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LE TEMPS D'UN RP

Hunt me, haunt me, die with me. LEOR ~ Andromaque

Sparka
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Sparka
Lun 7 Juin - 10:33
Le contexte du RP
Mise en situation

La situation

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Gregor et Leonide. Leonide et Gregor. Une histoire qui commence il y a quelques mois, une histoire qui commence presque par hasard. Leonide est actrice perdue dans un café où elle va habituellement et Gregor est un mafieux qui cherche à couvrir ses arrières. Leur rencontre se fait au détour d'un café, quand il vient menacer son ex belle-soeur, une amie de Leonide. Mais au lieu de profaner ses menaces, il tombe sous le charme de la jeune femme. Le coup de foudre est violent des deux côtés. Ils ne se connaissent pas encore mais le désir les brûle. C'est ainsi qu'ils se voient, se revoient, partent en escapade à Rio de Janeiro, jouent avec les pieds l'un de l'autre... Jusqu'au jour où ils découvrent qu'ils sont fiancés. L'un à l'autre. Le père de Leonide l'a perdue aux cartes. Trivial et banal marché entre deux pères qui désirent unir leurs empires ou leurs richesses. Greg et Leo sont fidèles à leurs amours paternelles et ne se voient pas refuser cette union qui a été décidée pour eux. Mais ils s'imaginaient déjà filer le parfait amour ensemble... sur le côté. Cependant, ce mariage forcé entre eux, cela détruit tout ce en quoi ils croyaient. Haine et passion, une combinaison qui les ronge. Ils se revoient, se toisent, se défient et s'agacent. Gregor n'est pas homme fidèle et depuis qu'il s'est senti trahi par celle qu'il aime sans l'admettre, il la trompe avec la petite soeur de son meilleur ami. Mais Gregor ne considère pas qu'il s'agit là de tromperie. C'est juste un moyen pour arriver à ses fins : découvrir la vérité sur ce qui est arrivé à Flora, sa nièce, enlevée par cette famille dont il était si proche lorsqu'il était gamin. Pendant ce temps, il se garde bien de parler de ses aventures à sa fiancée. Au contraire, il s'amuse à la martyriser, à la revoir, à coucher avec elle, à la repousser. C'est un jeu vicieux entre eux. Jusqu'à ce que la soeur de Greg soit enlevée, qu'il rompe les fiançailles et que Leonide, désespérée de ce coup de théâtre qu'elle ne comprend plus, découvre qu'il avait une maîtresse. Elle s'empresse d'annoncer à cette gamine qu'elle était une simple passade dans la vie de Greg, qu'il était par ailleurs fiancé... et c'est là que les choses se sont arrêtées.

Contexte provenant d'un duo rp précédemment joué sur forum.
Sparka
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Sparka
Lun 7 Juin - 11:49
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Gregor Ferreira
J'ai 34 ans et je vis à New-York, dans le Queens, Etats-Unis. Dans la vie, je suis gérant d'un cabaret, le Baudelaire et je tiens un business clandestin d' escorting. Sinon, je suis l'aîné de ma fratrie, boss de notre mafia. J'étais fiancé mais je n'ai jamais perdu mon indépendance.

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☯☯☯ DARK LOVE ☯☯☯

Les mains crispées sur son téléphone, Gregor regarde les messages qui s'y affichent encore. Cela fait déjà une semaine que Moira refuse de lui parler, qu'elle refuse de le voir pour qu'ils s'expliquent. Mais ce n'est pas la jeune femme qui perturbe les pensées du Ferreira. Il ne pense qu'à ce mot "ta fiancée". C'est elle qui a déballé tout, elle qui a tout envoyé valser. Le lui reprocher? Oui. Et non. Il n'aurait pas agi de la même façon et en même temps, il ne peut pas vraiment le lui reprocher. Cependant, les remords ou les réactions modérées, ce n'est pas dans le style du patron des lieux. Il envoie un verre contre le mur et la serveuse qui nettoie les tables près de la scène se retourne pour regarder d'où vient le grabuge. Quand elle constate que ce n'est que le boss qui pète encore un câble, elle s'en retourne à ses affaires. C'est banal, usuel. Il est constamment en train de s'en prendre au mobilier depuis quelques jours.

Dehors, en train de fumer sa clope, il déverrouille son téléphone et cherche dans ses fichiers un dossier au nom de son ex. Mais alors qu'il est dans la galerie, une photo attire son attention. A quand remonte-t-elle? Il regarde la date et sourit malgré lui. Trop belle, trop dangereuse. Les traits fins et vicieux de Leo le défient depuis son écran. Il n'avait jamais vu cette photo prise à son insu. Il parcourt alors le fichier multimédia et découvre d'autres clichés inconnus. Il y en a de lui quand il ne regarde pas, des photos d'elle qui aguiche sans pourtant se dévêtir, il y a même une photo d'eux tandis qu'il dort. Une grimace tord son visage et il sent ses doigts qui tentent d'écraser le smartphone. Alors, machinalement, il compose un numéro et quand son interlocuteur répond, il aboie. "Où est-elle?" Pas besoin de plus de précision, il sait de qui le mafieux parle. Les informations arrivent quelques secondes plus tard et une voiture prélève Gregor au Baudelaire pour l'amener jusqu'au domicile parental de Miss Tendler.

