Une main immobile sur son ventre, l’autre qui survole la peau de son dos alors qu’elle découvre l’épiderme de mon torse et de mon ventre et que nos langues tournent lascivement. Voici comment la braise qui se consume en moi se met à rougeoyer de plus en plus.
J’avais envie de prendre cette fesse à pleine main, mais la frôler me paraissait plus appétissant dans un premier temps. De même, j’aurais pu glisser ma main sous sa robe dès le début, mais conserver encore un peu le mystère de ce que masquait le vêtement fleuri m’émoustillait.

De la même manière, en découvrant lentement son corps, comme une légère caresse promettant bien plus, j’essayais de faire grimper le désir et l’envie de ma partenaire. Je cherchais à convoiter ses sens, à attiser la flamme qui c’était allumée. Je me faisais comme un bonbon dont la promesse gustative se révélait doucement.

Finalement, la belle rompt notre baiser pour reprendre mes paroles dans un souffle qu’elle expire contre ma bouche. Ses mains, aiguisant l’intensité de la chaleur dans mon ventre, elle m’arracha un frisson qu’elle ne pouvait pas manquer. Alors, roulant la tête en direction du mur qu’elle convoitait, elle me fit l’aveux de son désir immédiat. Elle alla jusqu’à avouer qu’elle avait rêvé que je le ferais.

Je lui fit un petit sourire taquin. Laissons parler nos fantasmes, oui… Murmurais-je avant de venir prendre son cou entre mes dents, la repoussant contre le mur pour l’y plaquer. Je dosais pour trouver un juste équilibre entre un plaquage brusque, sauvage, mais également sensuel et érotique. La main qui était sur son ventre était passé sur sa cuisse, de même que celle qui était dans son dos.
Ainsi, j’avais une cuisse dans chaque main, pressant mon bassin contre le sien et mordillant son cou, son oreille, remontant de sa gorge à son lobe dans d’amples léchouilles.

Quelque chose dans ce goût-là ? Demandais-je d’un murmure rauque tout en glissant mes doigts sous sa robe, en direction de son sous-vêtement. Le rempart est trouvé et, avec une douceur vorace, je m’en saisi pour le faire tomber le long de ses jambes avant de poser les mains sur ses hanches, les tenant fermement, possessif.
Je presse mon bassin contre le sien, collant ma raideur virile contre son intimité. Je porte mes lèvres à son oreille.
As-tu espéré que je te prenne contre ce mur ? Demandais-je d’un souffle rauque et suave tandis que mes mains découvraient une partie de ses fesses et que je sentais la boule ardente de mon ventre s’éparpiller tout en moi. Parce que moi, oui... Avouais-je, joueur et gourmand. Alors, je repris la peau de son cou entre mes dents, mordant un peu plus fort pour chercher les limites stimulantes de cette zone.