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Les efforts sont toujours récompensés (avec Senara)

Senara
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Région : J'habite en théorie, parce qu'en théorie tout se passe bien
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Senara
Ven 11 Aoû - 3:06

Angus Pierce
J'ai 22 ans et je vis à Sport Nation, Angleterre. Dans la vie, je suis étudiant dans un cursus sportif, option tennis et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance/malchance, difficile à dire, je suis célibataire et je le vis plutôt bien, je crois.

Les efforts sont toujours récompensés (avec Senara) - Page 2 91zz
► Angus est le deuxième enfant d'une fratrie de trois.
→ Toute sa famille travaille ou étudie dans le domaine du sport.
► Il était promis à un bel avenir en tant que tennisman et jouissait déjà d'une belle notoriété.
→ Tout s'est arrêté le jour où il est venu en aide à une jeune femme qui se faisait agresser. Il s'est pris un coup de lame au poignet qui a demandé une opération.
► Il est guéri physiquement, mais psychologiquement, c'est plus compliqué.
→ Il est en colocation avec Yukio, qui est en réalité la personne qu'il avait sauvé et qui veut lui venir en aide en retour, constatant qu'il ne reprend pas les tournois malgré le temps qui a passé.
De la déception, Angus savait pertinemment qu’il en semait chez toutes les personnes qui l’appréciaient et désiraient le meilleur pour lui. Non seulement il n’était toujours pas de retour sur le terrain, mais en plus il leur mentait. Éhontément. Mais impossible de faire autrement. Rien qu’à l’idée des attentes qu’on mettrait à nouveau sur ses épaules, il angoissait. Pis encore, il ne comprenait pas pourquoi ça lui faisait si peur de retourner sur de la terre battue avec une raquette entre les mains. La compétition, être au top de sa forme physique comme mental et viser la perfection, ça avait toujours été son quotidien. Il avait littéralement grandi avec ces valeurs. Alors quoi ? Parce que la prétendue excuse derrière laquelle il se cachait et qui voulait que sans le tennis, il se sentait libre ou qu’il avait peur de l’échec, c’était faux. Du moins, ça n’était pas entièrement vrai. Angus aimait ce sport. Dès qu’il l’avait découvert, il s’était pris de passion pour lui. Depuis qu’il avait tenu une raquette, ça avait été une évidence : il était fait pour le tennis. Lorsqu’il courait sur le terrain, qu’il mettait toute sa force dans ses coups droits et ses revers, qu’il parvenait à feinter son adversaire, c’était là qu’il se sentait heureux, libre et entièrement en possession de son avenir. Personne ne pouvait lui enlever ça. A part lui-même. Angus se souvenait encore du jour de l’agression, et ne pourra de toute façon jamais l’oublier avec cette cicatrice qui barrait désormais son poignet. Il se souvenait de la peur de ne plus pouvoir tenir une raquette, de la panique de ne plus pouvoir pratiquer ce sport qui avait changé sa vie... Et maintenant il mentait à tout le monde pour ne plus jamais à avoir à retourner sur un terrain de tennis. Peut-être n’était-il pas encore complètement remis de l’effroi qu’il avait ressenti ce jour-là ? En tout cas, quelque chose bloquait sa guérison mentale et il ne trouvait pas la clé pour se défaire de cette prison. Angus se rassurait en se disant que, au moins, il avait pu aider quelqu’un ce jour-là, en dépit de ce que ça lui avait coûté. Même si, il serait hypocrite de le nier, dans ses jours les plus sombres, il regrettait de l’avoir fait. Il se prenait à imaginer ce que serait sa vie aujourd’hui, si les circonstances avaient été différentes. Combien il serait heureux à enchainer les victoires, et à vivre sa passion à fond. Et puis la réalité finissait toujours par le rattraper. Il avait aidé cette fille et il s’était pris un coup de couteau au pire endroit pour tennisman. Ce n’était ni la faute de l’inconnue, ni la sienne. C’était arrivé comme ça, tout simplement parce que le monde était aussi habité par des êtres abjects. Dans ses jours les moins gris, Angus parvenait à se le rappeler et était heureux d’avoir fait ce choix. Le bon choix. C’était d’ailleurs plus facile de vivre avec l’angoisse de tenir à nouveau une raquette de tennis plutôt qu’avec la culpabilité de ne pas avoir sauvé cette fille.

Mais ça, son colocataire l’ignorait certainement. Du moins l’espérait-il. Angus n’avait aucune envie qu’on lui rappelle ce moment, encore moins si c’était pour le traiter en héros, ce qu’il n’était pas. Il avait simplement fait ce qu’il devait faire et c’était une évidence à ses yeux qu’il vienne à la rescousse de cette personne. Quel genre d’être humain serait-il sinon ? Toujours était-il que la sœur de Yukio allait devoir se trouver une autre idole car lui, il avait fait son temps. Et même s’il revenait, il n’était pas certain de pouvoir se regarder dans une glace après tous ces mensonges. Il ne méritait pas ses fidèles fans, alors qu’il n’était qu’un gamin surcoté pétri par une peur incompréhensible et stupide. Pour toutes ces bonnes raisons et sûrement d’autres, elle devrait donc passer à autre chose. « Pas le genre. Mais elle serait le genre à t’offrir des cadeaux pour que tu souries, ou de dire des âneries. Comme ça on dirait que je parle d’une groupie, un peu, mais elle n’est pas… chelou. Je ne saurais pas comment le dire. Mais si un jour tu la rencontres… Tu verras qu’elle n’est pas si folle que ça. » Angus répondit d’un simple hochement de tête tout en réfléchissant aux probabilités que Yukio décide effectivement de les faire se rencontrer. Et à comment il pourrait se débiner si tel était le cas. Car clairement, elle serait surprise de découvrir qu’il n’avait rien du joueur épanoui et combatif qu’elle s’imaginait peut-être. Non, elle verrait juste la piteuse épave qu’il était devenu. Or, s’il savait qu’il ne méritait pas d’avoir des supporters aussi impliqués et adorables que devait l’être sa sœur, il n’avait aucune envie de les décevoir non plus, même si ce serait sûrement la meilleure chose à faire pour qu’elle puisse passer à autre chose.

En tout cas, Angus se sentit obligé de s’excuser pour toutes les heures de matchs que son colocataire avait subies de la part de sa sœur Yumanda. « Souffrir ? Non. J’ai fini par apprécier le sport. Bon, il restera toujours le second meilleur sport de l’univers, avec ou sans toi, après le football… mais ce n’était pas si douloureux. Crois-moi, je souffrais plus pendant certains tournois de football, alors que j’adore le football. » Angus sourit mentalement. Au moins, ça avait le mérite d’être honnête. « Tu as fini par apprécier le sport... cette formulation me donne quand même l’impression que ça n’a pas été une partie de plaisir pendant un temps, et que ta sœur t’a eu à l’usure. » le taquina-t-il avec un sourire amusé. « Mais tu sais, même si tu n’aimes pas le tennis, ce n’est pas grave. Je demanderais pas à changer de coloc pour ça. Enfin, normalement... » fit-il, toujours avec malice. Tous les goûts étaient dans la nature, et il ne pouvait décemment pas reprocher à Yukio de ne pas adorer ce sport alors que lui-même refusait de jouer.

En revanche, Angus se montra plus incisif lorsque son coloc évoqua la manière qu’il avait de se dévaluer. Évidemment, Yukio ne pouvait pas savoir que le tennisman mentait à tout le monde, à commencer par sa propre famille et son entraineur, et désormais à lui. Il n’empêche qu’il n’aimait pas qu’on mette en doute ce qu’il affirmait être. Après tout, qui mieux que lui pouvait le juger ? Personne n’était dans sa tête. Personne ne savait mieux que lui combien il faisait sombre là-dedans. Non, ils marchaient tous dans ses mensonges et, pour cette seule raison, il ne méritait pas qu’on pense du bien de lui. « Je sais ce que tu penses être. Je te rappelle que tu ne me dis que tes mauvais côtés depuis que je suis arrivé, mais j’y crois pas. » Cette fois-ci, Angus darda sur le footballeur un œil noir. Les psychologues du dimanche, non merci. Il n’avait aucune envie qu’on vienne lui dire comment il était ou comment il n’était pas. Par pur esprit de contradiction, le tennisman eut envie de lui énumérer tout ce qui n’allait pas chez lui mais se retint et se mordit la lèvre inférieure. « T’auras tout le temps d’y croire plus tard. » lâcha-t-il en simulant l’indifférence, alors qu’il bouillait d’irritation et que, clairement, ça devait se voir. En dépit de ses efforts, il restait asocial et instable et après une dizaine de minutes à converser, son masque s’effritait pour faire éclater au grand jour sa véritable personnalité. Heureusement, avant que la tension n’arrive à un stade qu’il le fasse partir car c’était toujours mieux que de crier sur son colocataire, Yukio affirma ne pas être totalement normal non plus, ce qui, étonnamment, aida Angus à se calmer. Probablement parce qu’il était d’accord avec ce point-là. « Une promesse, mon gars. La promesse que tu n’arriveras pas à me faire décoller le cul de cette place. Pas une menace. On finit par m’apprécier, souvent. » Angus comprenait qu’on puisse l’apprécier, mais il comprenait encore plus qu’on ait envie de l’étrangler. Son camarade de chambrée avait en effet un caractère marqué qui pouvait autant faire rire que fuir. Pour l’instant, il ne prononçait pas mais ce n’était pas non plus comme s’il avait l’intention de copiner. Comme à son habitude, il déserterait souvent sa chambre pendant la journée pour se perdre ailleurs, en espérant retrouver, peut-être, ce qui lui manquait depuis ce fameux jour. « Souvent ? Me voilà rassuré alors. » reprit-il non sans un certain cynisme.