Les gens bien élevés frappent à la porte, Gregor s'en passe. Il force la clenche et s'insère dans la demeure tout en criant "Chérie?! Je suis rentré!" Sa voix pue la colère. Il est enfin temps pour lui de vider son sac. Il continue de l'appeler en montant les escaliers. Où est-elle? Il n'en sait rien. Il ne connaît pas cette maison, elle ne l'y a jamais invité. Ses yeux parcourent des photos d'elle sur les planches de théâtre, des images de son paternel à ses côtés, puis il s'arrête sur le palier, devant la silhouette funèbre de celle qu'il est venu visiter. "Ah te voilà mon amour." Sa voix grince. Il fait un pas vers elle, s'avance sans s'arrêter et l'attrape par la hanche pour l'embrasser. C'est violent, menaçant. Il n'y a pas une once de douceur dans son geste ni dans sa voix. Elle se retire de ce qui est une étreinte forcée et Greg la retient par le poignet, enserrant ses doigts autour pour ne pas la laisser prendre ses distances. Ses yeux expriment une folie sans nom. "Alors? Paraît que je te manque au point de te faire perdre pied?" Acerbe, il parle sur un ton fort et agressif. Il la regarde sans la lâcher des yeux, respirant presque de la revoir enfin. Mais autant il a besoin d'elle, autant il la déteste.
Andromaque
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Andromaque
Lun 7 Juin - 15:54
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Leonide Tendler
J'ai 30 ans et je vis à New-York dans le Queens, Pays. Dans la vie, je suis comédienne et je suis l'héritière d'une des plus grandes fortunes du pays. Sinon, mon frère, de 7 mon cadet est atteint d'autisme, il est la seule personne pour qui je serais capable de tout sacrifié. Contre ma volonté j'ai été fiancée pendant plusieurs mois, mais ces fiançailles ont été rompues il y a quelques jours.

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C’est fini. Des mots qui résonnent encore en elle, qui continuent d’assourdir ses nuits malgré les jours qui passent et se suivent. Elle n’a jamais eu aussi mal qu’à cet instant précis, celui où dans la bouche de son fiancé s’est formée l’aveu de sa trahison, le moment où d’un revers de la main il a rejeté leur future union. Elle ne l’avait pas choisi, initialement elle ne voulait même pas de lui, pourtant depuis que la limousine l’a régurgitée sur le trottoir, l’a laissant seule avec sa souffrance et sa colère Leonide ne parvient plus à fonctionner. Elle passe ses nuits à se donner dans des bras qui ne sont pas les siens, à essayer de retrouver son souffle dans les soupirs de plaisir d’inconnus qui ne sont pas lui. Et si le désir dans le regard des hommes a toujours réussi à anesthésier le mal être de Leonide, cette fois-ci rien n’y fait, et plus le manque persiste, plus sa colère s’envenime. Une colère contre Gregor, mais aussi contre elle pour avoir autant besoin de lui.

Leonide est passée récupérer son frère au centre dans la matinée comme elle le fait trois fois par semaine depuis années. Timéo a toujours eu le don pour apaiser sa peine et panser ses plaies, mais c’est comme si même lui aujourd’hui pouvait sentir qu’elle était en train de défaillir. Lui qui n’est pas du genre à exprimer sa tendresse a passé toute la journée accroché au bras de son aînée, essayant de rattraper son regard quand il partait se perdre dans le vide. Ils ont déroulé le programme habituel puis ont fini par rentrer à la maison familiale pour venir y finir la journée allongés sur des couverture disposées devant des reportages animaliers. Les images s’animent sur l’écran sans que Leonide ne les regarde vraiment et des volutes se dessinent dans l’air autour d’elle alors qu’elle recrache la fumée blanche de sa cigarette. Ses doigts sont en train de glisser dans les cheveux de son frère endormi quand elle entend une voix s’élever dans la demeure qu’elle présumait vide. Et déjà, elle sait. Son prénom est appelé dans la maison, accompagné de bruits de pas dans les escaliers au bout du couloir. E Elle n’a pas besoin de voir l’homme qui la réclame pour savoir de qu’il s’agit. Gregor. Elle se redresse tout en veillant à ne pas réveiller son frère, écrase son mégot dans le cendrier en cristal posé sur le parquet à côté d’elle, puis s’avance pour rejoindre le couloir. A peine a-t-elle refermé la porte derrière elle qu’elle l’aperçoit en haut des escaliers. Le regard de son ancien fiancé est animé par une étrange folie, et elle devine la colère dans chacun de ses traits. « Qu’est-ce que tu fais-là Gregor ? » Sa voix est sèche, son ton est froid. Contrairement à Gregor Leonide est calme, un calme étrange qui pourrait présager une tempête à venir. Elle ne voulait plus jamais le revoir après ce qu’il lui a dit l’autre jour, après qu’il ait réussi à lui faire aussi qu’il le souhaitait. Pourtant, elle ne peut s’empêcher d’être soulagée de le voir encore en vie, pas encore enterré par sa folie. Il s'approche et les doigts de Greg brûle sa peau à travers ses vêtements quand ses mains enserrent ses hanches pour la contraindre à lui accorder un baiser. Elle le déteste de venir ici et d’agir comme si elle lui appartenait encore alors qu’il a lui-même dit que c’était fini. Elle le hait d’avoir l’audace de s’immiscer chez elle alors qu’elle est avec son frère quand elle a accepté sans rien dire qu’il sorte de sa vie. Elle cherche à se défaire de son emprise mais la main du mafieux attrape son poignet en plein vol. Leonide plante alors son regard dans celui de l’homme qui lui fait face et elle peut y voir la lueur d’une folie qu’elle ne lui a jamais connue. « Ne sois pas pathétique, épargne-toi au moins ça tu veux. C’est toi qui semble être en train de perdre pied, n’inverse pas les rôles. » Elle jette un regard vers la porte qui les sépare de son frère endormi et décide de pousser Gregor hors du couloir, jusque dans la bibliothèque, pour éviter d’attirer l’attention de Timéo. « À quoi tu joues ?! » siffle-t-elle en arrachant son poignet à son emprise. « Tu te crois où exactement-là ? Tu n’es rien ici Gregor, tu n’as pas ta place dans cette maison, alors retourne d'où tu viens. » Plantée devant lui elle lui adresse un regard noir tout en imposant à nouveau une distance raisonnable entre eux. Comment oses-tu venir jusqu’à moi, quand tu as tout fait pour que je m’éloigne de toi ?


