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Univers fétiche : City, Science-Fiction et Fantastique. (Si possible dans un contexte inventé, j'y suis plus à mon aise)
Préférence de jeu : Femme
Winnie
Lun 4 Sep - 2:22
Le contexte du RP
Mise en situation
La situation De retour au pays, pour veiller son père mourant, Laney découvre par le biais de sa mère que ce dernier la croit mariée à Alekseï, son ami d'enfance. Au delà de la colère et de la désapprobation, les deux anciens amis devront apprendre à composer avec leur fausse union ainsi que leurs vieux sentiments enfouis.
Contexte provenant d'un échange privé
Winnie l'ourson ♪ Tout petit, tout doux, tout rond et tout mignon. Entouré de tous ces compagnons. ♪
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Winnie
Mar 5 Sep - 3:03
Laney Callahan
J'ai 39 ans et je vis à droite et à gauche, dans le monde entier. Dans la vie, je suis reporter sans frontières (officiellement) / arnaqueuse-cambrioleuse (officieusement) et je m'en sors très confortablement puisque mes clients sont des personnes très riches. Sinon, grâce à ma volonté, je suis célibataire et je le vis plutôt très bien puisque je ne désire aucune attache sentimentale en ce bas monde. 1. Afrique. C’est au cours d’une mission humanitaire -dans une tribu africaine éloignée de toute civilisation- que Laney a vu le jour. Ses parents étant médecins sans frontières à cette époque-là, c’est tout naturellement qu’ils ont consacrés une grande partie de leur existence à la misère des pays sous-développé. C’est lorsque la petite fille qu’elle était a atteint son huitième anniversaire que le retour à la société américaine fut acté. 2. Hyperpolyglotte. De part sa nationalité et son enfance plutôt atypique dans les contrées Africaine, Laney possède la capacité de parler plusieurs langues depuis la naissance. La gamine ayant fait du chemin depuis, sa passion d’apprentissage des langues étrangères n’a eu de cesse de grandir et Laney parle un peu plus de six langues aujourd’hui. Anglais ; swahili ; français ; italien ; espagnol ; coréen ; russe ; sont une fourchette des langues qu’elle maîtrise et parle couramment. 3. Mythomanie. Laney ne sait pas si c’est maladif ou par mesure de sécurité, mais elle passe son temps à dire n’importe quoi à n’importe qui. Et plus c’est gros plus ça passe, bien sûr. Sinon ce ne serait pas drôle. Dans le cadre de son travail officieux c’est plutôt une qualité, vous me direz. 4. Tabac. Laney n’est pas une fumeuse invétérée -n’ayant pas d’addiction particulière à la nicotine- mais parfois en société elle se dit que c’est sympa de s’en griller une et que ça facilite certaine rencontre. 5. Cleptomanie. Si dérober les biens d’autrui étaient au départ une manière simple de devenir rapidement riche, c’est à présent devenu un mal bien difficile à guérir pour Laney. Parfois, il arrive qu’elle vole des choses qui lui sont totalement inutiles, juste pour le plaisir de voler. Mais elle se soigne. Elle essaie, du moins. 6. Solitude. Plus par choix que par envie, d’ailleurs. Laney a très vite appris que le monde ne souriait pas aux gens bien qui se fondaient dans le moule de la société bienpensante. Elle a donc très vite compris que pour réussir à s’y frayer une place –en plus d’y vivre confortablement et librement- il fallait faire des choix souvent désagréables. Être seule en faisant partie. Laney ne se voit absolument pas travailler avec la peur au ventre de perdre les êtres qui lui seraient chers. Elle part donc dès que des sentiments apparaissent entre elle et les gens qu’elle est amenée à côtoyer, ce qui est souvent source de tristesse et colère. 7. Vagabonde. Laney ne possède aucun bien immobilier ni même mobilier dans ce bas monde. Elle voyage au grès des boulots qui la tente et loge très généralement dans des hôtels miteux pour ne pas laisser transparaitre sa richesse. Elle n’est pas devenue riche pour vivre dans l’exubérance, d’ailleurs. Elle est devenue riche pour mettre sa famille à l’abri du besoin, pendant qu’elle voyage librement autour du globe. 8. Photographie. Une passion qui la toujours suivi dans ses aventures et qui a fait de Laney une professionnelle de l’objectif. Elle maîtrise cet art comme peu de non diplômés peuvent se vanter, si bien qu’elle envisage un jour très lointain d’en faire un métier. L’achat d’une galerie serait largement à la portée de ses finances et les expositions seraient une bonne manière de faire des bénéfices légalement. Mais pour l'heure ce n'est plus un rêve qu’un projet. 9. Boxe. Laney est une passionnée de boxe. Quand le temps lui permet, elle aime bien assister à des matchs ou même regarder leur retransmission sur les écrans de télévisions des chambres où elle séjourne. Elle a fréquenté un boxeur pendant un temps, d’ailleurs. Une histoire qu’elle garde encore dans son cœur aujourd’hui, tant il lui a permis de surmonter les épreuves douloureuses de son passé.