Puis la conversation dériva sur le football, Angus s’interrogeant sur le pedigree de son coloc. « Je joue dans le club FFF, Forever Foot Federation. J’étais aussi le coach pour les groupes des poussins, 3 à 5 ans, féminine. J’adore ce club. Franchement, quand tu es là-bas, tu aimes juste le football. Si un jour j’ai l’occasion, je t’amènerais pendant un tournoi. Tu verras, les poussins sont des fous, ils sont incroyablement motivés ! » Angus se retint de refuser. De toute façon, ça ne servirait à rien face à l’enthousiasme de Yukio qui possédait manifestement un optimisme à tout épreuve. A la place, il préféra le laisser parler. Au moins, pendant qu’il tenait le crachoir, ça lui épargnait d’avoir à le faire. « Désolée... j’adore mon équipe, mes équipes, et j’aime pouvoir parler de leurs exploits. On ne parle que rarement des équipes féminines, mais ce sont de vraies tueuses sur le terrain alors je m’emballe souvent. Tu n’as jamais eu envie d’entrainer des enfants ? Quand ils font des erreurs et s’entrainent et font de leur mieux ? Je… Je pense que j’aimerais être pro un temps et finir entraineur, n’importe où. Gosh, je parle encore, tu vois, je pourrais clairement parler toute la journée d’elle. Je prends ce défaut, je suis une vraie pipelette. » Si au début Angus l’écoutait par politesse et parce qu’il avait posé la question, il devait admettre qu’il ne s’était pas du tout attendu à ça. En général, la majorité des sportifs – pour ne pas dire la totalité – ne rêvaient que de gloire, de dépassement de soi et de médailles. De beaucoup de médailles. Sans oublier les trophées, couleur or de préférence. Alors qu’il se tienne face à un athlète se projetant dans un futur suffisamment éloigné pour savoir avec certitude qu’il voudrait devenir entraîneur, ça lui en bouchait un coin, c’était peu de le dire. Mais il aimait cette idée et trouvait ça noble de sa part d’être aussi honnête avec lui, alors que, comme les autres, il avait rêvé d’une ascension fulgurante et d’entrée dans les livres de records, tout en tenant une brochette de médailles et de trophées, adulé par une foule impressionnée par ses exploits. Angus se rendit compte pour la première fois que sous cette boule d’énergie se cachait aussi un cœur généreux et sensible. Lui en revanche, il n’était plus sûr d’aspirer à quoi que ce soit. La dépression, ou quel que soit la chose qui le rongeait de l’intérieur, l’avait privé de tout espoir sur le long comme sur le court terme. Il se contentait de vivre au jour le jour, en espérant simplement que le jour d’après serait moins douloureux que le précédent. « Non, je n’y ai jamais vraiment songé. Seuls comptaient mes entrainements pour toujours m’améliorer et devenir la nouvelle étoile montante du tennis. » Les derniers mots de sa phrase furent dits avec un certain mépris. Celui qu'il ressentait envers lui-même. Puis il reprit. « J’imagine que maintenant, c’est un peu la seule chose qui me reste à faire. » fit-il le regard dans le vide avant de balayer tout ça d’un revers de main. « En tout cas je dois admettre que tu m’impressionnes. Je ne m’attendais pas à ce que tu aies une vision si nette de ton avenir. » concéda le tennisman dont l’avenir lui sembla encore plus sombre et nébuleux maintenant que Yukio partageait les objectifs très précis qu’il s’était fixé. Apparemment, il était le seul ici à n’avoir aucune idée de quoi faire du temps qui lui était imparti. Maintenant qu’il avait renoncé à son sport, à sa vie, il ne savait plus quoi faire à part continuer à fuir en priant pour que le cauchemar s’arrête un jour, avant qu’il ne soit trop tard.


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Lun 14 Aoû - 14:38

Yuki
McCallister

J'ai 22 ans et je vis au Campus universitaire de Sport Nation, Angleterre. Dans la vie, je suis en étude pour être footballeur pro et je m'en sors bien (même si c'est pour l'équipe masculine). Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien puisque pour le moment mon coeur est pris par une personne.

→ Adopté par deux papas, elle a du affirmer sa féminité pour que les rumeurs sur ses parents s'arrêtent
→ Elle est fan de football et de tennis, surtout d'Angus.
→ Elle parle le japonais, parce qu'elle voulait être lié à ses parents génétique d'une manière ou d'une autre.
→ Elle se fait appeler Yukio pour passer pour un garçon plus facilement.
Yuki aimait bien l’ironie dramatique de cette situation… Elle se demandait vraiment s’il pourrait la reconnaître, à travers son déguisement de fille, si c’était possible … et surtout … Elle savait qu’elle ne pourrait jamais plus être amie avec lui après ça. Elle avait accepté l’idée qu’elle allait l’aider, tout faire pour qu’il retourne sur le terrain, pour qu’il brille à nouveau de cette incroyable lueur qui émane de lui… mais elle ne pourrait pas être son ami. Parce qu’Yukio devra disparaître, et parce qu’on parle là, d’un mensonge de plusieurs mois. Pendant plusieurs mois, elle va lui mentir. Sur qui elle est, sur son sexe –bien que cela devrait être le dernier des soucis- sur sa fascination pour lui et pour l’amour qu’elle lui porte déjà. Elle avait déjà envie de lui donner plein de cadeaux pour le voir sourire … et elle n’était pas du tout triste de le rencontrer enfin. On dit qu’on ne doit pas rencontrer ses idoles ? Elle n’était pas d’accord. Elle avait vue le courage en lui, quand il lui avait sauvé la vie. Elle serait peut-être morte, ou brisée, s’il n’avait pas été là. Elle serait peut-être détruire à l’intérieur même de son être … alors .. Non. Elle était heureuse de l’avoir rencontré, et elle allait l’aider. Et ensuite, elle disparaîtrait. Elle ne ferait plus d’étude sportive, cette école serait impossible à atteindre en passant d’homme à femme, et elle finirait professeur, coach. Elle peut abandonner l’idée d’être devenu professionnelle, si lui continue de jouer. Elle se fiche de ses médailles, elle se fiche qu’il gagne toutes les coupes. S’il veut jouer aux tennis contre des enfants, c’est suffisant, mais elle voulait voir à nouveau la lueur dans ses yeux, la passion, le bonheur. Elle allait l’aider. Elle sourit, de manière un peu féminine mais donnant simplement l’impression qu’il était efféminé.

- Crois-moi, j’aime le tennis. C’est juste que certains matchs sont … tristes. Je dirais.

Tous les matchs où Angus n’était pas là. Pour le foot, il fallait une équipe, beaucoup de personne … donc, aimait une personne c’était assez simple et on pouvait le voir souvent dans les matchs…. Pour le tennis, c’était du un contre un. Deux contre deux parfois,… et clairement, elle s’était endormit devant un paquet de match quand Angus n’était pas là pour illuminer ses yeux… Trop peut-être même. Yuki haussa les épaules quand Angus lui dit qu’il pourrait croire à ses mauvais côtés plus tard. Mais oui mais oui. Il lui avait sauvé la vie, sans chercher à se débiner. Il n’avait pas fait de commentaire sur ses pères. Il était courageux et grandiose. Point final. Il pouvait être égoïste, manipulateur, perfectionniste, rien à tortiller du cul. Elle a raison.

Alors elle partage, sans filtre ou presque, sa passion pour le foot, son envie d’amener ses équipes au meilleur. Elle partage tout ça, elle bouge des mains, elle sourit, elle pense à chaque personne et à leur incroyable capacité. On s’adapte. Chaque personne s’adapte sur le football et c’était incroyable. Elle voulait être la personne qui aide à cela. Elle sourit encore plus et secoue la tête.

- Si tu dis que « c’est la seule chose qui te reste à faire », alors ne le fait pas. Parce que ça va te détruire, détruire ton amour du sport. Je comprends que l’on veuille être couronné de succès et reconnu, mais tu n’aimes pas simplement faire du tennis, entre toi et une autre personne, qui aime aussi. La passion, c’est ça. Et pour entrainer il faut la passion. Je sais que tu ne joues plus en ce moment, mais quand tu seras rétablis…

Et ça, bien qu’elle se doute que ce n’était pas réellement une plaie physique qui l’empêchait mais physique.

- Je serais ravi de pouvoir jouer contre toi. Oh, tu vas m’éclater, sans le moindre souci, mais que tu t’amuses simplement. Si tu deviens coach par dépit, tu enverrais à tes poussins du dépit.

C’était important pour elle. Le sport était quelque chose qu’elle tenait en estime. Et elle estime que si on se force, si on déteste être là, ça se ressent. On renvoie tous des énergies. Elle, elle était comme une folle furieuse qui bouge dans tous les sens….. Donc, elle était un coach qui renvoyé de la motivation. Elle se forçait un peu pour leur donner la technique. C’est pour ça qu’elle savait ne pas pouvoir être coach tout de suite. Elle devait dépenser d’abord l’énergie de la passion pour avoir une technique irréprochable.


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Senara
Mer 20 Sep - 20:48

Angus Pierce
J'ai 22 ans et je vis à Sport Nation, Angleterre. Dans la vie, je suis étudiant dans un cursus sportif, option tennis et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance/malchance, difficile à dire, je suis célibataire et je le vis plutôt bien, je crois.

