y ai vécu mes plus belles années. Cette pensée sort de nulle part. Elle ne la saisit que mal, ne la comprend pas. Mais une larme orageuse se plante dans son regard tandis qu'ils quittent la scène du crime. Le crime du passé et le crime du présent.  
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Aleksander Morozova
J'ai 38 ans et je vis à Londres, en Angleterre. Dans la vie, je suis le général des hérétiques, les sorciers dissidents qui refusent de se plier aux lois oppressives du gouvernement. Après un attentat particulièrement sanglant, on me croit mort et je me suis infiltré dans les rangs des chasseurs afin de faire tomber leur famille la plus influente. Je suis promis à leur fille aînée et je compte l'utiliser dans ma soif de vengeance. Je manie le seul pouvoir de niveau 5, et je suis invocateur de ténèbres. Une prophétie prédit mon arrivée à la tête du pays et mon ambition me porte à chercher le meilleur moyen de l'accomplir. J'ignore encore que celle à qui je dois m'unir est ma destinée et que je la connais depuis l'enfance : elle est l'invocatrice de lumière qui a fui autrefois loin de moi à cause de la prophétie dont j'ignore les pans les plus sombres. Elle m'a alors ôté tous les souvenirs de notre enfance et de nos amours.

Invocation de ténèbres : matérialisation et lames acérées.
Illusions et absorption de souvenirs.
Amplification des pouvoirs des sorciers par simple toucher.
Profanation des âmes pour s'en servir et relever des êtres des ombres soumis à sa volonté (coût en force vitale important)
Contamination des pouvoirs positifs s'il est trop longtemps en contact avec la peau d'un sorcier, risque de mort.

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Dance with me.
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"Alors comment est-elle ?" Le ton d'Electra est tout en retenue, alors qu'il se réverbère dans les souterrains qui jouxtent la Tamise. Les relents de la nuit se mêlent à la pourriture nauséabonde charriée par les égouts non loin. Il jette un coup d'oeil à la soigneuse, Helen, qui s'occupe avec délicatesse de sa nuque et surtout de la puce qui s'y planque, utilisant ses talents de guérisseuse pour la museler peu à peu. Aleksander ressent enfin les verrous se distendre et son pouvoir commence à surgir, du bout de ses doigts les ténèbres se tissent en filaments aériens. Il respire plus profondément tandis qu'il reprend possession de sa personne et de ses aptitudes. Helen le frôle, profite du contact pour captiver un peu l'amplification qui tournoie en lui, et il grimace alors qu'il a l'impression de n'être qu'un objet que l'on convoite. Elle le sent et s'excuse du bout des lèvres. "Je ne le fais que pour agir plus rapidement, mon général…" Il ébauche un geste sec pour lui intimer de poursuivre et finit par statuer. Elle est parfaite. Et ça n'est pas mentir, elle est celle qui pourrait être son égale, il l'a intimement ressenti et le souvenir de ses lèvres sur les siennes l'emportent de nouveau quelques jours plus tôt, alors qu'il la tenait presque contre lui. Il n'avait été plus que protocolaire après son égarement, l'avait raccompagnée sans se presser pour autant, la ramenant à la nuit tombée. Il n'était pas descendu de la moto, et alors que ses yeux pourchassaient les siens, lui avait dit sans un sourire, mais en appuyant ses prunelles qui vibraient encore de son contact. Portez du noir pour le bal officiel. Puis il était parti, et il avait emporté ce nouveau souvenir et l'avait enfermé auprès des autres en son sein, ces autres si pâles et défigurés mais qui cachaient de lui des années doucereuses auxquelles elle était désormais associée. Il ne comprend toujours pas pourquoi. A la périphérie de ses yeux, Electra se tend imperceptiblement, mais il ressent le jugement qu'elle abat sur sa posture, alors il se reprend et ajoute : Elle est parfaite pour notre plan. Mais quelque chose continue de le navrer et cela doit se lire sur ses traits. Helen en a terminé, elle s'écarte et le laisse se relever. Il esquisse quelques pas et rappelle les ténèbres à lui, comme l'on sifflerait un chien. Electra le rejoint et pose ses deux mains contre son torse : Fais attention Aleksander, ils seront tous présent lors du bal et tu seras seul. Bizarrement, il songe qu'au moins il sera avec Alicia. Cela le trouble et il détache délicatement la caresse d'Electra de sa personne, entourant ses poignets de ses doigts. Et il dit d'une voix profonde. Je sais exactement ce que j'ai à faire. Elle soupire à son tour et s'écarte de lui, ne le croyant pas vraiment. Et lui n'est pas certain d'être convaincu lui-même par ce projet obscur désormais qu'il ressent cet appel incessant. Demain soir, il lui faudra répondre, et la rejoindre parmi la foule, dans la demeure huppée de ses parents.