C'est inimaginable. Je ne comprends pas qu'on ne m'ait pas informé de l'état de santé de mon père jusqu'à... avant-hier je crois? Je n'ai jamais dis que l'on ne pouvait pas compter sur moi dans les instants les plus graves! J'ai juste demandé que l'on ne me fasse pas revenir au pays pour des évènements futiles comme les mariages, les baptêmes ou encore les anniversaires. C'est si mal que ça? Il faut croire que "oui". Pourtant, je ne suis pas ingrate! Je fais généreusement profiter ma famille des salaires astronomiques que je me fais! Je ne dis simplement pas la provenance réelle de tout cet argent, par crainte qu'ils puissent être entrainés dans ma chute, si chute un jour il y a. C'est plutôt sympa de ma part. Et qu'est-ce que je récolte en guise de remerciement? De l'inconsidération. Je suis furieuse. D'autant plus à être dans un taxi en direction de chez ma mère, là où je pourrai rester au chevet de mon père mourant. Maman aimerait te briefer sur certaines choses te concernant. M'a dit ma sœur aînée, Aiyanna. J'en ai rien à foutre qu'elle ait des choses à me dire! La seule chose qui compte : c'est le temps qu'il me reste avec mon père. Je me promets donc d'abréger cette entrevue, sachant que "l'important" pour ma génitrice sera très certainement de me sermonner pour mes absences physiques autant que virtuelles. C'est vrai que ce n'est pas cool de faire la morte aux yeux de ma famille. Mais nous aurons largement le temps d'en discuter après les funérailles. Et c'est ce que je vais lui dire! Enfin, dès que je serai face à elle. Pour le moment, je récupère mon sac à dos sur le siège arrière du taxi, avant de payer le chauffeur pour sa course. Ensuite, je me poste devant la porte de l'immense demeure de mes parents, où je sonne prestement. Chaque seconde compte. Je tape d'ailleurs machinalement du pied, impatiente qu'elle vienne m'ouvrir. Mais qu'est-ce qu'elle fout? Je vous jure qu'il y a intérêt que sa conversation soit aussi importante que l'état de santé de mon père, ou je vais péter un câble comme jamais. Quand c'est -enfin!- chose faite, je suis frappée par le temps qui marque son visage, ses cheveux. Je ne sais pas quel âge elle avait exactement au moment où j'ai quitté la demeure familial, mais il me semble que c'était une éternité.
"_ Ta sœur m'a prévenu que tu étais en route pour la maison. M'annonce-t-elle immédiatement, sans démontrer une once d'affection à mon encontre. Il paraitrait que tu te sois faite remarquée à l'hôpital? _ C'est bien normal après le coup tordu que tu m'as fais. Je rétorque durement, refermant derrière moi la porte d'entrée. _ Je ne t'ai rien fais. C'est toi qui a décidé de ne plus appartenir à cette famille. Je ricane, mauvaise. _ Je n'ai pas "décidé de ne plus appartenir à cette famille", comme tu le dis si bien. J'ai choisis de me consacrer à ma vie professionnelle. Ce qui n'est pas pareil. Puis, tu es bien contente que mes salaires t'aident à payer les traitements de papa en plus de tout le reste? _ Si c'est par charité que tu le fais, tu peux garder ton argent je n'en ai pas besoin. Elle m'énerve. Je savais qu'il n'en serait pas autrement. _ Si c'est pour me prendre la tête que tu m'as fait venir, je préfère encore retourner au chevet de papa. _ Non! Reste-là! M'ordonne-t-elle, implacable, refermant la porte, sans me laisser la moindre chance de la franchir. J'ai quelque chose d'important à te dire. _ Bien. Dis-le tout de suite comme ça je ne perdrai pas plus de temps auprès de papa! _ Je ne peux pas. La seconde personne concernée n'est pas encore arrivée alors installe-toi dans le salon pendant que je vais préparer une collation."
Je voudrais bien protester mais ma mère a déjà disparu dans la cuisine. Je traîne donc des pieds jusqu'au salon, où je dépose mon sac à dos au pied d'un canapé, tandis que je m'installe sur ce dernier.
"_ Je peux savoir qui est cet invité ou c'est une surprise? Je m'hasarde à la questionner, suffisamment fort pour qu'elle m'entende, dire de savoir dans quel piège tordu elle m'entraîne. _ Alekseï! _ Aleks?! C'est quoi le rapport avec ce que tu as à me dire?! _ Tu verras! _ Tu crois que c'est un jeu?! Si tu l'as invité dans l'espoir qu'il puisse calmer la furie que je suis, tu te mets le doigt dans l’œil maman!
Aleks n'a jamais eu le caractère adéquat pour me canaliser. Il n'a toujours eu qu'un sens irréfutable de la justice et c'est certainement en ce sens là qu'il lui sera d'un très grand soutien. Il me dénoncera aux flics pour matricide si par excès de colère je cèderai à l'envie d'étrangler ma mère. *Ding-dong* Ma mère accourt dans l'entrée pour accueillir son invité. Je l'y rejoins, le pas traînant, curieuse de découvrir le poids du temps sur les épaules de mon ex-meilleur-ami/petit-ami-de-jeunesse. Il n'a pas trop vieilli. Il fait homme. Mais à presque quarante ans qui ne le ferait pas?
_ "Bonjour Alekseï. Entre, je t'en prie! Inutile que je te fasse les présentations je crois? Glousse-t-elle, étant bien plus agréable qu'elle ne l'était avec moi. _ Salut. Je bougonne, mécontente d'être en plus confronté à des retrouvailles involontaires. _ Je vous laisse vous installer dans le salon, comme quand vous étiez adolescents, je reviens très vite avec une collation. _ Si tu crachais plutôt tout de suite ta pillule! Je suggère, narquoise. _ Ne commence pas à être impolie, je te prie!"
Elle ne cèdera pas. Je retourne donc me rasseoir sur le canapé, sans pour autant inviter Aleks à en faire autant. Il connait la maison après tout! Il sait ce qu'il lui reste à faire!