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► Angus est le deuxième enfant d'une fratrie de trois.
→ Toute sa famille travaille ou étudie dans le domaine du sport.
► Il était promis à un bel avenir en tant que tennisman et jouissait déjà d'une belle notoriété.
→ Tout s'est arrêté le jour où il est venu en aide à une jeune femme qui se faisait agresser. Il s'est pris un coup de lame au poignet qui a demandé une opération.
► Il est guéri physiquement, mais psychologiquement, c'est plus compliqué.
→ Il est en colocation avec Yukio, qui est en réalité la personne qu'il avait sauvé et qui veut lui venir en aide en retour, constatant qu'il ne reprend pas les tournois malgré le temps qui a passé.
Angus avait du mal de le croire quand son coloc affirmait aimer le tennis, mais au final ça n’avait guère d’importance. Qu’il dise la vérité ou que ce soit effectivement sa sœur qui ait réussi à lui faire aimer ce sport par lavage de cerveau, ça ne changeait rien à son problème. Il était toujours incapable de prendre une raquette et d’aller sur un court de tennis. Une fois, en fin d’après-midi, il s’était rendu sur un des terrains et avait voulu mimer un service. Mais à la vue de la cicatrice sur son poignet, il s’était tétanisé et avait simplement baisser son bras. Les images lui venaient encore en tête, tout comme la douleur et la peur qu’il avait ressenti au moment où la lame avait tranché sa chair... Angus se détestait d’être si faible. S’il était réellement courageux, comme beaucoup le lui disaient, il ne serait pas là, à mentir et à se défiler depuis tout ce temps. Non, il aurait accepté la situation avec résilience avant d’attraper le manche de sa raquette et de revenir sur le terrain plus fort que jamais. Il aimerait croire que l’adage « ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort » définisse sa vie mais... peut-être qu’une partie de lui était effectivement morte ce jour-là. Quant à cette fille qu’il avait sauvée, il n’avait rien su sur elle. Ses parents avaient fait barrage et, entre opération et rééducation, puis la dépression, il n’y avait plus repensé. Il espérait qu’elle allait bien. Que cette expérience ne l’ait pas trop traumatisée et qu’aujourd’hui, contrairement à lui, elle ait pu avancer dans sa vie. Angus aurait aimé la rencontrer pourtant, mais c’était sans doute trop tard après tout ce temps. « Crois-moi, j’aime le tennis. C’est juste que certains matchs sont… tristes. Je dirais. » Angus fronça les sourcils et pencha légèrement la tête de côté. « Tristes ? Pourquoi tristes ? » Alors oui certains avaient une manière de jouer vraiment triste tellement ils étaient nuls ou pas loin, mais ce n’était clairement pas la majorité des matchs. Après, c’était peut-être simplement son ressenti et n’avait rien à voir avec les faits.

Yukio parla ensuite avec passion de football et expliqua aussi qu’il adorait donner des cours aux plus petits. Il dégageait tellement de bonheur, de fierté, de ferveur et de joie que ça mettait presque Angus mal à l’aise. Il n’était plus habitué à autant d’enthousiasme. Et pourtant, qu’est-ce qu’il avait pu l’être, avant ! Ses gestes pendant les matchs étaient calculés au millimètre près, il jouait avec sérieux et détermination, si bien que ses balles frappaient toujours le sol là où il le voulait. Perfectionniste, rien n’était jamais laissé au hasard. Et lorsqu’il gagnait, sa joie était proportionnelle aux efforts qu’il avait fournis et il partageait sa victoire avec tous ceux qui le soutenaient. Parce que pour lui, c’était évident qu’il n’avait pas triomphé seul. C’était un ensemble de choses qui lui avait permis de vaincre. Ses entrainements bien sûr, grâce aux précieux conseils et au travail acharné de son entraineur qui se donnait toujours au maximum pour le pousser vers le haut, mais aussi sa famille et ses amis qui étaient présents à ses côtés lorsqu’il avait des doutes, un coup de fatigue ou simplement besoin d’encouragement. Il y avait tout un monde derrière lui qui comptait sur son sérieux et son talent, et c’était par peur de les décevoir qu’il ne parvenait pas à rejouer. Il préférait quitter sa carrière à peine débutée sur une victoire, plutôt qu’exposer ses faiblesses et sa déchéance à tous. Alors, sans doute, ne lui restait-il plus qu’à partir entrainer les plus jeunes... « Si tu dis que « c’est la seule chose qui te reste à faire », alors ne le fait pas. Parce que ça va te détruire, détruire ton amour du sport. Je comprends que l’on veuille être couronné de succès et reconnu, mais tu n’aimes pas simplement faire du tennis, entre toi et une autre personne, qui aime aussi. La passion, c’est ça. Et pour entrainer il faut la passion. Je sais que tu ne joues plus en ce moment, mais quand tu seras rétabli… » Angus détourna le regard à ces derniers mots, signe de son malaise sur le sujet. « Je serais ravi de pouvoir jouer contre toi. Oh, tu vas m’éclater, sans le moindre souci, mais que tu t’amuses simplement. Si tu deviens coach par dépit, tu enverrais à tes poussins du dépit. » L’espace d’un instant, mettre une raclée à Yukio lui plut. A force de le faire courir sur tout le terrain, son coloc manquerait peut-être suffisamment de souffle pour ne plus pouvoir lui raconter combien il est fantastique, alors qu’il ne savait rien de lui. Pour ce qui était d’entrainer des plus jeunes en revanche, l’asiatique avait raison. Ou pas ? « Mmm... ou alors c’est eux qui me redonneront l’envie de jouer, qui sait ? Peut-être que leur innocence et leur envie de bien faire avec leurs grands yeux plein d’espoir me donnera... » Angus se tut. Il était en train de dire quoi là, exactement ? Que s’il ne jouait plus c’était par manque de volonté et non à cause d’un souci physique ? Il n’était pas bien ou quoi ? « Mais t’as raison ! » reprit-il donc aussitôt pour empêcher Yukio de faire le moindre commentaire. « C’est à moi de montrer l’exemple et pour le coup, je n’en serais pas un. » Il tenta de noyer le poisson comme il put, avant de balancer son sac sous son lit et de claquer son placard bruyamment. « Bon, c’était sympa de faire causette, mais j’ai des trucs à faire avant ce soir. Bon courage pour ranger le reste de tes affaires et à plus. » Angus ne lui laissa pas le temps de répliquer et se précipita hors de la chambre le plus naturellement possible, ce qui, pour le coup, n’avait rien de très naturel.

***

Plusieurs semaines avaient passé, et Angus n’avait toujours pas touché la moindre raquette. Il observait les autres s’entrainer, faire des matchs et sentait leur volonté de fer à être le meilleur. Lui il restait sur la touche, et devenait littéralement une bête curieuse au fil des jours. Jamais un tennisman n’était resté aussi longtemps sans jouer, même pour un simple entrainement. Angus percevait les doutes, la perplexité et parfois les moqueries dans les yeux de ses camarades. Mais il ne s’en formalisait pas, et faisait comme s’il ne remarquait rien. A quoi bon, de toute façon ? Puis un soir, alors que tout le monde avait quitté le court depuis un moment, Angus se planta sur le terrain. Il se perdit dans ses souvenirs, revivant des pans de ses plus beaux matchs et se remémorant ses plus beaux coups, ainsi que les applaudissements d’une foule en liesse. Un sourire s’étira sur ses lèvres tandis qu’il fermait les yeux et offrait son visage à la douce brise du crépuscule. Les mains dans les poches, il était totalement immobile et revivait sa gloire passée.


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Clionestra
Mar 26 Sep - 16:41

Yuki
McCallister

J'ai 22 ans et je vis au Campus universitaire de Sport Nation, Angleterre. Dans la vie, je suis en étude pour être footballeur pro et je m'en sors bien (même si c'est pour l'équipe masculine). Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien puisque pour le moment mon coeur est pris par une personne.

→ Adopté par deux papas, elle a du affirmer sa féminité pour que les rumeurs sur ses parents s'arrêtent
→ Elle est fan de football et de tennis, surtout d'Angus.
→ Elle parle le japonais, parce qu'elle voulait être lié à ses parents génétique d'une manière ou d'une autre.
→ Elle se fait appeler Yukio pour passer pour un garçon plus facilement.
- Triste, c’est triste, dit-il en faisant un clin d’œil.

Et pour éviter de lui dire « parce que tu n’étais pas là ». Non, ça ça serait un chouïa trop groupie. Alors que c’était clairement ça. Sans lui, ça l’ennuie. Et c’est triste. Est-ce qu’on pouvait réellement avoir eu le coup de foudre avec une personne à travers un écran ? Si ce n’était pas triste ça … C’était l’amour à sens unique le plus épique et déprimant… mais pourtant, quand il était à l’écran, elle oubliait tout ça, juste pour le regarder avec émerveillement. Pour le reste, Yuki décida de ne pas relever, pour le moment. Elle avait pu voir le visage de son idole changer de couleur quand il avait dit ce qu’il a dit…. Ce n’était pas un secret. Elle le savait déjà. Maintenant, elle devait réussir à percer sa carapace. Elle allait réussir. Elle attrapa son téléphone sur lequel elle avait changé son fond d’écran en une image noire. Elle n’avait pas envie de mettre autre chose à la place d’Angus. Ouais… C’était jusqu’à là. Mais certaines personnes mettent leur chanteur ou leur acteur préféré, pourquoi ne pourrait-elle pas mettre son tennisman préféré ? Voilà.

