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LE TEMPS D'UN RP

“The world is not a wish-granting factory.”(Feat Dr Sunky)

Horizona
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Univers fétiche : Science-Fiction , City , univers inventé
Préférence de jeu : Les deux
Scooby Doo
Horizona
Mer 8 Mar - 18:42
Le contexte du RP
Mise en situation

La situation
Clémence et Sofia , c'est le couple des romans d'amours à l'eau de rose pour adolescents. Deux êtres opposés en tout , mais qui se rencontrent au lycée , surmontent leurs différences pour s'aimer. Clémence , la sportive , expensive , contre Sofia , l'intellectuelle plus introvertie à la sombre histoire familiale. Personne ne les voyait ensemble et pourtant...Les années ont passées , 10 ans désormais , qui n'ont eu cesse de renforcer leur attachement l'une pour l'autre. Malheureusement , la roue du destin tourne , et leur histoire prend un tournant dramatique...

TW : Maladie , Mort , Sang , Mention de violences dans l'enfance , de troubles alimentaires.

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Horizona
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Univers fétiche : Science-Fiction , City , univers inventé
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Scooby Doo
Horizona
Mer 8 Mar - 18:44

Sofia
Hunter

J'ai 26 ans et je vis en Angleterre , à Londres. Dans la vie, je suis Chimiste dans une grande entreprise tournée vers l'écologie  et je m'en sors, très bien , je gagne bien ma vie. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple avec l'amour de ma vie et elle est tout mon monde.

 “The world is not a wish-granting factory.”(Feat Dr Sunky) 842a68e664b72cb71a4a0c07dacf27f96977a115
With you, I'm alive
Like all the missing pieces of my heart, they finally collide
So stop time right here in the moonlight
'Cause I don't ever wanna close my eyes


And I can't stop myself from fallin' (down) down
Could you find a way to let me down slowly?
A little sympathy, I hope you can show me
If you wanna go then I'll be so lonely
If you're leavin', baby, let me down slowly


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Fivel Stewart @ethereal-rpg
Comment dire à la personne qu'on aime le plus au monde , et qui ressent la même chose en retour , que vous allez mourir ?

C'est la question que je me pose depuis un peu plus de deux semaines , l'angoisse montant chaque jour un peu plus. Ce n'est déjà pas facile à accepter pour moi , mais le dire à voix haute , voir la réalisation dans ses yeux...
Je m'en sens juste incapable. Comme si , tant que je ne dis rien , ce n'est pas tout à fait réel...

Juste un cauchemar.
Je vais me réveiller , et tout cela n'aura été qu'un mirage...

Enfin...Je ne suis plus une enfant. Je ne crois pas aux miracles , je n'y ai jamais cru. Je n'ai jamais vraiment pensé que je vivrais vieille, d'ailleurs.
Toutefois...Je ne peux pas dire que je me voyais mourir avant mes 30 ans.
Certainement pas.

La mutation D66 est incurable , Madame Hunter. Et...mortelle dans 100 % des cas.

La voix du médecin résonne encore dans mon esprit. Son air désolé , mais ferme. Il n'y avait rien à faire. Je peux très bien mourir à la prochaine manifestation de la maladie , comme dans 3 ans.
3 ans putain...

La maladie ne se manifeste pas de la même manière chez tout le monde. Le développement est plus ou moins long selon les personnes. Vous êtes vigoureuse. Vous pouvez espérez...obtenir quelques années.
- Combien ?
-....3 dans le meilleur des cas.


Je ne vais pas mentir en disant que je l'ai bien pris. Je suis rentrée à notre appartement , tentant de ne pas céder à la crise de panique que je sentais pointer le bout de son nez. Puis...J'ai craqué. J'ai pleuré. Clem n'était pas à la maison ce soir-là , sinon je lui aurai sans doute tout déballé immédiatement , parce qu'elle m'aurait questionné jusqu'à comprendre ce qui n'allait pas.

Mais , elle n'était pas là. Et j'ai gardé le silence.

Elle a ses compétitions , son boulot qui dure parfois jusqu'à très tard , et... Je n'ai jamais trouvé le bon moment. Parce que , quand on est ensemble , j'oublierai presque cette putain d'épée de damoclès qui me pourrit l'esprit. Quand elle est là , les mots douloureux ne sortent pas. Et , plus on attend , plus c'est difficile.
C'est comme toute à l'heure...Après mon éclat de colère , j'aurai dû tout lui dire. Encore une fois , je n'ai pas pu. J'ai préféré lui demander de sortir , car je me sentais étouffée dans notre appartement.

C'est pas faute d'avoir retourné la question dans ma tête encore , et encore. Chercher comment dire l'horrible vérité. J'ai même demandé à ce très cher ami Google. Ce qui était une très mauvaise idée. Ca n'a fait que me déprimer , et me laisser avec davantage de questions. Non parce que les articles du genre : "mon mari m'a quitté quand je lui ai appris que j'avais un cancer" euh hum. Disons que c'est pas ce qui y'a de plus rassurant , on ne va pas se le cacher. Non que j'ai peur qu'elle s'en aille...Je me suis même dit que ce serait peut-être mieux pour elle mais...
Je me sens juste perdue.

Et fatiguée depuis 2 ou 3 jours , étrangement. La journée de boulot fut particulièrement dure. Comme si j'étais un zombie. Je n'ai même pas pu finir mon quota de tests. J'ai prétexté des insomnies à mon collègue mais...Ce n'est pas rassurant , non plus.

Assise sur un banc avec mon amour de toujours , devant la Tamise , en ce doux soir de printemps , je suis complètement perdue dans mes pensées. Je viens de finir distraitement de manger la crêpe au sucre que j'ai acheté toute à l'heure (au grand damn de Clem bien sûr) , et je ne peux m'empêcher de tourner mon regard vers ma petite amie.
Ses beaux cheveux blonds , ses yeux verts dans lesquels je peux me perdre pendant des heures...Ses lèvres que j'ai embrassé un nombre incalculable de fois...Sa joie de vivre...sa tendance à bouder face à mes taquineries...
Putain , j'aime même son obssession agacante pour les restaurants gastronomiques qui coûtent une blinde.

Doucement , je viens poser ma tête contre son épaule.
Faut que je lui dise...Mais , je n'en a toujours pas envie.

"Tu m'en veux pas pour toute à l'heure , hein ?" , je souffle , faisant référence aux mots un peu durs que j'ai eu à son encontre , notamment le reproche qu'elle n'est jamais là. Un peu excessif. Même si j'avais mes raisons. "Je n'aurai pas dû m'énerver. Je suis heureuse qu'on passe du temps ensemble. Même si c'est juste être assise à parler...C'est parfait. A moins que t'ai envie de faire un plongeon dans la Tamise...Bien froide , et très propre évidémment. Histoire de t'entraîner au 100 mètres sur un terrain différent." , lâcher une connerie sans aucun sens , un peu stupide , juste pour éviter de penser à ce qui m'inquiète...y'a qu'avec elle que je peux faire cela.
Dr Sunky
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Dr Sunky
Sam 11 Mar - 18:50

Clémence Joséphine Brixton
J'ai 26 bougies soufflées et je vis harmonieusement à Londres, Grande-Bretagne. Dans la vie, je suis Athlète de haut niveau spécialisée dans le domaine de l'athlétisme et plus spécifiquement centrée sur le sprint à une distance de cent mètres. et je m'en sors Vivant en merveilleuse compagnie de la femme da ma vie je suis en couple et je le vis plutôt passionnément.

 “The world is not a wish-granting factory.”(Feat Dr Sunky) 2bbddf50fb4a223741c9e9edab9c0eb01d32e649

Gonna hold ya, gonna kiss ya in my arms
Gonna take ya away from harm
Gonna hold ya, gonna kiss ya in my arms
Gonna take ya away from harm
Gonna take her for a ride on a big jet plane


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Ta passion prend énormément de place au sein de ta vie. Sofia te l’a bien fait comprendre, te l’a reprochée. Néanmoins, si tes activités rémunératrices, diminuent drastiquement globalement : que tu t'y investis, moins qu’alors en temps normal, t'y met, l’intégralité de ton être : tes revenus baisseront, éventuellement s’écrouleront.

Te connaissant, étant dépensière au possible, tu risquerais de ne plus pouvoir te faire plaisir chaque mois et par conséquent de ne plus faire profiter à ton joli sucre des restaurants gastronomiques qu’elle apprécie tant. Bien qu’en réalité, la plupart du temps, la sportive que tu représentes : est la seule à réellement savourer, ses somptueux repas, les terminant à chaque passage.

Les sorties prévues en restaurant, ne sont pas organisées dans l’unique but, de manger des plats saints de luxe. Mais, également, pour que Sofia quitte cette bulle : sa propre bulle, qui la contraint de se priver, selon les périodes, de ne pas passionnément découvrir les merveilleuses choses composant notre monde.

La vie fourmille d’innombrables imprévus, de découverte, de rencontres. En se restreignant ainsi, se privant, du monde extérieur : à cause de cette éternelle angoisse, cette crainte d’être étouffée, par ce monde extérieur… Son mal-être s’amplifie, s’intensifie, ne laisse aucunement de place à l’espoir d’un jour, pouvoir se débarrasser de cette anxiété rongeant, jusqu’aux moindres parcelles de son esprit : reluisant, Inventif, parsemé d’une bonté indescriptible gangrené par son passé… Moralement destructeur.