Univers fétiche : Science-Fiction , City , univers inventé
Préférence de jeu : Les deux
Horizona
Sam 9 Sep - 22:48
Alekseï Wright
J'ai 38 ans et je vis à Wellington, Nouvelle-Zélande. Dans la vie, je suis mécanicien + coach sportif à mes heures perdues asocié à mon passif de militaire et je m'en sors correctement . Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je me dis que c'est ce qu'il y a de mieux. Just a scar somewhere down inside of me Something I can not repair Even though it will always be I pretend it isn't there (this is how I feel) I'm trapped in yesterday (just a memory) I'm lost in these memories Living behind my own illusion
Quand j'ai reçu l'appel de la mère de Laney, j'ai eu l'impression d'être ramené plus de 20 ans en arrière. Cela fait déjà si longtemps...presque une vie, à notre échelle quand on y réfléchit. Même si ce n'est pas la première fois que je reverrai la mère de Laney, j'ai eu l'occasion de la recroiser plusieurs fois depuis mon retour de l'armée. Je sais aussi que son mari se trouve au plus mal...
Ouais, je sais tout ça alors que je n'ai aucune idée de la situation de mes propres parents. Je vois régulièrement mes soeurs, mais elles aussi ont coupé les ponts avec nos géniteurs... On ne peut pas dire que ce soit le genre de parents que tu as envie de garder dans ton entourages...Tu as plutôt l'intention de les éloigner le plus possible. Je crois que je peux dire, sans honte et sans doute, que si mon père m'appelait aujourd'hui, et ce peu importe la raison, je ne prendrai même pas la peine de décrocher.
J'ai fait ma vie. Tout seul. Je ne dois rien à cet homme, pas plus à ma mère, à qui j'en veux encore de n'avoir même pas levé le petit doigts pour me protéger quand mon père m'a mis dehors. J'étais à peine majeur, bordel ! J'aurai pu crever, tout seul, au bord d'une route ! Et même là...ça n'a pas suffit à la faire réagir... Alors, je ne veux plus rien savoir. Je m'en fous quand on me dit que les gens peuvent changer. C'est simplement trop tard. Ils ne voulaient pas de moi hier, aujourd'hui à part mon argent, qu'est-ce qui les interesserait ? Bref.
En tout cas, la mère de Laney n'a pas voulu me donner d'informations sur le pourquoi du comment je devais venir. Est-ce que cela aurait un lien direct avec Laney ? Je ne sais même pas réellement ce qu'elle est devenue, à part qu'elle est partie je ne sais où. J'ai bien compris que je ne comptais plus, peu importe ce qu'on avait partagé. Une amourrete d'adolescence finalement...C'est tout ce que cela a été. Un mirage, une putain d'illusion. Je ne peux pas dire que mes relations aient été meilleures ces dernières années, je dois avouer.
Quelle n'est pas ma putain de surprise quand je l'a vois alors juste derrière sa mère...Je reste là un peu con, sur le pas de l'entrée, autant troublé par la présence de Laney que par l'acceuill chaleureux de sa mère, bien que je sache qu'elle m'a toujours apprécié.
"Merci madame Callahan. Ce n'est pas nécessaire effectivement.", je jette un coup d'oeil perplexe à mon ex, n'ayant aucune idée de comment réagir, de ce que je suis censé foutre.
Mais...bah je suis un grand garçon comme on dit, alors je suis la cadence. Tout simplement. Ah. Donc la mère se taille déjà, nous laissant seuls après s'être pris le bec avec Laney. Un échange que je ne qualifierai pas d'amical...Enfin, je comprends bien que Laney n'a pas la décence de se montrer gentil avec moi, alors je prends l'initiative de choisir une place où m'assoir. Pas juste à côté d'elle, mais pas à l'opposé non plus.
"Salut...quand même.", je finis par lâcher pour briser ce silence gênant. "Je crois que ta mère a oublié qu'on avait plus 15 ans pour être allée nous chercher un goûter...", essayer de détendre l'atmosphère avec un petit sourire, une petite blague. "Je ne savais pas que tu serais là. Faut dire qu'elle m'a demandé de venir sans préciser la raison...J'imagine que tu n'en sais pas plus...?", peut-être que si étant donné comment elle semble être agacée par la situation.