Sparka
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Sparka
Lun 7 Juin - 17:04
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Gregor Ferreira
J'ai 34 ans et je vis à New-York, dans le Queens, Etats-Unis. Dans la vie, je suis gérant d'un cabaret, le Baudelaire et je tiens un business clandestin d' escorting. Sinon, je suis l'aîné de ma fratrie, boss de notre mafia. J'étais fiancé mais je n'ai jamais perdu mon indépendance.

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Sans l'ombre d'un doute, l'homme est révolté. Il ne devrait pas être ici et pourtant, cela fait une semaine qu'il lutte avec lui, qu'il freine ce besoin irraisonnable de venir la voir, la confronter. C'est devenu plus fort que lui, trop fort. Alors il a cédé. Il savait que ce n'était qu'une question de temps. Mais plus le temps est passé et plus la folie a gagné son âme. Là, dans le couloir, la belle brune avance avec la rage au ventre. Elle lui demande ce qu'il fiche dans sa maison et Gregor n'a que faire de ses futures remontrances. S'il est venu, c'est pour crier... lui. Pas pour qu'elle inverse les rôles comme elle en a l'habitude. Alors il prend le dessus, l'agresse de son corps et de sa bouche assassine avant de tenter de la réduire au rang d'esclave. C'est sans succès car Leonide ne se laissera jamais faire. Elle préfèrerait mourir de froid que d'admettre qu'il est plus fort qu'elle. "Je ne perds pas pieds, je comprends que tu n'es qu'une petite fille amère qui n'a pas compris sa place dans mon monde. Aucune place." Sec, seule sa voix trop forte trahit les émotions qui le traversent. Il n'est pas coutumier de ce manque de sang-froid mais la revoir crée tout un tourment en lui, une tempête qu'il ne contrôle pas. Elle se laisse dominer quelques secondes, uniquement pour l'entraîner plus loin dans le couloir. Il devine sans mal de quoi elle veut le cacher. Mais Gregor n'est pas d'humeur à la blesser en parlant une énième fois du frère handicapé. Il a juré qu'il ferait de son mieux pour ne plus s'aventurer sur ce terrain et, de toutes façons, en ce moment, c'est elle qu'il veut attaquer. "A quoi je joue?" Il soulève un sourcil avec ironie. "C'est une bonne question de la part d'une perfide joueuse, n'est-ce pas?" Il sourit, dévoile ces dents qui font de lui un homme dont le sex appeal ne manque pas. Joyss lui a dit à plusieurs reprises qu'il était des plus craquants quand il est en colère. Mais le boss du Baudelaire ne cherche pas à plaire. Il ne cherche pas à séduire. Là, tout de suite, il n'a qu'une envie : écraser celle qui n'a pas su se faire discrète quand il avait besoin de se recueillir, d'oublier. "Je ne suis rien ici? Mais tu te prends pour qui au juste? Tu crois que t'as ton mot à dire?" Et sans prendre le temps de la prévenir, il sort une arme de son pantalon. C'est un petit calibre mais cela demeure un pistolet chargé. Il ne le pointe pas sur elle, se contente juste de le montrer aux yeux de son ex-fiancée, lui prouvant enfin qu'elle joue sur des bandes qu'elle ne connaît pas. "Ca fait des mois que tu te penses mon égale, que tu t'imagines pouvoir gérer une relation avec moi, que... Il se met à rire d'un rire qui fait froid dans le dos tant il est mauvais. "... tu penses avoir une chance de t'imposer, d'être libre." Sa tête se secoue violemment tandis qu'il marche vers elle dans cette pièce où elle les a poussés. Il regarde la bibliothèque qui s'étend derrière elle et l'y accule en poussant le canon en métal sur son ventre avant de déglutir. "Tu te crois maline à venir parler à Moira?" Il presse le flingue contre elle, faisant remonter sa blouse afin qu'elle en sente le métal cruel sur son épiderme. Son sourire est menaçant et il pose sa main sur cette peau qu'il convoite autant qu'il la hait.

