Il gémit sous ses caresses. Il gémit, frissonne, soupir à travers leurs échanges étranges de caresse. Ses mains sont sur les jambes de la jeune femme et il ne sait pas trop pourquoi, il fait une pression sur sa peau. Il se sent étrange avec la jeune femme ainsi contre lui. Pourtant, la jeune femme ne fait rien… Fin, si elle ne fait beaucoup de chose. Elle est en train de le caresser. Elle est en train de le toucher. Tout ce contact, toute cette douceur dans leur relation… Il appréciait vraiment beaucoup. Il ne s’occupait même pas de l’annonce des insectes, il s’en fout. Il n’en a rien à foutre. Il veut qu’elle le touche. Il veut qu’elle soit heureuse. Et c’était les mots qui passaient dans son esprit. Il voulait la joie pour la femme qu’il l’aime. Il l’aime. Il répond à ses baisers, il répond, il caresse cette peau si douce. Il se dit qu’il ne savait pas du tout quoi faire de plus, maintenant, ou plus loin. Il ne sait rien, mais il ressent, et il aime.

- J’aime.

Il la laisse le mordre, continue à ne pas cacher ses sentiments. Il laisse tous ses ressentiments, il la laisse voir tout. Il la laisse voir le moindre de ses pensées à travers ses yeux. Il la laisse voir le moindre des choses qu’elle aurait besoin. Et tout s’arrête. Il grogne. Il la laisse se lever, il se rhabille comme elle le demande … mais il se fige en la regardant. Quand les parents Aburame arrive, la jeune femme peut ensuite rencontrer Shibi Aburame, le père qui ressemblait beaucoup à son fils. S’il fallait tout avouer, le « swag » et le style venaient du père. Les pouvoirs venaient de la mère. La jeune mère avait de longs cheveux bruns, de la même couleur que ses fils, et un regard blasé. Elle posa un regard sur Shinra. Elle fronça à peine les sourcils. Elle lâcha un regard vers Shino pendant que le mille-pattes remonté le long de sa jambe, puis de son buste pour venir se cacher dans ses cheveux. Elle penche la tête, se questionne, son mari s’approche pour se présenter et elle regarde la réaction de la jeune femme. Shinra semblait avoir un gros balai dans le derrière. C’était ce que pensait Shiha alors qu’elle lança un regard à son fils. Alors que Shinra parlait avec Shibi, Shino s’approcha par derrière, et sans rien demander, il mit ses deux mains contre les flancs de la jeune femme et il commença à faire des guillis. Shibi se recula et passa les mains derrière les hanches de sa propre femme pendant que Shino faisait des chatouilles à Shinra. Quand elle finit de rire, coincé entre lui et la table, il garda la jeune femme contre lui et posa sa tête contre l’épaule de la jeune femme.

- Maman, je te présente Shinra. Shinra, je te présente ma mère, Shiha …

Et elle fit un petit sourire à Shinra, un très très très petit sourire… Un tout petit sourire qui était remarquable par ceux qui faisaient attention. Comme son fils. Et son mari.

- Et mon père, Shibi.
- Je suis ravie de te rencontrer Shinra. Kiba nous a beaucoup parlé de toi. Tu es aussi mignonne que ce qu’on dit. Notre demeure t’est ouverte aussi longtemps que tu en auras besoin. N’hésite pas à venir si tu as besoin de quoi que ce soit, je suis le plus apte à te répondre.
- Pareil, répondit la mère avant de se tourner pour prendre quelque chose à manger sur la table avant de faire autre chose.
- Et, reprit Shibi en murmurant vers Shinra, si ma femme ne t’apprécie pas, crois-moi que tout le monde sera au courant. Surtout toi, et là, ce n’est pas le cas.