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Préférence de jeu : Femme
Winnie
Mar 12 Sep - 18:40
Laney Callahan
J'ai 39 ans et je vis à droite et à gauche, dans le monde entier. Dans la vie, je suis reporter sans frontières (officiellement) / arnaqueuse-cambrioleuse (officieusement) et je m'en sors très confortablement puisque mes clients sont des personnes très riches. Sinon, grâce à ma volonté, je suis célibataire et je le vis plutôt très bien puisque je ne désire aucune attache sentimentale en ce bas monde. 1. Afrique. C’est au cours d’une mission humanitaire -dans une tribu africaine éloignée de toute civilisation- que Laney a vu le jour. Ses parents étant médecins sans frontières à cette époque-là, c’est tout naturellement qu’ils ont consacrés une grande partie de leur existence à la misère des pays sous-développé. C’est lorsque la petite fille qu’elle était a atteint son huitième anniversaire que le retour à la société américaine fut acté. 2. Hyperpolyglotte. De part sa nationalité et son enfance plutôt atypique dans les contrées Africaine, Laney possède la capacité de parler plusieurs langues depuis la naissance. La gamine ayant fait du chemin depuis, sa passion d’apprentissage des langues étrangères n’a eu de cesse de grandir et Laney parle un peu plus de six langues aujourd’hui. Anglais ; swahili ; français ; italien ; espagnol ; coréen ; russe ; sont une fourchette des langues qu’elle maîtrise et parle couramment. 3. Mythomanie. Laney ne sait pas si c’est maladif ou par mesure de sécurité, mais elle passe son temps à dire n’importe quoi à n’importe qui. Et plus c’est gros plus ça passe, bien sûr. Sinon ce ne serait pas drôle. Dans le cadre de son travail officieux c’est plutôt une qualité, vous me direz. 4. Tabac. Laney n’est pas une fumeuse invétérée -n’ayant pas d’addiction particulière à la nicotine- mais parfois en société elle se dit que c’est sympa de s’en griller une et que ça facilite certaine rencontre. 5. Cleptomanie. Si dérober les biens d’autrui étaient au départ une manière simple de devenir rapidement riche, c’est à présent devenu un mal bien difficile à guérir pour Laney. Parfois, il arrive qu’elle vole des choses qui lui sont totalement inutiles, juste pour le plaisir de voler. Mais elle se soigne. Elle essaie, du moins. 6. Solitude. Plus par choix que par envie, d’ailleurs. Laney a très vite appris que le monde ne souriait pas aux gens bien qui se fondaient dans le moule de la société bienpensante. Elle a donc très vite compris que pour réussir à s’y frayer une place –en plus d’y vivre confortablement et librement- il fallait faire des choix souvent désagréables. Être seule en faisant partie. Laney ne se voit absolument pas travailler avec la peur au ventre de perdre les êtres qui lui seraient chers. Elle part donc dès que des sentiments apparaissent entre elle et les gens qu’elle est amenée à côtoyer, ce qui est souvent source de tristesse et colère. 7. Vagabonde. Laney ne possède aucun bien immobilier ni même mobilier dans ce bas monde. Elle voyage au grès des boulots qui la tente et loge très généralement dans des hôtels miteux pour ne pas laisser transparaitre sa richesse. Elle n’est pas devenue riche pour vivre dans l’exubérance, d’ailleurs. Elle est devenue riche pour mettre sa famille à l’abri du besoin, pendant qu’elle voyage librement autour du globe. 8. Photographie. Une passion qui la toujours suivi dans ses aventures et qui a fait de Laney une professionnelle de l’objectif. Elle maîtrise cet art comme peu de non diplômés peuvent se vanter, si bien qu’elle envisage un jour très lointain d’en faire un métier. L’achat d’une galerie serait largement à la portée de ses finances et les expositions seraient une bonne manière de faire des bénéfices légalement. Mais pour l'heure ce n'est plus un rêve qu’un projet. 9. Boxe. Laney est une passionnée de boxe. Quand le temps lui permet, elle aime bien assister à des matchs ou même regarder leur retransmission sur les écrans de télévisions des chambres où elle séjourne. Elle a fréquenté un boxeur pendant un temps, d’ailleurs. Une histoire qu’elle garde encore dans son cœur aujourd’hui, tant il lui a permis de surmonter les épreuves douloureuses de son passé.
C'est une blague?! C'est quoi ce plan tordu?! Qu'est-ce que maman manigance avec l'intervention d'Aleks?! Et surtout, pourquoi a-t-il accepté de venir?! A-t-il quelque-chose à voir avec ce que maman me réserve?! Si c'est le cas : je vais lui exploser à la tronche comme jamais. Il y a bien longtemps que je l'ai invité à ne plus se mêler de mes fesses. Je le dévisage donc avec colère, quand l'impensable me glace d'effroi. Non. Il n'aurait pas raconter à ma mère toute l'histoire de viol tout de même?! Il n'aurait pas osé ne pas respecter ma volonté?! Je vais le tuer. Je vous jure que si j'entends parler de cette histoire je vais l'étrangler jusqu'à ce que mort s'en suive. Tu n'as pas le droit de diriger ma vie, Aleks! Je sais que tu n'as jamais été d'accord en ce qui concerne ma fuite quant à cet évènement mais cette décision n'appartenait qu'à moi! Puis, c'est quoi ce "salut" minable?! C'est une façon de calmer le volcan que je suis devenue?! Tu peux te fourrer le doigt dans l’œil si c'est ce que tu espères, Aleks! Je ne vais pas me calmer parce que tu montres patte blanche. Quant à sa tentative d'humour, on repassera. C'est nul! Où a-t-il cru que je pourrais ne serait-ce qu'en sourire?! Chez les Bisounours?! Plutôt crever. Je n'ai pas envie de rire.
"_ Comme si tu l'ignorais, tiens. Je crache à sa dernière question, quittant mon siège pour faire les cent pas dans le salon. Tu crois que c'est un jeu?! Tu crois que ça m'éclate d'être là alors que mon père est entrain de crever sur un lit d'hôpital?! Non! Alors arrête de faire l'idiot et dis-moi tout de suite pour quoi t'es là!"
A défaut de faire parler ma génitrice, autant essayer sur mon ex-meilleur-ami d'enfance. Un projet que je compte bien mener à son terme, en le harcelant de question, jusqu'à ce que sa complice ne revienne de la cuisine, un plateau de douceurs dans les mains.