Des semaines passèrent … Et Yuki s’acclimatait un peu trop bien à être un garçon dans une épique de garçon. On l’appelait déjà « la pile électrique » et plusieurs personnes avaient déjà décidé de respecter Angus pour son courage de l’avoir en tant que colocataire. Oh… ça va hein ! Elle faisait en sorte de le regarder le moins possible quand il dort, ou quand il sort de la douche, ou quand … N’importe quand, en faite. Elle faisait en sorte de mater le moins possible… Parce qu’elle avait envie de lui sauter dessus pour l’embrasser chaque fois qu’elle arrivait à craquer un peu plus sa carapace pour passer dessus. Elle était une fourmi, en réalité, qui passe sous la peau d’une tortue pour manger son intérieur. L’image était affreuse, mais c’était ça. Elle essaie mais c’était dur d’être une fourmi. Parfois, elle l’incite à parler encore, ou elle lui parle de ses poussins joueurs. Cependant, ce soir, elle avait eu une toute nouvelle idée. Elle allait le pousser à jouer … au football ! Parce qu’il ne faisait plus de sport, aucun, et que ça commençait à devenir grave. Et qu’il fallait qu’il puisse réaliser, encore, que le tennis lui manque. Ou faire une vocation de footballeur, et là Yuki ne sait pas comment elle survivra …. L’idée d’avoir Angus en défense alors qu’elle reste une attaquante, ça lui ferait certainement perdre son match. A. Tous. Les. Coups.

Elle arrive à le retrouver sur le terrain de tennis. Il avait un sourire si beau quand il pensait à son sport. Et elle savait que c’était ça… parce qu’elle avait screené tous les moments où ce sourire apparaissait pendant les matchs… héhé … Bon… Oui… Elle était folle. Ce n’était plus à faire. Ses parents la poussaient d’ailleurs à se dépêcher, que plus elle laissait trainer les choses, plus il y avait un risque pour qu’elle finisse en prison, ou avec une amende. Oups. Son ballon aux pieds, elle le fit glisser jusqu’aux pieds d’Angus alors qu’elle approche.

- Hé, tu ne veux pas venir te défouler un peu ? Un contre un sans pression.

Elle sortait de l’entrainement … en quelques sortes. Depuis quelques temps, deux ou trois jours, les hommes de son équipe n’arrêtaient pas de sous estimait l’équipe féminine… Alors, elle avait décidé de leur donner un coup de main en secret pour les écrabouiller … Alors qu’elle serait dans l’équipe adversaire. C’était paradoxal. Bref. Elle ne voulait pas y penser, c’était un peut trop compliquer pour sa petite tête.


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Senara
Jeu 28 Sep - 11:43

Angus Pierce
J'ai 22 ans et je vis à Sport Nation, Angleterre. Dans la vie, je suis étudiant dans un cursus sportif, option tennis et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance/malchance, difficile à dire, je suis célibataire et je le vis plutôt bien, je crois.

Les efforts sont toujours récompensés (avec Senara) - Page 2 91zz
► Angus est le deuxième enfant d'une fratrie de trois.
→ Toute sa famille travaille ou étudie dans le domaine du sport.
► Il était promis à un bel avenir en tant que tennisman et jouissait déjà d'une belle notoriété.
→ Tout s'est arrêté le jour où il est venu en aide à une jeune femme qui se faisait agresser. Il s'est pris un coup de lame au poignet qui a demandé une opération.
► Il est guéri physiquement, mais psychologiquement, c'est plus compliqué.
→ Il est en colocation avec Yukio, qui est en réalité la personne qu'il avait sauvé et qui veut lui venir en aide en retour, constatant qu'il ne reprend pas les tournois malgré le temps qui a passé.
Vivre dans le passé, dans ses souvenirs, ce n’était clairement pas sain. Surtout pour un jeune homme comme lui qui possédait un bel avenir, et dont le succès n’attendait que son retour. Car s’il n’avait pas touché une raquette depuis plus d’un an maintenant, nul doute que sa passion, elle, brûlait encore suffisamment au fond de ses tripes pour le faire revenir au top niveau en moins temps qu’il ne faut pour le dire. Sauf que, pour ça, il faudrait qu’il arrête d’avoir peur. Et là... c’était un tout autre problème. S’il était remis physiquement, ce n’était pas encore le cas de sa tête. Il se posait d’ailleurs la question de savoir combien encore il pourrait se mentir à lui-même et à son entourage. Et cette réflexion le paralysait encore plus, l’ancrait dans l’angoisse de faire face à ses erreurs. A vrai dire, Angus ignorait ce qui le tétanisait le plus entre décevoir ses proches ou revenir sur un court de tennis et se rendre compte qu’il n’était plus fait pour ça. Car alors, que resterait-il de lui, sinon un vague souvenir de la star montante qu’il avait été avant de connaître l’oublie dans l’indifférence générale ?

Perdu dans ses plus beaux souvenirs, Angus n’entendit pas la personne qui arrivait dans sa direction. Alors quand il sentit un ballon contre ses mollets, son sourire disparut aussitôt et un regard irrité s’abattit sur l’importun venu le déranger. Apercevant son colocataire, Angus poussa un soupir. Si par moment il arrivait à l’apprécier, la majorité du temps, il avait surtout envie de l’étrangler. Cet optimiste qui l’animait en permanence l’agaçait au plus haut point. A l’écouter, tout allait toujours bien. Il allait toujours bien, donnant encore plus l’impression à Angus d’être un raté. Et si ce n’était pas la faute de son coloc, ça ne l’empêchait pas d’être exaspéré par sa présence et son énergie manifestement inépuisable. Même les batteries et les piles se rechargeaient, ce qui ne semblait pas être son cas. C’était bien simple, Angus s’était même parfois demandé si son colocataire ne prenait pas des substances illicites pour être à ce point dans les startingblocks dès le réveil et ce jusqu’au soir. Yukio n’était pas un être humain, c’était une machine de guerre. Il ne jouait qu’au football, mais le blond imaginait sans problème qu’il pourrait cumuler plusieurs sports, vu son intarissable vitalité. Et oui, peut-être qu’il y avait aussi un peu de jalousie de voir son coloc réussir tout ce qu’il entreprenait, pendant que lui, il faisait du surplace, ou pire, qu’il régressait. S’il n’avait qu’un petit pourcentage de son courage et de sa force, Angus ne doutait pas un instant qu’il aurait déjà réussi à retourner sur le terrain. Mais voilà, il ne l’avait pas... « Hé, tu ne veux pas venir te défouler un peu ? Un contre un sans pression. » L’interpellé leva les yeux au ciel, courroucé. « Non, je n’ai pas envie. » répliqua-t-il plus méchamment qu’il ne l’aurait voulu. Aussi se reprit-il rapidement. « Comment tu as su que je ne voudrais pas d’ailleurs ? » lâcha-t-il cette fois avec malice. Angus n’était pas idiot et voyait bien que Yukio faisait de son mieux pour devenir son ami, ce qui était d’autant plus agaçant d’ailleurs, parce que ça le rendait tellement gentil que le blond se sentait coupable chaque fois qu’il lui parlait mal. Pourtant, son coloc gardait le sourire et continuait d’être agréable avec lui. Si tous les autres avaient abandonné, ce n’était pas son cas. Peut-être finirait-il par se lasser avant de la fin de l’année ? En tout cas, pour le moment, sa détermination était sans faille. « Pour me défouler, je préfèrerais utiliser ta tête à la place de ce ballon, mais tant pis, je ferai avec. » affirma-t-il avec un sourire en coin. Non, Angus ne parvenait pas à être énervé contre son coloc très longtemps, la faute à cette gentillesse qui émanait de lui et le rendait si innocent. Et ça, pour une raison inconnue, ça le touchait. Bien qu’il s’en défende.

Se positionnant en face de lui, le blond shoota dans la balle. Il se trouvait stupide de se prêter à ce jeu, mais étonnamment, ces simples passes lui firent du bien. Pour un sportif, rester sans rien faire pouvait rendre dingue, et Angus soupçonnait que ce ne soit son cas. Ça expliquerait son agressivité envers les autres, en plus de cette peur qu’on découvre sa supercherie. Puis finalement, après quelques passes, le tennisman se sentit pousser des ailes et décida de surpasser Yukio à son propre sport en venant le narguer. Courant dans sa direction, il tenta de faire un petit pont en passant la balle entre les jambes de son coloc mais, dans la manœuvre, il glissa bêtement sur le sol et se retint de tomber en agrippant le maillot de Yukio au niveau de sa poitrine. Sauf qu’au lieu de l’empêcher de se retrouver les quatre fers en l’air, Yukio tomba à sa suite et Angus se retrouva avec son colocataire étendue de tout son long sur lui. « Euh... désolé... ça va ? » demanda-t-il, penaud et avec l’impression d’être un véritable débile. « OK, j’ai foiré mon coup mais au moins, j’ai amorti la chute. Enfin, surtout la tienne. » Une manière de s’excuser, pendant qu’il attendait que Yukio se relève, ce qui sembla lui prendre un peu de temps.


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Clionestra
Jeu 5 Oct - 22:38

Yuki
McCallister

J'ai 22 ans et je vis au Campus universitaire de Sport Nation, Angleterre. Dans la vie, je suis en étude pour être footballeur pro et je m'en sors bien (même si c'est pour l'équipe masculine). Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien puisque pour le moment mon coeur est pris par une personne.

