Shota avait bien dormi. Même mieux que bien. Le vrombissement des ailes de ses khans le berçaient. Il était si heureux de ne plus avoir de travail pour le moment. Sa dernière mission l’avait tellement choqué, pris aux tripes pour lui faire douter de l’humanité, qu’il avait eu le droit à une longue pause. Et puis, il avait des congés à rattraper. En étant le nettoyeur de scène de crime des ninjas, et un médecin légiste hors pair, Shota avait toujours du travail. Et cela ne le dérangeait pas. Nettoyer une scène de crime était aussi simple que de lever le petit doigt. Ses khans mangeaient la chaire et les os, s’il le demandait, et pouvait même effacer le sang. Ouais. Il était en vacances. Mais il savait que ce n’était pas exactement pour ça qu’il avait bien dormi. Même mieux que bien, donc. Il avait bien dormi parce qu’il avait rencontré sur une application une jeune femme tout à fait charmante, avec qui il avait envie de débuter quelque chose de plus … intime. Et il ne parlait pas de sexe. Alors, pendant qu’il rêvassait un peu, ses khans lui rappelèrent de ses vrombissements qu’il devait se bouger le cul s’il voulait pouvoir se faire traquer par la douce jeune femme. Shota sourit. Ouais. Il allait faire ça. Ni une, ni deux, il envoie des khans possédant son odeur à l’extérieur pour brouiller les pistes. Il remit les draps (il avait fait le lit avant de s’endormir) et finit par sortir en remettant sa longue écharpe autour de son cou. Il écoute les informations de ses espions et il finit par s’enfuir dans une distance opposé. Il avait déjà choisi sa zone de confort avant même de proposer ce petit jeu. Il savait que les khans l’avaient envoyé suivre un homme, à l’odeur, pendant que lui aller sur la place de ville. La place était bondée. La ville était immense. Il vérifia ses dires avec ses insectes et monta sur le haut de l’arbre. Son odeur, ainsi en hauteur, se diffusait au milieu de tous. Oh. Il savait qu’il n’arriverait pas à l’avoir longtemps. Et même, il ne voulait pas réussir longtemps. Il voulait qu’elle la trouve et il voulait la prendre dans ses bras. Mais… Et bien, ça l’amusait, elle. Et il était le genre d’homme à faire des petites choses pour les autres parce que tout lui allait.

Il finit par sauter en bas de l’arbre quand il l’a vit approcher de la place. Ouais. Elle l’avait vue, et elle avait vu qu’il l’avait vue. Cacher derrière son écharpe qui lui cache la moitié de son visage, il fit un sourire qui pouvait se voir dans la tension légère de son dos. Il tourna les talons et déguerpit aussi vite. Bien sûr, pas loin. Bien sûr, pas dans le vrai but de lui échapper. Il tourne à droit, puis à gauche pour sauter par-dessus une maison alors qu’il la sentait derrière lui. Il utilisa la vision de ses insectes pour la regarder, encore plus belle que dans son souvenir. Il aimait la lueur de ses yeux. Il avait toujours aimé les regards, comme son neveu. Le regard était la fenêtre de l’âme. Il saute par-dessus un canal avant de « la semer » juste à peine pour rejoindre une forêt. Elle n’était pas très loin de l’auberge. D’ailleurs, il pouvait voir la fenêtre qu’il avait laissée ouverte de là. Et avant d’avoir pu aller plus loin, il sentit à nouveau qu’elle approchait et il sauta dans un arbre, à nouveau, laissant les odeurs de son passage sur plus d’un tronc.

Hana n'avait pas été réveillée par les rayons du soleil, nope. Enfin, il faisait bel et bien jour quand elle s'est réveillée, mais elle dormait beaucoup trop bien pour que ça arrive à la perturber. Nope. Ce qui l'avait réveillée, c'était une très très forte odeur de sang. Et quand elle avait ouvert les paupières elle s'était retrouvé face à sept lapins morts.

“Meh. Merci les gars …”

Qu'elle avait grommelé en se redressant et en regardant ses sept chiens assis droits comme des i à côté d'elle, en remuant la queue, fiers d'eux de lui avoir préparé le petit déjeuner. Hana s'était marrée, et avait eu une pensée pour Géoris, l'homme phobique des lapins. (Oui, elle avait bien compris qu'il n'avait pas peur des lapins, mais c'était plus drôle comme ça.) Et elle avait rendu cinq des carcasses à ses bêtes, et en avait gardé deux pour elle-même. Et bon appétit. Et puis elle était allée se trouver une rivière, parce qu'elle était dans un état CA-TA-STRO-PHIQUE. Des écorchures pleines de sang séché sur les jambes, les bras et le visage (bah oui, c'est ça d'aller tout droit dans les branchages et les buissons), et sa peau pleine de terre, de crasse, de sueur, de poils de chiens, et depuis peu de mouille et de sang de lapin. Le seul truc qui ne faisait pas croire qu'elle avait passé trois semaines dehors au lieu d'une quinzaine d'heures, étaient ses cheveux, contenus dans une queue de cheval qui restait relativement propre et démêlée. Enfin bref. Si Shota Aburame avait signé pour une sauvageonne, il ne s’attendait pas à voir débarquer la progéniture de bigfoot et Rambo, non plus. Donc. Rivière.