"_ Il est ici parce que je l'ai invité, Laney. Me dit-elle immédiatement, goupillant de nouveau la grenade que j'étais devenu. Alors t'es gentille tu restes polie avec lui. S'il te plaît. C'est dit calmement mais c'est clairement un ordre de sa part. Pas touche à Aleks. _ Ça te prends souvent d'inviter des étrangers (je regarde Aleks) -Désolé de le dire comme ça mais c'est un peu la vérité- (puis de nouveau ma mère) lors d'une discussion familiale? _ Il se trouve que ça le concerne lui aussi." Je fronce les sourcils. _Ça te dérangerais d'être plus claire?! _ Patience. Je vais y venir. Elle pose le plateau sur la table basse. _ Sers-toi Aleks. J'ai même prévu ta boisson préféré."
Ah ouais! Il est carrément traité comme un seigneur! Je bouillonne de colère contenu, quand je me saisie de mon sac.
"_ Où vas-tu? _ A l'hôpital. J'ai suffisamment perdu de temps avec tes conneries. Je grogne, me dirigeant déjà vers l'entrée. _ Je t'ordonne de rester là! _ Tu rêves. _ Je te préviens, Laney : Si tu franchis cette porte, j'appelle l'hôpital pour leur fournir ton signalement afin qu'ils t'interdisent de t'approcher de ton père! Je fais volteface, outrée. _ C'est du chantage?! _ Exactement, oui. Mais tu ne m'en laisses pas le choix.. Alors maintenant tu viens t'assoir et tu attends gentiment ce que j'ai à vous dire.
Je refuse. Je n'ai pas envie de plier à ce petit chantage débile. Mais si je passe cette porte, il y a de fortes chances que je ne suis puisse plus revoir mon père en dehors d'un cercueil dans une chambre funéraire! Je traine donc le pas jusqu'au fauteuil, les mâchoires serrés, avant de poser mon cul sur ce dernier.
"_ Non. Pas ici. Mets-toi à côté d'Alekseï s'il te plaît. _ Pourquoi? C'est quoi encore son délire? _ Pose pas de question. _ Ok!" Je pars m'installer à côté d'Alekseï, le pas traînant. On peut savoir maintenant où tu veux qu'on joue cette mascarade plus longtemps? _ Je vais parler."
A ces mots, maman se place face à nous, sans un mot. Quelque chose ne va pas?
"_ Tu es malade? Je l'interroge soudainement, craignant qu'elle m'annonce elle aussi sa condamnation à mourir. _ Non! Je vais très bien! C'est juste... délicat. Délicat? Pourquoi? Ton père a perdu une grande partie de sa mémoire lorsque la tumeur s'est développé. Annonce-t-elle de prime abord, fuyant mon regard perçant. Il ne se souvenait pas que nous avions eu des enfants, notamment. J'ai donc été contrainte de tout raconter sur vous pour "raviver" sa mémoire défaillante. _ Ouais. Et alors? C'est quoi le problème?! Pourquoi nous en parler à tous les deux?! _ J'ai quelque peu modifié l'issue de votre histoire. _ C'est à dire? _ Ton père pense que vous êtes mariés. _ QUOI ?! J'écarquille les yeux. Tu te fous de ma gueule?! T'es pas sérieusement entrain de me dire que mon père me croit marié à Aleks?! _ Si. Et j'aimerai que vous jouiez le jeu jusqu'à son départ. _ Il n'en est pas question! J'annonce implacable, quittant mon siège à ces mots. Et puis quoi encore?! Jamais je ne ferai croire à papa une ânerie pareil. Jamais."
Je m'empare immédiatement de mon sac, puis quitte la maison en claquant la porte derrière moi. Il est hors de question que je me prête à cette mascarade ridicule. Honteuse. Jamais je ne ferai ça.
Mère de Laney.
Je soupire, profondément. Je savais que cette annonce ne serait pas du tout du goût de Laney mais que pouvais-je faire d'autre? Laisser partir son père avec cette inquiétude tenace quant à sa solitude à presque quarante ans? Impossible. Je voulais que mon époux puisse mourir en paix. C'est donc dans cet optique que j'ai décidé d'inventer cette histoire. Elle n'est pas fameuse d'un point de vue morale -j'en conviens- mais ce n'est l'affaire que de quelques jours! Il faut impérativement qu'Alekseï accepte de jouer le jeu.
_ Je suis désolé. Je débute de prime abord, sincère, prenant place à côté de lui. Autant pour le comportement de Laney que mon mensonge, d'ailleurs. Mais vous devez m'aider! Tous les deux! Henri a toujours été très inquiet quant à la situation de Laney, solitaire aux quatre coins du monde. Je me doute que cela ne te concerne plus depuis cette dispute qui a mis un terme à votre amitié ; mais je ne peux pas dire à mon époux que cet histoire de mariage était un mensonge! Il en serait peiné! Aide-moi s'il te plaît. Accepte de jouer ce rôle et convainc Laney d'en faire de même. S'il te plaît. "
Mon regard est brillant, implorant. J'ai besoin qu'il m'apporte du soutien dans cet épreuve. Je fonde tous mes espoirs sur lui.
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Horizona
Ven 15 Sep - 21:42
Alekseï Wright
J'ai 38 ans et je vis à Wellington, Nouvelle-Zélande. Dans la vie, je suis mécanicien + coach sportif à mes heures perdues asocié à mon passif de militaire et je m'en sors correctement . Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je me dis que c'est ce qu'il y a de mieux. Just a scar somewhere down inside of me Something I can not repair Even though it will always be I pretend it isn't there (this is how I feel) I'm trapped in yesterday (just a memory) I'm lost in these memories Living behind my own illusion
Laney est telle la femme que j'avais gardé en mémoire : caractérielle, prête à en envoyer dessus sans écouter ce que les autres ont à dire.
