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Quand le destin décide de se foutre de toi (Arthécate)

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Mer 18 Oct - 22:28

Phillip
Ford

J'ai 37 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis Enquêteur et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt moyen.

Phillip est le bébé de famille et a toujours eu un sens aigu de la justice donc quand il a dit aux gens qu'il voulait rejoindre la police, ça n'a surpris personne. Phillip a tout miser sur ses études de police et il s'est donné à fond pour aboutir à ses fins. Il sort de l'école de police diplôme en main et il postule à la Chicago police. Il a tout fait. Du radar, de la patrouille, la circulation. Il a vu le beau mais aussi le très mauvais de Chicago. Il a vu une porte pour être enquêteur et il a appliqué pour obtenir les examens requis et ainsi quitter la patrouille. Depuis maintenant 11 ans il est enquêteur et il s'en sort vraiment bien. Dans sa vie personnelle, il a déjà été en couple pendant près de 5 ans et un jour, du jour au lendemain, il est revenu dans un appartement vide avec la simple note "Je te quitte" sans plus d'explication. Depuis il est célibataire, oui il lui arrive de ne pas avoir de nuits seul. Mais il est devenu un peu maladroit pour la drague.

Quand le destin décide de se foutre de toi (Arthécate) - Page 9 A47633b0b8193bf0_5
Je ne pensais pas que l’embrasser, cette fois non dans le cadre d’un mission de merde, pouvait être aussi… enivrant en fait. Bon pas qu’embrasser dans une voiture à la noirceur était le summum du romantisme mais c’était déjà mieux que la dernière fois. Je ne sentis aucune résistance de sa part, pas de gifle, elle ne me repoussa pas alors j’étais certain de mon coup. Elle partageait cette envie. En rompant le baiser je scrutais son regard un moment me perdant dans les éclats d’émeraudes de ses iris alors que je venais de lui dire que j’étais sérieux, qu’elle me plaisais. Puis quelque part je ne devais pas être si nul que ça pour embrasser non? Mon sourire s’élargit quand elle affirma que non ce n’était pas nul et je le perdis la seconde suivante alors qu’elle continua en disant que c’était ce qui l’embêtait. Euh… en quoi c’est embêtant qu’elle me plaise ou QU’ON se plaisent? C’est même bénéfique, on allait arrêter de se chamailler comme des gamins non? J’agrandis les yeux de surprise quand elle me demanda si c’était ÇA pour moi être plus qu’un partenaire de travail. Ah merde… euh…

- Je …non! Non ce n’était pas….

*Qu’est-ce que je suis con merde!* pensais-je en frottant le front.

- Je ne pensais pas te dire ça ce soir que tu me plaisais. Je pensais à une relation amicale tu sais… amis quoi.

Pourquoi je sentais que j’étais entrain de me mettre les deux pieds dans la boue et que je m’enfonçais admirablement bien? Je pris une grande inspiration tentant de trouver les bons mots, la bonne phrase mais je savais que rien de ce que je dirais ne serait assez bien justement. J’avais un chic incroyable pour être le roi des cons! Quand elle dit que ce n’était pas une bonne idée, comment on allait bosser, attendre au lendemain. Je me sentais comme si elle me donnai des claques au visage, et ça je pense que ça m’aurait moins blessé que les mots qu’elle prenait.

- Depuis quand je t’ai menti Taylor? dis-je sérieusement, Je dis peut-être des blagues et j’agis parfois en gamin mais jamais je ne mentirais sur ça.

Hé! C’était des sentiments! On ne jouait pas avec les sentiments. Si elle n’est pas intéressée qu’elle le dise et qu'on en reste là c’est tout. Bon en même temps ça sera difficile au début d’agir normalement mais je respecterais la ligne et je regarderais ailleurs si on ne veut pas de moi.

- Puis si tu penses que demain tu ne plairas plus, c’est que tu as trouvé comment effacer la mémoire? Je ne penses pas que ça change en une nuit. Puis bosser dans ses conditions… je sais pas on reste discret. On se serra les coudes encore plus je sais pas moi! On peut voir ça ensemble ou pas…

C’est moi ou la simple idée d’être avec quelqu’un - ou moi - l’effrayait? Appuyée contre la porte, elle avait l’air d’une biche effarouchée comme si elle venait de voir les phares d’une voiture. Je fronçai légèrement les sourcils en la regardant. Depuis qu’on bossait ensemble je pense que c’est la première fois que je la voyais aussi… aussi… aussi paniquée ET vulnérable à la fois.

- Taylor? Taylor regarde-moi… je plantai mon regard dans le sien et le scrutait un moment, Qu’est-ce qui t’effraie en vrai? Que je t’ai dis que tu me plais ou juste l’idée qu’on pourrait hypothétiquement être ensemble?
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Mer 18 Oct - 23:02

Taylor Martinez
J'ai 34 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis enquêtrice et je m'en sors plutôt bien. Je suis célibataire et je le vis plutôt très bien!

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Comment en étions-nous arrivés là, au juste ? Je ne comprenais plus rien simplement parce que plus rien n'avait le moindre sens. Aucun de nous n'arrivait à comprendre l'autre et nous nous enfoncions, tous les deux.

Je…non! Non ce n’était pas….Je ne pensais pas te dire ça ce soir que tu me plaisais. Je pensais à une relation amicale tu sais… amis quoi.
Je ne sais pas à quoi ressemble l'amitié pour toi, Ford, mais pour moi, c'est carrément pas ressemblant ! criais-je, malgré-moi… Bordel, j'hyperventilais presque. Et tu comptais me le dire quand au juste ?

Voulais-je vraiment le savoir ? Certainement pas. A ce stade, il semblait évident que la logique et le bon sens avaient tous deux mis les voiles…

Depuis quand je t’ai menti Taylor? Je dis peut-être des blagues et j’agis parfois en gamin mais jamais je ne mentirais sur ça.
Je ne parle pas de mensonges, mais d'erreur, voilà… Tu te méprends toi-même, tu te trompes… Mais ça ira mieux demain… Tu as un peu bu ce soir, c'est peut-être le vin qui te joue des tours… Oui, voilà, c'est forcément ça.