En découvrant Sofia, tu t'es rapidement aperçue, qu’elle est en réalité une âme brisée : se dévalorisant, doutant de ton amour, songeant que son existence n’est qu’une erreur parmi tant d’autres.

Cependant, en fournissant tous les efforts du monde, malgré son envie de se rabaisser constante : tu parviens à la rassurer, lui démontrer, qu’en tant que personne : celle-ci vaut autant que n’importe quelle autre personne existante. Si seulement tes câlins, tes baisers, pouvaient être un remède à ce poison, que sont ces tourments psychologiques… Pourrissant la conscience de ton angélique moitié.

D'ici à quelque temps, pas dans l’immédiat fort heureusement, les futurs jeux olympiques se dérouleront : ici à Londres. Un véritable rêve de gosse, découlant d’une véridique passion, en ce qui concerne l’athlétisme. Avec une haute intensité, tu enchaînes ces entraînements, servants à principalement à ta santé, mais surtout à ton immense compétition à venir. Les JO obsèdent tes pensées, tes rêves, ta vie.

Celle qui en paie le prix, qui est délaissée, c’est ta partenaire : ton amante, ta confidente, ta galaxie. Que choisiriez-vous entre la passion sportive qui vous anime ? Ou la passion amoureuse qui vous comble d’un bonheur, indescriptible. C’est un dilemme impossible, pas vrai ? Du moins, vous n’auriez d’autres choix que d’en sacrifier un. Personnellement, tu n’as abandonné aucune des deux, tu en as au fil du temps… Moins nourrie, chérie une que l’autre.

Une fois supplémentaire, une dispute éclata, la colère vive de Sofia ressortit comme jamais. Vexée, saoulée par ses mots blessants, ses mots d’une violence inouïe : résonnent en ton être et pour les oublier, tu t’es aérée le crâne.

Sofia, semble fatiguée, sans doute par son travail conséquent. Le travail, même étant une passion, n’est pas forcément systématiquement plaisant.

Rien n’est prédictible, dans la vie. Demain, vous pourriez être l’égérie d’un domaine, le lendemain, vous pourriez vivre dans la rue… Ne représentant plus que l’ombre de vous-même.

Observant la tamise, aux côtés de ton sucre naturel, tu contemples le paysage : s’offrant à toi. Plus relaxée, que tout à l’heure, ton agacement n’est plus qu’un vulgaire détritus se désintégrant.

L’odeur sucrée, de la crêpe de Sofia, envahit tes narines : te narguant presque, comme si elle avait conscience de l’importance que tu voues à ton régime alimentaire.

Foutues sucreries, ce n’est pas aujourd’hui, que tu craqueras. Si vous saviez, la seule chose capable de te faire fondre tel un chocolat, transpirant sous la chaleur du micro-ondes… Se trouve à ta gauche, assise ainsi que sa tête sur ton épaule d’athlète.

‘’Tes douces paroles, me restent en travers de la gorge … Mais, j’sais que tu ne les pensais pas, au fond’’ Que tu évoques ironiquement ses paroles, terminant sur une note plus positive : tout en caressant son cuir chevelu, détendue, souriant un tantinet.

‘’C’est bien que tu puisses ne pas garder tout cela pour toi, que tu ne me caches pas ce sentiment, d’abandon ressenti. Je fais de mon mieux, pour que notre couple ne finisse pas en miette… Profitons de l’instant présent, effectivement. Nous ne savons pas de quoi est fait le lendemain. Comme je te l’ai dit de nombreuses fois, ton bonheur fait le mien. Et si tu es malheureuse, je le deviens également’’
Tentant de la réconforter, dévoilant encore ton âme de poète en herbes. Sa blague fait mouche, t'engendrant un rire aux éclats, comme à toutes ses blagues mauvaises ou incroyablement hilarantes.

‘’T’es une femme pleine de talents, tu le sais ? L’humour en fait partie, même si t’as l’impression que tes blagues, ne valent rien …’’ Pris-tu le temps de la complimenter, te voulant rassurante. ‘’Tu sembles si fatiguée, depuis ces derniers temps, le travail est trop intensif en ce moment ? Vous manquez d’effectif ? Ou c'est à cause d’une tout autre raison ?’’ Que tu t'inquiètes, ayant une moue, empathique de son état mental, de sa santé en général.



Horizona
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Horizona
Dim 12 Mar - 22:01

Sofia
Hunter

J'ai 26 ans et je vis en Angleterre , à Londres. Dans la vie, je suis Chimiste dans une grande entreprise tournée vers l'écologie  et je m'en sors, très bien , je gagne bien ma vie. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple avec l'amour de ma vie et elle est tout mon monde.

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Fivel Stewart @ethereal-rpg
En général , je ne suis pas quelqu'un qui apprécie particulièrement les sorties dans notre belle ville au clocher. Tout simplement parce que les rues sont régulièrement bondées , et que j'ai l'impression que tout ce monde va m'écraser. Toutefois , avec les années , avec la présence rassurante de ma Clem-Jo , je parviens à surmonter cette peur. Celle-ci couplée avec la terreur de recroiser ma mère , ce qui peut paraître improbable dans une ville de presque 9 millions d'habitants...Mais pas impossible.
La simple idée de me retrouver face à face avec elle me glace le sang.

Pourtant , contre mon amour , je ne ressens pas de peur. Si ce n'est celle de lui briser le coeur avec ce que j'ai à lui annoncer. Elle m'a toujours apaisée. Même au début , quand je ne lui faisais pas encore confiance , je ne me sentais pas pétrifiée avec elle.
Du moins...Pas tout le temps...

On ne se dispute pas si souvent que ça , sinon on ne serait pas restées 10 ans ensemble , néanmoins j'ai conscience que mes dernières paroles à son égard n'ont pas dû être fortes agréables à entendre. Et bien loin des mots d'amour que j'ai l'habitude de lui murmurer , ou des sms que je peux lui envoyer lorsqu'on se voit peu durant ses périodes d'entraînement intensifs.
J'ai sans doute dépassé les bornes , mais je m'autorise à me détendre quand je constate que Clémence semble être passée au dessus.

"Hum...La douceur est ma qualité première pas vrai ?" , je réplique avec un sourire en coin , mon impulsivité caractérielle à l'esprit , me blotissant un peu plus contre elle pour profiter de sa chaleur. Elle a toujours tant d'amour , tant de compréhension...Je ne m'en sens jamais digne. "Je sais que tu fais de ton mieux...Je n'exprimais que ma peur de te perdre , tu sais. Et je ne suis pas malheureuse. " , je ferme les yeux quand elle évoque l'instabilité du lendemain , son bonheur lié au mien.

Putain Clem.
Comment te dire que notre vie ne sera plus jamais la même ? Que je ne serai bientôt plus là ? Je dois me faire violence pour ne pas craquer , et quoi de mieux que de sortir une connerie à deux balles ?
Evidémment que ça te fait rire , même si c'est con. Je pourrais dire une blague de Toto que tu trouverais le moyen de rire , sincèrement, aux éclats.

"Je crois que c'était même pas censé être drôle , ma chérie , mais je sais que tu es mon meilleur , et certainement unique , public. C'est plutôt l'image de toi te gelant dans l'eau qui serait amusante." , je réplique en levant la tête pour croiser son regard , petit sourire taquin en coin. C'est bref parce que son dernier questionnement m'arrache presque mes aveux , et je soupire avant de fermer brièvement les yeux.

Une part de moi me dit , "tu vois elle l'a remarqué". Faut peut-être que je lui dise...
La vie étant ce qu'elle est, à savoir bien ironique , je sens une douleur fulgurante et violente me traverser la poitrine. Ca ne dure que quelques secondes , c'est bref , et ça part comme c'est venu.
Mais , ce fut suffisant pour me tendre , et me faire grimacer.

"Ouais." , je souffle finalement. "Je ne suis pas très en forme ces derniers temps." , parce que je suis en train de mourir. Je n'arrive toujours pas à le lâcher. Pourquoi c'est si dur , bordel. "Je crois que...C'est pas mal de choses à la fois. Ca se passe bien au boulot , même si un stagiaire a failli nous faire sauter mardi...Et j'exagère à peine. Et...quelque chose d'autre...dont il faudra qu'on parle. Sinon , c'est peut-être aussi lié au fait que tu perturbes mon sommeil , hein..." que j'ajoute , une note clairement suggestive dans la voix. Je me redresse un peu pour venir l'embrasser avec toute la passion et l'amour que je lui porte. Parce que je l'aime oui , mais aussi pour qu'elle oublie ma demie vérité , mon presque mensonge....

Une nouvelle brève et intense douleur parcourt ma poitrine , encore une fois comme un ironique rappel , me faisant tressailler. Je peux cacher mon sort à mon amour , mais mon corps sait me le rappeler...
Dr Sunky
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Dr Sunky
Dim 19 Mar - 15:21

Clémence Joséphine Brixton
J'ai 26 bougies soufflées et je vis harmonieusement à Londres, Grande-Bretagne. Dans la vie, je suis Athlète de haut niveau spécialisée dans le domaine de l'athlétisme et plus spécifiquement centrée sur le sprint à une distance de cent mètres. et je m'en sors Vivant en merveilleuse compagnie de la femme da ma vie je suis en couple et je le vis plutôt passionnément.