J'ai essayé de me montrer sympathique, de bonne humeur, et je me prends une colère acide en pleine face. Bien sûr, je me doute qu'avec la mort prochaine de son père elle ne soit pas d'humeur à rire, bien que je ne sois pas capable de comprendre entièrement ses sentiments, mais je ne pensais pas qu'elle me rejeterait de cette manière. Je pensais même que les années auraient peut-être adoucis nos différents, mais force est de constater que j'ai été bien naîf de croire une chose pareille...Je reste une personne qu'elle désire voir hors de son chemin, et c'est assez vexant je dois le dire.
"Non, je ne sais pas pourquoi nous sommes là, je ne suis pas un devin, Laney.", je me retiens pour ne pas lever les yeux au ciel à la mention de son père. "Cela fait des années que ton père aurait eu besoin de toi, t'sais. Ne viens pas me reprocher de manquer de temps avec lui, alors que tu es la seule fautive dans cette histoire. Assumes."
Ok, c'est violent, mais son attitude ne laisse pas place au pacifisme. Puis, franchement, je pense ce que je dis. Cela fait des années qu'elle refuse de voir régulièrement sa famille, faut pas s'étonner ensuite que les gens vieillissent et meurent ! Ce n'est pas pour rien qu'on nous repète toute notre vie de veiller sur ceux qui nous sont chers, parce qu'on n'est jamais certains qu'ils seront encore avec nous demain.
Heureusement la mère de Laney refait son apparition. Elle au moins, sait acceuillir les gens avec politesse. Je lui souris assez naturellement quand elle nous apporte à boire et manger. En fait, je suis touché qu'elle se souvienne encore de ce que j'aime après tout ce temps, c'est un détail, mais mes parents n'en auraient jamais été capable. Je garde le silence pendant le reste de la conversation. Laney se montre odieuse, ce n'est guère étonnant, même si l'usage du chantage par sa mère n'est pas franchement appréciable non plus...Enfin, ça ne me concerne pas je n'ai pas d'avis à donner.
Néanmoins....Je me retrouve totalement pantois quand la mère de Laney décide enfin de nous réveler la raison de notre présence ici. Et, j'ai l'impression que le ciel me tombe sur la tête ! Je m'attendais à tout sauf à ça. Mentir à son père ! Jouer les amoureux !
Après aussi longtemps, après des années sans se parler, sans n'avoir plus rien en commun... Quelle merveilleuse idée. Bien sûr, Laney préfère fuir que de discuter, c'est tout elle ça : fuir ses problèmes, les nier, plutôt que de les affronter.
Madame Calhallan me fait mal au coeur je dois dire. Je comprends qu'elle veut simplement laisser la possibilité à son mari de partir sans s'inquiéter pour ses enfants. C'est louable mais la méthode...est particulière.
"Je dois avouer que je ne sais pas vraiment quoi dire. Pour moi...ça ne change pas grand chose de jouer le jeu pour un temps, et si cela peut vous aider je le ferai mais...Je me vois mal forcer ou même convaincre Laney. Comme vous le savez, nous ne nous sommes pas parlés depuis presque 20 ans, et elle ne s'est pas montrée des plus amicale, et je l'a comprends. J'ai bien peur de ne savoir comment lui donner envie de jouer le jeu..." , j'hausse les épaules en soufflant de dépit. "Je peux essayer mais sincèrement, je ne peux rien vous promettre. Il faudrait déjà qu'elle me laisse l'approcher !"
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Winnie
Dim 17 Sep - 19:08
Laney Callahan
J'ai 39 ans et je vis à droite et à gauche, dans le monde entier. Dans la vie, je suis reporter sans frontières (officiellement) / arnaqueuse-cambrioleuse (officieusement) et je m'en sors très confortablement puisque mes clients sont des personnes très riches. Sinon, grâce à ma volonté, je suis célibataire et je le vis plutôt très bien puisque je ne désire aucune attache sentimentale en ce bas monde. 1. Afrique. C’est au cours d’une mission humanitaire -dans une tribu africaine éloignée de toute civilisation- que Laney a vu le jour. Ses parents étant médecins sans frontières à cette époque-là, c’est tout naturellement qu’ils ont consacrés une grande partie de leur existence à la misère des pays sous-développé. C’est lorsque la petite fille qu’elle était a atteint son huitième anniversaire que le retour à la société américaine fut acté. 2. Hyperpolyglotte. De part sa nationalité et son enfance plutôt atypique dans les contrées Africaine, Laney possède la capacité de parler plusieurs langues depuis la naissance. La gamine ayant fait du chemin depuis, sa passion d’apprentissage des langues étrangères n’a eu de cesse de grandir et Laney parle un peu plus de six langues aujourd’hui. Anglais ; swahili ; français ; italien ; espagnol ; coréen ; russe ; sont une fourchette des langues qu’elle maîtrise et parle couramment. 