Andromaque
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Andromaque
Lun 7 Juin - 18:49
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Leonide Tendler
J'ai 30 ans et je vis à New-York dans le Queens, Pays. Dans la vie, je suis comédienne et je suis l'héritière d'une des plus grandes fortunes du pays. Sinon, mon frère, de 7 mon cadet est atteint d'autisme, il est la seule personne pour qui je serais capable de tout sacrifié. Contre ma volonté j'ai été fiancée pendant plusieurs mois, mais ces fiançailles ont été rompues il y a quelques jours.

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Le revoir ravive la douleur, embrase la colère. Mais le revoir lui redonne aussi l’étrange impression d’être en vie. Comme si le cœur du monde se remettait à battre quand il était là, comme si Gregor était le seul à détenir la clé du mécanisme de son être. Elle l’éloigne de son frère, car elle ne veut pas qu’il se retrouve à nouveau entre eux comme Gregor a déjà essayé de le faire par le passé. Elle ne sait pas de quoi elle serait capable s’il venait à s’en prendre directement à lui, et elle n’acceptera pas dévoiler à Timéo l’abomination qu’elle devient lorsque Gregor est près d’elle. Maintenant arrivés dans un lieu un peu plus sûr Leonide attaque son invitée surprise, lui fait comprendre qu’il n’est pas le bienvenu entre les murs Tendler.  Elle sait très bien qu’il ne se laissera pas impressionner par son assurance et son animosité, que ces dernières auront peut-être même tendance le faire exploser mais Leonide ne s’en préoccupe pas, tout ce qu’elle veut c’est le repousser, lui faire comprendre de manière claire qu’elle n’est plus à sa merci. Il répète la question qu’elle vient de lui poser, s’amuse ironiquement que cette interrogation soit prononcée dans la bouche de la comédienne. « Tu es tout seul dans cette partie, jouer avec toi ne m’intéresse plus. » Mensonge. À peine Gregor revient-il que Leonide se jette déjà dans la gueule du loup, qu’elle le provoque sans même parvenir à s’en empêcher, pousser par un naturel qu’elle ne saurait contrôler. L’homme sourit, le genre de sourire aiguisé et froid qu’elle a déjà vu se dessiner sur ses lèves et qui parvient toujours à déclencher le même brasier en elle. Pourtant, Leonide ne montre rien. Elle reste droite, lui lance un regard froid quand elle lui rappelle qu’il n’a aucune importance sous son toit et qu’elle veut le voir partir. Elle éclate de rire quand il s’offusque de l’affront qu’elle lui oppose. « Mais tu t’entends ?! Oui Gregor, tu n’es rien ici, j’en ai rien à foutre de ton besoin viscéral de tout contrôler. T’as perdu le peu de pouvoir que tu pouvais prétendre avoir sur moi quand t’as décidé de refuser l’opportunité de t’enrichir que te proposait ton père. Alors ta mégalomanie, tu peux t’étouffer avec. » Soudainement, Gregor sort pistolet de son pantalon, une nouvelle fois il brandit la menace, mais elle n’a jamais été aussi réelle qu’aujourd’hui. Une personne saine d’esprit prendrait peur, pourtant Leonide ne s’imagine pas une seule seconde fuir. « Tu es une caricature. » Elle le regarde avec dédain, l’écoute sans dévier son regard du sien quand il lui reproche de lui tenir tête depuis le jour de leur rencontre. Le rire de l’homme résonne dans la pièce, rebondit sur les murs, mais Leonide ne tremble toujours pas. Elle ne bouge  pas alors qu’il s’approche d’un pas décidé et elle se laisse prendre au piège contre la bibliothèque sans chercher à lui échapper. Elle sourit légèrement quand il prononce le prénom qu’elle ne connaissait pas encore il y a seulement quelques jours. « C’est donc d’elle qu’il s’agit. Elle est venue pleurer c’est ça ? Pas étonnant vu son âge. » Gregor vient menacer la peau de son ventre avec le métal du canon mais Leonide ne faiblit pas, elle soutient son regard et le fusille avec le sien. « Tu pensais vraiment que tu pouvais me dire ça sans en payer les conséquences ? Elle ne veut plus de toi, c’est ça ? Elle aurait fini par comprendre un jour ou l’autre que tu ne vaux rien tu sais, je lui ai juste permis d’économiser un temps précieux. » Sous la menace, Leonide ne plie pas, elle cherche encore à attiser sa colère. Et si elle l’attaque, elle le fait dans le plus grand calme, d’une voix posée et contrôlée, sans une seconde lui montrer l’ouragan qui dévaste tout à l’intérieur d’elle. Elle attrape sa main avec la sienne et l’invite à enfoncer un peu plus le canon sous ses côtes. « C’est pour ça que tu es venu ? Pour me punir de te l’avoir enlevée ? » Les mains toujours poser sur les siennes, elle ne relâche pas son emprise. « Vas-y Gregor, tire, car je ne vais pas te présenter mes excuses.» Elle penche légèrement la tête en arrière pour venir déposer le derrière de son crâne sur les reliures en cuir des ouvrages appartenant à son père. « Si tu en as le courage, tue-moi, ici, maintenant. Montre-moi de quoi le grand Gregor est capable. » Aveuglée par la rage, elle ne considère pas le risque qu’elle est en train de prendre et continue de le pousser, jusqu’au bord du gouffre.