***

Nul besoin de justifier ce qu'il y a ou ce qu'il n'y a pas. Alors pourquoi ? Pourquoi ai-je l'envie incertaine qu'il y ait quelque chose, qui brutalement nous cueille et nous ravage ? Telle une vague qui viendrait des abysses pour nous noyer enfin de son onde vorace, et oublier en elle que je viens pour te prendre. Que restera-t-il après cela ? Que restera-t-il ?

Le manoir s'est habillé de lueurs charmantes alors que les éclats de voix s'élèvent alentours, tissant une musique au coeur de la ville. Lui s'est habillé de deuil et s'il ne porte guère le cuir d'apparat qu'il avait l'autre jour, le voilà entièrement paré d'un costume noir délicatement brodé. Les ténèbres qui se dissolvent avec langueur au milieu de la vie qui partout s'exalte de couleurs tandis qu'il progresse dans ce relatif anonymat. Il lui a fallu dépenser encore une énergie notable pour continuer de porter l'illusion qui le dissimule aux yeux de tous. Alec Kirigan, un éminent chasseur. Non pas le monstre que l'on craint. Non pas celui qui a tué bon nombre de leurs enfants. Encore moins celui qui emporta la bonne moitié du gouvernement dans les flammes.

Il la distingue de loin, gravit les quelques marches où elle se trouve juchée, le joyau de la soirée, le diamant à dérober, jouxtée par une femme qui lui paraît sévère. Sa mère à n'en point douter. Il est arrivé seul même si la tradition veut que le fiancé présente ses parents. Il n'a personne cependant pour tisser son histoire hormis cette vieille carne qui à un moment l'a recueilli, alors que ses pouvoirs avaient ravagés la seule à qui il avait confié sa solitude. Alors s'il traîne ses fantômes, il rejoint les deux femmes sans escorte et s'incline devant elle, ses cheveux rabattus en arrière et ses allures hautaines bien en place. Les conversations se modulent et déjà des regards viennent cueillir le tableau d'une rencontre qui n'a plus rien d'intime. Chacun est venu ici admirer les futurs mariés, les âmes qui vibreront sur la même tonalité. Les unions de chasseurs sont rares, il n'est pas facile du tout de trouver des candidats qui acceptent le rituel et surtout le lien spirituel et symbolique, et cela fait quelques temps que Londres n'a pas su produire la parfaite alchimie. Il se souvient des lèvres d'Alicia et quand son regard trouve le sien, il se dit qu'il est encore trop loin d'elle. Il lui baise la main comme la toute première fois et les murmures s'envolent, ravis, de ce tableau charmant. Alicia. Son prénom sur sa langue, une saveur dont il ne se lasse pas. Pourtant ses lèvres n'entrent pas en contact avec elle, et si ce soir il ne porte pas ses gants, son emprise sur son propre pouvoir fait qu'il parvient presque à échapper au lien qu'ils ont tous deux senti tonner lorsqu'ils se sont touchés. Il sait que la maîtrise s'évadera dès lors que la puce recommencera à chercher à le contenir, comme si l'enfermement déchaînait dans ses chairs une ire incommensurable. Madame Lockwood je suis ravi de faire votre connaissance. Il fait un élégant baise main à cette femme qu'il devrait mordre. Il connaît son allégeance au parti de Stevenson, c'est du moins ce que leurs renseignements leur indiquent et il s'empêche d'ailleurs de chercher ce serpent dans la densité de la foule. Il préfère se poster à côté de sa charmante fiancée, ne déguisant aucunement l'inspection qu'il effectue, de la robe qu'elle porte. J'espère que vous êtes prête à sourire pour deux, je vous délègue volontiers cette jovialité de circonstance. Un murmure qu'il n'adresse qu'à elle, alors qu'il frôle son bras sans même y songer. Déjà un couple agitant leur coupe de champagne et leurs sourires très faux se pressent pour les rencontrer, et être graciés par la lumière qu'ils offrent, rayonnement d'une couronne qu'ils ne portent pas encore. Et qu'ils ne porteront jamais, s'il peut contrecarrer leurs plans.