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 Sensible à une époque, au parfum de ses sucreries, tu ne ressentais pas ce dégoût : qui t’obsède.
Tout ce sucre, savoureux en apparence, mais moins luisant sur le plan de la santé : intéresse Soso, alors généreuse que tu es de nature : Tu lui en offre, en rentrant ou le temps d’une sortie en ville, représentant une épreuve aux yeux de ton adorable chimiste.

Si vous étiez des personnages fictifs, vivants au moyen-âge, tu serais le preux chevalier, protégeant coûte que coûte la princesse Sofia : représentant la douceur, la pureté de ce monde, l’innocence incarnée.  

On ne sait jamais sur qui on peut tomber, dans les rues de Londres. En cas de pépin, ton corps d’athlète, vous sera d’une grande aide. Et puis ta collection de spray au poivre, ferait fuir n’importe qui, dans cette ville.

Clairement, Soso a toutes les raisons de te décrire comme une maniaque de la sécurité. Une maniaque de la bouffe saine, une maniaque du travail, une maniaque des dépenses : une maniaque sur toute la ligne. Ou une femme plutôt préoccupée par les dangers environnants, consciente des risques présents en ce monde, qui ne présente pas tout le temps des aspects rayonnants.

Fière de la réussite de ta carrière, tu n’éprouve point de regrets à ce sujet, dormant sur tes deux fines oreilles. Ce qui pourrait préoccuper tes nuits, est tout simplement ces fameux Jeux Olympiques, qui ne seront bientôt plus un rêve : ancré dans ton esprit, dans certaines de tes nuits.

Une autre réussite, te vient à l’esprit, tout autant importante à tes prunelles : ta médaille sentimentale, valant infiniment davantage que toutes celles réunies, existantes dans cet univers. Cette médaille en question, se nomme Sofia Hunter, madame la chasseuse comme tu aimes bien la surnommer.
Parmi les surnoms que vous vous êtes attribués, ce n’est pas spécialement le plus joli, c’est le cas de le dire. Mon sucre, semble plus doux, tendre, affectueux face à la version française du mot Hunter.

Ton sucre naturelle, se réchauffe contre toi, actuellement et tu aimerais, que cette scène dure éternellement. Tout comme vos baisers, emplis de passion, dévoilant un amour sans faille.
‘’Une douceur pouvant exploser de temps à autre, on pourrait la définir ainsi’’ Fis-tu pleine de tendresse. Lui caresser ses cheveux d’ange, te détend amplement, t’offrant le sentiment d’être sur un nuage.

Il n’y a aucune raison qu’elle soit inquiète de te perdre, votre départ terrestre, ne se fera pas avant : ce qui semble être une éternité. ‘’Me perdre ? Tu te projettes un peu trop, ce n’est pas demain qu’on risque de mourir. Avec ma personne à tes côtés, tu as une longue et belle vie devant toi. Enfin, si je ne fais pas d’excès financiers avec les restaurants gastronomiques.

T’imagines ? On se retrouverait à la rue, du jour au lendemain. Quel enfer !’’
La rassure-tu, ajoutant une pincée d’humour le sourire aux lèvres afin de détendre sa vive inquiétude, peu justifiée. ‘’Tant que tu ne m’en veux pas terriblement pour le boulot, que tu t’accroches encore la vie, que tu sois toujours debout à mes côtés tout va pour le mieux. La dépression peut toucher n’importe qui …’’ Évoque-tu un sujet, suffisamment sérieux au point que ton sourire disparaisse, à cet instant précis.

Connaissant Sofia, étant très dure avec sa propre personne, tu tentes d’être modérée dans tes propos, affectueuse. ‘’T’as bien savourée cette succulente crêpe au fait ?’’

Lui demande-tu, connaissant déjà la réponse. C’est un moment simple, relaxant : les personnes de notre génération ou en générale, ne profitent pas assez de ces moments-ci, selon ta personne. Ils sont surtout obnubilés par les réseaux, y voyant une réalité, étant habitués à pondre leur vie dessus. C’est navrant en vérité, nous ne sommes pas nés, pour être enchaînés à des écrans bleus, mais bel et bien pour explorer le monde : marcher, courir, danser, vivre.  


Amoureuse, ton objectivité est inexistante à propos de ces plaisanteries. Tu es l’une des seules personnes, percevant toute la bonté, qui ressort en son esprit, tout le bien qu’elle t’apporte ainsi qu'au monde.

‘’Toutes les blagues deviennent drôle à partir du moment, où c’est toi qui les raconte mon sucre naturel. Mon corps de sportive est capable de résister à n’importe quelle température ainsi qu'un changement y étant lié’’ Explique-tu, sincère validant le fait que tu es son public rêvé. Vos regards affectueux se croisent, tu lui fais part ensuite de ce qui t’inquiète.  

Tu te prépares à une réponse, peu rassurante. Bien qu’à part le boulot tu ne vois pas mille et une chose étant envisageable. Ton amour, se tend, tu le ressens  légèrement étant donné que ta moitié est contre toi. Celle-ci ne tarde pas à t’annoncer la nouvelle. La fatigue, tu t’en doutais, c’était évident. Parmi ces choses-là, un stagiaire terroriste ?

Les stagiaires sont fous de nos jours, donc. Autre chose, est-ce que je devrais m’inquiéter ou juste patienter, déplacer mes questionnements en attendant  ? Tes nombreuses absences, peuvent peser sur sa conscience, en effet. Avant que tu ne puisses prononcer un mot, So t’embrasse de tout son amour, d’une délicatesse agréable.

‘’Tu penses que quelques jours de congés, t’aideront un tantinet  ? Vous avez pensé à le virer ce danger public ? Je sais, que l’inoubliable et grandiose femme que je représente, obsède les moindres parcelles de tes pensées’’

Son tressaillement te fait paniquer, te met la puce à l’oreille, tu diriges sa tête vers la tienne : scrutant son visage, désirant savoir si elle révèle le moindre signe, nécessitant d’appeler les urgences.

‘’Merde, qu’est-ce qui t’arrive ?’’ L’anxiété la ronge-t-elle, excessivement ou d’autres facteurs davantage aggravants ? Ce n’est pas à cause de ce qu’elle voulait annoncer, qu’elle s’était raidie, peu avant.
Horizona
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Horizona
Mer 22 Mar - 20:27

Sofia
Hunter

J'ai 26 ans et je vis en Angleterre , à Londres. Dans la vie, je suis Chimiste dans une grande entreprise tournée vers l'écologie  et je m'en sors, très bien , je gagne bien ma vie. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple avec l'amour de ma vie et elle est tout mon monde.

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With you, I'm alive
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Fivel Stewart @ethereal-rpg
Clémence et moi , ça n'a pas été une évidence dès le premier regard. Pas pour moi en tout cas , même si je sais depuis lors que la blonde avait vite craqué pour moi , ce qui continue de m'étonner au fil des ans.
Non , au début , je voyais Clem-Jo comme toutes les autres filles du lycée qui voulaient me faire chier , pour une raison qui me reste inconnue. Des moqueries parce que je restais dans mon coin , que je portais toujours le même bonnet , même en été , et que je restais dans ma bulle , sûrement.
Que Clem soit venu me parler me paraissait suspect , et je l'a jugeais comme les autres. Qu'elle venait pour me faire chier , qu'il y avait un truc pas net derrière.

Je me suis vite rendue compte que je me trompais , mais je n'étais pas prête à accorder ma confiance trop rapidement , et je n'étais même pas certaine d'avoir envie de...eh bien de vivre , tout simplement.
Et aujourd'hui , le corps collé contre ma moitié , je serai prête à prier un dieu auquel je ne suis pas certaine de croire qu'il s'intéresse à moi , pour avoir plus de temps avec elle.

Je me contente de lâcher un petit rire quand elle me fait remarquer qu'on pourrait dire que ma douceur peut simplement exploser de temps à autre. C'est une façon de voir les choses. Pour dire la vérité , ce n'est pas la première fois que je m'énerve contre elle , sûrement pas la dernière. J'ai grandi dans un climat d'insécurité , de stress et d'angoisse et le moindre petit obstacle peut me faire remonter tout un tas de sentiments incontrôlables. Les absences de Clémence ne sont pas pour me rassurer , ma mort prochaine ayant également eut l'effet d'un coup de massue sur mon moral. Gérer mes émotions n'a rien de simple.

Sa remarque suivante finit de saper mon moral. Je ne peux retenir un long soupire.
Et maintenant , je devrais lui avouer que je vais probablement mourir avant même qu'elle ne réalise son rêve ?

J'ai cette impulsion première de lui balancer qu'elle ferait mieux de se la fermer , mais ma fatigue m'en empêche. Je ne veux pas démarrer une nouvelle dispute , je veux juste profiter de sa présence , et de son amour. Et...Peut-être que l'humour et la mention de ses insupportable restaurants de bouffe saine adoucissent un peu la pillule.

"Ce n'est pas vraiment la mort que j'avais en tête , tu sais." , je fais remarquer , doucement. Pas la sienne , en tout cas. "C'était plus...peur que tu n'ai plus...enfin. Envie de me voir." , même si je sais au fond de moi que c'est faux , c'est bien le message que ses nombreuses absences pourraient transmettre. "Ouais...eh bien c'est pour ça que c'est moi qui gère le loyer , sinon on serait dans la rue depuis longtemps." , que je réplique avec un sourire en coin , part de vérité , mais surtout pour la taquiner. "Je ne t'en veux pas autant que ce que j'ai pu te laisser entendre." , je ne réponds pas au reste , mon esprit tournant à 100 à l'heure pour essayer de trouver un moyen de lui expliquer ce qui me perturbe depuis des jours , n'ayant clairement pas envie de m'attarder sur le sujet de la dépression que je ne connais que trop bien. "Hum ? Oui , elle était délicieuse." , je lâche de façon évasive.