Les parents débarquent et Shinra se … bloque. A peu près tout se bloque chez elle. Oh, elle bouge toujours et parle toujours, en tout cas assez pour pouvoir s’incliner devant les parents de Shino et leur dire le minimum syndical. Une salutation. Son prénom. Et des trucs comme ça quoi, hein. Elle détaille les deux Aburame en silence, et …. tout à fait discrètement par rapport à comment elle mate les gens d'habitude; reconnaissant Shino dans l’apparence de l’un et son attitude mutique chez l’autre. En dehors de ça, elle ne sait pas trop quoi dire, ou faire, persuadée que la moindre chose qui émanera d’elle sera une connerie. Donc, bah elle fait rien du tout. Jusqu’à se faire coincer entre Shino et la table. What th- Elle s’étrangle de surprise quand il commence à la chatouiller, absolument pas classement d’ailleur, et en se retenant de rire. Jusqu’à ce qu’elle n’y arrive plus et se retrouve contre la table, à se tortiller et à couiner des supplications pour que ça cesse entre ses rires. Et puis ça s’arrête. La jeune femme se redresse, les cheveux en bataille, les joues toutes rouges, et le regard brillant, lançant un regard contrit aux parents avant de constater le petit sourire du père et … il lui semble, celui de la mère aussi. Elle se recoiffe quand même pendant que Shino refait les présentations, et hoche la tête aux dires du père.

“D’accord, d’accord.”

Qu’elle chuchote, un sourire toujours en coin, quand même amusée par la situation. Puis elle se retourne complètement vers Shino, et aussi complètement contre lui puisqu’elle est toujours coincée entre lui et la table. La jeune femme lève un regard semi-coupable, semi-revêche vers lui, fronce son museaux aussi, avant de concéder en murmurant :

“Ouais, ouais, j’ai compris, chef.”

Puis elle passe ses bras autour de la taille pour l’embrasser de ses lèvres, avant de vite switcher sur un baiser papillon. Elle frotte leurs nez l’un contre l’autre avec douceur. Ouais, ouais. Elle a compris. Être elle-même, d’accord, d’accord. Toujours la même histoire, hein, difficile d’être elle-même quand on a l’habitude d’être critiquée pour ce qu’on est. Mais Shinra se dit qu’elle peut faire un peu quand même. Elle peut parler, rire, embrasser Shino et discuter normalement. Elle va juste éviter de hurler, ou de lui grimper dessus et de le déshabiller en présence de ses parents. Voilà. Il y a une demi-mesure. Et c’est sur ce comportement que Shinra table sur le reste de la journée. Et à vrai dire, ce n’est pas si désagréable. Il y a une sérénité chez les Aburame qui l’aide naturellement à être plus …. calme. Moins sur le point de s’embraser à la moindre étincelle. Pas de sa faute, hein, avec le feu de Matatabi qui gronde en elle. Mais ici, c’est facile d’être apaisée.

Quand la journée se termine et que vient l’heure d’aller se coucher, la jeune femme ne se fait pas prier pour rejoindre sa chambre. Il faut dire qu’elle est épuisée, la donzelle. La journée a été plus que riche en émotions. Et ça fait des semaines qu’elle vit dans une cabane pourrie, à se remettre de ses plaies et à se cacher. Alors elle est plus que fatiguée. Shinra rentre donc dans sa chambre, et range les vêtements toujours abandonnés sur son lit et par terre. Depuis la session d'essayages qui a fort dérapée. Elle range tout avec un petit sourire aux lèvres, rassurée d’être ici. Dans une maison confortable, avec des gens qui la protègent et un garçon qui … qui quoi ? Elle ne sait pas. Elle ne sait pas du tout ce qu’il ressent au juste pour elle, comme de toute façon, elle ne sait pas au juste ce qu’elle ressent pour lui. Mais ce qui est certain, c’est que tout va bien. Et qu’elle va rester auprès de Shino. Jusqu’à ce qu’il la pschitt, haha. Shinra se met au lit, seule, et malgré la fatigue, elle n’arrive pas à trouver le sommeil. Elle se sent seule. terriblement seule comme elle l’était, cachée au fond de bois. Alors après un énième frisson glacial de malaise, elle quitte ses draps. Sur la pointe des pieds, elle rejoint la chambre de Shino, fait glisser la porte coulissante sans bruit, la referme derrière elle. Et sans rien dire, sans oser vérifier s’il dort ou pas, elle va se glisser dans son lit, à ses côtés. Limitant les contacts physiques entre eux autant qu’elle le peut. Parce que bon, elle ne lui a pas demandé si elle pouvait dormir avec lui, déjà. Alors elle ne va pas en plus aller le coller. Mais au moins, ici, c’est tout chaud. Et elle n’est pas seule. Alors cette fois elle s’endort très très vite, à peine ses yeux fermés.