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Lun 31 Mai - 10:43
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Alicia
Lockwood

J'ai 33 ans et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis chasseuse de sorciers et sorcières. Pourtant, je suis moi-même un être de lumière, une sorcière aux pouvoirs en expansion. Mais je me suis ôtée la mémoire il y a des années, alors que je n'avais que 15 ans pour obulier les tourments de mon coeur et pour ne pas déchaîner les fureurs de ma destinée. L'oubli nous a peut-être sauvés mais il m'a aussi enchaînée à un nouveau sort : celui de vouloir me venger de la race des sorciers, seule responsable de ce qui nous était arrivés. Sans le savoir, je suis donc une invocatrice de lumière Mon pouvoir se manifeste grâce à la manipulation des ondes lumineuses et s'étend dans un vaste champ. Je peux modifier l'apparence de ce qui m'entoure via quelques inflexions, je peux aveugler le regard ou lui redonner la vue, je peux insérer la lumière dans une mémoire ou l'y forcer au point qu'elle vous tue. Mais de toutes ces choses, j'ai à peine conscience. J'ai réalisé récemment que j'étais dotée de pouvoirs mais je refuse de les exploiter et je vis dans le secret de ce que je suis. Je suis fiancée à un autre chasseur et j'ai l'espoir que cette union parvienne à m'aider à me canaliser pour mener à bien mes missions. Car ce qui anime aujourd'hui ma quête est le désir de sauver l'humanité de la race dont je fais partie malgré moi, et la vengeance.

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Elle tournoie devant le miroir, incapable de lâcher son reflet des yeux. Satisfaite? Elle ne l'est pas. Elle ne l'est jamais. Mais elle dévore des yeux cette création divine qui sublime sa peau légèrement bronzée. La mère Lockwood pénètre dans cette pièce destinée à faire office de vestiaire et hausse les yeux au ciel. "Tu es impossible." Elle regarde la tenue qui gît sur la chaise plus loin. Un satin noir qui luit sous les lumières du plafond. "Tu sais très bien que le sire Stevenson aurait apprécié que tu portes la tenue qu'il t'a fait parvenir." C'est au tour de la jeune femme de lever les yeux avec mépris. "Cette robe hors de prix est une simple marque de possession. Je n'appartiens pas au parti. Je n'appartiens à personne." Agacée par sa propre figure maternelle, elle lui tourne le dos pour contempler le tissu d'un blanc éclatant qui recouvre sa silhouette. Portez du noir pour le bal officiel. Un sourire arrogant se dessine sur ses traits tandis qu'elle détache une mèche de sa coiffure pour la laisser traîner le long de son visage. "Ce cher Sire..." Sa voix persifle tandis que la mère s'impatiente. Il est l'heure de descendre dans la salle de banquet afin de faire acte de présence. Et les remarques déplacées de sa seule et unique fille la tendent. Alicia a toujours été imprévisible. Et cette soirée a tout d'une soirée capitale pour eux. Inconsciente du fait que c'est Alicia celle qu'on désire et celle qu'on vend et non l'inverse, elle veut tout faire pour que le rayonnement de leur nom soit au maximum. Alors elle tend à sa fille un bracelet en onyx. Alicia le regarde un instant avant d'éclater d'un rire jovial. "Maman, je t'aime tellement." C'est affectueux. Elle la prend dans ses bras avant de se saisir du bijou noir et de le déposer sur la table de la coiffeuse. "Mais au cas ou tu ne l'aurais pas remarqué, je suis vêtue de la couleur du cygne. Sa vraie couleur. Ne me force pas au contraste." Car nul doute qu'il sera fait en bas, là, là où tous les regards seront sur moi. Elles descendent ensemble et s'arrêtent en haut des marches, discutant d'emblée avec quelques convives qui se réjouissent des festivités. Sèche malgré son sourire grandiose, Alicia répond à l'inconnu "Il est tout de même déplacé de faire la fête alors que nos frères d'armes meurent partout au combat." Cette soirée est trop fastueuse à son goût. Le but de cette union est de rendre leurs forces plus amples, de favoriser leur camp. Mais ils se comportent tous comme s'il s'agissait d'une union royale. Elle croise le regard d'Alec plus bas dans la salle et son coeur se contracte vivement. Le souvenir de leur baiser, sa façon froide de la congédier, de parler de leur alchimie comme d'un ingrédient dans une recette... Elle sourit en le voyant arriver, ravie de lui imposer sa robe blanche comme une gifle trop longuement préméditée.