Je ne saurais dire si je croyais sincèrement à ma propre bêtise ou non. Sur l'instant, je vous jure que cela avait du sens… Mais je ne voulais pas croire que moi, petite merdeuse au caractère de cochon à la réputation plus que douteuse, je pouvais plaire à ce type. Non, décidément, ça ne voulait pas rentrer dans mon crâne.

Puis si tu penses que demain tu ne plairas plus, c’est que tu as trouvé comment effacer la mémoire? Je ne pense pas que ça change en une nuit. Puis bosser dans ses conditions… je sais pas, on reste discret. On se serra les coudes encore plus, je sais pas moi! On peut voir ça ensemble ou pas…
Bien-sûr que ça peut changer en une nuit. Ce ne serait pas la première fois… Tu penses que je te plais, là maintenant tout de suite, mais je ne te plaisais certainement pas hier et demain, ça ira mieux…

Ouais, dans ma tête, l'attirance s'apparentait à une vilaine cuite. Bonjour la comparaison foireuse. Bravo Taylor, tu te débrouilles comme un chef. Un chef totalement con, à l'évidence, mais un chef quand même. J'avais répondu sans trop réfléchir et surtout, en éludant la deuxième partie de sa déclaration… Nous voyait-il comme un couple ou parlait-il simplement de faire comme si rien ne s'était passé ce soir-là ? Je n'en savais strictement rien mais j'avais beaucoup trop peur pour lui poser la question.

Je peinais à respirer… Je suffoquais même carrément. Ma vue s'était brusquement troublée. Je ne réalisais pas vraiment ce qui se passait. Je n'avais même aucune connaissance de mon état. Je savais que j'avais peur, bien-sûr, mais je ne me rendais pas compte que c'était à ce point… Jusqu'à ce que Ford adapte son propre comportement en se calmant.

Taylor, Taylor regarde-moi… Qu’est-ce qui t’effraie en vrai? Que je t’ai dis que tu me plais ou juste l’idée qu’on pourrait hypothétiquement être ensemble?

Bonne question…

Les deux ? répondis-je promptement avant d'ouvrir la portière pour quitter l'habitacle. Je ne pris pas la fuite, je voulais juste prendre un peu l'air… C'est qu'il faisait chaud là-dedans.

C'est juste… Impossible ? Illogique ? Stupide ? je commençais à manquer cruellement de vocabulaire pour m'expliquer correctement. Je ne cherchais pas à le vexer, ni même à le repousser. Je voulais juste lui faire comprendre que je ne voyais pas comment je pouvais lui plaire, et comment lui pouvait seulement envisager d'être avec moi. Que s'était-il passé dans sa tête pour en venir là ? Un simple baiser aussi agréable soit-il peut-il vraiment tout changer ?

Comment on a pu passer de "appelle-moi Phil, je veux être ton ami" à "tu me plais" ? Je suis perdue là…




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Jeu 19 Oct - 7:59

Phillip
Ford

J'ai 37 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis Enquêteur et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt moyen.

Phillip est le bébé de famille et a toujours eu un sens aigu de la justice donc quand il a dit aux gens qu'il voulait rejoindre la police, ça n'a surpris personne. Phillip a tout miser sur ses études de police et il s'est donné à fond pour aboutir à ses fins. Il sort de l'école de police diplôme en main et il postule à la Chicago police. Il a tout fait. Du radar, de la patrouille, la circulation. Il a vu le beau mais aussi le très mauvais de Chicago. Il a vu une porte pour être enquêteur et il a appliqué pour obtenir les examens requis et ainsi quitter la patrouille. Depuis maintenant 11 ans il est enquêteur et il s'en sort vraiment bien. Dans sa vie personnelle, il a déjà été en couple pendant près de 5 ans et un jour, du jour au lendemain, il est revenu dans un appartement vide avec la simple note "Je te quitte" sans plus d'explication. Depuis il est célibataire, oui il lui arrive de ne pas avoir de nuits seul. Mais il est devenu un peu maladroit pour la drague.

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Pourquoi je lui avais dit ça aussi?! Je ne pouvais pas simplement fermer ma gueule? Mais non il fallait que je foute en l’air une soirée qui était parfaite! Bravo Phil! Vraiment parfait! Oui au départ c’était vraiment dans un but amical que je lui avais parlé d’arrêter de me nommer par mon nom de famille. Puis quand j’allais lui dire…. Je ne sais pas mais clairement pas là ce soir.

- Je te jures que c’était pour un but amical au départ dis-je presque exaspéré, Puis quand j’allais te le dire… j’en sais rien je n’ai pas un plan établi de quoi dire et quand le dire!

En même temps c’était visible non? Ce n’était pas prévu ce soir… même jamais aurait été mieux. De plus, piqué dans mon orgueil, je lui signifia que je ne mentirais pas pour une chose comme ça, que jamais je ne mentirais sur des sentiments. Encore une fois je sentis comme si elle me foutais un coup de poing au ventre. Je me méprenais sur mes sentiments parce que j’avais bu?? Mais c’était quoi cette connerie?? Les autres fois que je l’avais trouvé mignonne je n'avais pas bu ou quelqu’un était venu arrosé mon café sans que je m’en rende compte. Je fronçais les sourcils en me renfrognant légèrement.

- Je te dirais que en boisson je ne fais pas des déclarations en général….

Non j’étais plus entrain de leur rouler des pelles et on n’avait pas vraiment de vêtement non plus. Alors sa comparaison boiteuse… c’était de la merde! Mais je ne comprenais pas ce qui la faisais paniquer. Je lui ai juste dit qu’elle me plaisais, que je la trouvais jolie et que… et que rien de plus en fait. Il n’y avait rien à paniquer. La plupart des filles aimaient bien quand on était un minimum honnête sur nos sentiments non?