→ Adopté par deux papas, elle a du affirmer sa féminité pour que les rumeurs sur ses parents s'arrêtent
→ Elle est fan de football et de tennis, surtout d'Angus.
→ Elle parle le japonais, parce qu'elle voulait être lié à ses parents génétique d'une manière ou d'une autre.
→ Elle se fait appeler Yukio pour passer pour un garçon plus facilement.
« Non, je n’ai pas envie », qu’il dit. Yuki le regarde avant d’hausser un simple sourcil. Elle avait appris cette moue ici. Les hommes haussaient un sourcil. Les filles pas vraiment. Elle aimait bien le faire, pourtant. C’était rapidement identifiable comme expression faciale. Elle pourrait aussi rajouter un « Et la marmotte, elle plie le chocolat dans le papier alu ? » mais comme elle n’était pas sûr qu’il eut la référence, elle se tut en le regardant simplement sans broncher. Angus avait le feu au cul. Et pas question de sexe là. Juste qu’il avait le feu qui le démange et n’arrive à rien en faire pour une raison qui la dépasse. C’était dans sa tête, ça, elle l’a comprit. Pourtant, il continuait de vouloir faire quelque chose, sans le faire. Comme quand on pense à aller faire du sport alors qu’on est affalé sur le canapé et qu’on décide de changer de chaine à la place. Elle ne comprend pas réellement. Elle, si elle ne fait pas de sport, elle explose. Il lui fallait parler, bouger, se déplacer, fangirler (surtout ça, et surtout sur Angus mais on se tait !). Yuki finit par lui faire un sourire angélique. Depuis le temps, ses cheveux avaient légèrement grandit, et elle se disait qu’elle allait devoir les couper à nouveau si elle ne voulait pas ressembler encore plus à « une fille ». Elle sait que c’était cliché, mais pour le moment ça fonctionner assez bien.

- Malheureusement, répondit-elle avec douceur et sourire, je n’ai qu’une tête et le campus possède une quantité astronomique de ballon. Je préfère garder la rareté pour une prochaine fois. Il faut mériter ce genre de sacrifice.

Elle secoua la tête pour faire bouffer ses cheveux, ressemblant alors plus à un casque qu’à des cheveux mais tant pis. Elle rit à ça. Elle rit avant de se mettre en position. Monsieur « je ne veux pas jouer » allait jouer, ce qui fit naître un touuuuuuut petit sourire de vainqueur sur les lippes de la jeune femme. Elle joue avec le tennisman et elle sourit vers lui. Elle voyait bien qu’il s’amusait, et c’était le principal dans cette histoire. Il s’amuse. Et ça voulait dire qu’il n’avait pas oublier la passion de son cœur… Et qui sait, peut-être qu’il allait comprendre quoi faire du feu qu’il avait au cul ?

Alors qu’il tenta quelque chose, bien essayé, elle l’aurait presque laissé faire, il tomba. Et Yuki avait un peu de mal à définir toutes les émotions qui avaient passé sa tête, et certainement son visage, alors. Cela avait commencé par de la peur. Si Angus se faisait mal à nouveau, à cause d’elle, un. Elle ne se pardonnerait pas. Deux. Il allait encore repousser le moment où il acceptera de rependre le jeu. Puis, un peu d’angoisse, parce qu’elle n’aimait pas particulièrement le sol contre son visage. Si elle avait déjà mordu la poussière plus d’une fois, elle n’aimait clairement pas en manger. Trois, l’émotion qui resta le plus longtemps. La honte. Pire. La gêne. Parce que … bien qu’elle avait de quoi protéger sa petite poitrine en la compriment dans un corset vraiment serré, ce qui l’empêchait d’ailleurs d’être à son maximum, elle avait clairement senti la MAIN d’ANGUS sur sa poitrine. Donc la honte. Juste. La honte. Elle est rouge pivoine alors qu’une petite maline de voix lui dit que ça serait mieux s’il savait ce qu’il avait fait. Elle la fit taire. Mais l’image resta entre deux pensées, bien chaleureuse et faisant monter autre chose en elle. Merde. Merde. Et merde. Voilà.

Elle est figeait. L’entends mais ne l’écoute pas. Elle comprend qu’il parle mais n’arrive pas à respirer alors que tout son corps est gelé. Elle qui n’avait jamais connu la joie de se faire embrasser, aussi avec deux pères protecteurs et l’aura « étrange » qu’elle se tape, c’était logique…. Elle venait de faire caresser la poitrine par son idole de toujours… -OK elle exagère, mais c’est comme ça qu’elle le ressentait- sans que celui-ci ne le sache en plus… ET elle était à califourchon sur lui comme une mauvaise scène de roman à l’eau de rose. Manquerait plus que quelqu’un les vois et fasse courir un bruit sur eux et c’était fini. Elle allait encore le faire souffrir. C’est cette pensée, le fait qu’il était peut-être gay et n’était pas encore prêt à l’avouer, et que cela lui cause donc des soucis, qui la fit se relever d’un bond alors qu’elle était passé de rougissante à rouge tomate. Elle posa sa main sur son visage. Difficile de mentir. Elle ne savait pas quoi dire. Elle ne savait pas quoi lui répondre.

- Le … LLLLe….. Le sol n’est pas adapté pour jouer au foot. On aurait dû se déplacer pour aller jouer sur un autre terrain, mais au moins tu as souris.

« Et il t’a touché la poitrine ». Ta gueule petite voix. « Et ça t’a fait monter de la chaleur purement physique en toi ». TA GUEULE PETITE VOIX.

- Mais bon, dit-elle en haussant les épaules, si tu veux ta revanche à la lutte, je peux aussi être ton homme.

TA. GUEULE. PETITE. VOIX. Bon. Une fois qu’Angus Pierce avait repris le tennis, elle compte disparaître dans un tout petit trou de souris. Et là elle a besoin d’une douche. Froide. Et d’une bonne tarte derrière la tête aussi, tiens. Une grooooooossse tarte. Pour remettre tous les synapses en place.


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Senara
Mer 11 Oct - 23:54

Angus Pierce
J'ai 22 ans et je vis à Sport Nation, Angleterre. Dans la vie, je suis étudiant dans un cursus sportif, option tennis et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance/malchance, difficile à dire, je suis célibataire et je le vis plutôt bien, je crois.

Les efforts sont toujours récompensés (avec Senara) - Page 2 91zz
► Angus est le deuxième enfant d'une fratrie de trois.
→ Toute sa famille travaille ou étudie dans le domaine du sport.
► Il était promis à un bel avenir en tant que tennisman et jouissait déjà d'une belle notoriété.
→ Tout s'est arrêté le jour où il est venu en aide à une jeune femme qui se faisait agresser. Il s'est pris un coup de lame au poignet qui a demandé une opération.
► Il est guéri physiquement, mais psychologiquement, c'est plus compliqué.
→ Il est en colocation avec Yukio, qui est en réalité la personne qu'il avait sauvé et qui veut lui venir en aide en retour, constatant qu'il ne reprend pas les tournois malgré le temps qui a passé.
Son colocataire était habitué à ses humeurs, et pour une raison qui échappait au tennisman, il avait décidé de le prendre comme il était, sans jamais s’agacer ni s’énerver de son attitude distante, indifférente ou blessante. Non, il restait positif, plein d’entrain et, lorsqu’il avait des coups de mou - ayant ses propres problèmes comme tout un chacun - Yukio ne l’embêtait jamais avec ses états d’âme. Il s’obligeait à sourire, ou s’isolait le temps de retrouver son dynamisme habituel. Lors de ses rares périodes, Angus feignait le désintéressement, tout en se demandant ce qui pouvait bien le mettre dans cet état. Car Yukio possédait une personnalité si solaire que le blond avait du mal d’imaginer qu’il puisse avoir des soucis. Sa vie semblait parfaite, à l’image de sa volonté de fer qui l’emmènerait loin. Angus n’avait aucun doute quant à la carrière de son camarade de chambre. Il irait loin, et c’était pleinement mérité. C’était sans doute pour toutes ces raisons qu’Angus avait fini par faire des efforts. Yukio ne méritait pas d’être traité durement pour des raisons qui n’avaient rien à voir avec lui. Et son grain de folie mettait de la couleur dans cette vie terne et douloureuse qu’Angus s’obligeait à vivre. Ce fut d’ailleurs avec amusement qu’un jour, il avait constaté que la prévision de Yukio s’était réalisée. Comme il l’avait annoncé lors de leur rencontre, le premier jour, le tennisman avait effectivement commencé à l’apprécier. Donc même lorsqu’il avait envie de solitude, c’est-à-dire quasiment tout le temps, il faisait l’effort de se montrer le moins désagréable possible. Bien sûr, des fois ses paroles ou ses actions arrivaient comme des boulets de canon destinés à détruire, mais Angus se reprenait toujours à temps. Et Yukio acceptait ses excuses, alors qu’il aurait des milliers de raisons de lui rendre la pareille, de l’envoyer balader et de juste l’ignorer jusqu’à ce qu’il change de chambre l’année prochaine. Sa ténacité forçait le respect. Alors une fois de plus, lorsqu’il l’invita à faire quelques passes, le blond se montra d’abord exaspéré avant de s’obliger à se montrer aimable. Et de finir par l’être vraiment. « Malheureusement, je n’ai qu’une tête et le campus possède une quantité astronomique de ballon. Je préfère garder la rareté pour une prochaine fois. Il faut mériter ce genre de sacrifice. » L’intéressé arqua un sourcil. « Vraiment ? Et qu’est-ce qu’il faudrait faire pour le mériter ? » Angus ne doutait pas que son camarade balancerait une idiotie, mais il aimait poser ce genre de questions et creuser plus profondément dans l’esprit des gens. D’ailleurs, vu qu’il refusait de reprendre sa carrière de tennisman, peut-être devrait-il se tourner vers la psychologie ? Même si en l'occurence, c'était plutôt lui qui avait besoin de parler avec un professionnel de la santé mentale...