Alicia. C'est mon prénom. Mon prénom qui résonne encore entre tes lèvres. Cette voix qui a hanté mes rêves, qui a rompu le charme de toute trêve. C'est ton âme qui appelle la mienne à chaque fois. Sur le même ton et avec le même protocole, elle murmure "Alec." avant de le sentir qui s'empare de son bras. Cette main dépourvue de gant est tout de suite remarquée. La mère s'empresse de sourire d'un sourire glacial dont Alicia a hérité. Sur ses réserves, la matriarche analyse celui qui s'apprête à devenir son beau-fils. "Le plaisir est partagé." répond-elle, respectant le protocole à la lettre en s'éloignant discrètement d'eux pour les laisser pénétrer la foule à deux. Alicia le laisse la guider et se tend. "Oh, vous serez déçu. Il paraît que mes dents servent mieux les morsures que les sourires." Pourtant, elle défie les gens qui s'approchent d'eux avec un étirement des lèvres qui semble sincère. La chasseuse a appris à feindre. La séduction est une arme mortelle. Et les sorciers qu'elle a charmé le savent bien mieux qu'elle. Elle se détache de son étreinte sur son bras pour s'incliner devant l'une des phalanges dont elle n'a pas retenu le nom et pour donner des informations sur sa dernière mission. Si le bal n'est pas sa tasse de thé, elle adore pouvoir parler de ses résultats avec des personnes qui comprennent les enjeux. Sauf que la réalité de l'événement les rattrape quand les lumières se tamisent. "Ah oui... la tradition." vain soupir de la belle quand les spots se dirigent vers eux. Qui a choisi la musique ? Qui a décidé même que cela devait toujours avoir lieu? Elle se tourne vers Alec en espérant qu'il fuira comme à la fin de leur précédent rendez-vous. Tout son sang bouillonne. Il lui est difficile de lui résister. Et en même temps, elle redoute un faux pas. Là, sous le regard affûté d'une assistance bien trop impressionnante, elle se sent nue. J'aurais probablement dû t'écouter. Le noir m'aurait enveloppé dans ton ombre. Là, maintenant, me voilà forcée d'être le soleil et toi... mon éclipse insensée. 
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Aleksander Morozova
J'ai 38 ans et je vis à Londres, en Angleterre. Dans la vie, je suis le général des hérétiques, les sorciers dissidents qui refusent de se plier aux lois oppressives du gouvernement. Après un attentat particulièrement sanglant, on me croit mort et je me suis infiltré dans les rangs des chasseurs afin de faire tomber leur famille la plus influente. Je suis promis à leur fille aînée et je compte l'utiliser dans ma soif de vengeance. Je manie le seul pouvoir de niveau 5, et je suis invocateur de ténèbres. Une prophétie prédit mon arrivée à la tête du pays et mon ambition me porte à chercher le meilleur moyen de l'accomplir. J'ignore encore que celle à qui je dois m'unir est ma destinée et que je la connais depuis l'enfance : elle est l'invocatrice de lumière qui a fui autrefois loin de moi à cause de la prophétie dont j'ignore les pans les plus sombres. Elle m'a alors ôté tous les souvenirs de notre enfance et de nos amours.

Invocation de ténèbres : matérialisation et lames acérées.
Illusions et absorption de souvenirs.
Amplification des pouvoirs des sorciers par simple toucher.
Profanation des âmes pour s'en servir et relever des êtres des ombres soumis à sa volonté (coût en force vitale important)
Contamination des pouvoirs positifs s'il est trop longtemps en contact avec la peau d'un sorcier, risque de mort.