Si Clem n'a aucun intérêt pour les choses sucrées , j'ai une attirance naturelle pour la malbouffe. Je n'en abuse pas toutefois , ce qui serait de toute manière difficile avec ma moitié sur le dos. Je lève les yeux au ciel quand elle dit que toutes mes blagues sont drôles tant que c'est moi qui les raconte , mais surtout pour son égo qui se fait sentir encore une fois.

"T'es bien sûre de toi , dis donc. Je foutrais des glaçons dans ton bain pour voir."

Les douleurs que j'appréhendais depuis l'annonce de mon diagnostic commencent à faire leurs apparitions. J'essaie de le cacher , mais je ne peux pas m'empêcher de me tendre à plusieurs reprises. C'est le genre de douleur brutale que tu ne peux pas contenir , même si elle est brève. Je tente de détourner la conversation , encore une fois bien sûr. Le fameux stagiaire , un gamin de 17 ans du nom de Simon. Dans le fond , il me fait bien rire , et le coup de l'explosion est un brin exagéré. C'est surtout lui qu'il risquait de mettre en danger.

"Peut-être que des congés me feraient du bien ouais...Honnêtement , je ne sais pas , je suis un peu perdue...Le virer ? Nooon...Techniquement , j'avais demandé à ma collègue de le surveiller , c'est elle qui devrait porter le chapeau si jamais.... On lui a suffisament fait peur au gamin pour qu'il soit plus attentif." , un sourire se dessinne automatiquement sur mes lèvres à sa dernière phrase , encore une fois empreinte de toute la modestie qui la caractérise. "T'en loupes pas une , hein ? Mais , t'as sans doute raison..."

La douleur me frappe de nouveau de plein fouet , un peu plus violemment cette fois-ci. Et surtout...
Eh beh la douleur reste.
Ca fait un mal de chien , comme d'immense coups dans la poitrine.

"Je..." , je commence à dire quelque chose pour lui répondre , mais la souffrance me paralyse. Des petits points noirs commencent à danser devant mes yeux , et je pose une main sur mon torse , vaine tentative pour contenir la douleur. Cette dernière se resserre petit à petit , en étau. "J'arrive...plus à...respirer." , je parviens à sortir ces mots , faire comprendre à Clem que la situation est vraiment critique. De fait , j'ai davantage l'impression d'être un poisson hors de l'eau qu'une humaine , je respire mais je ne le ressens pas , ça ne m'apporte rien. Comme si mes poumons s'étaient bloqués en mode off.

Comme si je me noyais.
Oui , c'est tout à fait le sentiment que j'ai : celui de me noyer.

Je tente de prendre de grande inspiration , mais tout ce que j'arrive à faire , c'est de partir dans une violente quinte de toux , qui me laisse encore plus essouflée. L'orage passe...mais pas tout à fait. A la fin de ma quinte de toux , je sens un goût métalique dans ma bouche , et je remarque les points rouges sur la manche de mon gilet. Secouée par une énième crise de toux qui me semble interminable , même si ça ne doit durer que quelques dizaines de secondes en réalité , je viens cracher un long filet de sang , écarlate , sur le sol.

L'expression cracher ses poumons prend tout son sens , brutalement.

"Putain...de merde..." , je souffle en prenant conscience de ce qui est en train de m'arriver , et de mes rares chances de m'en sortir. J'essaie de calmer mes inspirations , mais c'est difficile , tant je me sens à bout de souffle , la respiration sifflante , comme un asthmatique qui manque d'air. Prise de vertige , je m'accroche à Clem par le bras , faiblement , comme à une bouée de sauvetage...
Dr Sunky
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Dr Sunky
Mar 11 Avr - 0:17

Clémence Joséphine Brixton
J'ai 26 bougies soufflées et je vis harmonieusement à Londres, Grande-Bretagne. Dans la vie, je suis Athlète de haut niveau spécialisée dans le domaine de l'athlétisme et plus spécifiquement centrée sur le sprint à une distance de cent mètres. et je m'en sors Vivant en merveilleuse compagnie de la femme da ma vie je suis en couple et je le vis plutôt passionnément.

 “The world is not a wish-granting factory.”(Feat Dr Sunky) 2bbddf50fb4a223741c9e9edab9c0eb01d32e649

Gonna hold ya, gonna kiss ya in my arms
Gonna take ya away from harm
Gonna hold ya, gonna kiss ya in my arms
Gonna take ya away from harm
Gonna take her for a ride on a big jet plane


 “The world is not a wish-granting factory.”(Feat Dr Sunky) 5f2322f9892fdb56bf56738083c12ee41dcc5f42



La vie te sourit d’une façon abondante actuellement, tes projets se concrétisent, ta grande sœur Kate est enceinte depuis seulement approximativement trois semaines. Le pessimisme, n’a aucunement sa place à l’intérieur de ton esprit expansif.

S’il y a une chose à surveiller quant à ta personne, c’est ta carte bleue. En tant que Clémence-Joséphine Brixton, tu représentes la protectrice de ton couple, Sofia Hunter ta future épouse, du moins tu espères sincèrement qu’elle acceptera, d’aller jusque-là :

Est la protectrice de tes finances, qui peuvent à tout moment basculer vers le côté obscur du livre sterling. Vous êtes un tout, une complémentarité spirituelle de qualités et de défauts considérablement authentiques.

Soso, adore te rappeler que tu as les chevilles qui enflent à cause de ton égo, en guise de réponse tu lui réponds tout simplement : ‘’Tu pourrais dans ce cas-là les déguster comme un bon gros poulet provenant du KFC’’ Un repas bien plus sain qu’un fast food, dont la qualité de la nourriture laisse à désirer.

La Sofia, d’il y a 10 ans s’est métamorphosée, étant sortie de sa chrysalide. Tu es la lanterne portative, ayant éclairée son chemin, ou dirais-tu son existence.

S’il vous arrivait quelque chose, ou à l’une de vous d’eux : ta famille vous ouvrirait largement les bras . Ta chère famille l’a acceptée avec aisance, bienveillance et de manière avenante., jusqu’à ce que son rétablissement s’effectue, le tien voir le vôtre … Peu importe la situation, survenant : vous savez vers qui vous tourner.

Cette enveloppe corporelle, qui est ton avatar comme dirait ton intellectuelle de petite amie : tu le sculptes, depuis tant d’années, telle une œuvre d’art s’embellissant : au fur et à mesure de l’avancée de sa création. En lisant ces lignes, on pourrait croire que tu pratiques du bodybuilding.

En revanche, te concernant tu n’as pas besoin de pratiquer cette discipline artistique. Tu réalises cette sculpture corporelle dans l’intention de modeler ton corps à l’image de l’idéal que tu t’es conçu via ton imaginaire.

Ce rire empli d’une gaieté non constante, mais bien présente au moment où vous vous trouvez toutes les deux sur ce banc : réchauffe amplement ton coeur, qui se serait refroidi s’il s’était retrouvé avec toi plongé au sein de la tamise.

Tout à coup, tu te sens stupide, d’avoir compris d’avoir saisie sa phrase de travers. Après, en soit tu es plutôt réputée pour tes talents de sportives et non de tes facultés intellectuelles, de compréhension.

‘’Comment pourrais-je me lasser de ta personne, dont la bouille d’ange ferait craquer n’importe quel être sur cette terre ? Tout en sachant, la bonté, le bonheur que tu m’apportes considérablement dans mon existence ?’’
Fis-tu pleine de sincérité, sous une tonalité de questionnement. ‘’Si je venais à te quitter, je courrais le risque de mettre en péril mon compte bancaire, ma chère je te signale’’ Plaisante-tu en exagérant à ce sujet, un rire spontané émane de ta bouche de blonde.

‘’Quand j’y pense, le fait que nos chemins se soient croisés, est mon petit miracle de vie. Non seulement, tu es ma compagne idéale mais en plus de cela, tu joues également le rôle de ma banquière non officiellement attitrée. Te quitter serait … la pire erreur de mon existence’’ Avoue-tu une moue, un tantinet attristée d’imaginer la fin regrettable de votre couple tout en étant consciente de la réalité, de tes propos.  

Parfois, nous ne réalisons pas à quel point, nous sommes chanceux : d’avoir auprès de nous, toutes ces personnes, dans notre vie. Dans ton cas, ta lucidité ne te fait pas défaut …

Cependant, ton obnubilation maladive des ressources apportées à ton foyer, t’éloigne de celle : qui ne serait-ce que par un échange de regard, parvient à engendrer des battements tout autant rapide, que le véhicule le plus performant sur cette planète.

Après, tu n’as clairement pas à craindre de finir comme cet Heisenberg, ayant sombré dans ce domaine dont il excellait : le conduisant à devenir l’homme considéré comme le diable sur terre. Un homme bon au départ pleins de regrets, rattrapant toutes ses années, du mauvais côté.

L’écoutant valider tes propos sur ta propre perte, tu ne peux t’empêcher d’éclater de rire, tout est vrai dans ce qu’elle a dit. C’est absurde de finir à la rue pour des dépenses liées à la restauration, mais c’est tout à fait possible. Il suffit, que ta gourmandise ne soit que trop excessive, pour tout perdre en l’espace d’un rien de temps.

