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Tes rivaux d'Athènes s'agenouilleront devant toi, si tu t'agenouilles devant moi ! ft. Maddy

Patate Douce
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Patate Douce
Lun 15 Aoû - 21:04

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Nom

J'ai xx ans et je vis à ville, Pays. Dans la vie, je suis études/métier et je m'en sors statut de vie (bien, moyen, pas bien). Sinon, grâce à ma chance/malchance, je suis statut matrimonial et je le vis plutôt bien/pas bien.

Kylie Bunbury
480 av. JC - Été
Andros


Chaudes étaient les journées. Seulement vêtu de mon Strophion et de mon Perizoma, je me sentais suffoquer. Gaia avait décidé qu'on aille pavoiser et tremper les pieds au bord de la rivière. J'avais pris le temps de lui préparer eau et vivres et nous étions aller nous promener et se poser. Il nous a fallu une dizaine de minutes avant de pouvoir étendre le drap et disposer les vivres et l'eau. Jeu du raisin pour se sustenter, puis un peu de vin - elle m'y a obligé - avant d'aller se baigner. Eau rafraichissante. Et nous n'étions pas les seules à avoir l'idée. Rapidement, c'est sur la berge que nous nous asseyons pour discuter durant quelques heures. Les sujets ne varient pas vraiment entre demoiselles, les hommes, les fleurs, la couture. Ce qui me fait soupirer grandement. J'aurais aimé qu'on s'élève davantage, qu'on se penche sur notre intellectuel et notre rôle dans ce monde. Mais j'en fais très rarement part, pour éviter les moqueries. Je me contente de sourire dans ces moments-là.

J'étais entrain de replier nos affaires quand un membre de la maison accoure vers nous. Je me redresse, intriguée, mes deux mains posées sur mes hanches. Le voyant peiné à reprendre son souffle, je me penche pour lui sortir de quoi boire et lui tendre. - Exprime toi s'agace Gaia. Regard en biais, désapprouvant le ton mais je me devais de rester à ma place. Esclave devenue métèque, j'avais quand même une place à garder et donner mon avis sur le comportement de mon "amie" n'était pas autorisé. L'esclave arrive enfin à s'exprimer et nous tombons des nues. Des spartes dans notre cité. Gaia me regarde, et je sentais bien qu'elle n'en était pas réjouie. Cela pouvait sous-entendre un prochain mariage l'incluant.

Mal gré, nous devions nous hâter. La laver et l'habiller. Les pieds se pressent jusqu'au foyer. Rapidement, la ville est en effervescences. Ma crainte était confirmée ; principalement des hoplites. Vont-ils saccager notre cité ou la soumettre ? Gaia devenait nerveuse à l'approche de notre habitation. Son père étant un des hommes influents d'Andros, elle n'allait pas échappée à assister à l'accueil de ces .. hommes. Et encore, vu ce qu'on entendait, c'était plutôt des monstres. Le cœur s'emballe et de peur.  

Nous allons directement au bain privé pour nous lavons, car je sais que je devrais la suivre. Et nous enfilons une sublime tunique colorée et agrémentée de bijoux pour elle et une tunique plus sobre accompagné de boucle d'oreille pour moi. Ornement dans nos cheveux relevés pour elle et lestement détachée pour moi. Il nous faut de longues minutes avant d'accourir à l'Agora. On se fraye un chemin jusqu'à la foule pour y découvrir une vingtaine de soldats. C'est assez impressionnant à voir. Un tas d'armes et de muscles. Et l'intelligence dans tout ça ?

C'est le père de Gaia qui mène l'introduction des hommes, demandant à acclamer nos invités, et un banquet s'organise aussitôt à même notre place. Je m'attendais à ce qu'on doive rejoindre une acropole mais visiblement non ; plus familier dirons-nous. Rapidement, le père aperçoit sa fille et l'incite à venir. Je tente d'offrir tout mon courage à mon amie jusqu'à arrivée à destination. Une révérence, et je me mets à l'écart, observant la troupe. Incroyable. Je voulais toucher les boucliers.