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Elle est éblouissante, drapée de blanc, contrastant violemment avec l'opacité de ses ténèbres. La dernière phrase d'Electra résonne dans sa tête et il a un très léger sourire. "Et porte de la couleur pour une fois, ils vont finir par s'en rendre compte." Se rendre compte que le noir est l'uniforme de sorcier toujours porté par Morozova. Si l'on est attentif, les broderies sur sa veste entrelacent les symboles des différentes constellations. Son sourire s'accentue alors qu'elle le rejoint et qu'il ne fait aucune réflexion sur sa petite rébellion. Deux opposés qui finissent par se retrouver ou s'attirer, et l'oeillade qu'il couche sur elle est brûlante, aussi brûlante que sa parure à elle. Et s'il regrette un peu d'être seul dans sa tonalité, il sait que c'est là la cruauté de son destin, voilà pourquoi il continue de porter du noir et de ne jamais tenter de se fondre dans la masse brouillonne de tous ces gens qui aspirent à la normalité. Il a songé à elle, longuement, bien plus qu'il ne l'aurait dû et lorsque son prénom gracie ses lèvres, il regrette avec une pointe d'amertume qu'elle ne puisse prononcer celui qu'il porte réellement. Alors le flash reparaît, cette tristesse infinie dans une voix si semblable à la sienne. "Aleks, je suis désolée…" Il se rencogne dans ses allures parfaites et se laisse jauger par sa future belle-mère qui les laisse à cette solitude bientôt froissée par l'avidité qui fraie dans la foule. J'espère bientôt pouvoir en être le témoin. Ou la victime. Boutade qui ne dérange nullement ses traits maîtrisés mais une lueur se met à danser dans le creux de ses prunelles. Il écoute ensuite patiemment, ceux qui défilent, ceux qui viennent leur assurer leur soutien. Ceux enfin qui n'oublient pas qu'ils sont en guerre. Le membre de la phalange qui vient faire son rapport finit par se tourner vers lui et par dire "général" en inclinant sa tête avec respect et Aleksander est ravi de voir que ses poisons commencent à contaminer certaines factions des chasseurs. Et dans son for intérieur, pourtant il pleure encore ceux qu'il aura dû mettre à mort, particulièrement ce sorcier, Ethan, qui le servit avec tant de ferveur qu'il choisit d'être sacrifié pour qu'il récolte sa réputation de férocité. Il est encore absorbé dans ces considérations détestables quand elle le rappelle à lui et qu'il se souvient qu'ils doivent ouvrir le bal. Devoir la toucher si longtemps sera pour lui une épreuve de force, tant son pouvoir semble sourder dès qu'elle entre en contact avec lui. La musique est lente, si ses souvenirs sont bons il s'agit d'une valse anglaise d'un siècle où les sorciers et les chasseurs n'existaient guère et il résiste à l'envie de lever les yeux au ciel devant ce choix désuet. Son sourire, le seul sourire depuis qu'ils paradent au milieu des convives est dangereux, et il s'incline devant elle, sous les feux des projecteurs et attend qu'elle lui donne la main. Au moment où il s'en saisit, il ne peut interdire la sensation de complétion, qui comme lors du premier rendez-vous retombe sur ses épaules comme un épais velours. La souplesse de ses pas la guide, il semble qu'il ait appris à danser, ou alors qu'avec elle tout devient d'une simplicité troublante. La pâleur de sa robe tout contre la profondeur de ses abîmes. Son autre main a trouvé de nouveau le creux de ses reins, là où elle devrait toujours être. Ils sont si proches, et ses yeux après avoir noté l'opacité de la foule, reviennent à elle et s'y ancrent. Je vois que vous avez préféré la pâleur virginale. Vous avez raison, voilà qui sied bien mieux à une future mariée. L'ironie est tranchante mais quelque chose dans son attitude est captivée par Alicia, et sa main s'appuie un peu plus qu'il ne le faudrait sur sa taille. La puce se met à réagir sous sa peau, combattant l'assaut du pouvoir qui aimerait se déchainer, aller chercher en elle une vérité qu'il est sûr de savoir trouver. Il est épuisé de paraître, de devoir toujours être amputé de sa puissance, mais auprès d'elle, il recouvre quelques instants de paix. Il aimerait au final danser ainsi avec elle sans n'avoir à adresser la parole à quiconque. Vous savez que juste après cela, ils se mettront tous à nous imiter et qu'au final, nous pourrions aisément disparaître. La tentation est exquise, et en un pas il s'est rapproché d'elle pour mieux communier à son corps, sans véritablement le prévoir, comme happé alors qu'il incline son corps sur le tempo fuyant, qui meurt enfin. Qui meurt en lui alors que le désir refleurit.



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Univers fétiche : le réel
Préférence de jeu : Les deux
Valise 2
Sparka
Lun 31 Mai - 10:48
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Alicia
Lockwood

J'ai 33 ans et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis chasseuse de sorciers et sorcières. Pourtant, je suis moi-même un être de lumière, une sorcière aux pouvoirs en expansion. Mais je me suis ôtée la mémoire il y a des années, alors que je n'avais que 15 ans pour obulier les tourments de mon coeur et pour ne pas déchaîner les fureurs de ma destinée. L'oubli nous a peut-être sauvés mais il m'a aussi enchaînée à un nouveau sort : celui de vouloir me venger de la race des sorciers, seule responsable de ce qui nous était arrivés. Sans le savoir, je suis donc une invocatrice de lumière Mon pouvoir se manifeste grâce à la manipulation des ondes lumineuses et s'étend dans un vaste champ. Je peux modifier l'apparence de ce qui m'entoure via quelques inflexions, je peux aveugler le regard ou lui redonner la vue, je peux insérer la lumière dans une mémoire ou l'y forcer au point qu'elle vous tue. Mais de toutes ces choses, j'ai à peine conscience. J'ai réalisé récemment que j'étais dotée de pouvoirs mais je refuse de les exploiter et je vis dans le secret de ce que je suis. Je suis fiancée à un autre chasseur et j'ai l'espoir que cette union parvienne à m'aider à me canaliser pour mener à bien mes missions. Car ce qui anime aujourd'hui ma quête est le désir de sauver l'humanité de la race dont je fais partie malgré moi, et la vengeance.