* C’est Taylor… ce n’est pas la plupart des filles….* pensais-je

Cependant je la vis presque au bord de l’hyperventilation alors je me radoucis et lui demandai de me regarder, et tenter de la faire parler un peu, la calmer. Ouais bon moi calmer quelqu’un c’était déjà deux. Je venais de foutre un beau gros bordel alors que je pensais que ça allait être… pas trop mal comme conversation. Pourquoi il fallait que tou soit aussi compliqué avec elle? Quand je lui demandais ce qui l’effrayais en vrai je poussai un soupir en appuyant ma tête sur l’appuie-tête. C’est pas vrai… est-ce que j’était si terrible? Mon cerveau avait décidé de prendre des vacances alors que je fixai le plafond de l’habitacle. Je tournai lentement la tête vers elle quand elle disait que c’était illogique, impossible, stupide et que je fronçais les soucils. Je me pris l’arête du nez tentant de remettre de l’ordre dans ma tête mais visiblement même là c’était un beau bordel.

- En quoi ça pourrait être impossible ou illogique ou même stupide? Je t’ai pas demandé en mariage quand même!

Heureusement, sinon elle aurait bien fait une crise de cœur! Même sa question de comment on était passé à ce sujet je me le demandais encore moi-même.

- J’en sais rien! dis-je en levant les mains pour les faire retomber mollement sur mes cuisses.

Je poussai un autre soupir réfléchissant à ce que je pouvais dire pour rattraper le tout mais je savais que peu importe ce que je dirais ce serait comme tenter de prendre une barre de savon dans un bain.

- Taylor, au départ c’était vraiment pour qu’on soit amis. Pourquoi là, maintenant c’est rendu à tu me plais? Parce que ça fait un moment que tu me plais. Je ne l’ai jamais dit parce que… parce que je me disais que j’étais stupide de ressentir ça j’en sais rien mais…

Hé merde… pourquoi c’était TOUJOURS compliqué avec elle?? Bordel que j’avais le chic de m’enticher de filles compliquées! Je fixai le tableau de bord devant moi ne sachant plus où regarder.

- Je n’ai jamais osé le dire parce que je me disais que nous étion collègues de travail. Que le mieux était qu’on soit amis. Et ne m’appelle pas Ford encore, j’ai toujours détesté ça. Même gamin je détestais. ajoutais-je toujours en fixant le tableau de bord. La seule raison que tu peux donner à la boisson est qu’elle m’a fait de dévoilé ce que je ressentais pour toi.

Je relâchais mon regard de son point, pour le tourner vers elle et scruter son regard et ajouter plus calmement

- Je ne te dirais pas ça si je ne le pensais pas. Je ne suis pas le genre de personne qui joue avec les sentiments. C’est idiot, c’est gamin et je sais combien ça fait mal. Puis je ne penses pas être une personne aussi ignoble et immature. Puis ce n’est pas que ton physique qui me plais Taylor. J’aime les filles qui en ont dans le crâne pas les nunuches qui n’ont rien à dire, qui n’ont aucune personnalité. Et comme je t’ai dis, jamais je n’irais au-delà de ce que tu veux. Mais ce que j’ai dis, ne s’en iras pas au matin. Et tu sais que je n’ai pas bu tant que ça sinon ça ne serais pas moi derrière le volant mais toi. Tu aurais été la première à m'enlever les clés. Donc ne met pas ça sur le dos de la boisson.

Bon demain je ne sais pas comment j’agirais mais je voulais au moins que ça, se soit réglé.
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Jeu 19 Oct - 9:18

Taylor Martinez
J'ai 34 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis enquêtrice et je m'en sors plutôt bien. Je suis célibataire et je le vis plutôt très bien!

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Le pire dans toute cette histoire, était que j'avais parfaitement conscience de la bêtise de mes propos. Je me perdais totalement dans ces derniers, allant même jusqu'à comparer une attirance à une vulgaire crise d'urticaire ou à une gueule de bois… D'accord, je n'ai pas utilisé de tels mots, mais je les avais clairement pensé ce qui ne valait guère mieux.

Non, il ne m'avait pas demandé en mariage, Dieu m'en préserve… Mais tout cela me bousculait tout autant. Je peux comprendre que cela le surprenne – il y avait de quoi, d'autant plus qu'il ne devait pas avoir l'habitude d'assister à ce genre de réaction. Néanmoins c'était bel et bien ce que je ressentais actuellement et ce qui me faisait paniquer bêtement.

Il m'avoua ensuite que cette attirance ne datait pas d'hier sans donner de précision supplémentaire. Cela ne nous avait pourtant pas empêché de nous disputer comme d'habitude… Même si, merde… C'est vrai qu'en dehors de nos prises de bec, il se montrait plus gentil qu'auparavant, au point même de m'inviter dans sa famille.

Je n’ai jamais osé le dire parce que je me disais que nous étions collègues de travail. Que le mieux était qu’on soit amis. Et ne m’appelle pas Ford encore, j’ai toujours détesté ça. Même gamin je détestais. La seule raison que tu peux donner à la boisson est qu’elle m’a fait dévoiler ce que je ressentais pour toi.

Mais c'est ce qu'on est… soufflais-je en essayant de me calmer. On n'est peut-être pas amis, mais on travaille ensemble… Ce n'est pas censé aller plus loin que ça.

Toute cette histoire m'avait épuisée et, à l'évidence, lui aussi… Je le laissais poursuivre en l'écoutant avec attention. Je ne savais trop qu'en penser, mais il méritait tout de même d'être écouté. Il avait raison sur une chose, jamais je ne l'aurais laissé conduire si je le pensais inapte à la tâche. Mais je me refusais d'accepter le fait que je puisse lui plaire, d'une manière ou d'une autre. J'avais déjà du mal à m'imaginer devenir amie avec lui… Parce que j'avais déjà assez donné et que j'avais échoué avec mon précédent coéquipier.

Qu'attendais-tu de moi en me disant tout ça ? lui demandais-je avec calme. J'ai bien compris que tu ne me forcerais à rien, mais tu ne m'as certainement pas dis tout ça simplement pour me livrer une information, non ?


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Jeu 19 Oct - 13:01

Phillip
Ford

J'ai 37 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis Enquêteur et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt moyen.