Il avait tenu à ce qu’elle soit elle-même dans ce genre de moment. Il avait tenu à ce qu’elle soit elle-même devant ses parents. D’ailleurs, même le mille-patte avait pu attester qu’elle semblait mal à l’aise. Et pas à cause de la présence de millions d’insectes autour d’elle. Alors, les grands maux, les grands remèdes. C’était ce qu’il se disait. Il s’était laissé aller à ce qu’il pensait le plus juste pour elle. Il fallait qu’elle comprenne le statut qu’elle avait ici, pour lui. Pour les parents aussi. C’était ainsi. Les insectes vivaient ensemble sur les arbres. Et Shino vivait aussi avec eux, mais la maison était à tout le monde, la maison était à disposition. Shino savait que son frère avait un appartement de fonction. Il savait aussi que ses parents avaient un chalet comme sa grand-mère. C’était ainsi. Donc, il n’y avait pas de soucis. La journée se termine et ils se séparent. Il la laisse et rejoint son lit, il se déshabille. Ne gardant qu’un caleçon. Lui, comme tous les insectes à nouveau, s’endorment sans le moindre problème. Une fois dans leur nid, les insectes se reposent toujours pour garder des forces. Mais, ils restent alerte. Alors, ses insectes le préviennent qu’une personne était en train de venir. Il identifie rapidement la jeune femme. Il ne dit rien. Attend de voir ce qu’elle veut ou ce qu’elle veut faire. Elle se cale dans le lit. Elle ne le touche pas et elle se met avec lui. Il la regarde un instant alors que ses yeux s’habituent à l’obscurité. D’un mouvement doux, il passe un bras sous la tête de la jeune femme et la tourne pour la prendre complètement dans ses bras. Face à face. Il la garde contre lui. Elle est chaude (et encore là, il n’y avait pas de sous-entendu sexuelle, elle était réellement chaude). Il la prend pour que la position de la jeune femme soit agréable avant de faire un soupir et de se rendormir. Il n’avait pas besoin de plus. Il savait être en sécurité ici, avec elle dans ses bras. Il savait qu’il pourrait la protéger si quelqu’un vient essayer de la toucher. Alors, il n’a pas besoin de plus pour s’endormir.

Le lendemain, il se réveille très tôt. Très, très tôt. Il ouvre les yeux pour voir la jeune femme toujours dans ses bras. Bon, elle prenait un peu plus de place que la veille, donc elle avait dû bouger dans son sommeil, mais ça ne le dérange pas. Il sourit doucement en voyant son visage avec un peu plus de force grâce à la lumière qui filtrait sous les volets. Il approche sa main et la retire avant de la toucher. Il n’a pas envie de la réveiller tout de suite. Alors, il reste ainsi, coincé contre elle et le mur. Incapable de se lever sans risquer de la réveiller mais tant pis. Quand il entend les neuf heures sonnaient quelque part, il se dit que c’est assez tard (ouais, c’est même super tard pour lui, ok ?). Il pose doucement sa main sur sa joue avant de souffler le prénom de la jeune femme. Elle avait toujours sa tête sur son autre bras et leurs jambes étaient mélangées. Cela le faisait sourire le petit Shino, ce que la jeune femme avait donc loupé en dormant. Il approche son nez de celui de la jeune femme.

- Shinra, qu’il souffle à nouveau, si tu ne te réveilles pas … je risque de devoir m’habiller tout seul.

Il avait compris que la jeune femme aimer bien ça, le manipuler. L’habiller et surtout le déshabiller. Mais comme il était déjà presque nu… D’ailleurs, la jeune femme n’avait pas encore remarqué son accoutrement, ça la réveillerait peut-être. Il sourit.

- Surtout que tu n’as pas vue comment je dors, qu’il murmure à nouveau à ses oreilles.