‘’Après te connaissant, si une situation critique financière me concernant : surviendrait, tu cacherais ma carte bleu dans une boite à laquelle  tu ajouterais un cadenas, puis que t’enchaînerais jusqu’au point où même Dwayne Johsnon ne serait pas capable de briser à mains nues’’                                                                                                                                                                                           
Une vigilance atteignant son paroxysme, ma moitié aurait pensée à tout. À la manière d’un paranoïaque, s’offrant un bunker en cas de guerre nucléaire, malgré les faibles risques actuelles, existants. Est-ce un bon point de comparaison ? Tu n’en est pas si sûre …

‘’Ton mécontentement, était simplement enfoui, effectivement. Une crainte, une colère qui allait finir par imploser en toi un jour. Ma présence réduite, n’aide en rien, c’est le cas de le dire : j’en ai bien conscience’’ Pris-tu le temps de parler plus sérieusement. ‘’C’est bien pour cette raison, que j’essaye de me racheter avec des sucreries, j’sais que c’est ton péché mignon’’ Fis-tu, souriante sur le moment, en dépit du fait que tu saches consciemment : que tous ces présents, ne lui offrent qu’une satisfaction temporaire. Ce n’est pas, des cadeaux formant l’épaisseur d’une montagne qu’elle désire … Simplement, ton temps et cela vaut plus qu’un million de cadeaux réunis, tu n’as pas besoin d’être psychologue pour le comprendre.

‘’Tant mieux alors, je n’aurais pas à me plaindre auprès du gérant de la camionnette à crêpes, c’est déjà cela’’ Avoue-tu soufflant d’une tendresse, sur la fin. L’homme se serait retrouvé avec le nez cassé de toute manière. Enfin, s’il l’avait cherché, bien sûr.

La fausse proposition du bain glacé, te déclenche un bref rire ressortant au travers de tes narines, plutôt que par ta bouche.

‘’Un bain de glace ? J’ai connue pire, j’y survivrai mon sucre’’ Affirme-tu toute confiante, trop comme dirait Soso. Si elle se souvient encore de l’idée d’ici-là, il est certain qu’elle te filmerait afin de garder un souvenir honteux de toi. Cette potentielle vidéo ferait partie de votre album vidéos souvenirs, venant compléter le votre ne tenant plus sur une carte SD classique.

‘’Repose toi le temps qu’il te faudra et avec moi tu retrouveras toujours ton chemin, peu importe le nombre de fois que tu te perdras : je te guiderai jusqu’à la fin’’
Fis-tu emplie de sincérité et d’amour, vous avez encore un long chemin à parcourir ensemble, rien en apparence ne semble pouvoir : se mettre en travers de votre route. ‘’Au moins tu ne risque pas d’être sanctionnée, du moment qu’il se tient à carreaux le petite terroriste chimiste en devenir, rien de pire pourrait se produire’’ Conclut-tu un sourire, rassurée par la réponse de ton sucre bio. ‘’Comment voudrais-tu que j’en loupe une ? J’suis une archère aguerrie, chérie. En effet, avoir tort n’est point existant chez ma personne’’ Assure-tu ton égo, triplant de volume au fil de tes paroles énoncées.                                                 
Tout se passait à merveille, vous vous étiez retrouvées toutes les deux, sur ce banc avant qu’un drame ne survienne …

Les douleurs de Sofia, s’intensifie, au point où elle est en incapacité de parler.

La crainte du pire, commence à gangrener ton esprit expansif.

Qu’est-ce qu’il se passe réellement ? Était t-elle au préalable au courant ? Et sachant, qu’elle ne peut pas compter sur toi pour être constamment présente … T’aurait t-elle cacher l’apparition d’une maladie grave ?

Au fait, tu pourrais te poser éternellement tout un milliard de questions, mais il n’est pas question, que tu te laisse absorber par la peur de la perdre.

Inquiète, tu desserres ses vêtements, c’est anormal …

‘’Penche toi un peu vers l’avant mon coeur, cela pourrait t’aider un tantinet à mieux respirer’’

Rien ne semble s’arranger, sa respiration ne s’appelle pas revient …

Aussitôt, tu dégaine ton téléphone, te voulant rassurante , une main posée sur son dos: ‘’Tiens bon, mon sucre … J’veux pas te perdre ce soir …’’ Bien que tu sois forte mentalement, ta voix est sur le point de se briser, les larmes te montant aux iris.

Tu es humaine, après tout … Une fois le numéro des urgences, actionné, l’appel se fait. Tu t’empresses de donner des détails brefs mais concis et alarmants telle que la situation l’est.

En général, ton coeur bat la chamade, sentimentalement parlant : dans le cas actuel, c’est d’une panique jamais ressentie avant. La durée d’arrivée annoncée par la femme au téléphone, ne te plaît guère. De la toux d’une brutalité sans précédent, t’affole, te poussant à violenter par les mots la personne au bout du fil :

‘’J’en ai rien à foutre ! Ma femme est littéralement en train de crever ! Magnez vous le cul, si vous ne voulez pas avoir une mort sur la conscience !’’

La fatigue se fait ressentir, que ce soit dans ta voix ou physiquement. La vue du sang, te faisant prendre conscience, de la réalité : est limite sur le point de te faire craquer. Mais, tu dois te rester solide. Parce que tu es une femme, robuste capable du pire comme du meilleur.

‘’Il est hors de question que tu meurs, aujourd’hui. C’est inconcevable … Les urgences ne vont pas tarder, ça va aller, tout s’arrangera après … Il le faut’’ Parce que tu t’en voudras, si par ta faute, il s’avère qu’elle était déjà au courant … Qu’elle en souffrait pendant tout ce temps, en silence, à cause de tes absences … Peut-être que tu es paranoïaques, au possible que simplement la fatigue, accentue tes craintes.

‘’Essaie de … de prendre des respirations plus lentes, tout en contractant tes lèvres’’ Perturbée par ce qui se déroule sous tes yeux, du mieux que tu peux tu tentes d’aider ta souffrante moitié.  

Seuls, les secours pourront intervenir de manière efficace. Tu te sens, véritablement impuissante, pour la première fois de ta vie. Sofia, s’accrochant à toi, tu ressens via son poids : toute la détresse, ressentie en elle. Une détresse qui autrefois était psychologique, se manifeste physiquement … Et c’est d’autant plus touchant

‘’Ils seront bientôt là, reste avec moi …’’
D’un amour inconditionnel, tu viens déposer un baiser sur sa chevelure brunâtre, des larmes coulants sur les joues.
Horizona
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Horizona
Dim 16 Avr - 22:58

Sofia
Hunter

J'ai 26 ans et je vis en Angleterre , à Londres. Dans la vie, je suis Chimiste dans une grande entreprise tournée vers l'écologie  et je m'en sors, très bien , je gagne bien ma vie. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple avec l'amour de ma vie et elle est tout mon monde.

 “The world is not a wish-granting factory.”(Feat Dr Sunky) 842a68e664b72cb71a4a0c07dacf27f96977a115
With you, I'm alive
Like all the missing pieces of my heart, they finally collide
So stop time right here in the moonlight
'Cause I don't ever wanna close my eyes


And I can't stop myself from fallin' (down) down
Could you find a way to let me down slowly?
A little sympathy, I hope you can show me
If you wanna go then I'll be so lonely
If you're leavin', baby, let me down slowly


 “The world is not a wish-granting factory.”(Feat Dr Sunky) D285591ea8626853d7d4fac52f346dc911f12bfd


Fivel Stewart @ethereal-rpg
L'égo surdimentionné de Clémence n'est guère une surprise pour moi. Elle le possédait déjà quand nous étions au lycée , bien que cela me laissait davantage dubitatif qu'aujourd'hui. Je sais qu'elle en joue souvent , qu'elle est loin d'être une personne franchement orgueilleuse.
Certes , il y a des choses qu'elle fait passer en premier qui m'exaspère , mais je suis bien obligé d'accepter sa personne toute entière , pas seulement les côtés qui me plaisent. Parfois , il m'arrive même de lui envier cet aspect de personnalité , le fait d'être sûre de soi. Je doute constamment de moi , de mes qualités , de ma valeur , même de mon travail où je sais pourtant que j'excelle.

Longtemps , je me suis demandé ce qu'elle me trouvait , elle la sportive populaire qui aurait pu attirer n'importe quelle fille dans ses bras , pourquoi était-elle venu me chercher moi , qui me cachait de tout et tout le monde ?
Si j'ai fini par dépasser ce stade , accepter que Jo était amoureuse de moi , que c'était réel , j'estime toujours ne pas le mériter. Ma mort prochaine ne m'aide à avoir des idées plus claires. La plupart du temps , je repousse ce genre de pensées , mais elles restent là , tapies dans l'ombre , prêtes à surgir.

'’Tu pourrais dans ce cas-là les déguster comme un bon gros poulet provenant du KFC’’ , je lève les yeux au ciel , bien qu'avec un petit sourire en coin.

"Me donne pas d'idées."