3. Mythomanie. Laney ne sait pas si c’est maladif ou par mesure de sécurité, mais elle passe son temps à dire n’importe quoi à n’importe qui. Et plus c’est gros plus ça passe, bien sûr. Sinon ce ne serait pas drôle. Dans le cadre de son travail officieux c’est plutôt une qualité, vous me direz. 4. Tabac. Laney n’est pas une fumeuse invétérée -n’ayant pas d’addiction particulière à la nicotine- mais parfois en société elle se dit que c’est sympa de s’en griller une et que ça facilite certaine rencontre. 5. Cleptomanie. Si dérober les biens d’autrui étaient au départ une manière simple de devenir rapidement riche, c’est à présent devenu un mal bien difficile à guérir pour Laney. Parfois, il arrive qu’elle vole des choses qui lui sont totalement inutiles, juste pour le plaisir de voler. Mais elle se soigne. Elle essaie, du moins. 6. Solitude. Plus par choix que par envie, d’ailleurs. Laney a très vite appris que le monde ne souriait pas aux gens bien qui se fondaient dans le moule de la société bienpensante. Elle a donc très vite compris que pour réussir à s’y frayer une place –en plus d’y vivre confortablement et librement- il fallait faire des choix souvent désagréables. Être seule en faisant partie. Laney ne se voit absolument pas travailler avec la peur au ventre de perdre les êtres qui lui seraient chers. Elle part donc dès que des sentiments apparaissent entre elle et les gens qu’elle est amenée à côtoyer, ce qui est souvent source de tristesse et colère. 7. Vagabonde. Laney ne possède aucun bien immobilier ni même mobilier dans ce bas monde. Elle voyage au grès des boulots qui la tente et loge très généralement dans des hôtels miteux pour ne pas laisser transparaitre sa richesse. Elle n’est pas devenue riche pour vivre dans l’exubérance, d’ailleurs. Elle est devenue riche pour mettre sa famille à l’abri du besoin, pendant qu’elle voyage librement autour du globe. 8. Photographie. Une passion qui la toujours suivi dans ses aventures et qui a fait de Laney une professionnelle de l’objectif. Elle maîtrise cet art comme peu de non diplômés peuvent se vanter, si bien qu’elle envisage un jour très lointain d’en faire un métier. L’achat d’une galerie serait largement à la portée de ses finances et les expositions seraient une bonne manière de faire des bénéfices légalement. Mais pour l'heure ce n'est plus un rêve qu’un projet. 9. Boxe. Laney est une passionnée de boxe. Quand le temps lui permet, elle aime bien assister à des matchs ou même regarder leur retransmission sur les écrans de télévisions des chambres où elle séjourne. Elle a fréquenté un boxeur pendant un temps, d’ailleurs. Une histoire qu’elle garde encore dans son cœur aujourd’hui, tant il lui a permis de surmonter les épreuves douloureuses de son passé.
Mère de Laney.
Je savais qu'Aleks ferait preuve de compréhension. Il a toujours été le gentil garçon qu'il est encore aujourd'hui. Il ne lui reste donc plus qu'à convaincre son épouse d'en faire autant. Une mission qu'il m'assure perdue d'avance, bien qu'il fera son possible pour y parvenir. Je l'en remercie d'un sourire soulagé, là où l'angoisse me submerge au sujet de Laney. Elle est partie sur le coup de la colère et je sais pertinemment où ses pas la mènent. Je me saisie donc rapidement de mon téléphone portable, avant de composer le numéro de ma fille ainée. Pourvu qu'elle soit toujours au chevet de son père.
"_ Aiyanna! (...) Très mal. Ta sœur est partie en trombe dès que je lui en ai parlé. (...) Il est toujours là. (...) Il accepte mais ce n'est pas ce qui m'inquiétait le plus. (...) Elle pourrait lui dire que j'ai menti, Aiyanna. (...) C'est gentil. Merci. Je raccroche puis m'adresse de nouveau à mon gendre temporaire "Aiyanna s'est proposé de faire barrage si Laney est à l'hôpital. Avec un peu de chance elle n'a pas pris de taxi et elle erre dans le coin pour se calmer. Tu devrais essayer de ton côté de la retrouver avant qu'elle n'ait l'idée d'aller tout raconter à son père."
Mon aînée ne suffira pas pour calmer ma cadette. Il nous faut le seul garçon qui parvenait à tempérer la tornade qu'elle était déjà durant son adolescence. Je l'invite donc à se lever, avant de le conduire jusqu'à l'entrée.
"_ Je sais qu'elle s'est montré très dure envers toi tout-à-l'heure, mais je peux t'assurer que sa colère ne t'es pas destiné. Alors fonce et reviens ici avec elle dès que tu l'auras convaincu. J'ai d'autres détails à vous partager."
Rien de bien méchant du reste. Quelques détails chronologiques. Je lui ouvre la porte pour qu'il ne perde pas plus de temps, avant d'envoyer un sms à Aiyanna pour l'informer de la situation. Il est impératif qu'Alekseï réussisse sa mission.
Laney.