Désormais d’humeur malicieuse, Angus se prit au jeu et tenta de battre le footballeur à son propre sport. Lui-aussi savait maîtriser une balle, même si elle n’était pas jaune et ne mesurait pas six centimètres de diamètre. Sauf que ça faisait un moment qu’il n’avait pas pratiqué de sport, et qu’il avait clairement présumé de son talent. Glissant sur le sol, Angus se ramassa par terre, non sans entrainer son colocataire dans sa chute. Ils se retrouvèrent ainsi empilés l’un sur l’autre, dans une position prêtant à confusion pour quiconque viendrait à ce moment-là. Mais trop occupé à se traiter d’idiot, à vouloir se relever et à chercher comment allait son camarade, Angus n’y prêta pas attention. Ce ne fut qu’en découvrant le visage rouge pivoine de Yukio qu’une réalité le percuta. Il ne s’était jamais interrogé sur la sexualité de son coloc - en même temps ça ne l’intéressait pas vraiment - mais c’est vrai qu’en y réfléchissant bien, il était probablement gay. Déjà parce qu’il avait souvent des gestes efféminés, quoi que ça ne veuille rien dire puisqu’il connaissait des gars hétéros qui affichaient des postures moins viriles que la « normale », mais surtout parce qu’il semblait présentement un peu trop gêné par ce qu’il venait de se passer. C’était juste un accident et, pourtant, Yukio perdait tous ses moyens. Angus commençait même à croire qu’il allait faire une syncope. « Le… LLLLe… Le sol n’est pas adapté pour jouer au foot. On aurait dû se déplacer pour aller jouer sur un autre terrain, mais au moins tu as souri. » Se relevant à son tour, il hocha la tête, ne sachant quoi répondre. Si Yukio était effectivement attiré par les hommes, alors il se sentait vraiment désolé de l’avoir mis dans l’embarras. Ce n’était pas du tout ce qu’il avait cherché à faire. Il décida alors de faire comme s’il n’avait rien remarqué, histoire de ne pas rendre la situation encore plus malaisante qu’elle ne l’était déjà. « Ouais, le foot sur la terre battue, c’est clairement pas une bonne idée. » fit-il en passant ses mains sur ses fesses pour enlever la poussière ocre de son pantalon, tout en se demandant pourquoi il voudrait le voir sourire. A moins que... Angus sentit une angoisse le glacer. Est-ce que son coloc avait un crush sur lui ? Ça expliquerait beaucoup de choses, à commencer pourquoi il lui pardonnait tout. Décontenancé par cette possible vérité, le blond tenta de se raisonner. C’était idiot de penser un truc pareil. Rien ne disait que Yukio était homo et, quand bien même, c’était sacrément présomptueux de penser qu’il pouvait lui plaire. Il était aussi agréable qu’un porc-épic et aussi charmant qu’un blobfish. De toute façon, il n’était intéressé que par les courbes féminines donc ça réglait le problème. Reléguant toute cette histoire au fin fond d’un tiroir de son cerveau, Angus préféra ne rien répondre sur cette dernière affirmation. Car il avait souri, oui. Mais il aurait néanmoins préféré s’écouter et refuser de jouer au ballon, ça aurait évité à Yukio de se sentir mal à l’aise. Sans compter qu’il aurait pu le blesser. « Tu parles d’une idée à la con... » grogna-t-il intérieurement, se morigénant.

Du coup, après ce petit malaise, Angus revêtit à nouveau sa tête des mauvais jours et plongea ses mains au fond de ses poches. Il fallait vraiment qu’il arrête de vouloir faire plaisir à Yukio. Ça n’avait aucun sens et ça les mettait dans des situations bizarres qu’aucun d’eux n’avait envie de vivre. C’est pourquoi Angus laissa échapper un soupir lorsqu’il entendit son camarade lui faire une autre proposition. « Mais bon, si tu veux ta revanche à la lutte, je peux aussi être ton homme. » Il était sérieux là ? De la lutte ? Et puis quoi encore ? Il n’était quand même pas en train d’essayer de trouver un sport pour qu’ils se tripotent, si ? Est-ce qu’il était en train d’envoyer des signaux qu’il ne pensait pas envoyer ? Angus décida qu’il valait mieux couper court à tout ça. « Genre quoi ? Tu veux qu’on se tape sur la tronche maintenant ? » demanda-t-il avec exaspération pour faire comprendre à Yukio qu’il n’y avait rien à espérer de lui, sans toutefois savoir ce qu’il se passait réellement dans la tête de son camarade. Finalement, il shoota rageusement dans la balle qui s’envola au loin, geste désespéré pour faire taire cette colère qui grondait en lui, et qui n’était dirigée que contre lui-même, bien que de l’extérieur, on pouvait penser l’exact contraire. « Désolé. Je vais la chercher. » fit-il en serrant les dents, se maudissant d’être aussi horrible avec le seul être qui parvenait encore à le faire sourire et à apporter de la lumière dans la nuit noire et infinie de sa dépression.


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Sam 28 Oct - 18:15

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→ Elle parle le japonais, parce qu'elle voulait être lié à ses parents génétique d'une manière ou d'une autre.
→ Elle se fait appeler Yukio pour passer pour un garçon plus facilement.
C’était si compliqué d’être une fille dans le corps d’un homme … C’était si compliqué de devoir faire semblant, de mentir sur ses sensations, sur ce qu’il se passe dans son corps … Sur le fait qu’il lui a touché la poitrine. Elle devait passer pour une espèce de mec chelou qui réagit comme une fille. Dieu qu’elle n’aimait pas cette distinction entre hommes et femmes … et que cette même distinction devenait de plus en plus grosse à mesure que le temps passe. Bon… elle allait respirer un grand coup, prendre un coup, prendre une douche et recommencer où elle en était …C’est-à-dire faire en sorte d’aider ce cher Angus à revenir sur le terrain pour de vrai … Elle avait répondu qu’il ne lui dirait pas quoi faire pour mériter sa tête, mais qu’il devrait y arriver un jour ….mais c’était sans compter qu’Angus ne lui enlève le peu de santé mental qu’elle possède … Il fallait qu’elle se réveille, qu’elle arrête de le regarder comme une merveille du monde et qu’elle lui botte le cul pour qu’il reprenne l’entrainement … Le souci c’était que plus elle apprenait à le connaître, plus elle avait envie de le voir heureux. Pas seulement parce qu’elle s’en voulait … mais parce qu’elle avait besoin qu’il soit heureux et arrive plus loin encore, qu’il sourit, qu’il se sente léger… Sa fascination pour lui avait laissé place à un sentiment qu’elle ne devait pas éprouver. Elle ne pourrait jamais lui dire qui elle est vraiment alors elle ne pouvait pas tomber amoureuse de lui. Foutu cœur. Elle n’était jamais tombé amoureuse de personne, avait eu un crush sur une star et maintenant elle était diaboliquement amoureuse de cette star… et elle était dans la merde noire. Pouvait-on faire histoire d’amour plus pathétique que celle là ? Elle se ressaisit et sourit de toutes ses dents en essayant d’oublier ce qu’il venait de se passer. D’abord le faire aller mieux, puis pleurer sur son sort. Surtout qu’elle ne pourrait pas faire ses études dans cette université après tout ça. Elle irait dans une autre école moins reconnu parce que celle-ci aura déjà un dossier au nom de son frère qui n’existe pas… Super. Elle sourit donc et secoue la tête.

- Nah. Je n’aime pas souffrir. Mais parfois, tu peux avoir besoin de te défouler pour expulser des pensées noires. Un peu comme tu fais dix tours de terrain en plus parce que tu es préoccupé. Je le fais souvent, courir plus. Parce que je pense. C’est la même chose.

Sauf qu’il fallait être un peu allumé du cerveau pour sentir un bien fait à faire des tours de terrain en plus … quoi que cela ne dérange pas Yuki qui adorait courir… Si elle n’aimait pas autant le football, elle ferait certainement de l’athlétisme. Les muscles ne sont pas principaux dans ce genre d’activité. Il fallait être endurant, avoir de bons mollets et faire comme il faut … Donc… Elle pourrait faire l’un ou l’autre. La seule différence c’est qu’elle aimait aussi avoir l’esprit d’équipe ! Avant de répondre elle l’avait regardé tirer dans la balle et elle avait rit.

- C’est pour ça que je te proposais de se frapper, lutte, boxe, karaté, pour éviter de devoir aller chercher ma balle à perpèt. Mais ne t’en fais pas. Au pire, je rentre en premier et je la range au passage, prends ton temps. Et n’oublie pas, le football c’est coooooool ! Meilleur sport au monde, et tant que tu ne m’auras pas battu au tennis je refuse de croire l’inverse.

C’était quelque chose qu’elle propose souvent, de faire un match entre eux au tennis. Pour plein de raison. Pour que l’homme sache qu’il pouvait lui demander quand il veut. Que cela puisse lui faire plaisir de jouer et de lui rabattre le bec comme on dit. Elle fait un petit footing, renvoit son pied en arrière dans un mouvement qui pourrait s’apparenter à la danse et se repositionne comme il faut. C’était un geste gracieux, élégant, de danseuse mais surtout terriblement féminine qu’elle n’avait pas pu empêcher alors qu’elle s’était penché pour reprendre sa balle.

- Je prends la première douche !

HRP – Si jamais, il peut le voir maintenant (d’ordinaire elle prends sa douche en deux temps trois mouvement, genre speedy gonzales, mais là elle prendra plus de temps pour repenser et elle sera dans ses pensées) ou alors quand elle se change de nuit, à toi de me dire !


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Senara
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Mer 15 Nov - 1:20

Angus Pierce
J'ai 22 ans et je vis à Sport Nation, Angleterre. Dans la vie, je suis étudiant dans un cursus sportif, option tennis et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance/malchance, difficile à dire, je suis célibataire et je le vis plutôt bien, je crois.