“Propre” (disons que y a plus de traces quoi) et arrivée devant Aris, Hana renvoit sa meute faire un tour. Sauf Timide qui est donc la Rottweiler qui avait senti Shota sur ce canapé, ce fameux jour. Et qui avait aussi senti l'excitation de sa maîtresse. Alors elle avait imprimé l'odeur du ninja, en mode “dossier important”. Et parfois, quand il n'était pas si loin d'elle à Konoha, c'était la chienne qui signalait sa présence à la brune. Donc. Elle allait à nouveau être son équipière pour aujourd'hui. Et elles se mettent en chasse, chacune de leur côté. Ça va plus vite pour couvrir plus de terrain. Elles cherchent, hument, et Hana tremble de la tête au pieds dans un looonnnng frisson quand elle capte l'odeur de Shota. Elle en grogne même, retrousse ses lèvres sur ses canines et ses yeux se mettent à briller de leur éclat orangé de prédateur. Elle va le bouffer. Elle adore cette sa putain d'odeur, et cette fois, elle a le droit de le croquer. Il l'a écrit en toutes lettres. Alors la jeune femme part en courant traquer l'effluve Aburame qui flotte dans l'air. Elle trouve un mec, avec cette odeur, sauf que c'est pas lui. Et l'odeur ne vient pas totalement de … elle passe à côté de lui, le double même dans sa course et chope un insecte d'un geste rapide. Elle le lève devant son nez sans arrêter de courir et de fureter, et rit en comprenant le piège. Elle claque des dents d’un air menaçant devant la petite bête avant de la relâcher et de suivre un aboiement de Timide. Azazel pour les victimes intimes. La rott l'attend à l'entrée d'une place où l'odeur de Shota semble presque serpenter entre les passants. Hana se fait un peu peur à ressentir et traquer son odeur comme ça, comme si elle en avait vitalement besoin, au point de réussir à éclipser autant d'odeurs parasites des passants. Elle pose la main sur la tête de sa chienne pour la caresser et la congédier en même temps, alors que Shota saute de l'arbre. Le cœur de la jeune femme loupe un battement. Un autre genre de panique venant la saisir aux tripes … avant qu'il ne degarpisse. Et elle éclate de rire comme une sauvage. Faisant sursauter les gens près d'elle. Mais elle s'en tape copieusement. Et elle court. Elle trace à sa suite. La meilleure traque de sa vie, oui.

Elle court, saute, et cabriole même dans des figures acrobatiques complètement inutiles mais qui lui servent à laisser exploser son énergie et son bonheur. Et à perdre un tout petit peu de temps. Parce qu'elle pourrait le rattraper tellement vite … TELLEMENT VITE. Mais quand la traque est si agréable, pourquoi y mettre un terme aussi rapidement ? Et puis elle sait qu'elle n'est pas le couteau le plus aiguisé du tiroir Hana, mais elle sait bien que l'épingler contre un mur dans une ruelle risquerait de limiter la possibilité de ses actions ensuite. Et que Shota doit vouloir l'attirer en un lieu plus propice pour ces fameuses actions. Alors elle le suit, franchit le canal, hume son odeur sur chacun des troncs qu'elle passe, agrandissant sa “faim” de lui. Et puis elle voit l'auberge. Et sa retenue se brise d'un coup sec.

En même temps que la solide branche d'arbre sur laquelle elle prend appuie se brise nette sous la force de l'impulsion qu'elle prend pour bondir sur l'Aburame. Elle le chope au vol. Roule dans l'herbe avec lui sans le lâcher, et retourne sur ses pieds avec agilité pour se remettre debout, le remettre debout aussi, et le plaquer contre le mur du bâtiment. Juste à côté de la fenêtre ouverte. Une main lui tenant toujours le bras, l'autre à plat contre la paroie juste à côté de la tête de Shota, Hana halète, l'observant encore quelques secondes de son regard vorace. Peinant encore un peu à réaliser que c'est bien lui. C'est bien Shota Aburame, devant elle, son odeur délicieuse dans ses narines. C'est lui. C'est vraiment, bien, lui.