Phillip est le bébé de famille et a toujours eu un sens aigu de la justice donc quand il a dit aux gens qu'il voulait rejoindre la police, ça n'a surpris personne. Phillip a tout miser sur ses études de police et il s'est donné à fond pour aboutir à ses fins. Il sort de l'école de police diplôme en main et il postule à la Chicago police. Il a tout fait. Du radar, de la patrouille, la circulation. Il a vu le beau mais aussi le très mauvais de Chicago. Il a vu une porte pour être enquêteur et il a appliqué pour obtenir les examens requis et ainsi quitter la patrouille. Depuis maintenant 11 ans il est enquêteur et il s'en sort vraiment bien. Dans sa vie personnelle, il a déjà été en couple pendant près de 5 ans et un jour, du jour au lendemain, il est revenu dans un appartement vide avec la simple note "Je te quitte" sans plus d'explication. Depuis il est célibataire, oui il lui arrive de ne pas avoir de nuits seul. Mais il est devenu un peu maladroit pour la drague.

Quand le destin décide de se foutre de toi (Arthécate) - Page 9 A47633b0b8193bf0_5
Je n’aurais pas pu m’enticher d’une fille simple, gentille et qui ELLE aurait été flatté par cette révélation? Mais non il fallait que je me pourrisse la vie avec une fille plus compliquée qu’un manuel d’Ikea! Et le pire c’est que je savais que cette attirance, même si ça réaction me gonflait, n’allait pas s’arrêter. Je sais que mon connard de cerveau verra ça comme un défi de la conquérir! Je suis une catastrophe sur pattes! J’étais la fois exaspéré, épuisé et au bord de la traiter ELLE de gamine avec la réaction débile qu’elle avait. Elle avait beau dire mais en ce moment le plus gamins des deux n’étaient pas moi. Oui je lui dis que cette attirance ne datait pas d’hier et je n’allais pas plus loin dans l’explication. Si je lui disait que ça avait commencé lors de notre surveillance de nuit pour Victoria, alors là elle meure ici. Bon je dirais que son caractère de merde avait bien aider à atténuer cette dite attirance mais à chaque fois je ne pouvais me dire qu’elle était foutrement mignonne quand elle se foutait en rogne… je suis perdu. Damné et complètement con.

Je ne savais plus comment me sortir de cette situation,je ne savais plus quoi dire pour qu’elle arrête de paniquer comme si on allait se marier et que tout le monde était là sans qu’elle sache. Ok je pouvais comprendre la crainte vu l’enlèvement qu’elle avait eue, la perte de son coéquipier mais je n’était pas EUX. J’étais moi et c’est ce moi que je voulais qu’elle apprenne à connaître. Quand elle me répéta encore qu’on était “peut-être pas amis” j’ai eu une violente envie de crier.

- Tu ne me considères peut-être pas comme un ami Taylor, mais moi oui. dis-je en plantant mon regard dans le sien. Merde! Marre à la fin de cette putin de connerie de merde, Désolé je ne suis pas maître de mes sentiments. Ça arrive c’est tout.

J’aurais tellement dû lui dire “Ah mais non je blague ah ah ah, je suis drôle non?” comme ça on ne serait pas là à débattre sur des putin de sentiments de merde! Phil… la prochaine fois fait ça. MIEUX! Laisse la fille le faire comme ça plus de situation comme ça. Quand elle me demanda ce que j’attends d’elle en disant ça, je poussai un autre soupir. J’en étais rendu à combien d’ailleurs? Je devais avoir fourni la terre en gaz carbonique à ce rythme. Je baissai la tête sur mes mains me calmant comme elle semblait plus calme à son tour.

- Je ne sais pas ce que j'attendais en fait. dis-je doucement comme un gamin penaud, peut-être me confirmer que je n’étais pas seul à ressentir ça? Je ne sais pas Taylor.

Je relevai le regard vers elle et me tournai vers elle avant de poursuivre et me passer la main dans les cheveux.

- Ça sortit tout seul sans que je m’en rende vraiment compte. je me mordis le lèvre une seconde… deux? des siècles avant de parler, Peut-être que mes parents se sont rendu compte de quelque chose que je ne me rendait pas compte moi-même et que de là ça donner ça je ne sais pas Taylor. Pour vrai, je ne pensais pas que ça donnerait… ça dis-je d’un geste vague de la main.

Je me tus et soudainement c’est moi qui se sentait comme une bête prise dans un piège. Je ne savais plus quoi dire pour me “défendre” et pour tenter d’amoindrir cette déclaration que, normalement, j'aurais fait autrement.

- Je peux être honnête? dis-je avant de poursuivre. Je me doutes pourquoi tu ne veux pas qu’on soit plus proche qu’on ne l’es maintenant. En fait, je dirais que je ne dois pas me planter tant que ça. L’enlèvement que tu as subi plus jeune ne doit pas aider aux rapprochements, pas plus que la perte de ton collègue. Je comprends et ce n’est pas un reproche que je te fais quand tu m’as parlé de ça je me suis dit “Ok… donne-lui le temps de te connaître, elle va finir par voir que tu n’es pas eux.” et j’ai décidé justement de te donner ce temps. J’ai eu un partenaire qui m’a également servi de mentor à mon arrivée et quand il a prit sa retraite, j’ai refusé obstinément d'en avoir un autre.

Je pris une petite pause en prenant une inspiration aussi longue que ma vie.

- Je me disais que personne ne lui arrivait la cheville et tu es arrivé. On m’a obligé d’avoir un partenaire et force d’admettre que tu le surpasses. Oui on bosse bien ensemble, tu es juste… super comme flic. Donc même si tu ne veux pas qu’on soit potes, moi je te considère comme tel. Tu es aussi importante que mes parents, mes soeurs parce que en-dehors d’eux, je n’ai pas tant d’amis. Que peu importe ce qui peut se passer je serais toujours le premier arrivé si ça ne va pas. Peut-être que c’était ça aussi que j’attendais, que tu ne me vois pas comme le collègue gamin et con que tu vois.