Les efforts sont toujours récompensés (avec Senara) - Page 2 91zz
► Angus est le deuxième enfant d'une fratrie de trois.
→ Toute sa famille travaille ou étudie dans le domaine du sport.
► Il était promis à un bel avenir en tant que tennisman et jouissait déjà d'une belle notoriété.
→ Tout s'est arrêté le jour où il est venu en aide à une jeune femme qui se faisait agresser. Il s'est pris un coup de lame au poignet qui a demandé une opération.
► Il est guéri physiquement, mais psychologiquement, c'est plus compliqué.
→ Il est en colocation avec Yukio, qui est en réalité la personne qu'il avait sauvé et qui veut lui venir en aide en retour, constatant qu'il ne reprend pas les tournois malgré le temps qui a passé.
Angus avait beau soupirer, montrer son agacement et l’envoyer balader, son colocataire restait optimiste et, surtout, il se montrait incroyablement imperméable à toutes les remarques et comportements désobligeants qu’il pouvait avoir à son égard. Le tennisman s’était même posé des questions sur son intelligence, à ne jamais comprendre ses réactions. Quoi qu’il fasse, quoi qu’il dise, Yukio faisait fi de son exaspération et continuait de le motiver pour qu’il reprenne le sport, s’élançant parfois dans des tirades philosophiques que le tennisman prenait grand soin de ne pas écouter. Du moins en apparence. Car s’il ne disait rien, Angus reconnaissait (contre son gré d’ailleurs) que ce dernier tapait juste presque chaque fois. Pourtant, le plus grand mystère de leur relation demeurait le même depuis le premier jour : pourquoi Yukio s’évertuait à vouloir devenir son ami ? C’était comme s’il cherchait à le faire sortir de cet antre dans lequel le blond s’était enfermé depuis l’agression, funeste jour où il avait hérité d’une blessure qui l’avait éloigné des compétitions. Sauf que Angus ne comprenait pas pourquoi. Qu’est-ce que son coloc gagnerait à ce qu’il se remette au tennis ? Rien. Strictement rien. Bien sûr, que Yukio veuille savoir pourquoi il refusait de rejouer alors que ça faisait un certain temps depuis sa rééducation, Angus le concevait. Mais que le footballeur soit à ce point déterminé à le voir reprendre le tennis, ça, la raison lui échappait complètement. Du coup, à chaque fois que son coloc revenait à la charge pour essayer de lui faire faire du sport, la question pourquoi tournait en boucle dans son esprit. A moins qu’il ne se fasse des nœuds au cerveau pour rien, et que son colocataire était juste un enquiquineur professionnel appréciant de l’énerver. Au final, qui pouvait le savoir à part lui ?

Toujours est-il que, si sur le moment dribbler son adversaire lui avait paru être une bonne idée, Angus venait de déchanter. Au lieu que l’instant soit amical et léger (pour changer), il n’avait fait que l’alourdir et créer un malaise (pour ne pas changer). Définitivement, il fallait vraiment que le blond reste en dehors de toute interaction sociale. Ça ne lui réussissait pas. Et le pire dans tout ça, c’était que cette colère qu’il ressentait envers lui-même, elle jaillissait aussi sur les autres, et principalement sur une des rares personnes qui persévéraient à ne pas l’abandonner : Yukio. Mais comme d’habitude, il ne voyait rien (ou faisait semblant de ne pas voir ? Angus commençait à se poser sérieusement la question). Une chose était sûre, plus il passait du temps avec lui, plus il comprenait qu’il avait choisi le bon sport. Yukio était fiable, loyal et d’une rare ténacité. Il ne laissait jamais personne derrière lui. Autant de qualités qu’un sport collectif demandait. Et tout autant de raisons qui expliquaient pourquoi les sports de groupe n’avaient jamais eu sa préférence. Angus était beaucoup trop égoïste et arrogant pour partager sa victoire avec une autre personne. S’il réussissait ou s’il perdait, ce serait de son fait, et uniquement du sien. Il était trop perfectionniste, et probablement aussi trop psychorigide, pour laisser son destin entre les mains de quelqu’un d’autre que de lui-même. Ce qui par la même occasion, faisait de lui une personne profondément solitaire. Et l’agression n’avait rien arrangé. Pendant que le monde continuait de tourner, lui, il était là, sur le banc de touche à lutter seul contre son propre corps pour que ce dernier puisse un jour lui faire tenir à nouveau une raquette. Mais lorsque ce jour était finalement arrivé, il s’était vu devenir paralysé par la peur. Tout le monde s’était attendu à ce qu’il retourne sur le terrain et montre qu’il était toujours un prodige du tennis. Une évidence qu’il ne partageait pas, sa confiance s’étant évaporée durant sa convalescence. Et puis tous ces regards pleins d’espoir braqués sur lui l’avaient tétanisé. Et s’il n’y arrivait plus ? Si la blessure, bien que guérie, ne suffisait pas à lui rendre son talent naturel ? S’il s’apercevait qu’il n’avait plus sa place dans son sport de prédilection, celui qui était censé lui ouvrir la voie d’une belle et riche carrière, que ferait-il ? Toute sa vie volerait en éclat. Ni plus, ni moins. Sans compter la déception, la pitié ou même le mépris dans le regard des gens qu’il aimait, à commencer par sa famille. Non, Angus ne pouvait pas vivre avec ça. Alors il fuyait. Tant qu’il n’essayait pas, il pouvait continuer de se voiler la face. Et ça, c’était mieux qu’une tragique réalité qui lui montrerait que, en effet, il n’était plus rien.

Refusant de faire de la lutte ou un quelconque sport de combat après l’embarras qu’il venait de causer, le tennisman voulut couper à la discussion. Ce qui était peine perdue avec Yukio. « Nah. Je n’aime pas souffrir. Mais parfois, tu peux avoir besoin de te défouler pour expulser des pensées noires. Un peu comme tu fais dix tours de terrain en plus parce que tu es préoccupé. Je le fais souvent, courir plus. Parce que je pense. C’est la même chose. » Expulser ses pensées noires ? Si ça fonctionnait, alors Angus n’aurait pas fini de se défouler sur tout et tout le monde. Mais surtout sur lui, à vrai dire. Quant au reste de sa déclaration, Angus fut pris de curiosité. « Je suis déjà étonné que tu sois capable de penser... je me demande bien à quoi tu peux bien cogiter pour avoir besoin de courir autant. » Yukio était probablement plus complexe qu’il ne le laissait paraître. Il faut dire qu’il était toujours si dynamique et jovial qu’on en oubliait presque que c’était un être humain doté de rêves, de craintes, de doutes, et qui rencontrait certainement aussi des problèmes dans sa vie privée. De son côté, les tourments du blond étaient identifiés : peur de l’échec, culpabilité, mensonges, voire même trahison. Finalement, de rage à peine contenue, il donna un grand coup de pied dans le ballon qui voltigea dans les airs pour aller s’écraser plus loin avant poursuivre sa route plus loin encore grâce à l’inertie. Au grand étonnement de ce dernier, il entendit rire son comparse. Était-il incapable de percevoir ses sautes d’humeur ? Apparemment, oui. « C’est pour ça que je te proposais de se frapper, lutte, boxe, karaté, pour éviter de devoir aller chercher ma balle à perpèt. Mais ne t’en fais pas. Au pire, je rentre en premier et je la range au passage, prends ton temps. Et n’oublie pas, le football c’est coooooool ! Meilleur sport au monde, et tant que tu ne m’auras pas battu au tennis je refuse de croire l’inverse. » Et le voilà qui revenait à la charge ! Angus était partagé entre admiration envers son coloc qui était capable de tout prendre du bon côté, et celle de l’étrangler pour qu’il participe un peu à sa souffrance. La strangulation devrait cependant attendre, car Yukio se mit à courir pour aller ramasser le ballon dans un surprenant ballet de mouvements gracieux qu’on voyait plutôt habituellement chez une femme. Angus l’observa, perplexe. « Je prends la première douche ! » lança-t-il finalement en repartant dans la direction qu’il avait prise pour venir jusqu’à lui. Son colocataire était vraiment un étrange personnage.

A nouveau seul, le tennisman se mit à errer entre les terrains de tennis extérieurs. Il se posta devant l’un des grillages et, après plusieurs minutes, il se mit à marcher. Lentement au début, puis de plus en plus rapidement, jusqu’à se mettre à courir et atteindre sa pleine vitesse. Ces simples gestes, faire appel à ses muscles trop longtemps inactifs lui firent un bien fou. Presque une renaissance. Un sourire naquit sur ses lèvres, alors qu’il sentait une sensation de bien-être l’envahir. Cette sensation, il y avait bien longtemps qu’il ne l’avait plus senti couler dans ses veines. Bien trop longtemps. Il s’octroya même la folie de fermer les yeux pour ne plus rien faire d’autre que ressentir cette sensation d’être vivant à nouveau. Et quand il les ouvrit à nouveau, ce fut pour manquer de se prendre un poteau. Cherchant à l’éviter, il tomba à la renverse et roula sur le côté, pris dans cette course folle. Il se laissa aller sur le dos, et sans trop savoir pourquoi, il se mit à rire. Doucement au début, puis à gorge déployé. Peut-être était-il en train de devenir fou... mais si la folie impliquait de retrouver ce sentiment de bien-être qu’il avait éprouvé en courant, alors il acceptait d’y sauter à pieds joints ! Le calme revenu, Angus posa son regard sur le ciel. Pour la première fois depuis longtemps, il se sentit mieux. Presque en phase avec lui-même. Avec l’autre lui. Celui d’avant. Et il sourit. Pour ce soir au moins, il entrevoyait la lumière au milieu des ténèbres.