“C'est toi …”

Elle chuchote, s'approche comme si allait l'embrasser, sauf qu'elle l'hume à la place, ses yeux roulant dans ses orbites de plaisir.

“Si tu m'veux propre, va falloir que tu me forces à me laver …”

Parce que là tout de suite, ce n'est clairement pas dans ses priorités, alors qu'elle s'est rapprochée de lui et a dévié vers sa joue pour aller renifler ses cheveux, et surtout y frotter la sienne et sentir sa barbe contre sa peau. Nan. Pas de douche. Sauf s'il la lave lui-même.

Il court et vire. Il se cache et fait attention. Bien sûr, pendant une vraie traque, il n’aurait pas le cœur battant et l’envie de se faire attraper. Elle était incroyable. Il pouvait la voir, à travers ses insectes qui l’avaient suivi. Hana Inuzuka était incroyable. Elle avait réussi à le suivre, bien qu’elle s’était fait avoir une fois, mais c’était si mignon. Il la trouvait … sauvage et espiègle. Il aimait voir la joie qu’elle avait dans les choses. Le sexe comme la traque. Ce n’était pas un Aburame qui allait être motivé pour traquer qui que ce soit… quoi, que. Si elle lui demande, il la traquera peut-être, pour le plaisir de la débusquer dans les fourrées. Il la laisse reprendre son souffle et la regarde, à travers ses mèches qui s’emmêlent sur son visage.

- Tu en doutais ?

Parce que … pour tout avouer, il avait été sacrément inconscient si on réfléchit bien. Il pense à sa sœur qui avait mit en garde Kuro, le seul assez sociable pour essayer de se faire des amis dans la vraie vie ET sur internet, contre les rencontres d’inconnus sur les réseaux sociaux. Il pense à ses commentaires. Et ça le fait rire. Il sourit doucement alors qu’il remonte une de ses mains pour la poser sur sa hanche, juste pour le plaisir de la toucher, lui aussi.

- Je ne te trouve pas sale. Mais j’ai pris une chambre avec une baignoire, comme promis.

Il sent un frisson remonté le long de son corps alors que la jeune femme le touche, se frotte à lui. Il ne se doutait pas que ça pouvait être si… nouveau et… bah… Frissonnant (Il en perd ses mots, preuve s’il en faut qu’il est un peu perturbé par tout ce qu’il ressent en l’instant). Sa chair de poule, qui n’avait rien de mauvais, bien au contraire, pouvait même se voir sur sa joue qui se colore légèrement d’un rose. Ouais… les Aburame ça ne parle pas trop de relation intime… Il laisse sa tête s’approcher de sa joue, se frotte un peu comme elle le faisait elle-même avec lui. Espérant ne pas faire un impair d’une quelconque manière. C’était compliqué. Il ne voulait pas faire quelque chose de mal. Faire quelque chose qui lui donne l’impression qu’il n’apprécie pas, ou simplement qu’il ne veut pas. Il finit par pousser la tête de la jeune femme pour qu’elle le regarde dans les yeux.

- Je suis vraiment heureux que tu sois arrivé à me trouver et… tu sais quoi ? fit-il en laissant passer un petit suspens, tu as mis moins d’un quart d’heure pour me trouver. Tu as le droit à te récompense, choisi là avec sagesse.

Bon. Ok. Il sait, Shota. Il sait que les Inuzuka, en tout cas Kiba qui était un membre assez connu par la famille Aburame, ne savait pas réfléchir avec sagesse. Pas qu’à cause du sexe. Non. Parce qu’ils sont sauvages et impétueux. Parce qu’ils pensent action et non pas réflexion. Parce qu’ils ont l’instinct qui les guident. Alors, il se doute qu’elle ne va pas choisir avec sagesse. Mais ça ne le dérange pas. De toute façon, il avait prévu de lui laisser tout faire pour leur rencontre, pour qu’elle se sente à l’aise, alors, elle pouvait tout lui demander. Il ne disait pas « presque », parce qu’il savait que les choses qu’il refuserait ne serait jamais une demande de la jeune femme, alors ça lui va parfaitement. Autour d’eux, des insectes s’écartent pendant que le khan qu’elle avait attrapé vient vrombir à leur côté pour repartir aussi sec.

- Et cela, c’était une vengeance de sa part pour l’avoir maltraité.

Les khans avaient « peu » de personnalités. Pas comme un chien ou un chat, et surtout c’était souvent dans la meute. Mais parfois, à force d’être utilisé pour avoir la vue de Shota, ils pouvaient avoir des réactions typiquement humaines… Les papillons de Kuro étaient, sans surprise, les pires de tous.