Voilà c’était dit, calmement. Humblement et sincèrement et j’espérais fortement qu’elle le sentes
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Jeu 19 Oct - 14:36

Taylor Martinez
J'ai 34 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis enquêtrice et je m'en sors plutôt bien. Je suis célibataire et je le vis plutôt très bien!

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Ne sachant plus que dire, je décidais de le laisser parler. Le pauvre devait en avoir grandement besoin avec tout ce qu'il venait de se prendre à travers la figure. Honnêtement, ça m'agace d'être comme ça… Mais je ne fais pas vraiment exprès non plus. L'idée même de me lier à qui que ce soit, qu'importe la manière, m'effraie. J'avais dû fournir beaucoup d'efforts pour ne serait-ce qu'accepter l'amitié de Jared. C'était usant… Parce que j'avais sans cesse besoin d'être rassurée pour une chose qui semble tout à fait naturelle pour d'autres. Et malgré tout ça, je me suis retrouvée totalement incapable de l'aider lorsqu'il en avait le plus besoin… Je ne suis pas une personne fiable. Je suis comme ma mère, une sorte d'assemblage de défaillances et de faiblesses. Je ne mérite pas tant d'attention… Et encore moins d'affection. Pauvre Ford, il aurait mieux valu pour lui de se concentrer sur la petite Florence de la comptabilité. Une gentille fille, belle comme un cœur…

Je ne te vois pas comme un gamin ou un con, Phillip, rétorquais-je en soupirant. Enfin, pas tout le temps.

Je tentais de sourire, mais en vain. J'y arrivais tout simplement pas. Je me sentais extrêmement mal pour lui parce que je n'étais même pas fichue de lui apporter ce qu'il demandait. J'étais touchée pourtant…Autant par ses paroles que par ses actes. Ces baisers ne m'avaient pas non plus laissé indifférente.

Tu as seulement raison qu'en partie sur ce qui me dérange dans tout ça… Enfin, ce qui empêche un quelconque rapprochement, précisais-je. Tu n'as strictement rien à voir avec ça. Je n'ai rien à te reprocher, sincèrement… Et si j'avais été différente, je me serais comportée comme n'importe quelle fille ravie d'entendre un homme extraordinaire lui faire une déclaration… L'ennui, c'est que je suis moi. Je suis une fille bizarre et associale qui est incapable d'accepter de vivre la moindre relation en dehors de celles liées au travail… Ce n'est pas que je n'en ai pas envie c'est juste que… Je sais pas… J'ai peur. Je guette constamment le moment où ça va foirer… Parce que je sais que ça va foirer… C'est moi. Je suis comme ça...Je ne suis pas un cadeau, vraiment pas.

Je ne voulais pas lui faire le moindre mal, sincèrement. Je le pensais lorsque je disais que c'était un homme extraordinaire…  Mais s'il n'y avait que moi qui pouvait poser problème dans cette histoire… Non, il y avait pire et je ne tenais pas particulièrement à le mêler à tout cela, même de loin.

Je suis désolée… Vraiment. Mais je ne peux pas, conclus-je d'une voix presque éteinte avant de refermer la portière… Bon sang ce que je pouvais en avoir marre de tout ça… de moi, de mes problèmes et de mes foutues failles.

Je ne me retournais pas. Quitte à devoir mettre un frein à tout ça, autant me montrer infaillible… Même si ça fait mal. Même si je me dégoûte… Je regagnais mon appartement aussi rapidement que possible avant de m'arrêter nette sur le palier… Ma porte était ouverte et mon arme se trouvait à l'intérieur… La tuile. Je me plaçais sur le côté, dans l'angle du mur pour m'assurer que l'appartement était vide… Seulement, je pouvais entendre quelques bruits à l'intérieur… "Fait chier…"

Coucou frangine… Comment tu vas.
Luke ? sa voix pâteuse ne m'indiquait rien de bon… Il était vautré sur mon canapé, dans le noir, une bouteille de whisky sur le ventre… Comment tu es entré ?

Question stupide, les marques d'effraction étaient parfaitement visible.
J'ai essayé de t'appeler, t'as pas répondu… Alors chui v'nu… Et t'étais pas là… Alors chui entré.

J'allumais la lumière pour y voir plus clair … Et il se cacha les yeux avant de se mettre à hurler et à m'insulter… Je m'en fichais, j'en avais l'habitude… Ce qui m'embêtait le plus était sa maigreur affligeante… Il avait rechuté.

T'es défoncé Luke ? lui demandais-je, mâchoires serrées.
Moi ? Naaaan… T'es jolie. T'étais avec un mec ?
Ça ne te regarde pas.
J'veux pas que ma soeurette adorée se fasse sauter… Tu t'es pas fait sauter hein ?
Non…

Il sembla rassuré, tant mieux … Moi, je ne l'étais pas. Je récupérais mon téléphone avant d'appeler ma mère afin de lui demander des explications. Sa réponse me fit "rire".

Il avait besoin d'aide alors je te l'ai envoyé.

En gros, démerde-toi… Je manquais trois jours de boulot afin de permettre à cet idiot de se sevrer. Ce n'était pas la première fois que je dû faire face aux conséquences de ses addictions… Ce n'était pas la première fois que je passais des nuits éveillées incapables de fermer l'œil parce qu'il hurlait sans cesse… Il souffrait énormément.

Le chef ne cessait de m'appeler mais je ne décrochais plus. Il allait forcément finir par me virer… J'ai du faire changer ma porte et expliquer à l'ouvrier que mon frère était malade… J'ai dû mentir à Ford en lui envoyant un message pour lui dire que je souffrais d'une intoxication alimentaire… Quelle excuse minable. Le pauvre devait s'imaginer toute autre chose. J'harcelais ma mère au téléphone pour qu'elle rapplique ici et qu'elle s'occupe de son fils. Elle finit par accepter et, au quatrième jour, je pus retourner au travail. J'étais si épuisée que je préférais prendre un taxi. J'avais une mine affreuse mais, honnêtement, j'en avais rien à foutre.