Sparka
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Sparka
Mar 8 Juin - 0:25
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Gregor Ferreira
J'ai 34 ans et je vis à New-York, dans le Queens, Etats-Unis. Dans la vie, je suis gérant d'un cabaret, le Baudelaire et je tiens un business clandestin d' escorting. Sinon, je suis l'aîné de ma fratrie, boss de notre mafia. J'étais fiancé mais je n'ai jamais perdu mon indépendance.

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Faible. Je l'ai été. Dans tes bras, je me suis trop de fois abandonné. Je t'ai donné du pouvoir et voilà comment tu l'as retourné. Tu penses avoir des droits sur moi, tu penses pouvoir me juger. Et puis, tu t'en vas et sur ton chemin, tu tentes de tout casser. Déesse de la nuit, gamine pourrie, tu es le scandale de ma vie. Mais je ne te laisserai pas me déposséder de mes derniers grains de folie.

Il était à deux doigts de lui dire qu'il l'aimait. Et puis, leur histoire a été bouleversée par le drame lié aux familles mafieuses. Leonide ne convenait désormais plus. Trop banale, trop normale, elle ne savait pas, ne pouvait pas savoir ce qu'il traversait. Alors Greg avait besoin de temps pour se remettre de ses blessures. Perdre un frère était atroce. Voir l'autre dans le coma était douloureux. Puis savoir sa soeur condamnée, c'était la goutte d'eau en trop. Tout homme normal aurait déraillé. Mais lui, lui il était condamné à endurer tout cela seul. Et le seul qui aurait pu le secourir ou lui apporter du réconfort s'il l'avait écouté : c'était James. Mais James était mort. Mort. Ce mot si insensible à la peine de ceux qui survivent. Et le survivant, en détresse, est désormais prêt à écraser celle qui a contribué à écourter son temps de récupération. "Parce que tu crois que tu as le choix? Que c'est toi qui décides quand on joue ou quand on ne joue pas?" Il raille, de mauvaise humeur. Que Leonide ait osé aller parler à Moira par messages interposés, c'est bien trop pour le Ferreira. Sa belle ne demeure pas en reste, lui tient tête et ose même continuer à le narguer alors qu'il sort une arme chargée. Elle joue avec le feu, comme d'habitude. Gregor est tenté par l'idée de la tuer et de se flinguer après. Qu'est-ce que j'aurais à y perdre? Mais avant de céder à la folie meurtrière, il a besoin de la voir plier devant lui, courber le dos. "Elle est jeune. C'est ça ton problème? T'es jalouse parce que j'ai préféré une gamine à toi?" Il attaque sans douceur. Il rit de son vice tandis que la lionne sort les canines, prête à mordre inlassablement. "De vous deux, je me demande laquelle est la plus gamine. Celle qui est en bas âge ou celle qui ne supporte pas la rupture et s'en va tout raconter comme une enfant de cinq ans?" Sans aucune retenue, il lui dit le fond de sa pensée. Mais il est prêt à aller bien plus loin, à l'enfoncer bien plus fort. Il échappe un soupir sans rien répondre quand elle tente de déterminer s'il est vexé d'avoir perdu Moira. En vérité, il la trouve drôle de s'imaginer qu'il puisse être faible à cause d'une femme. "Oh non, tu ne présenteras jamais d'excuses. Tu es bien trop bornée pour réaliser les conneries que tu fais. Du genre, aller dire à une fille dont le frère vient de mourir qu'elle était trompée par la seule personne qui lui restait. Ou encore de faire chier ton ex alors qu'il est en deuil de toute sa famille. Non, ma jolie, ne t'excuse pas. On ne s'excuse pas d'être bête, c'est inutile." Il rage et fulmine. Le canon enfoncé dans ses côtes, il ne le retire pas. Gregor aime le sentiment de puissance retiré de cette position. Leo l'invite à continuer, à tirer et il tire sur la sécurité, laissant le son menaçant de l'arme ouverte se faire entendre. "T'as déjà joué à la roulette russe?" Il fait glisser plusieurs balles hors du revolver, de manière à n'en laisser qu'une dans son pistolet. Son sourire s'étend, trop heureux de se livrer à ce spectacle dangereux. "Tu veux que je dise quelque chose à ton frère si jamais le sort ne t'épargne pas?" Il est sérieux. Il va tirer. L'adrénaline lui parcourt les veines. L'envie de faire une bêtise est prégnante et il sait que c'est la seule manière de calmer la femme qui n'aura de cesse de continuer de le provoquer.