Est-ce qu'elle en doutait. Oui, et non. Non. Parce qu'elle ne s'est pas dit une seconde que quelqu'un se serait amusé à se faire passer pour l'Aburame juste pour la pecho.  Genre… parce qu'elle l'aime bieennnn .... Surtout que personne ne le sait. Enfin mis à part Eri, aka Lucifer, puisqu'elle sait tout la morue. Mais “oui” sans le sens où… où elle s'est tellement persuadée qu'eux deux, c’étaient impossibles/une mauvaise idée/un fantasme largement extrapolé, que … c'est étrange que ce soit soudain totalement et absolument vrai. Bien lui, Shota Aburame, “coincé” entre elle et un mur. Hana se contente d'incliner la tête sur le côté pour toute réponse. Avant de se marrer un peu. Un tout petit peu parce que son mood corporel n'est pas vraiment celui de rigoler.

“Si je suis pas sale pour toi, c'est parfait.”

Parce que elle … elle s'en tape plutôt pas mal. Alors Hana peut frotter sa joue contre celle de Shota sans risquer de le gêner, ronronnant de plaisir quand il lui rend ses étranges papouilles plus animales qu'autre chose. Ses sourcils se froncent quand il s'écarte, avant que son visage ne s'illumine à nouveau.

“Mmmh une récompense … faut que j'y réfléchisse sérieusement alors …”

Est-ce que ça se voit sur sa tronche de chipie que ça va CLAIREMENT être un truc sexuel ? Oui. Mais elle y réfléchit, en effet, avant de se faire interrompre dans ses pensées par un insecte volant.

“Bah !! Qu'il se réjouisse plutôt. Il aurait pas été à toi, je l'aurais croqué.”

Si elle bouffe des lapins crus, ce n'est pas une espèce de cacahuète volante et protéinée qui va lui faire peur. Hana hausse les sourcils d'un air de défiance juste pour enquiquiner monsieur Aburame, de la famille des défenseurs des insectes. Elle bouffe tout et tout monde, elle. Bien que les insectes ne sont pas en haut de sa liste de ses préférences. Alors elle se dit que s'il n'y a que ça pour faire plaisir à Shota, elle pourra s'abstenir de manger à nouveau des petites bêtes à l'avenir. Mais ce n'est ABSOLUMENT pas ce que transcrit son regard. De tout, à l'heure qu'il est, elle taperait un croc dans n'importe quoi. Mais suuurtout lui.

La jeune femme attrape le haut de Shota pour se tirer elle-même contre lui, et pousse un drôle de petit grognement étouffé quand leurs corps entrent en contact et qu'une vague de chaleur se déverse dans son bas ventre. Elle a déjà très très envie de lui (en fait ça n'a pas vraiment changé depuis la veille, erm) et elle se félicite presque qu'ils soient encore tous les deux en possessions de tous leurs vêtements. Même si elle a TRES envie de toucher et de voir ce qu'il y a en-dessous des s-

“AAAAAHH !!!”

Qu'elle braille d'un coup en levant les deux bras dans un geste de victoire.

“Je sais ! Je veux une photo. Nan ! Mieux !! Je te prendrai en photo quand … tu seras dans un état que je ne voudrais surtout pas oublier …”

Hana pose ses yeux brûlants dans le regard sombre de Shota. Un sacré paquet d'images fantasmées et absolument délicieuses défilant devant ses yeux. Elle a une imagination sexuelle très très fertile, la brune. Alors il est extrêmement facile pour elle d'imaginer Shota dévêtu, suant, plein de désir pour elle. Nu, ou presque. Vu du dessous. Ou du dessus. Peut-être les poignets liés entre eux. Ou alors avec l'extrémité de sa laisse à elle entre les doigts. Aaaaaah !! Trop d'idées !! La jeune femme étouffe (un peu moins) un grondement qui vient du fond de sa cage thoracique.

Et puis ses doigts glissent sur le tissu du haut de Shota et filent s'insinuer en-dessous pour trouver la peau de son ventre. Elle frissonne violemment et elle est certaine de le sentir frissonner aussi. Alors Hana sourit toutes canines dehors et rapproche ses lèvres de celles de l'Aburame.

“Jvais te bouffer. Alors si t'as des exigences, mon loup, c'est maintenant ...”

Genre maintenant, MAINTENANT. Parce que la jeune femme a retourné une de ses mains contre le ventre de Shota. Paume contre son épiderme et les doigts vers le bas. Doigts qui descendent doucement et passent la limite de la ceinture de son bas. Alors les exigences, les autres envies, ou toutes autres suggestions, c'est MAINTENANT.