UN LIT. Un ptn de lit sa mère. Avec un sommier, un matelas, des draps, une couette !!! Ce luxe de dingo. Si elle n’était pas aussi occupée à dormir comme une masse, Shinra en aurait ronronné. Mais le confort et la masse chaude et rassurante de Shino a côté d’elle l’achève complètement. Surtout quand, même si ça elle ne le sait pas et franchement c’est trop triste, il la prend contre lui. Mais ce chaud qu’il dégage n’est qu’un puissant somnifère de plus pour la jeune femme épuisée qui ne moufte pas de la nuit. Enfin elle cherche, inconsciemment, plus de confort et de contact avec le jeune homme, mais rien de plus. Et à neuf heures, elle n’entend absolument aucune horloge sonner nulle part. Pas plus qu’elle n’entend Shino l’appeler. La première fois en tout cas. C’est Mat qui entend l’Aburame. Hé moruuuue ! On te cause ! qu’il la houspille intérieurement pour la réveiller. La blonde grommelle et soupire, frottant un peu son crâne sur une surface toute chaude non identifiée (le bras de Shino). Elle ne comprend pas tout à ce qu’on lui dit, mais elle entend parfaitement “m’habiller tout seul”. Elle entend. Ensuite, il faut comprendre. Elle se repasse plusieurs fois les mots dans son crâne embrumé en reprenant ses esprits et ses sensations corporelles. Et puis le jeune homme ajoute un petit détail qui fait déclic dans sa petite tête.

“Quouwa ?”

Oui c’est un “quoi”, mais clairement prononcer “quou-wa”. Si c’est pas trognon. Elle lève une lève pour se frotter le bout du nez et elle papillonne de paupières avant de les relever vers Shino. Sans lunettes. Sans capuche. Sans col roulé. Sans …

“OOUUHHHHHAAAAAAAA !!”

Qu’elle braille comme une sauvageonne en rejetant la couverture d’un coup de pied. Avec la vitesse et l’agilité d’un petit singe (ou d’un petit chat, haha), elle rabat sa jambe en l’air par-dessus Shino, place l’os de son bassin contre celui du jeune homme, et HOP, rotation et elle se retrouve assise sur lui, couché sur le dos dans le lit. (A savoir qu’elle, ne porte qu’une petite culotte, un débardeur, et c’est tout.) Et elle mate. Genre. Elle détaille avec des grands yeux gourmands tout ce qu’elle peut voir du ninja sous elle.

“Ah oui, ah oui, de la peau sous tes vêtements, je confirme.”

Elle se souvient de la réponse premier degré qu’il lui avait donnée la veille quand elle s’était interrogée sur ce que cachaient ses fringues. Shinra ricane et joue du piano du bout de ses doigts sur les abdominaux du jeune homme. Ceux en-dessous de son nombril, héhé. Et puis elle remonte ses doigts, doucement, doucement, toujours en pianotant sur son épiderme, sur ses abdos, ses pectoraux, jusqu’à venir s’accrocher à ses épaules. Et puis elle se penche et écrase sa poitrine (à deux doigts de déborder de son petit débardeur) sur le torse de Shino, et l’embrasse … modérément erm (on va dire que c’est le matin, et qu’elle vient de se réveiller, alors elle se retient/calme un peu).

“Bonjour p’tit coeur. Ça va, je t’ai pas dérangé en venant dormir avec toi ? Je n'arrivais pas à dormir. Toute seule.”

Toute seule, ouais, parce que avec lui. Paf. Une vraie souche. Shinra réfugie son visage dans le cou du jeune homme, y fait quelques bisous avant d’y poser son front. Comme ça, ça a l’air presque mignon, mais l’une de main de Shinra continue de se promener, curieuse, le long des sillons des muscles du corps de Shino, quasi à poil sous elle. Quasi. A. Poil. Heureusement que c’est très très très tôt le matin (bah oui, pour elle, héhé), sinon il aurait sans doute déjà des problèmes. Et une main moins curieuse et plus salace qui se promène sur son corps.