Bonjour… lançais-je à Ford avant de vider trois gobelets de café dans mon thermos. Désolée pour l'absence… J'ai manqué quelque chose ?


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Jeu 19 Oct - 15:38

Phillip
Ford

J'ai 37 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis Enquêteur et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt moyen.

Phillip est le bébé de famille et a toujours eu un sens aigu de la justice donc quand il a dit aux gens qu'il voulait rejoindre la police, ça n'a surpris personne. Phillip a tout miser sur ses études de police et il s'est donné à fond pour aboutir à ses fins. Il sort de l'école de police diplôme en main et il postule à la Chicago police. Il a tout fait. Du radar, de la patrouille, la circulation. Il a vu le beau mais aussi le très mauvais de Chicago. Il a vu une porte pour être enquêteur et il a appliqué pour obtenir les examens requis et ainsi quitter la patrouille. Depuis maintenant 11 ans il est enquêteur et il s'en sort vraiment bien. Dans sa vie personnelle, il a déjà été en couple pendant près de 5 ans et un jour, du jour au lendemain, il est revenu dans un appartement vide avec la simple note "Je te quitte" sans plus d'explication. Depuis il est célibataire, oui il lui arrive de ne pas avoir de nuits seul. Mais il est devenu un peu maladroit pour la drague.

Quand le destin décide de se foutre de toi (Arthécate) - Page 9 A47633b0b8193bf0_5
J’étais plus calme,parce que sûrement épuisé de tenter de trouver diffèrentes manières de lui expliquer, de lui dire que je ne voulais pas le dire comme ça et que malgré tout elle était une amie pour moi depuis… depuis je ne sais pas combien de temps mais elle était une amie. Peut-être la journée ou j’ai arrêté de la voir comme le schtroumpf grognon. Je me lançais donc dans une longue explication - encore - et je n’osais même plus lever le regard sur elle, mais je fini par le faire quand même. Ce qui était rassurant un peu c’est qu’elle ne me voyait pas toujours comme le collègue gamin et con, déjà ça. On avançait… pas beaucoup mais c’était déjà ça de gagné. Attends... elle venait de m'appeler Phillip? ENFIN BORDEL DE MERDE!!! Elle prit elle-même le temps de m’expliquer et je lui donnait la chance comme ele l’avait fait pour moi. Ok je ne m’étais pas planté totalement cependant je fronçai légèrement les sourcils en entendant que si elle avait été différente, elle aurait agit comme n'importe qu’elle fille. Mais je ne voulais pas n’importe quelle fille!!! Si je le voulais je n’avais qu'à jouer du charme avec n’importe laquelle d’entre elles! Tiens comme la jolie Florence qui papillonnait des yeux aussitôt que j’étais pas loin. Mais je haussai les sourcils quand elle ajouta que j’étais un homme extraordinaire. Hé bien…si je m’étais douté! J’étais passé de gamin con à un homme extraordinaire! Je prenais le compliment, qui sait quand ça allait passer? Mais pour le reste je ne trouvais rien à ajouter. Qu’est-ce que je pouvais dire? On tournait en rond alors valait mieux que je la ferme tiens. Elle sortit simplement en me disant qu’elle était désolée et qu’elle ne pouvait pas.

Je la regardais s’éloigner peut-être en espérant qu’elle se retourne et… non. La porte se referma sur elle alors que je laissai échapper un soupir. Parfait, on va jouer les collègues sans plus. Je remis le contact pour aller chez-moi et juste m’écraser devant la télé et un film que je n’écoutais pas regardant simplement les images défiler devant moi avant d'aller me coucher. Le lendemain je retournai au bureau pour voir son bureau vide, elle n’était ni dans un pièce vide, ni dans la cuisinette. Si la première journée je le prit mal, je ne savais pas quoi répondre au chef sur son absence. Quand j’eus le message comme quoi elle avait une “intoxication alimentaire” je soufflai un rire de mépris.

- Mouais… c’est ça…

Mais je la couvris en allant voir le chef et lui dire pour son absence. Il soutint mon regard mais je ne bronchai pas. La deuxième journée une légère frustration monta que j’arrivais à contrôler, la troisième je me terrais dans un mutisme complet profondément touché dans mon orgueil. Bien sûr j’eus quelques cas pendant que madame faisait je ne sais quoi pour être bien certaine que je comprenne le message. Le quatrième jour j’étais là avant elle devant finir mes rapports et entrer les dernières informations. Et voilà qu’elle arrivait! Bien tiens! je relevais un regard en coin vers elle toujours dans mon mutisme et ne répondant pas à son bonjour et retournant mon regard vers l’écran.

- Un vol à main armé qui a finit en homicide, une intrusion de domicile et les propriétaires battus et hier un règlement de compte entre gang de rues dont les crimes contre la personne s’occupent.

Je pianotais sur le clavier et relevai finalement mon regard vers elle en plantant mon regard dans le sien. Je m’appuyai sur le dossier de ma chaise plantant mon regard dans le sien, les lèvres pincées pour éviter de lui cracher mon venin.

- J’espère que tu t’es bien remise de ton indigestion alimentaire. Ça serait dommage que ça t’empêche de faire ton boulot. dis-je sèchement. Au fait, le chef veut te voir. Peut-être s’assurer que tu vas bien.

Je ne dis rien de plus et retournai à mes rapports. Elle voulait jouer collègues, on seraient collègues. Elle ne pouvait pas? Parfait, j’arrête de me forcer pour être gentil.
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Jeu 19 Oct - 15:57

Taylor Martinez
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Son ton extrêmement froid me glaça totalement. Évidemment qu'il m'en voulait. Je l'avais repoussé avant de disparaître pendant trois jours… Sans doute le méritais-je après tout… Je n'insistais donc pas et me rendis aussitôt au bureau du chef. Ce dernier me passa un savon monumental avant de s'apercevoir de mon allure. Il faut dire que je n'avais rien mangé de solide depuis Thanksgiving, que je ne m'étais pas vraiment peignée et que j'étais habillé comme un sac. Ouais, je ne ressemblais pas à grand-chose mais, pour ma défense, j'avais quitté mon appart sitôt après l'arrivée de ma génitrice.