Andromaque
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Andromaque
Mar 8 Juin - 17:29
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Leonide Tendler
J'ai 30 ans et je vis à New-York dans le Queens, Pays. Dans la vie, je suis comédienne et je suis l'héritière d'une des plus grandes fortunes du pays. Sinon, mon frère, de 7 mon cadet est atteint d'autisme, il est la seule personne pour qui je serais capable de tout sacrifié. Contre ma volonté j'ai été fiancée pendant plusieurs mois, mais ces fiançailles ont été rompues il y a quelques jours.

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Elle ne pensait plus jamais le revoir. Elle s’était promis de ne plus jamais l’approcher, de ne plus lui permettre de pouvoir autant la blesser. En colère contre elle-même pouvoir avoir commis l’erreur de baisser sa garde, d’avoir été assez stupide pour laisser son cœur lui dicter la marche à suivre. Elle a fait l’erreur d’y croire, elle a fait la bêtise de tenir à un autre que son frère. Lorsqu’elle est allée le retrouver à l’hôpital, elle aurait pu tout lui donner, tout sacrifier pour soulager sa douleur. Mais il a décidé de les sacrifier eux, sans même considérer qu’ils aient un jour pu véritablement existé. Droite devant lui dans la bibliothèque elle se débat avec la rage et la douleur, elle lui en veut de revenir jusqu’à elle pour lui cracher sa haine quand il aurait dû se contenter de disparaître à tout jamais. Elle soupire, excédée par son besoin irraisonné de toujours prendre le dessus sur elle, d’être celui qui décide des règles à mettre en place. Il sort une arme, comme s’il désespérait de la voir plier sans y parvenir autrement. Mais Leonide ne tremble pas, elle ne compte pas lui donner ce qu’il veut. Il évoque enfin la véritable raison de sa venue, lui reproche d’avoir dévoilé son existence à la gamine avec qui il a piétiné sa fierté. « Pour être jalouse il aurait fallu que je tienne à toi. » Sèche, elle lui crache au visage ces quelques mots envenimés. Gregor ne semble pas comprendre la véritable raison qui a poussé la jeune femme à contacter la jeune Marlowe. Si leur échange lui a permis de révéler à la cadette les fiançailles du Ferreira, il s’agissait en réalité du seul moyen qu’elle ait trouvé pour s’assurer qu’elle ne continue pas de briser sa vie, car Leonide considère qu’elle est celle qui lui a tout pris. Et malgré toute la haine qu’elle porte à son ancien fiancé, elle ne pourrait supporter de le savoir emporté par la même folie meurtrière qui lui a arraché la plus grande partie de sa famille. « Parce que tu crois que c’est pour ça que je suis allée la trouver ? parce que je ne supportais pas la « rupture » ? Mais Gregor on a jamais été ensemble, tu n’as toujours été que le pauvre mec que mon père a voulu me mettre entre les pattes. Ne me dis pas que tu as cru que nous l’étions ? » Elle ricane, elle veut le pousser à bout, incapable de lui avouer à quel point elle a réalisé qu’elle n’arrivait plus à fonctionner sans lui. Elle l’invite à appuyer sur la détente, lui précisant qu’elle ne lui présentera pas ses excuses. Leur colère se mélange et se confronte, un orage violent semble être sur le point d’éclater sans qu’aucun d’entre eux ne s’en soucient. « Ferme-la ! » hurle-t-elle blessée par toute cette colère qu’il lui dédie. Elle enfonce un peu plus l’arme contre son ventre, l’invite à tirer pour en finir. Quand il déclenche la sécurité le bruit vient résonner dans la pièce, il claque presque dans l’air, et les yeux de Leonide dévient sur les balles qui roulent sur le sol alors que Gregor lui propose un jeu d’une toute nouvelle nature. Un jeu dangereux dont elle pourrait ne pas revenir. Elle plante à nouveau son regard dans le sien, un regard noir et froid où la peur ne se fait pas voir. Elle ne répond pas à son sourire, elle se contente de le regarder en silence pour lui faire comprendre qu’elle ne se défilera pas. Leonide a toujours fini par choisir la vie, même dans les chemins les plus sombres et sinueux de son existence. À l’époque avec Andrea elle a préféré abandonné celui qu’elle aimait plutôt de le suivre dans l’ombre d’un danger funeste, pourtant, aujourd’hui, elle est prête à mourir entre les mains de Gregor. « Non, tu ne lui diras rien. Je veux juste qu’il ne me voit pas. Tu appelleras Joana pour qu'elle vienne s'occuper de lui. » Calme, elle lui indique la marche à suivre presque comme si elle était déjà partie. « Par contre tu devras garder le souvenir de ma boîte crânienne qui explose si je viens à partir. » Son cœur tambourine dans sa poitrine alors qu’elle enserre le poignet de Greg avec l’une de ses mains pour venir loger le canon à l’intérieur de sa bouche. Tout son corps se tend tandis qu'elle lui lance un dernier regard juste avant de fermer les paupières, prête à s’en aller.

Sparka
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Sparka
Mer 9 Juin - 11:05
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Gregor Ferreira
J'ai 34 ans et je vis à New-York, dans le Queens, Etats-Unis. Dans la vie, je suis gérant d'un cabaret, le Baudelaire et je tiens un business clandestin d' escorting. Sinon, je suis l'aîné de ma fratrie, boss de notre mafia. J'étais fiancé mais je n'ai jamais perdu mon indépendance.