J'ai besoin d'être rassurée. J'ai besoin de savoir que Clem m'aime , que j'ai toujours de la valeur pour elle. Je ne lui en veux pas lui d'avoir une passion et de se battre pour elle , mais...Je suis en droit d'avoir peur. De me sentir délaissée. Putain , c'est quand même un comble que je n'ai même pas réussi à lui parler de ce qui m'arrivait depuis plus de deux semaines. Je lui ai rarement dit aussi franchement que j'avais peur qu'elle se lasse de moi , qu'elle me quitte tout simplement.
Et , bien qu'elle ait d'abord saisi ma phrase de travers , ce qu'elle me dit ensuite fait fondre mon coeur. Je me sens submergée par un flot d'amour pour elle , mais aussi de paix , alors que je me colle un peu plus contre son corps.

"Y'a que toi que j'ai envie de faire craquer , tu sais..." , je souffle doucement contre ses lèvres , avant de lâcher un petit rire quand elle mentionne le fait que je suis essentielle à la sécurité de son compte bancaire. Ses mots suivants , couplés à ceux précédents sont ceux que j'avais besoin d'entendre. "J'ose espérer que tu ne restes pas avec moi uniquement pour que je gère ton argent , hein..." , je pose brièvement mon front contre le sien. "T'avoir rencontré , c'est mon grand miracle à moi..."

Je n'exagère pas. Sans elle , j'aurai fini par me foutre en l'air. Je l'aurai fait du reste , si elle ne m'en avait pas empêché , ce fameux jour où elle m'a dit m'aimer. Plus tard , quand les mauvais traitements de ma mère sont devenus encore plus insupportables , c'est chez elle que je suis venue me réfugier. Certes , je peux remercier ses parents qui se sont toujours montrés adorables avec moi , également.
Je ne suis pas totalement remise de ce que j'ai subi dans l'enfance. Peut-être que je ne le serai jamais totalement du reste. Mais , je le surmonte , petit à petit , pas à pas.
Je déteste toujours qu'on me touche , excepté la femme de mon coeur , et la vue de certains objets me donnent encore des sueurs froides. Pour toutes personne n'ayant pas vécu ce que j'ai vécu , je peux sembler totalement conne...

En réalité , il n'y a que Clémence qui sache la quasi totalité des faits. Même mes deux meilleurs amis ne savent guère plus que "ma mère me frappait et me maltraitait". Ma petite-amie , elle , connaît certains des détails les plus sordides , de ceux qui m'ont longtemps donné des cauchemars. J'avais besoin d'en parler à quelqu'un , et elle était la seule à qui je pouvais faire confiance. Et puis , je devais bien lui expliquer pourquoi je réagissais de telle ou telle manière dans certaines situations...

‘’Après te connaissant, si une situation critique financière me concernant : surviendrait, tu cacherais ma carte bleu dans une boite à laquelle  tu ajouterais un cadenas, puis que t’enchaînerais jusqu’au point où même Dwayne Johsnon ne serait pas capable de briser à mains nues’’

"Tu sais , je me contenterai de détruire ta carte bleu , ou de changer les mots de passe de ton compte , mais je pense que tu as saisi l'idée..."      

Je ne regarde pas chaque détails de ses sorties d'argent. Je lui ai principalement demandé de s'arranger pour pouvoir  mettre quelque chose de côté , et ce tous les mois , quitte à faire l'impasse sur un bon restaurant , ou l'achat de je ne sais quel plat bio. Même si , soyons honnêtes , l'argent a souvent été un facteur de dispute dans notre couple.
Il faut dire que au delà de son envie de se faire plaisir , et de faire plaisir aux autres , Clem-Jo , n'a jamais vécu dans le besoin , dans le manque d'argent. Elle a toujours eu quelque chose dans son assiette en rentrant chez elle le soir , et je ne peux pas en dire autant. Ce qui suffit amplement à expliquer notre divergence de point de vue.

'’C’est bien pour cette raison, que j’essaye de me racheter avec des sucreries, j’sais que c’est ton péché mignon’’ , je ne peux m'empêcher d'éclater de rire.

"Donc , t'es en train de me dire que tu essaie de m'acheter ? C'était romantique jusqu'à présent..." , je la taquine , avec un petit sourire en coin. "Enfin , faut dire que c'est ce que tu fais depuis le début. M'acheter." , je glisse en référence au fait qu'elle m'ait d'abord payé pour que je l'aide à faire ses devoirs , ce qui n'était au final qu'une tentative pour se raprocher de moi. Dit comme cela , ce n'est pas franchement romantique , mais l'anecdote est amusante , quoiqu'on en dise. Blague à part , cet argent m'a été très utile , à l'époque.

Clémence ne semblant pas apeurée à l'idée de profiter d'un bain glacé , je garde l'idée dans un coin de ma tête. Histoire de voir si elle serait vraiment capable d'y survivre le jour où elle s'y attendra le moins...Une blague que je me devrais d'immortaliser.

‘’Repose toi le temps qu’il te faudra et avec moi tu retrouveras toujours ton chemin, peu importe le nombre de fois que tu te perdras : je te guiderai jusqu’à la fin’’ , mon coeur se serre à ses mots. Je veux ouvrir la bouche pour enfin lui dire que notre temps est plus que compté , mais la conversation suit son cours , et je commence à me sentir de plus en plus mal. ’'Comment voudrais-tu que j’en loupe une ? J’suis une archère aguerrie, chérie. En effet, avoir tort n’est point existant chez ma personne'’.

"T'es pas croyable..." , je souffle n'ayant guère le temps de lancer ma prochaine pique.

Tout était parfait avant cette explosion de douleur qui me laisse sans voix.
Pourquoi ici , pourquoi maintenant ?
C'est trop tôt , trop brutal , et je n'étais clairement pas préparée à une douleur de ce type. Ca dépasse tout ce que j'ai pu connaître.

Les tentatives de Clémence pour me faire me sentir mieux sont vaines , et je me contente d'hocher doucement la tête , lorsqu'elle me dit de tenir bon. Je sais qu'elle a la tête sur les épaules , qu'elle va appeler les secours sans paniquer. Je vais de mal en pis , toussant brutalement à chaque inspiration que je prends.

'’J’en ai rien à foutre ! Ma femme est littéralement en train de crever ! Magnez vous le cul, si vous ne voulez pas avoir une mort sur la conscience !’’

Faiblement , je pose une main sur celle de ma moitié , le souffle court.

"Ne...ne t'énerve pas contre eux...ils y peuvent rien..." , je dis tentant toujours d'inspirer de l'air sans cracher mes poumons. Londres est une ville immense , et je ne suis certainement pas la seule urgence du soir. Leur boulot est harassant , et ils ne peuvent être partout , sans parler de la circulation.

Quand je crache du sang de façon littérale , je sais que la situation est désespérée. Que je n'ai pas énormément de chance de survivre à cette crise. Curieusement , je n'ai même pas la force de paniquer.
Tout ce que je ressens , c'est cette douleur qui m'irradie dans toute la poitrine , et cette sensation de noyade.

‘’Il est hors de question que tu meurs, aujourd’hui. C’est inconcevable … Les urgences ne vont pas tarder, ça va aller, tout s’arrangera après … Il le faut’’

Je sens toute la détresse de Clémence dans ses paroles , et malgré la situation dans laquelle je me trouve , j'admire le fait qu'elle reste aussi...calme.

"Clem..." , je souffle entre deux violentes quintes de toux avant de me raviser. Ce n'est pas le moment de lui dire que mon état ne s'arrangera pas. "C'était mignon...de dire..que j'suis ta femme..." , je ne sais pas trop pourquoi je lui dis ça dans un moment aussi critique. Peut-être parce que j'ai toujours pris à la légère ses mentions de mariage et que je le regrette un peu , en ce moment. Je marmonne un "ok" quand elle me conseille de prendre des inspirations plus lentes , mais ça ne marche pas vraiment.

‘’Ils seront bientôt là, reste avec moi …’’ , ses lèvres contre mes cheveux m'apportent un bref soulagement.

J'essaie de parler mais , je dois me pencher en avant pour cracher un nouveau filet de sang , encore plus impressionant que le précédent , avant de prendre une énormé goulée d'air. Ma tête me tourne , et je m'accroche à la femme que j'aime , faiblement , mais désespérément.
Je me laisse tomber en arrière contre son épaule , toussant cette fois-ci plus faiblement. Je parviens enfin quelques peu à respirer , de brèves inspirations comme elle me l'a conseillé , ma respiration toujours sifflante.

Chaque seconde est plus douloureuse que la précédente , et je crains de plus en plus que les secours n'arrivent pas à temps au vu de la réaction de Jo au téléphone , et me souvenant cruellement que la prochaine étape d'une crise concerne l'arrêt du coeur.

"Mon amour....regarde moi..." , je souffle faiblement en posant ma main sur la joue de Clémence pour la forcer à croiser mon regard , essuyant une de ses larmes avec mon pouce , d'un geste empreint de douceur. "Je crois...que je vais...pas m'en...sortir..." , je tousse de nouveau brutalement , fermant les yeux quelques secondes le temps de reprendre mon souffle , avant de replonger mon regard dans le sien. "J'suis désolée...j'aurai dû...pardonne moi..." , l'idée de mourir en ne lui ayant rien dit me brise le coeur , terrifiée qu'elle pense que je ne lui faisais pas confiance quand elle découvrira la vérité. "Je t'aime....je t'aime plus...que tout au monde...l'oublie pas..." , mes yeux se remplissent de larmes à leurs tour.
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Préférence de jeu : Les deux
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Dr Sunky
Sam 27 Mai - 11:13

Clémence Joséphine Brixton
J'ai 26 bougies soufflées et je vis harmonieusement à Londres, Grande-Bretagne. Dans la vie, je suis Athlète de haut niveau spécialisée dans le domaine de l'athlétisme et plus spécifiquement centrée sur le sprint à une distance de cent mètres. et je m'en sors Vivant en merveilleuse compagnie de la femme da ma vie je suis en couple et je le vis plutôt passionnément.