Cela ne se reproduira plus, chef, lui dis-je en baissant la tête.
Martinez… Ça va aller ?
Évidemment…

On nous envoya ensuite sur une scène de crime. La victime était jeune, encore étudiante… Une jolie blonde aux traits juvéniles… On l'a retrouvé morte dans sa baignoire et, en cet instant, j'avais presque envie d'être à sa place. J'essayais tant bien que mal de me montrer professionnelle, mais les appels incessants de ma mère me rendaient chèvre.

Après avoir quitté la scène de crime, nous prîmes la route en direction du poste… Et mon téléphone se mit de nouveau à sonner.

Maman, je travaille là, soupirais-je de lassitude.
Je l'entendis crier, totalement hystérique. Je ne compris pas tout de suite ce qu'elle me racontait, aussi lui demandais-je de se calmer.
Taylor, il faut que tu viennes tout de suite. Il est devenu fou ! Il est armé… Je me suis enfermée dans la salle de bain.
J'arrive, tout de suite, dis-je avant de raccrocher et de me tourner vers mon partenaire. Peux-tu m'emmener chez moi, s'il te plaît, c'est une urgence.

À l'évidence, le stress devait se lire sur mes traits puisque la voiture fit aussitôt demi-tour. Je récupérais mon arme et m'assurais que tout fonctionnait correctement… Même si j'espérais ne pas avoir à m'en servir… A peine la voiture fut-elle arrêtée que je me précipitais déjà dehors avant de monter les marches deux par deux…

Je pouvais entendre la voix de mon frère… Encore cette voix étrange, pâteuse qui ne lui ressemblait plus du tout. Il était en crise, à l'évidence… De l'autre côté, ma mère hurlait… Elle le suppliait pendant qu'il l'insultait.

Luke ? C'est moi… Je vais rentrer, d'accord ?
Taylor… Tu vas bien, dis ?

Il était en plein milieu d'une crise… Fait chier … Et le pire, c'est qu'il tenait l'une de mes armes dans les mains.

Je vais bien… Tout va bien… lui assurais-je en plaçant mon arme à ma ceinture pour lever les deux mains en l'air. Ce n'était clairement pas le moment de paniquer.





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Jeu 19 Oct - 17:26

Phillip
Ford

J'ai 37 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis Enquêteur et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt moyen.

Phillip est le bébé de famille et a toujours eu un sens aigu de la justice donc quand il a dit aux gens qu'il voulait rejoindre la police, ça n'a surpris personne. Phillip a tout miser sur ses études de police et il s'est donné à fond pour aboutir à ses fins. Il sort de l'école de police diplôme en main et il postule à la Chicago police. Il a tout fait. Du radar, de la patrouille, la circulation. Il a vu le beau mais aussi le très mauvais de Chicago. Il a vu une porte pour être enquêteur et il a appliqué pour obtenir les examens requis et ainsi quitter la patrouille. Depuis maintenant 11 ans il est enquêteur et il s'en sort vraiment bien. Dans sa vie personnelle, il a déjà été en couple pendant près de 5 ans et un jour, du jour au lendemain, il est revenu dans un appartement vide avec la simple note "Je te quitte" sans plus d'explication. Depuis il est célibataire, oui il lui arrive de ne pas avoir de nuits seul. Mais il est devenu un peu maladroit pour la drague.

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J’ai été froid, glacial même. En même temps avec une excuse aussi pourrie qu’une indigestion je ne pouvais que lui en vouloir. C’était stupide de même tenter d’être potes alors je ravalerais ma fierté et on serait que partenaire. C’est bien ça qu’elle voulait non? Même son bonjour je n’y répondis pas, je me contentais d’énumérer ce que j’avais fait pendant ses trois jours et aussi glacial que blessant, je lui fit savoir que le patron voulait la voir. Je m’en voulais déjà de la traiter ainsi peut-être pour la piquer elle aussi là où ça faisait mal j’en sais rien mais je m’en voulais. Quand on nous envoya sur une scène de crime, je conduisis sans un mot. On alla sur les lieux toujours enfermé dans un mutisme le plus complet sauf pour poser des questions.

Une belle jeune fille au cheveux blonds maintenant coloré de rouge aux regards où on voyait encore la terreur. Comme je disais je posais les question Taylor semblant complètement à l’ouest. On réussi néanmoins à amasser quelques preuves avant que les légistes ne continue leur boulot. On quitta donc la scène de crime pour remplir nos rapport et faire une liste de suspects, qui n’étaient pas énorme, quand le téléphone de Taylor sonna et qu’une voix de femme hurle à l’autre bout. J’entendis simplement “armé” et “enfermé dans la salle de bain” Merde… Avant même qu’elle ai finit de formuler sa phrase je fit demi-tour sur les chapeaux de roues, sirènes hurlantes. À peine arrivé elle sauta de la voiture alors que je criais son nom.

- Putin de merde! Ça l’aurait tué de m’attendre….

Grognais-je entre mes dents et demandant du renfort. Sortant mon arme je gravis les escaliers disant aux curieux de rester dans leur appartements et me dirigeai vers les cris. Je montai lentement les dernières marches pour voir un homme, arme à la main,Taylor qui avait rangé son arme. Mais putin elle faisait quoi?! Je me plaçai derrière elle, pour la couvrir. tout ce que je savais était qu’il s’appelait Luke, complètement ailleurs que sur Terre visiblement. Je ne bougeai pas étudiant rapidement la situation. Il était devant la porte de la salle de bain donc, impossible que je fasse sortir la mère de Taylor. Son regard hagard tomba dans le mien.