Et au creux des ténèbres, fleurira la lumière _ Sparka - Page 2 Tumblr_inline_o6fpqnxyKh1rifr4k_500
Le couple fend la foule sans difficultés. Objet de tous les regards, de toute l'admiration de ces chasseurs cruels qui n'ont pour but que de verser le sang de leurs congénères. Mais aucun des deux ne sait à quel point leur sort est commun. Aucun ne le sait mais chacun le ressent sans comprendre quelle est cette flamme qui brûle dans leurs entrailles, les consumant à chaque regard, à chaque contact, à chaque mot bien placé ou déplacé. Alicia regrette que son père ne soit pas là. L'homme aurait pu poser un regard sur le fiancé et lui donner un avis objectif. Sa mère, elle, est trop obnubilée par l'ascension au pouvoir pour vraiment bien regarder. C'est comme si sa fille était devenue un détail dans une guerre acharnée. Et c'est effectivement ce qu'Alicia était... jusqu'à ce qu'elle devienne une force respectée et crainte par tous. Son palmarès de jeune femme effarouchée en a impressionné plus d'un. Les sorciers qu'elle a greffé sur sa liste de victimes ne manquent pas. Et si parfois, dans son corps, elle ressent quelque vibration atroce en les sentant mourir sous ses doigts, elle se dit que ce n'est que son humanité qui crie, qui se révolte du massacre qu'elle leur doit. Car c'est à cause d'eux que le père manque à l'appel. Privant toute une famille de sa mémoire, les envoyant dans les ténèbres de l'oubli et volant au patriarche plus que quelques années, lui arrachant toute une vie. Alicia s'est longtemps demandé ce qu'ils pouvaient bien savoir pour qu'on leur déchire le cerveau en lambeaux afin d'en retirer ceux qui étaient estimés dangereux. Et pourquoi ne pas simplement les tuer? Etait-ce supposé être une faveur? La rage qui l'anime depuis est sans nom. Et dès qu'elle a rencontré John au gouvernement, ce chasseur qui a su percer son besoin de vengeance et le mettre à contribution pour une cause plus noble, son existence a changé. L'amour qu'elle lui portait était noble et assez froid aussi. C'était l'amour du devoir et la reconnaissance pour ce qu'il lui offrait : ce dont elle avait besoin. Mais il n'avait jamais comblé l'enfer qui brûlait tout au fond de sa personne, ce vide qui la consumait comme si en lui supprimant les souvenirs, on lui avait aussi enlevé une part de son avenir.

Elle sourit à celui qui prendra désormais la place de son mari. Il n'est pas John. Mais il semble tellement plus parfait pour la rage qui l'anime. Son sourire est de façade, calculé. Elle ne lui a pas encore pardonné l'affront de leur fin de soirée. La quitter comme il l'a fait alors qu'ils apprenaient à se connaître, c'était lui planter une vilaine épine dans le pied."On verra si j'ai le temps de m'occuper de vous une fois notre mission terminée." Ce n'est pas taquin, ce n'est pas vicieux. C'est une pique prononcée sur le ton mielleux de l'inimité. Mais bien qu'elle use de cette voix, leurs corps sont vite appelés à se rejoindre pour la danse requise en guise d'ouverture de bal. Alec s'incline et lui propose sa main. Cette main qu'elle regarde comme un trésor convoité. Sans hésiter, elle pose la sienne dedans, frémissant intérieurement du touché brûlant que cette chair lui apporte. Alors le général l'attire près de lui, à une distance conventionnelle de rigueur mais qui brise leur indifférence malgré eux. Alicia n'est pas formée pour danser. Mais dans ses bras, elle se laisse guider. Comme si l'osmose qui les unit suffisait à lui indiquer comment se mouvoir pour être parfaite à ses côtés. C'est instinctif. Tout comme lorsqu'elle lui répond. "J'espère que vous ne vous attendez pas à épouser une jeune femme chaste. Cette fois, c'est moi qui risquerais de vous décevoir." Elle claque, virevolte, le laisse l'attirer plus près de lui, comme possessif de cette gazelle qui déjà s'apprête à s'éloigner de lui. Si lors de leur premier échange, elle était hypnotisée par son charisme et le mysticisme émanant de l'homme, elle a décidé de changer ses façons de se comporter. La soudaine froideur d'Alec lui a indiqué qu'il voulait garder cela professionnel. Et, malgré elle, Alicia lui accorde ce point. Ce sera plus efficace s'ils se contentent de faire de ce marché ce qu'il est et uniquement ce qu'il est : un marché. "Mais Alec, pour que le conseil puisse constater de cette alchimie suffisante entre nous, il nous faut rester." Elle sourit, maintenant ce sourire qu'il lui a dit nécessaire en phrase pour briser la glace. Mais ce n'est pas un réel sourire, c'est là sa première morsure de la soirée. Tu voulais en être ma victime. J'espère que tu aimes cela car j'en ai encore quelques unes pour toi. Elle se rapproche de lui d'un autre pas, brisant totalement cette distance convenable qu'ils avaient pourtant instaurée au tout début. Leurs corps s'épousent presque dans cette valse anglaise qu'elle trouve ridicule. Mais bien que l'ancienneté du morceau l'agace ainsi que toutes ces manières inutiles d'honorer une tradition qui n'a que quelques années... elle ne peut déplorer cette proximité forcée entre eux. "Si vous souhaitez écourter la soirée, peut-être nous faudrait-il leur donner ce qu'ils veulent au plus vite et ainsi vous serez libéré." Elle se sait agaçante dans sa façon de l'incriminer soudain. Comme si elle, elle souhaitait parader parmi eux. Mais Alicia sait aussi qu'elle ne risque rien, là, dans cette foule qui la couve des yeux. Alors que si elle saisit l'invitation du général vêtu de noir, elle risque de le laisser l'entraîner dans ses couleurs.
Callian
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Univers fétiche : Dystopie, City, Fantasy ou Historique
Préférence de jeu : Homme
Tournesol
Callian
Lun 31 Mai - 10:49
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Aleksander Morozova
J'ai 38 ans et je vis à Londres, en Angleterre. Dans la vie, je suis le général des hérétiques, les sorciers dissidents qui refusent de se plier aux lois oppressives du gouvernement. Après un attentat particulièrement sanglant, on me croit mort et je me suis infiltré dans les rangs des chasseurs afin de faire tomber leur famille la plus influente. Je suis promis à leur fille aînée et je compte l'utiliser dans ma soif de vengeance. Je manie le seul pouvoir de niveau 5, et je suis invocateur de ténèbres. Une prophétie prédit mon arrivée à la tête du pays et mon ambition me porte à chercher le meilleur moyen de l'accomplir. J'ignore encore que celle à qui je dois m'unir est ma destinée et que je la connais depuis l'enfance : elle est l'invocatrice de lumière qui a fui autrefois loin de moi à cause de la prophétie dont j'ignore les pans les plus sombres. Elle m'a alors ôté tous les souvenirs de notre enfance et de nos amours.