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Gonna hold ya, gonna kiss ya in my arms
Gonna take ya away from harm
Gonna hold ya, gonna kiss ya in my arms
Gonna take ya away from harm
Gonna take her for a ride on a big jet plane


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"Me donne pas d'idées." Me dit t-elle accompagnée de ce que j’imagine être un merveilleux sourire, la connaissant. La créativité est loin d’être un fardeau en soit, en toute honnête si je devais lui sauver la vie, ce serait sans aucune once d’hésitation.

‘’Toutes les idées sont à prendre, il n’en existe pas de mauvaises, à part celles qui comportent le mot sucre … Ou simplement du sucre industriel’’ fit-tu, telle une vraie pro-santé alimentaire.

Un jour, tu vas finir par l'assassiner au travers de tes paroles, avec ta foutue sainte bouffe saine dirait la femme de ta vie. Ce serait donc le premier meurtre, réalisé via de simples mots ? C’est inimaginablement irréalisable, ton sucre naturel représente en tout point : ton bonheur, un bonheur qui te donnera en tout temps, ce précieux coup de boost vivant.

Son éternelle fidélité, m’offre un sourire des plus sincères ainsi que d’une gaieté brève mais attendrissante. ‘’Bah disons que la perfection n’a jamais existé en théorie, mais tout le monde n’est pas au courant, que je suis venue au monde depuis une bonne vingtaine d’années, bien entamées. Au moins, la planète entière, n’aura pas à complexée c’est déjà ça’’ Décuple-tu ton égo, tel Dieu lieu-même qui agrandit l’univers. La tonalité de ta voix, laisse transparaître cette confiance démesurée en ta propre personne. Du courage, il lui en a fallu à ta moitié pour survivre face à cet univers empli tant de bizarreries que de splendides merveilles. Mais, tu es là maintenant, prête à en découdre afin que Miss Hunter puisse avoir les meilleures conditions de vie possible, ainsi que ton amour perpétuel.

‘’Enfin, hum …’’ Que tu accompagnes, d’un raclement de gorge, transpirant tout sauf la sincérité. ‘’Non, tu n’as pas à t’en faire à ce niveau-là, si mes sentiments, n’étaient pas fondés … Je me serais rapidement tournée vers quelqu’un d’autre pour gérer ma fortune florissante’’ Expliques-tu sur un ton blagueur, sans vouloir offenser ta chérie. De l’argent, tu en as depuis ta naissance, jusqu’à en vomir … Alors, en toute honnêteté, tu n’as jamais cherchée à te servir de Sofia. Par contre, tu t’es plutôt servi de cet atout, dans le but d’augmenter tes chances de pouvoir sortir avec cette brillante personne.
Armée de ton charme, ainsi que de ton infatiguable confiance : tes chances n’étaient quasiment pas faibles. Et comme tu as conscience que nous vivons, qu’une seule fois, que ce soit notre vie entière ou la moindre journée : pourquoi se restreindre du minimum et ne pas tout donner, quitte à tout exploser sur son passage. Marquer une génération, des vies, une période de ton époque, est ton aspiration la plus étendue.

‘’T’es tout de suite plus mignonne, quand tu parles de ma pers… de notre couple’’
Manque-tu de t’étouffer, riant encore une fois de ton égocentrisme, qui peut s’avérer fatigable à longueur de journées. ‘’Et toi, t’es mon petit miracle sucré’’ Avoue tu, insérant ta main dans la sienne, affectueuse. ‘’Le genre de miracle, qui parfois arrive à me faire craquer pour aller manger un menu au Mcdonald's’’ Si cela ce n’est pas un exploit, te connaissant. Surtout parce qu’en vérité, tu perçois cette bouffe à la manière de Satan en personne. Chaque fois que tes papilles gustatives s'imprègnent de la saveur de leurs aliments, tu te régales comme jamais … Mais, à la fois, tu as parfaitement conscience de la piètre qualité de leurs produits.

Honnêtement, là maintenant tu préférerais déguster un ‘’délicieux’’ croque monsieur … Que de voir ta compagne, souffrir tant. Ta testostérone, toute entière on la ressent dans la tonalité de ta voix, c’est la calltalkeuse qui la subit. Et franchement, qu’elle se prenne non en pleine figure, mais au sein de son conduit auditif externe, toute cette colère : tu t’en contrefous.

Présentement, la femme de ta vie, se prend de plein fouet : une douleur, que tu n’avais jamais vue auparavant. Le genre, qui t’évoque une possible mort certaine, du moins un état de santé peu reluisant.

Serait t-elle prisonnière d'un cancer ? D’une maladie incurable ? Tu n’en sais rien, à vrai dire. Mais tu ne lâches rien, afin que Sofia, endure le moins longtemps cette peine physique ainsi qu’elle puisse obtenir des soins dans les meilleurs délais possible.

La douce main, de ton sucre naturel, te fait sortir le temps d’un instant de cette rage explosive. ‘’J’vois pas d’autres possibilités, tout ce que je désire … C’est que tu guérisses au plus vite, mon amour’’ Te confies-tu, pleine de tendresse autant que d’inquiétude. Tu espères qu'elle pourra guérir tout court. Parce que dans le cas contraire… Ce serait le dernier scénario que tu aurais imaginé, concernant ton adorable couple.

La délicatesse de ta moitié parvient, encore une fois, à t’adoucir malgré l’agressivité émanent de ta bouche de sportive passionnée. ‘’Comme tu me l’as souvent dit, tu es bien plus que ma compagne, même le nom Big Bang n’arrive pas à la cheville de mes sentiments… De notre histoire tout simplement’’ Ta voix se casse en mille morceaux, c’est le chagrin qui parcourt ton corps à présent. Des larmes, d’une peine inouïe, de toute ta vie de blonde : tu n’as jamais autant été peinée, parce qu’au fond, tu as le pressentiment, que rien ne sera comme avant. Dans le sens où depuis les dix années que vous êtes ensemble, aucun événement aussi violent ne s’était produit.

Ses tentatives de respirer, résultent en échec, mais les secours finiront bien par arriver. Parce que sinon c’est toi qui iras les chercher par la force, ta force herculéenne d’athlète.

Perturbée par le mal qui ronge l'entièreté de l’être de ta chasseuse, tu scrutes les environs, cherchant du regard le moindre véhicule appartenant aux urgences.

C’est alors que ton amour de toujours, te sort de ton agitation. Ton regard, peiné, croise celui de ta courageuse future épouse : Tu n’oses imaginer à quel point cette souffrance doit être invivable. Sachant qu’elle a souffert durant quasiment toute sa vie, pourquoi le destin a-t-il fait en sorte qu'elle subisse ce supplice de plein fouet ?

Sa phrase, ne sois point des plus rassurantes, néanmoins tu ne veux pas y croire.
Tu désirerais seulement être dans un de ces foutus cauchemars, en sortir comme ces rares nuits. ‘’Ne dis pas de conneries, tu es juste… Épuisée, tu t’en sortiras, t’es la plus grande battante que j’ai connue’’ Songes-tu à un épuisement, en plein déni peut-être… Ta voix reste brisée, mais pleine d’affection.

‘’Tu n’as pas à t’excuser, tu ne pouvais pas savoir, que tu allais… Cracher tous ces… flaques de sang’’ Tentes-tu de la rassurer, car ce n’est clairement pas le moment, pour elle, de culpabiliser. Si tu le pouvais, tu te retiendrais de pleurer, pour ne pas accentuer la peine de ta moitié… Mais malgré ton mental d’acier, la voir ainsi est beaucoup trop rude à encaisser.

Ses mots d'amour réchauffent ton cœur, à la manière d’un feu de camp : qui réchauffe des campeurs, se retrouvant, partageant un moment chaleureux. ‘’Je t’aime à la manière d’un créateur d’un univers, qui a passé son existence à le concevoir avec amour : c'est-à-dire à la manière d’un passionné’’ Décris-tu amoureusement, passionnée, comme ce créateur, en déposant une nouvelle fois un baiser sur son front brûlant. Peu de temps après, c’est la sirène des urgences que tu entends. La sauveuse, de ta chasseuse de sucre, débarque. C’est un soulagement, indescriptible, que tu ressens à cet instant.

‘’Ils sont enfin arrivés. Tu n’auras plus à souffrir, à présent’’ Que tu espères vivement, puisque là, c'était la goutte de trop, Sofia ne peut souffrir éternellement. Tu t’es longuement battue, pour qu’elle reste en vie, alors ce n’est pas aujourd’hui que la mort va l'emporter. Les secours débarquent t'interpellant, tu leur fais signe de secourir rapidement ta moitié. ‘’Tu t’en sortiras, il n’y aucune raison existante, que tu t’inquiètes de finir dans un cercueil, mon amour’’ Affirmes-tu une main détendue, dans la sienne, un regard affectueux plongé dans le sien.
Horizona
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Date d'inscription : 02/11/2019
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Crédits : animationsedts tumblr

Univers fétiche : Science-Fiction , City , univers inventé
Préférence de jeu : Les deux
Scooby Doo
Horizona
Dim 11 Juin - 21:36

Sofia
Hunter

J'ai 26 ans et je vis en Angleterre , à Londres. Dans la vie, je suis Chimiste dans une grande entreprise tournée vers l'écologie  et je m'en sors, très bien , je gagne bien ma vie. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple avec l'amour de ma vie et elle est tout mon monde.