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Ce qu'il croit ou ne croit pas n'a plus vraiment d'importance. Il n'y a plus que la colère qui fulmine hors de ses oreilles, et les veines qui pulsent sur ses tempes. Leonide enfonce ses griffes acérées à chaque parole qu'elle prononce. Froide, elle assure une méchanceté sans nom pour lui rappeler qu'elle peut le frapper, elle aussi. Et elle frappe sans détour, elle frappe avec acharnement. Pour être jalouse, il aurait fallu qu'elle tienne à lui. "Pourquoi t'es venue à l'hôpital alors?" Il contre la piètre attaque qu'elle lui fait. Il se souvient du désespoir dans le regard de la brune quand il l'a rejetée quelques minutes après. Trop absorbé par sa propre peine, il n'avait que faire de celle de la belle. Mais il l'a vue. Et aujourd'hui, s'il crie dessus, c'est uniquement parce qu'il a besoin d'extérioriser encore un peu sa rage. Il a besoin de lui faire mal. Car ce n'est qu'ainsi qu'ils se sentent en vie tous les deux. "Tu sais quoi Leonide? Leonide Tendler, petite gamine gâtée vendue et perdue lors d'un jeu de cartes... t'as raison. Ce n'était rien nous deux. Si tu préfères penser que tout ce que t'as fait avec moi c'était juste parce que t'avais besoin de coucher, alors t'as raison, c'était vraiment rien. Tu n'es rien. Rien d'autre qu'une catin." L'orage frappe à leur porte. Si elle est acerbe, il est son égal. Rien ne le retient à l'insulter. Rien ne le retient plus à profaner une menace qui est désormais physique. Elle lui enjoint de se taire et il esquisse un sourire ravi. "Pourquoi? Ca te fait mal?" L'ironie poussée dans ses moindres vices, il la dévisage tandis qu'il appuie là où ça fait mal. Et il sait que le point faible de celle qu'il devait épouser, c'est son frère. Alors il n'hésite plus, il pose l'arme contre elle et lui demande sa dernière volonté. Mais elle ne se débine pas. Leonide n'a jamais voulu lui concéder qu'il représentait un danger pour elle. Gregor a toujours détesté ce pan de sa personnalité. A trop lui tenir tête, elle devenait stupide et bornée, au point de mourir de froid dans la cour du Baudelaire. Stupide au point de ne pas vouloir le repousser alors qu'il impose le canon froid sur elle. Stupide au point de prétendre que "Joana" viendra s'occuper du petit autiste. Gregor penche la tête sur le côté en réalisant que la Joana en question c'est la femme qui était dans les vapes lors des attentats, celle qui portait le bébé de James avant qu'il ne meure. Avant qu'ils ne meurent lui et le bébé aussi. La coïncidence le fascine et il comprend enfin pourquoi la femme lui était si familière lorsqu'il l'a croisée dans le repère des Marlowe. Il l'avait déjà vue dans le dossier de Leonide.

Leonide enfonce l'arme dans sa bouche, cherchant à lui faire peur, à casser ses ardeurs meurtrières. Il n'a jamais tué personne ainsi, de sang-froid. Il sourit en passant une main folle dans ses cheveux, caressant son visage sans déloger l'arme du creux où elle l'a enfoncé. "Si la balle est au bon endroit et que tu meurs, tu seras la première de mes victimes réelles." Les autres, c'étaient des ordres, jamais de l'exécuté par ses soins. Il fait tourner le barillet en enfonçant son doigt dans la bouche maintenue ouverte par l'arme qui la menace. Le tintement régulier de la balle qui butte contre le métal est dangereux. Une chance sur six, n'est-ce pas. Et il appuie sur la gâchette, les yeux fous, la démence ravageant son esprit. Qu'elle meure ne changera plus grand chose : tous les autres le sont déjà. Un bruit sec indique que la roulette russe n'a pas gagné la partie. Il sourit avant de menacer avec un plaisir ignoble dans la voix "T'en as eu assez ou tu veux recommencer?" Il pose sa main sur son cou, la maintenant contre la bibliothèque et sentant son pouls battre à toute allure. L'adrénaline les unit dans ce vent de folie réciproque. "Quand est-ce que tu te résigneras à admettre que je suis plus dangereux que tu ne veux bien l'admettre?" Il fait à nouveau tourner le barillet comme pour bien indiquer qu'il prendra le risque autant de fois qu'il le faudra.

Andromaque
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Andromaque
Mer 9 Juin - 16:07
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Leonide Tendler
J'ai 30 ans et je vis à New-York dans le Queens, Pays. Dans la vie, je suis comédienne et je suis l'héritière d'une des plus grandes fortunes du pays. Sinon, mon frère, de 7 mon cadet est atteint d'autisme, il est la seule personne pour qui je serais capable de tout sacrifié. Contre ma volonté j'ai été fiancée pendant plusieurs mois, mais ces fiançailles ont été rompues il y a quelques jours.