Invocation de ténèbres : matérialisation et lames acérées.
Illusions et absorption de souvenirs.
Amplification des pouvoirs des sorciers par simple toucher.
Profanation des âmes pour s'en servir et relever des êtres des ombres soumis à sa volonté (coût en force vitale important)
Contamination des pouvoirs positifs s'il est trop longtemps en contact avec la peau d'un sorcier, risque de mort.

avatar(c)bigbadwxlf
Il est à terrain découvert, entièrement pris au piège de leurs attentions, et tous leurs rires et leurs remarques lui donnent envie de vomir. Parmi eux, alors que le conflit ne fait pas rage, il a encore plus l’impression de détonner, de n’avoir aucune place dans la cohorte de tous ces menteurs qui préfèrent assassiner les siens plutôt que de leur reconnaître leur supériorité naturelle, qui continuent de les brimer, de les enfermer, et de les massacrer. Tout contre son coeur, la colère combat la placidité de ses traits, elle vient caresser son envie de les pourfendre. Au milieu d’une foule semblable, il pourrait perpétrer un véritable massacre, bien avant qu’on ne sache l’arrêter. Il lui suffirait de détruire la puce, c’est tout ce qu’il suffirait pour déchaîner sur eux l’afflux de ses ténèbres. Et ils le mériteraient, oh oui, qu’ils le mériteraient. Alors qu’un instant il perd pied, il se raccroche à Alicia, préfère river son attention à son élégant profil, la regardant sourire à une politicienne qui l’ennuie, il le voit. Elle n’est pas sur son terrain de prédilection, bien qu’elle y soit parfaitement à sa place, une beauté parfaite prête à commettre des ravages. Non pas sur le coeur de ceux qui envient son promis, mais bien sur chaque entité qui oserait se mettre en travers de son chemin. Il avait raison, ils sont semblables dans leur dureté, mais malheureusement, ils ne défendent pas le même idéal. Jamais il ne permettra à ce que ce gouvernement se serve d’elle pour apparaître dans la splendeur de son ambition, non. Il lui volera son coeur, il le pervertira, jusqu’à ce que chaque battement n’en soit qu’une très lente et douloureuse agonie. Son regard sur elle est brûlant, une très longue seconde, avant qu’il ne recompose la placidité qui descend telle un masque sur son visage. Il sait qu’elle le querelle ce soir pour cette façon qu’il eut de la quitter la dernière fois, sans aucun geste qui pourrait rappeler la tendresse ou la passion qui s’étaient égarées entre eux. Comme un mirage que l’on balayerait d’un revers de la main, qu’on laisserait être englouti par les flots. Pourtant lorsqu’il l’a embrassée, Aleks a eu l’impression de se noyer. La pique qu’il a méritée, il la reçoit alors que son sourire s’affadit et qu’il ajoute très doucement, de ce timbre posé et calculateur. Je crains que notre mission ne soit jamais terminée, Alicia. Du temps, c’est alors tout ce qui nous restera. Une mission d’une vie, dans le sang ils seront liés, et à jamais ils devront se faire face après cela. Mais d’abord, ils dansent, il la guide mais c’est bien plus que cela, il l’entraîne, il l’enchaine, en quelques minutes la rage atermoie pour se rencogner dans une volonté plus puissance, plus tentatrice. Il ressent son regard, et celui des autres, ceux qui attendent d’eux cette perfection qu’ils offrent volontiers sans même réellement le calculer. Ils n’ont répété ni les pas, ni le rythme, et pourtant, cette alchimie qui fut entre eux, à l’orée du bâtiment en ruines se recrée, une