Je les déteste. Tous les deux. Aleks même peut-être plus que ma mère. Qui est-il pour juger mes choix de vie? Monsieur Parfait?! Je déteste quand il dit des choses aussi "sensés". Il me rappelle a quel point je suis illogique dans mes raisonnements. Ce qui a toujours eu le don de me mettre hors de moi. Je sais que parcourir le monde ce n'était pas la meilleure idée que j'ai eu pour profiter de ma famille! Mais pouvais-je rester avec ce connard de Franck dans mon entourage? Non! Et il devrait le savoir! On ne peut pas avancer quand aux réunions dominicales se trouve l'un de nos agresseurs assit juste en face. J'ai choisi de laisser Aiyanna vivre son amour en paix et je mériterai une médaille pour ça. Pas des reproches. Pourquoi n'a-t-il jamais pu accepter ma décision? Je grommelle dans mes dents, à la recherche d'un véhicule qui puisse me conduire jusqu'à l'hôpital. Sans succès. C'est con mais je crois que j'ai perdu mon téléphone portable dans le dernier taxi que j'ai pris aujourd'hui. Du coup, impossible d'en commander un autre. Quant à trouver une âme charitable pour m'y emmener, impossible. Aucune voiture ne s'arrête malgré le pouce que je lève quand un moteur se fait entendre. Je suis condamnée à me rendre là-bas toute seule, ce qui ne me fera sans doute pas trop de mal. J'aurai le temps d'évacuer toute la rage que je retiens, avant de dire la vérité à mon père. Car oui, je vais de ce pas mettre un point final à toute cette mascarade! Papa ne mourra pas en me croyant marié à Aleks! Et puis quoi encore? Elle ne veut pas non plus que je me prétende enceinte tant qu'on y est?! Je grogne de mécontentement quand le ronronnement d'une moto se fait entendre au loin. Pas Aleks, pitié. Je n'ai pas envie qu'il vienne me parler. Surtout pas après ce qu'il m'a dit. Je sais que je n'ai pas été sympa avec lui mais il pourrait comprendre, merde! Mon père est entrain de crever dans un putain de lit d'hôpital! N'importe qui ressentirait ma rage de l'apprendre aussi tard.
Univers fétiche : Science-Fiction , City , univers inventé
Préférence de jeu : Les deux
Horizona
Dim 1 Oct - 22:43
Alekseï Wright
J'ai 38 ans et je vis à Wellington, Nouvelle-Zélande. Dans la vie, je suis mécanicien + coach sportif à mes heures perdues asocié à mon passif de militaire et je m'en sors correctement . Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je me dis que c'est ce qu'il y a de mieux. Just a scar somewhere down inside of me Something I can not repair Even though it will always be I pretend it isn't there (this is how I feel) I'm trapped in yesterday (just a memory) I'm lost in these memories Living behind my own illusion
Dans le fond, je ne peux pas dire que cette histoire de faux mariage me plaît tant que cela. C'est davantage que je peux saisir les motivations de la mère de Laney. Ce n'est pas dans une mauvaise intention, ni pour blesser Laney, sûrement pas pour lui reprocher quoi que ce soit non plus. J'imagine que son père aurait voulu la savoir heureuse, casée avec un gars bien, même si ça semble bien stéréotypé comme histoire...C'est un peu le voeu de tous les parents normaux. C'est bien naturel, on veut le meilleur pour nos enfants (si l'on excepte les crétins de géniteurs qui m'ont servi de parents). Pour le reste, je ne suis bien sûr pas du genre à aimer le mensonge, sous aucune forme, et y'a une part de moi qui ressens un léger malaise.
"Laney est en colère contre moi depuis des années, vous savez...", je réplique en riant un peu à sa mère avant de me lever. "Je vous promets de faire de mon mieux, mais rien de plus."
Je quitte la maison familiale, avant de prendre ma moto pour me rendre à l'hôpital. Endroit où doit très certainement se trouver Laney, et où sa grande soeur fera barrage si nécéssaire. Sur la route, je me rappelle que je n'ai aucun argument viable pour convaincre mon amie d'enfance de participer à ce jeu de mauvais goût. Je ne sais pas trop ce que je vais lui dire, je vais improviser probablement. Elle est sûrement toujours en colère contre moi, parce que j'ai souvent été sa cible finalement. Je me prennais en pleine face des reproches pour des décisions qu'elle a elle-même prises...
Je ne lui ai pas reproché d'être partie, il était évident que voir son beau-frère tous les midis serait ardue mais...Je ne sais pas, j'espérais mieux venant d'elle. Elle aurait pu se montrer plus...présente ? Pour sa famille je parle. Alors oui, je n'ai pas vécu sa situation, donc je ne peux pas comprendre c'est un fait. Je suis un homme, pragmatique de surcroît : pour moi c'était logique de dénoncer Frank, au moins à sa soeur. Mais qui l'aurait crû ? Enfin peu importe désormais...
Je repère rapidement la silhouette de Laney. Je gare ma moto à quelques mètres, retirant mon casque. J'espère juste qu'elle ne va pas s'enfuir, je n'ai pas franchement l'envie de lui courir après. Je viens détendu, enfin j'espère.
"Re.", je dis d'abord simplement, cherchant mes mots. "Ecoute, je sais que je ne comprends pas ce que tu traverses. Pas une seconde. Et, je suis d'accord avec toi pour dire que ta mère a eu une drôle d'idée, sinon stupide.", essayons de poser des bases sur lesquelles nous sommes d'accord avant d'aborder le sujet qui fâche. "Et si ta mère nous avait informé en amont de ses projets, j'aurai refusé immédiatement. Mais...maintenant ton père est convaincu de cette histoire, et avec sa santé, ça pourrait lui faire un gros choc, et beaucoup de peine de tout remettre en question. Je pense que ta mère...Tout ce qu'elle veut, c'est qu'il parte en paix, en étant certain que tous ses enfants vont bien et ont une vie stable, confortable.", je retiens un soupire, réfléchissant encore à comment amener les choses pour la calmer. "Tout ça ne me donne pas plus envie que toi. Néanmoins...c'est peut-être la meilleure chose à faire à l'instant T pour ton père. Et on est pas obligé de se voir, ni d'avoir des contacts tout court, en dehors des moments où jouer le jeu sera nécéssaire. Je ne veux pas t'importuner, te soûler ou je ne sais quoi.", je n'ai pas grand chose à rajouter pour le moment. J'ai essaye d'être logique, factuel dans mes propos.
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