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With you, I'm alive
Like all the missing pieces of my heart, they finally collide
So stop time right here in the moonlight
'Cause I don't ever wanna close my eyes


And I can't stop myself from fallin' (down) down
Could you find a way to let me down slowly?
A little sympathy, I hope you can show me
If you wanna go then I'll be so lonely
If you're leavin', baby, let me down slowly


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Fivel Stewart @ethereal-rpg
Plus sûre de soi que Clem-Jo , tu meurs. Une confiance en soi absolue , un égocentrisme même ,  parfois. Le pire , c'est que ça ne m'agace même plus. Ça fait juste partie de sa personnalité , de ce tout chez elle qui me fait vibrer d'amour chaque jour un peu plus.
Peut-être parce que ce côté si sûr , cet orgueil même , me transmet une certaine confiance. Je sais qu'avec elle , je ne risque rien , qu'elle est comme des barrières protectrices contre ce monde qui me fait si peur. Elle a le don de balayer mes angoisses , en un rien de temps.

"T'sais que t'en fais trop parfois..." , la perfection incarnée rien que cela. Hum. Malgré tout l'amour que j'ai pour Jo , je me verrai mal lui dire qu'elle est parfaite hum , mais je vais éviter de briser son rêve.

Je lève les yeux au ciel quand elle dit qu'elle se serait trouvée quelqu'un d'autre pour gérer sa fortune. Oh , je n'en doute pas. Faut dire que quand on était au lycée , la moitié du bahut bavait sur elle. Mecs comme filles.
Et l'ironie réside peut-être dans le fait que je ne faisais pas partie de ces gens-là. Pas tout de suite. Elle me plaisait physiquement c'est vrai , mais cette barrière que je gardais devant moi , envers tous , m'empêchait de véritablement développer un vrai crush pour la sportive. Il a fallut du temps pour que j'ouvre la clé permettant de libérer mes sentiments. Et , même ensuite , j'avais cette peur folle qu'elle me manipulait , que c'était une histoire de pari un peu débile , que ça se finirait en "nan mais tu crois quand même pas qu'une idiote dans ton genre m'intéresse ?" , avec ces potes riant dans le fond.
Finalement , c'est Clémence qui a douté , moi qui n'ai répondu à son "je t'aime" que bien plus tard.

C'était il y a 10 ans déjà.
Une éternité , et pourtant rien dans une vie.

Combien de couples qu'on a connu au lycée sont encore ensemble ? Sûrement pas beaucoup.

"Mon dernier objectif en date étant de te faire craquer plus d'une fois par an pour le McDo..."

Le joli moment prend fin alors que mon corps subit la maladie de plein fouet. Mes organes me lâchent , tout simplement. Mes poumons ne veulent plus faire leur boulot , et mon coeur faiblit de minute en minute. C'est d'une telle brutalité , d'une telle violence...Je n'ai jamais rien connu de tel. Le corps qui se rebelle contre lui-même.

Se sentir mourir...c'est une sensation indescriptible et terrifiante. J'essaie tant bien que mal de contenir l'aggressivité de ma moitié envers ces pauvres standarts téléphoniques. La dame au bout du fil n'est pas responsable du temps d'attente. Mais , la détresse dans les yeux de Clem me brise le coeur. "Je veux que tu guérisses". Oh mon amour. Si tu savais...

Néanmoins , c'est ce qui suit qui m'empêche de retenir mes larmes , moi qui parvenait encore à plaisanter à moitié sur le fait qu'elle ai dit que j'étais sa femme. "Comme tu me l’as souvent dit, tu es bien plus que ma compagne, même le nom Big Bang n’arrive pas à la cheville de mes sentiments … De notre histoire tout simplement". Ça me touche au plus profond de moi-même , et je me retrouve à serrer sa main un tout petit peu plus fort :

"Ehh...pleure...pleure pas..."

Je ne l'ai jamais vu craquer commme ça.
Jamais. Et , ça en dit long sur ce qui est en train de nous arriver.

Je ne vais pas mieux , bien sûr. Je continue de tousser comme si je m'étouffais , sans parler de tout ce sang que j'ai craché. On dirait une scène de film d'horreur.
Je vais mourir. Je ne pourrais jamais résister face à ça. Je sais que certains malades ont enduré plusieurs crises , mais...Moi , je n'y parviendrai pas. Je ne suis pas assez forte pour cela.
C'est ce que je dis à Clémence. Que je m'en sortirai pas. Néanmoins , elle refuse de l'entendre.
Comment lui en vouloir , hein ? Impossible.

"Ne dis pas de conneries, t’es juste … Épuisée, tu t’en sortiras, t’es la plus grande battante que j’ai connue’’

Je prends une longue inspiration sifflante avant de répondre.

"Ah ouais...? J'sais pas d'où tu sors ça..." , j'arrive à lui lancer un rapide sourire. "Mais...justement...j'suis trop épuisée...pour me battre."

C'est mon aveu de faiblesse. Même si les secours interviennent à temps , m'injecte l'adrénaline utilisée dans ce genre de crise , je sais que ça n'agit pas toujours efficacement sur le coeur , que beaucoup de choses dépendent du patient.
Que pour beaucoup le voyage s'arrête.
Certains sont réanimés , mais pas tous. C'est avec cette pensée que je rappelle à mon amour que je l'aime , ne voulant pas qu'elle en doute si je viens à partir.

"’Je t’aime à la manière d’un créateur d’un univers, qui a passé son existence à le concevoir avec amour : c’est à dire à la manière d’un passionné’’

Je souris encore une fois , faiblement , entre deux inspirations difficiles.

"Putain...Même maintenant...tu peux pas t'empêcher de sortir un truc...poétique..." , les secours arrivent enfin. Ma petite amie est dans le déni le plus complet. Pas de raisons de mourir ? Non. C'est juste qu'elle ne l'accepte pas. "Clem...s'il te plaît...ne sois pas naïve..."

Un des secouristes éloigne brièvement Clémence de moi , pendant qu'ils m'installent sur un brancard. Le fait d'être allongé ne me réussit guère , la toux s'intensifiant , jusqu'à ce qu'une des secouristes me passe un masque à oxygène sur le visage. Soulagement intense et immédiat.
Je cherche ma femme du regard.

"Ne vous en faîtes pas , elle n'est pas loin. Mon collègue lui demande juste quelques renseignements." , la femme s'apprête à ajouter quelque chose , mais maintenant que je sais que Clémence n'est pas à portée de voix , je lâche enfin ce nom qui me détruit.

"D66..." , je vois son regard interloqué , qu'elle lance brièvement à son collègue qui interroge Clem , sûrement pour des questions administratives et d'identité. "Elle est pas...au courant..." , je percois une lueur de compréhension dans les yeux de la femme du samu , et comprend qu'elle ne dira rien à Clémence , ce qui m'ôte déjà un poids. Je suis ammenée dans l'ambulance , où l'on me pose les électrodes pour la fréquence cardiaque notamment. Ma petite amie revient déjà près de moi , et je cherche par réflexe sa main.

"Je vous ai injecté un anti-douleur ainsi que...quelque chose pour les poumons. Vous devriez arriver à mieux respirer maintenant."

Ma toux se calme effectivement. Le masque à oxygène me permet de respirer plus facilement.

"J'ai toujours...mal à la poitrine..."

L'ambulance s'est mise en route , et je vois la secouriste qui s'occupe de moi jeter un oeil anxieux au moniteur cardiaque , même moi , je peux voir et sentir que le rythme des battements de mon coeur diminue progressivement.

"On ne peut rien faire de plus. Prenez de grandes et profondes inspirations. Voilà. Restez avec nous." , je ferme les yeux par réflexe pour me concentrer sur la présence de mon âme soeur à mes côtés. Ceci dit j'entend nettement la secouriste glisser à Clémence que mon coeur faiblit. Je rouvre alors les yeux , tournant mon regard vers la blonde , caressant sa joue tendrement , d'une main faible. La secouriste a la décence de s'éloigner.

Je me sens fatiguée.
Si fatiguée.

"Ehh chérie...." , je souffle la voix chevrotante , un peu amplifiée par le masque. Son regard me boulverse , néanmoins je garde mes yeux dans les siens , tentant d'y faire apparaître tout ce que je ressens à cet instant précis. "Tu...pardonne-moi de pas être...assez forte pour ça..." , je pensais que j'aurai plus de temps. Tout ce que je peux espérer , c'est qu'ils me ramèneront , que mon coeur repartira. Et , c'est une étrange pensée à avoir , savoir qu'on est au bord du gouffre , sans être certaine de se réveiller. Je continue avec ma respiration lourde. "T'effondres pas , ok ? T'es...t'es forte , ça ira. Je te l'ai déjà dit...mais...Je t'aime. Je...t'aime...tellement Jo..." , mes yeux sont remplis de larmes à présent , mes paroles sonnant comme un dernier adieu. Malgré moi , ma respiration ralentit , et ma prise se fait moins ferme sur la joue de mon amour , alors que mes yeux papillonnent , et que les battements de mon coeur ralentissent , chaque seconde un peu plus. Néanmoins , je ne quitte pas Clémence du regard...
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