onde qui traverse l’assemblée, atténuant les conversations. Ils badinent de nouveau, le toucher, chez eux, crée irrémédiablement l’envie qu’ils expriment. Miss Lockwood, entendez-vous par là que durant 33 années d’existence, vous avez rencontré d’autres hommes ? Je suis absolument et irrémédiablement dévasté. Et son sourire est bien plus solaire alors qu’il choisit le ton de l’ironie, mais son regard s’assombrit quelque peu, elle semble avoir gagné encore plus de valeur, le général eut été bien encombré avec une oie blanche entre ses bras. La mascarade ira-t-elle jusque là ? Il ne sait pas. Une part de lui le souhaite avec persistance. Mais la belle ce soir, ne se laissera pas conquérir aisément, il ressent, tout au creux de sa paume, qu’elle lui résiste, c’est comme si le lien entre eux était plus profond et en même temps plus électrisant. Un combat se joue sous l’épiderme et la froideur qui fut la sienne à son égard lui revient en pleine gueule, sans que pour autant il ne semble particulièrement contrarié. Bien au contraire, les mots lui rappellent la vibration, les souvenirs ou l’écho de ce qui fut, et le mirage renaît, absolu au creux de ses prunelles qui la détaillent. Votre bouche, en effet, est une arme aiguisée. Son sourire est bien plus carnassier, et tandis que la musique se tarit, il la garde dans ses bras, il la garde contre lui, ou elle choisit de demeurer, il ne sait pas très bien quel pas dessina leur posture qui désormais trahit l’alliance que chacun dans cette pièce veut voir se tisser entre eux. L’orchestre poursuit, mais ils ne dansent plus, arrêtés au milieu de la foule qui ne sait si elle peut se joindre à eux ou bien s’il faut leur laisser le soin de dessiner de nouveau une danse. Aleksander hausse un sourcil lorsqu’elle lui indique qu’il faut offrir du spectacle pour savoir se sauver, et il n’est pas de ceux qui se laissent flouer. Le sourire s’accentue, vient caresser ses paupières qui se plissent quelques peu, et dans un seul mouvement, qui suit le rythme de la mesure, alors qu’ils sont toujours figés ainsi, sur la piste marquetée, il ploie son dos et l’embrasse, en portant délicatement sa paume tout contre sa joue. Un baiser parfaitement calculé, qui ne ressemble en rien à celui qu’elle sut lui voler, et où pourtant la connexion se crée. Ses lèvres sont chastes, épousent parfaitement les siennes, un tableau de conte de fée, voilà ce qu’ils représentent, et la clameur alentour semble ravie de cueillir ainsi le futur couple à l’aube de ses amours. C’est dans la caresse qu’il ébauche contre sa joue que se niche sa ferveur, alors que son pouce cajole, et qu’il se détache d’elle avec lenteur. Voilà pour le spectacle. L’alchimie. Et tout ce que ces imbéciles attendent. Sommes-nous libres désormais ? Son sourire est moins éclatant, plus suave, le contact de nouveau l’a quelque peu désarçonné, bien qu’il soit celui qui l’a dessiné, et sa main se glisse dans la sienne, prête à l’emporter vers les hautes portes fenêtres qui donnent sur le grand balcon. Si on ne les applaudit pas, on les salue alors qu’ils passent, comme deux jeunes premiers, mais Aleksander n’en peut plus de ce brouhaha et il vole une coupe de champagne qu’il lui offre, avant d’en prendre une à son tour et d’attendre de voir si elle le suivra volontiers ou si elle préfère mordre une fois encore.



~ i'm just a man of no consequence...
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