Il était un homme qui grouillait littéralement d’insecte en lui… Alors, clairement, il n’avait pas peur d’un peu de saleté. Sa famille était toujours très propre, mais la saleté ne les dérangeait pas réellement. Certains insectes en avaient besoin. Donc, la saleté n’était pas la norme normale chez les Aburame, ça allait. Il la laisse réfléchir à sa récompense alors qu’il observe le visage de la jeune femme et ses yeux sauvages. Il avait toujours aimé ça. Il aimerait toujours ça. Il ne sait même pas comment on ne peut pas plus souvent parler de cette lueur qui couve sous yeux. Même derrière le désir, il y avait quelque chose d’incroyablement naturel. Et ça, le naturel, les Aburame le connaissait bien et les identifier facilement alors… Il sourit alors que son insecte disparaît, mécontent, et continue de noter les traits de la jeune femme sous ses rétines. Si elle décide qu’eux deux, ça le fait pas, au moins aura-t-il de bons souvenirs pour des soirées solitaires. Il la laisse se rapprocher, profite de sa chaleur, mais sans réellement de besoin sexuelle, lui pour le moment. Il profite juste de sa présence contre elle et de ses gestes d’où. Quand l’idée tombe… Bah, il rougit un peu. Et il fait un hochement de tête pour accepter mais sans trop savoir si elle ne risque pas d’être déçue par son idée. Il n’a même pas peur qu’elle montre la photo, ou bien qu’elle l’utilise, ou bien qu’elle la mette sur internet. Tout ça, Shota, il s’en fou. Si quelqu’un voulait le prendre en photo à oilp et le mettre partout, ça ne le dérange pas … Bah, parce que déjà avant de le savoir, il faudrait se lever de bonheur et ensuite, il n’est pas responsable des actes des autres donc.

Mais ce qui le fait rougir, c’était l’idée qu’elle puisse le voir en plein désir pour elle. Bah… Puisqu’ils allaient coucher ensemble, c’était logique. Mais … Il n’y avait pas pensé, c’est tout. Parce qu’il se dis qu’elle devait avoir l’habitude de plus … en forme que lui. Pas qu’il ne le soit pas. Ses muscles sont fermes et dures. Mais il est en forme comme un Aburame … Ce qui signifie que son corps reste plus fin et « gringalet » que celui d’un autre ninja. Il rougit et frissonne très clairement quand elle commence à mettre sa main sur sa peau. Il la regarde. Des exigences ? Avant d’avoir pu se filtrer, il finit par lui dire la seule chose qui lui passer par la tête.

- Je veux te voir.

Il avait besoin de lumière. Il voulait pouvoir voir cette lumière sauvage dans ses yeux, celle du désir ou de son naturel. Il voulait pouvoir voir ses seins, ses fesses, il voulait pouvoir les sentir, bien sûr … mais vue la suite des évènements les sentir ne serait pas trop compliqué. Mais il voulait voir. Il voulait tout voir. Donc lumière allumé. Et …

- Embrasse-moi, grogna-t-il alors qu’il sentait la main de la jeune femme descendre et abandonna un peu de ses tensions.

Il lui avait dit qu’il acceptait de coucher avec elle avant de voir pour une possible relation sérieuse entre eux. Il l’acceptait toujours. Mais … Il ne se voyait pas ne pas avoir de relation sérieuse avec elle alors que, maintenant, la chaleur avait tout de sexuelle. Il posa sa main sur celle qui descend avant de la regarder dans les yeux.

- Et tu me diras comment te faire du bien, conclut-il.

Ce qui fait trois exigences, mais ça va, c’était des exigences plutôt sympathique pour elle. Il croit. Il espère. Et si elle détestait embrasser juste pour la baise ? Si elle ne voulait pas qu’on la touche mais prenait son « bien » toute seule ? Et si elle préférait le noir ?

- Mais sinon ce n’est pas grave, finit-il réellement, tant que tu peux te sentir mieux, je suis là pour te service, Hana.

Et ça, c’était la vérité. Il l’avait dit. Ce moment n’existait pas. Ce moment était hors du temps et de l’espace. Ce moment était pour elle et ses pulsions qui la faisaient souffrir parfois dans sa tête. Et lui, il était là pour l’aider et lui venir en aide. Et ne pas rendre ce moment « difficile » pour elle. Il rougit un peu alors que son autre main vint se poser sur ses hanches et, tout comme elle, il relève son haut pour poser la pulpe de ses doigts contre son épiderme.