Dans la catégorie « J’ai tout compris », Shino avait le droit à un 10 de tous les jurys. Alors que la jeune femme dormait dans ses bras, endormi et pas faussement, il avait trouvé les bons mots pour une réaction… explosive ? En tout cas, la vélocité du mouvement, bien qu’arrêtable pour un ninja, en attester de la réussite de l’opération. Avant d’avoir pu dire « ouf » ou en tout cas, de pouvoir penser à dire « ouf », la jeune femme se retrouver sur lui. Pas que cela le dérange. Bien que presque nu, il n’avait pas de honte à cette situation et à leur corps collait l’un à l’autre. Il remonte les yeux vers elle pour voir ce qu’elle pensait. Il ne pouvait pas lire dans sa tête, mais il pouvait au moins essayer. Elle était dans une petite tenue, et ses pensées à lui, au lieu d’être « elle est sexy » que Kiba devra lui apprendre, était plus « elle est jolie » et « elle est légère ». Il ne voyait pas la différence, pour le moment, entre la beauté et le fait d’être sexy. Mais il savait qu’elle la trouvait jolie comme jamais il n’avait trouvé quelqu’un jolie, alors il se doutait qu’un autre terme pouvait être utilisé. S’il connaissait le terme sexy, il n’y pensa simplement pas. Après tout, il ne pouvait pas se concentrer totalement avec une femme si jolie, justement, sur lui et qui le regarde avec des yeux gourmands. Quand elle parle de ce qu’il y avait sous les habits, il penche la tête.

- Je t’avais prévenu.

Il ne sait pas à quoi elle s’attendait sous les tissus, mais il avait prévenu. Il avait simplement de la peau, des muscles, des os, et un corps quoi. Rien de bien étrange. Kuro avait un tatouage caché. Dans la famille, tout le monde le savait. Torune avait quelques cicatrices. Shota n’avait rien. Shino non plus. Son père avait un dragon dans le dos, qui n’allait pas avec son accoutrement, mais qui pourrait l’en blâmer de s’être fait plaisir. En tout cas, lui, il n’avait rien. Aucune surprise. La preuve. Il répond doucement à son baiser, frissonne de la sensation de sa poitrine contre son torse et secoua à peine la tête, tant pour caresser ses lèvres des siennes que pour dire « non ». Il la laisse parcourir son corps comme elle l’entend. Il ne laisserait pas tout le monde le caresser ainsi, logique, mais elle, elle en avait le droit. Il ne sait pas réellement si la jeune femme le savait, ce qu’elle était pour lui, mais il lui la laisse faire en répondant à son interrogation.

- Tu ne me déranges jamais, annonça-t-il comme toujours quand elle pensait être dérangeante, et il n’y a pas de soucis. Si tu ne veux pas être seule, tu peux dormir avec moi.

Ils avaient donné une chambre à la jeune femme, pour dire qu’elle avait son espace à elle. Elle était une réfugié pour Konoha, et il lui fallait une adresse. C’était logique que l’adresse soit celle de sa famille, puisqu’elle venait pour… mais pour le reste, elle n’était obligé à rien. Si elle ne voulait pas dormir seule, elle pouvait dormir avec lui. Il n’en voyait aucun inconvénient. Cependant, un petit doute vient s’immiscer dans son esprit. Un commentaire que Kiba avait fait sur le fait que, quand un Inuzuka trouvait son amour pour la vie, ils ne dormaient que rarement dans un lit. Ou en tout cas, jamais toute la nuit. Erk. Il penche la tête. Remonte sa main le long du bras de la jeune femme avant de lui faire un petit « pop » sur le nez, tout mignon.

- Dormir, il répète. Le reste pourra attendre mais même si j’ai besoin de peu de sommeil, j’en ai tout de même besoin. Dans tous les cas, ta chambre t'appartient, même si tu n'y dors pas.

Parce que … bon… entre la marmotte-chat sur lui, et lui, il y avait une personne qui avait plus besoin de sommeil que l’autre…mais Shino avait l’impression que quand elle avait faim (et pas de croquette pour chat) elle pourrait ne pas dormir des jours d’affilés. Ce qu’il préfère éviter pour avoir tout de même assez de repos pour faire les missions qu’on lui impose. D’ailleurs, les missions… Si on lui dit de quitter Konoha, est-ce qu’elle va arriver à être bien ici ? Surtout si elle ne peut pas dormir seul. Bah. Il l’enverra dormir avec Kuro. Après tout, elle avait dit ne pas pouvoir dormir seule. Pas vouloir dormir qu’avec lui. Et Shino savait que ce n’était pas son frère qui ferait quoi que ce soit d’autre que dormir avec sa petite copine.