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Elle se débat avec elle-même pour ne pas laisser sa peine être entrevue derrière sa colère. Elle rend chacun des coups qu’il lui assène, loin de la douceur dont elle a pu faire preuve à son égard il y a peu encore peu et que Gregor lui a fait payer au prix fort. Elle lui dit n’avoir jamais tenu à lui mais l'homme lui renvoie sa venue à l’hôpital pour contrer ce mensonge informe auquel elle s’accroche pour survivre. « Je suis venue car je voulais constater les dégâts par moi-même, ne confonds pas ce que tu désires avec la réalité. » Leonide est infecte, car elle souffre terriblement d’avoir été rejetée par lui alors qu’elle avait complètement baissée sa garde. Il est vital pour la comédienne d’ainsi le repousser, d'instaurer à nouveau des barrières entre eux car elle ne peut s’imaginer souffrir plus qu’elle ne le fait déjà. Pourtant, elle sait que derrière la rage et la colère de son ancien fiancé se cache aussi une peine terrible causée par la perte d’êtres chers. Mais l'heure du réconfort n'est plus et n'existera peut-être jamais plus entre eux. Ils se détruisent pour survivre. Et quand Gregor contre-attaque, lui révèle une vérité douloureuse. Vendue et perdue lors d’un jeu de cartes. Elle ne comprend pas immédiatement où il veut en venir, puis l’information prend soudainement forme dans son esprit. Leonide s’est toujours demandé quel intérêt avait trouvé son père à la fiancer à l’aîné du clan Ferreira, elle s’imaginait naïvement incarner un levier pour le pouvoir de son père, mais se pourrait-il en réalité qu’il n’ait fait que la considérer comme l’un de ses biens ? comme une vulgaire rolex à déposer sur la table en cas de banque route ? Cette éventualité lui déchire le cœur, mais elle ne veut pas donner ce point à Gregor, c'est pourquoi elle garde la face, le visage fermé et le regard planté dans celui de son ancien fiancé. « Tu n’as rien trouvé de mieux pour m’atteindre ? Un mensonge bancal et une insulte désuète ? Si je ne suis qu’une catin comme tu dis, pourquoi toujours perdre ton temps à revenir vers moi ? Pourquoi t’es là ? » Ils semblent se mettre d’accord sur l’inexistence du lien qui les unit, pourtant l’entendre la dénigrer lui fait bien plus mal que cela ne devrait. « C’est ce que tu veux Gregor ? Me faire mal ? Allons-y. » Et elle comprend qu’il est dans une telle souffrance qu’il ne peut envisager que le reste du monde ne la subisse pas à son tour. Il la menace avec le canon de son revolver, et l’éventualité de finir avec la cervelle projetée sur les murs ne l’effraie pas. Pire encore, elle l’invite à aller plus loin, le contrait à avoir à contempler son œuvre si le coup vient à partir.

Le métal sur la langue et le cœur dans la gorge, Leonide est en totale perdition. À la merci du hasard et de la folie de l’homme qu’elle a fait l’erreur d’aimer, elle accepte les règles et les possibles conséquences d’un jeu auquel elle devrait pourtant refuser de jouer. Gregor lui avoue à demi n’avoir jamais tué, et une partie d’elle-même le savait déjà. Il ne s’agissait pas d’un espoir de le savoir bon, mais plutôt une impression de sentir une certaine lumière persister au travers des failles de son âme. Elle ne réagit à sa déclaration, se contente de clore les paupières en guise de signal de départ. Pourtant une question déchirante la traverse, si tu n’as jamais tué Gregor, qu’ai-je fait pour mériter que tu puisses vouloir prendre le risque de faire de moi ta première victime ? Une seconde s’écoule, une seconde longue, qui semble pouvoir s’étirer jusqu’à l’infini, puis la détente finit enfin par claquer dans le vide. Le coup n’est pas parti et pourtant Leonide a l’impression qu’une balle vient de lui traverser les chairs. Tu es prêt à me voir mourir quand je ne parviens plus à imaginer un monde dont tu ne fais pas partie. Elle rouvre les yeux, et aperçoit à nouveau le visage de cet homme qui ne semble plus avoir rien à perdre et la folie qu’il luit dans son regard est dévastatrice. Le cœur de Leonide se morcèle et se brise à mesure qu’elle comprend qu’il est prêt à recommencer. Le geste et la volonté de Gregor semblent alors bien plus douloureux que la mort. Il lui demande si elle veut recommencer, s’obstine encore à lui arracher l’aveu de sa dangerosité mais Leonide est étouffée par le canon. Ses doigts remontent jusqu’aux mains de Gregor et son index se faufile contre celui de son bourreau. Elle l’induit elle-même à tirer une nouvelle fois, et quand l’arme tinte à nouveau dans le vide une larme vient perler le long de l’une de ses joues. Prise par le désespoir terrible de vouloir arrêter d’avoir mal elle recharge elle-même le revolver, sans quitter Gregor des yeux et sans le laisser faire rouler le barillet à nouveau, réduisant elle-même les chances de s’en sortir. Son doigt sur le sien elle s’apprête à une nouvelle fois à tirer, désespérée de voir cette partie enfin se terminer.

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