- Lâche ton arme… on discutera après…

Dis-je calmement et fermement. Est-ce que Taylor me parlait? Sûrement mais je ne l’entendait pas. Elle n’avait pas son arme, donc une cible potentielle, une victime potentielle. Il me criait dessus, m’insultait. Je tentais de rester calme mais haussait le ton également tout en lui disant de lâcher son arme. Je sentais que c’était un bordel sans nom. vacarme de cris et d’ordres et quelque part la voix de Taylor qui devait me dire de me calmer. NON! Il a un flingue merde! Je ne risquerais pas que ma partenaire se fasse tirer dessus même si elle m’avait fait carrément chier! Deux détonations. Je vis ma balle aller dans l’épaule de l’homme et… Ah mais merde!

Je posai ma main sur le côté droit de mon ventre en grimaçant. Ça faisait un mal de chien! Mais ça ce n'était rien quand je m’affalais au sol en grognant. J’enlevai ma main et la remontais à mon regard. Fermant les yeux pour tenter de calmer la douleur je les ouvrir en entendant la voix de Taylor.

- Les renforts s’en viennent… Argh… Tu n’as rien…

Putin que ça faisait mal! Encore plus quand elle appuyait dessus. J’avais du mal à respirer tellement c’était souffrant. Aussitôt que je fermais les yeux je me faisais sommer de les ouvrir. Non mais ça allait… enfin je pense. Je ne sais pas combien de temps je suis rester au sol à tergiverser entre ouvrir et fermer les yeux. J’entendis les renforts, l’homme criait à l’injustice et au fait que je lui ai tiré dessus.

- Je t’ai dis lâcher ton arme connard… dis-je entre conscience et demi-conscience.

En fait je ne sais même pas si je l’ai dit ou pensé. Quelque part une sirène qui arrivait alors qu’on me demandait de rester conscient. J’étais de plus en plus faible et l’inconscience me guettait au moindre clignement de paupières. Faiblement je cherchais une main, SA main pour lui assurer que ça irait. Faute de mot, autant le faire avec des gestes. Une lumière dans les yeux qui m’arracha un faible grognement. On me manipule, on me couche sur quelque chose de dur qui me fait gémir et je fini par sombrer dans la noirceur. L’inconscience, là où même la douleur ne vient pas.
************************

- Viens je te conduis à l’hôpital dis Jensen aussi nerveux mais plus calme qu’elle. Les autres vont s’occuper du reste.

À l’hôpital, branle-bas de combat. salle d’opération immédiatement alors que je suis toujours dans l’inconscience. On crit mon nom mais je ne réponds que par gémissement. Encore cette putin de lumière dans les yeux et un “Il est conscient. On l'endort et on lui enlève ça!” et je perdit tout.

Une fois l’opération faite, le chirurgien alla voir les proches de la victime et fut presque surpris de voir autant de monde. Un homme à barbe lui désigna une femme presque recroquevillé sur une chaise. Il lui dit que l’opération était terminée, que la balle n’avait pas touché d’organe mais était passé à quelques millimètres d’une artère. Il s’en tirerait, il était dans une chambre et elle pouvait aller le voir. Jensen l’encouragea à y aller pendant qu’il aviserait ses parents.
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Jeu 19 Oct - 18:29

Taylor Martinez
J'ai 34 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis enquêtrice et je m'en sors plutôt bien. Je suis célibataire et je le vis plutôt très bien!

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C'est qui celui-là ? Il t'a fait du mal ? hurla mon frère en bougeant son arme de manière frénétique.
Non, Luke… C'est Phillip, mon coéquipier. C'est mon ami, rétoquais-je en essayant de rester calme.
Non… Je suis sûr qu'il veut te faire du mal… Ils veulent toujours tous te blesser…Mais je veux pas moi, je te protégerais…T'entends fils de pute, je la protégerai!

Tout s'enchaina rapidement ensuite. Deux coups… Deux blessés… Ma mère se mit à hurler, Luke aussi… Et Ford s'écroula. Je me précipitais sur lui pressant ma main sur sa blessure en essayant de garder mon sang froid.

"C'est ma faute", me dis-je, me répétais-je sans cesse.

Je crevais d'envie de hurler, de pleurer… Mais je me devais de rester calme pour ne pas effrayer Ford. Je lui demandais de se taire, de préserver ses forces, parce que chaque fois qu'il parlait le sang affluait davantage sur mes mains.

"C'est ma faute".

Les secours arrivèrent rapidement. Ils embarquèrent Ford, en me repoussant brusquement… Mes mains étaient pleines de sang… Son sang.

"C'est ma faute".

Je ne voulais pas le mêler à tout ça… et le voilà blessé, à cause de moi… Tout était de ma putain de faute. Jensen libéra ma mère et me proposa de me conduire à l'hôpital, je refusais… Il fallait que quelqu'un monte dans l'ambulance avec Luke, sans quoi il risquait de provoquer une catastrophe. A la place, je lui demandais de conduire ma mère.

Quelques heures plus tard, je me retrouvais dans la salle d'attente du bloc opératoire. Ma mère, assise en face de moi, n'arrêtait pas de pleurer. J'avais appelé mon père pour lui raconter toute l'histoire et je la soupçonnais de pleurer pour ça plus que pour son fils et le bordel monumental qu'il avait causé. Quand la famille Ford arriva à son tour, je me levais pour les saluer, mais je me sentais bien trop minable pour leur parler. Que pouvais-je leur dire après tout ?

"Tout est de ma faute".

Le médecin vint voir ma mère pour la rassurer. La balle n'avait fait que ricocher. Elle pleure, mais je sais que c'est parce qu'elle aurait préféré qu'il meure… Comme ça, plus de problème à cause de ce fils si décevant. Deux heures plus tard, ce fut au médecin de Ford de venir nous parler de l'opération qui s'était bien passée. Il irait bien. J'en fus si rassurée que je m'écroulais pour laisser mes larmes s'échapper enfin. Je fus ensuite encouragée à me rendre à son chevet tandis que, d'autre part, l'on m'annonçait que Luke allait être transféré en unité psy.

Je me sentais de plus en plus minable… C'est qu'il me parut bien long, ce fichu couloir blanc. Je donnais trois petits coups timides à la porte avant d'entrer… Je me trouvais alors totalement incapable de parler ou simplement de le regarder en face.

"Tout est de ma faute."

Je suis… désolée… Tellement désolée…



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