Retournant dans sa chambre, Angus fit attention de ne pas faire trop de bruits, des fois que son coloc soit déjà couché. Entre le moment où Yukio était parti et son retour, le blond ignorait totalement combien de temps s’était écoulé. Dix minutes ? Une heure ? Aucune idée. Sa seule certitude était qu’il avait bien besoin de passer sous la douche. Ses vêtements portaient encore les marques de ses deux chutes et son épaule était quelque peu endolori à cause de sa seconde cascade où il avait failli se prendre un poteau. Mais à sa grande surprise, Yukio était toujours dans la salle de bain. Mais qu’est-ce qu’il fabriquait ? D’habitude, il était tellement rapide que même Flash serait lent à côté de lui. Angus décida d’attendre quelques minutes avant de frapper à la porte pour vérifier s’il était toujours vivant. En attendant, il se déshabilla pour rester en caleçon et se massa l’épaule droite. De cette façon, il irait plus vite pour se précipiter sous le jet d’eau chaude. Sauf que son tour ne venait toujours pas. Commençant à être inquiet, Angus se leva et frappa doucement à la porte. « Yukio ? Ça va ? » Pas de réponse. Bon, il n’avait pas crié non plus mais, à cette heure-là, il n’en voyait pas l’utilité. Se passant une main dans les cheveux, le blond soupira. Il imaginait déjà son coloc assoupi sous la douche, alors que lui, il imaginait le pire. Ouvrant la porte (le footballeur ne l’ayant pas fermée, et évitant ainsi à Angus de devoir la défoncer) il fit un pas dans la salle de bain et s’apprêta à ouvrir le rideau de douche quand il remarqua un espace, un écart suffisamment grand pour qu’il remarque que son colocataire possédait des attributs qu’on ne remarquait généralement pas sur un homme. Son colocataire était en réalité sa colocataire. Oui, mais ça ce n’était pas possible. Angus se frotta les yeux. Il était fatigué et encore sous le coup de la dopamine. Il devait donc être en train de rêver. Sauf qu’un second coup d’œil n’avait rien changé à son hallucination. Perplexe, il sortit de la salle de bain et referma la porte derrière lui avant de se rasseoir sur son lit. Il ne savait pas ce qui était en train de se passer, mais il y avait clairement quelque chose qui n’allait pas. De là à savoir si ça venait de lui ou de Yukio, il avait besoin de réfléchir...


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Mer 15 Nov - 23:33

Yuki
McCallister

J'ai 22 ans et je vis au Campus universitaire de Sport Nation, Angleterre. Dans la vie, je suis en étude pour être footballeur pro et je m'en sors bien (même si c'est pour l'équipe masculine). Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien puisque pour le moment mon coeur est pris par une personne.

→ Adopté par deux papas, elle a du affirmer sa féminité pour que les rumeurs sur ses parents s'arrêtent
→ Elle est fan de football et de tennis, surtout d'Angus.
→ Elle parle le japonais, parce qu'elle voulait être lié à ses parents génétique d'une manière ou d'une autre.
→ Elle se fait appeler Yukio pour passer pour un garçon plus facilement.
Yuki n’avait pas répondu à sa question. Sous la douche, alors que l’eau ruisselait sur elle comme la pluie, elle se demandait ce qu’elle aurait dû répondre. Quand elle court, perdu dans ses pensées, à quoi pense-t-elle ? « à toi ». Elle ne pensait qu’à lui. Elle était là pour lui, elle avait changé de sexe, -pas littéralement et le feu aux joues la reprirent quand elle pensa à où avait été les mains du blond un peu avant- pour lui. Elle ne sait même pas ce dont elle serait capable, en réalité, pour ce blond ténébreux –elle aimait bien l’expression, cela lui allait bien- qui la rendait chèvre. « Je ne pense qu’à toi, nuit et jour, depuis le premier jour ». Ouais. Elle allait éviter de lui dire. Même si c’était une vérité purement étrange, et purement obsessionnelle, elle ne le dirait jamais. Non. Mais alors, qu’aurait-elle pu répondre. « Je pense à l’amour de ma vie ». Pire. Réponse. Ever. Parce qu’il aurait bien compris qu’elle n’était amoureuse de personne en dehors, jamais n’appelant ou ne sortant pour aller retrouver sa dulcinée. « Je pense à mon amour impossible ». Ouais. C’était vrai aussi … Mais comme il venait d’avoir un aperçu d’une réaction purement féminine … Elle devait faire attention. Ainsi, donc, elle repensait à leurs échanges. Chaque fois avec un peu plus de désespoir alors que même l’eau n’arrivait plus à la laver. Il fallait qu’il remonte sur la selle, qu’il affronte ses démons, et ça, avant qu’elle ne se retrouve aux pieds du mur. Déjà, elle devait supporter le capitaine d’équipe masculine le plus misogyne de la Terre, et se taire. Claude était un sale con qui pensait que les femmes n’avaient pas leur place sur le terrain. Yuki en avait des élans de haine en pensant à lui, voulant le gifler proprement avant de se souvenir qu’elle risquerait d’être renvoyer. Et elle n’avait pas terminé ici. Mais n’empêche, qu’est-ce qu’elle aurait dû répondre. Elle posa sa tête sous le jet, soupira un grand coup sans pouvoir entendre le premier coup porter, ni la voix de l’homme. Elle secoua la tête, laissant s’éparpillait de l’eau contre le mur et le rideau avant de l’enfoncer à nouveau sous le jet. « Je pensais à toi, bougre d’âne bâté qui se trouve aussi être sexy et gentil ». On dit qu’on ne devait jamais rencontré ses idoles. Pour elle, s’était vrai. Elle était passé de simple fan, un peu trop fan peut-être, à colocataire qui se cache, à amoureuse transi. Elle soupira encore et lâcha un gémissement de douleur à cette idée. Elle avait envie d’embrasser Angus. Voilà, son plus gros problème. En plus de lui avoir effleuré la poitrine, ce qui n’était rien qu’un contact de tissu, rien qui ne devrait émoustiller une fille, même une vierge comme elle, elle avait été si proche de ses lèvres. Et la pensée de se pencher, de l’embrasser, qu’il la tienne contre lui…. ARHG. Elle cogna sa tête contre le mur. Pas ce genre de pensée. Il manquerait plus qu’elle devienne une perverse en plus d’être une super menteuse. Non. Elle sort de la douche pour voir la salle de bain et la critiquer. Elle était assez petite. Elle observa ses jambes pleines de poils. Elle était le genre de fille à se raser. Au départ, elle le faisait pour qu’on ne critique pas ses pères, mais ensuite c’était devenu une habitude. Elle aime avoir les dessous de bras et les jambes, et les autres zones, rasés et sans poil. Elle ressemblait à un ours. Elle n’aimait pas ça. Mais comment expliquer à des hommes, surtout son colocataire, qu’elle avait besoin de s’épiler ou se raser alors que les hommes ne le font pas. Elle aurait dû dire faire du vélo. Les cyclistes se rasaient les jambes pour l’adhésion à l’air, ou une autre raison pratique. Approchant de sa pile de linge, elle reprit le tissu qui lui servait pour comprimer ses seins jusqu’à l’explosion. Elle comprima plusieurs fois, forçant en promettant de ne plus jamais remettre une brassière après ça pour au moins trois ans, sauf match bien sûr. Elle finit de se mettre en pyjama, laissant ses cheveux un peu trop long maintenant dégouliner sur ses épaules. Elle irait se doucher sans se les rincer. Elle était trop préoccupée pour s’occuper de ce genre de détail. Elle sort de la chambre avant de voir qu’Angus était de retour. Elle sursaute malgré elle. Merde. Et elle n’avait pas fermé la porte à clé en plus ! S’insultant mentalement, et remerciant n’importe quel Dieu pour sa miséricorde, elle s’approcha au milieu de la pièce. Au moins, il n’était pas rentré dans la pièce, croyait-elle.

- La douche est libre, fit-elle avant de voir des marques qui n’avaient pas tout à l’heure sur lui.

Elle fronce les sourcils, essaie de comprendre les causes à effets sans pouvoir le faire. Sa tête ne semblait pas aller avec ce que son corps disait. Elle remarque aussi sa tenue et fait tout pour ne pas rougir… Pour cela, elle plaqua sa main, avec la serviette dessus, contre son visage pour donner l’impression qu’elle s’essuyait encore. Elle avait appris par cœur l’aménagement de la pièce et pu rejoindre son lit pour regarder le mur et rougir à loisir. Pourquoi il était en caleçon ? Il s’était changé et avait reçu une mauvaise nouvelle ? Elle observe son épaule après avoir respirer plusieurs fois pour ne pas rougir et revient auprès de lui. Elle lui tendit une pommade avant de lui montrer son épaule.

- On se sert de ça à l’entrainement, c’est vachement pratique, mais super chaud quand on masse. Fais attention. Tu devrais t’en passer avant la douche si ça te fait si mal que ça.

Bah, oui. Seul raison possible pour que son colocataire eu virer ses habits avant de prendre une douche et reste maintenant sur son lit. Elle ne voyait pas d’autres raisons possibles. Et cette histoire de porter laisser ouvert ? Yuki, dans sa petite tête qui saute d’un coq à l’âne sans jamais se fixer, l’avait déjà oublié. Comme leur discussion. Ou leur chute. Elle se rappela à peine de la tenue de son colocataire alors qu’elle se retient de justesse de rougir. Elle avait envie de le masser. Elle était la pire des fans de la terre. L’obsessionnelle. Et elle était une perverse. Fin de l’histoire.


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