Mon esprit vagabonde, m'imaginant à la place de ces .. on ne sait pas vraiment, bouclier à la main, lance de l'autre, prête à affronter l'ennemi. Ca aurait pu être une épopée fantastique si on ne m'y avait pas extirpée. - Sierra aurais tu l'amabilité de conduire notre Général aux bains publics pour les hommes je te prie.   Je pense que j'ai mal compris la demande. Je fixe Gaia qui se contente de baisser la tête. J'ai raté la discussion. Je regarde l'homme en question, reculant de frayeur mais celui qui avait encore influence sur ma Vie insiste et je hoche la tête, effrayée. - Jusqu'au départ du Général, tu l'assisteras dans son quotidien. Je compte sur ta douceur et ton éducation pour satisfaire toutes les demandes, et je dis bien toutes de notre invité. J'aimerais mal comprendre la consigne mais j'y avait très bien perçu le sous-entendu. Et j'en tremble, cachant aussitôt mes mains. Venait-il vraiment de me donner à cet amas de violence ? Et Gaia demeurant toujours silencieuse. - Suivez-moi Général. Je me mets à marcher devant lui, l'esprit tourmenté.

Le cliquetis qu'il provoquait m'empêchait de sombrer dans la panique. Me diriger vers les lieux dédiés aux hommes m'étaient interdits sans y être accompagné d'un des leurs. Mais là, c'est un inconnu.. allait-il m'agresser .. Me sauter dessus ? Me dévorer ? Je vais défaillir. Inconsciemment, je crois que je me dépêche comme si on allait l'arrêter en cas d'attaque. Mais je le sais métèque que je suis, on ne me portera pas secours. Sensation d'être dans la gueule du loup et que je me ferais lentement manger. Puis, je m'arrête devant une porte. - C'est ici.  Vous y trouverez de quoi vous draper et vous laver. Je vais vous chercher un pagne et une tunique. Je serais à l'extérieur, prenez votre temps. Je peine à le regarder dans les yeux mais je m'y oblige, lui prouver que je n'avais pas peur quand bien même tous mes pores en suintaient. Sans attendre de réponse, je me dépêche de quérir des affaires propres avant de me tenir droite à côté du bain, mal à l'aise sous le regard des autres. Evidemment, je ne devrais pas être ici .. Pourquoi moi ?









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Maddy'n
Lun 15 Aoû - 22:33

Ares / Aétios
J'ai bien trop d'années pour les compter ans et je vis sur l'Olympe. Dans la vie, je suis dieu de la guerre, mais général parmi les humains.

Tom Hardy - isharewhereiwant
C’est victorieux que je suis revenu du champ de bataille, fier, tout comme mes hommes, vaillants qui ont mené leur bataille sans ployer le genoux. Les pertes ont été nombreuses, comme à chaque bataille, le sang de nos fils, de nos pères, de nos époux et de nos frères ayant coulés abondamment mais nous n’avions pas renoncé à défendre nos terres face à l’envahisseur Perse. Défié par mes frères et soeurs Olympiens, je menais la vie d’un général parmi les humains, fort de mon immortalité, dissimulée derrière le nom d’un homme du peuple. Ils ne me pensaient pas capable d’élaborer des plans de batailles aussi finement qu’Athéna, mais j’avais, contrairement à cette pucelle, l’avantage de la force, de la témérité. Je savais comment parler aux hommes et comment les motiver sur un champ de bataille. Je faisais gagner les hommes par passion, elle par ruse. Et elle osait se prétendre supérieure à moi.

Notre troupe dépêchée sur l’Île d’Andros, avant l’arrivée des soldats perses, nous avions tout de même eu le temps de nous préparer au combat, de préparer une stratégie qui malgré ses avantages ne valait rien sans la motivation des hommes. Une motivation galvanisée par l’excitation du combat, par le bruit du fer qui s’entrechoque, par les cris de désespoir et de souffrance de nos ennemis, mais surtout par les encouragements du général accompagnant ses hommes au combat, jusque dans la mort s’il le fallait - ou l’illusion de celle-ci - moi, Arès, fils de Zeus et Dieu de la guerre, et aujourd’hui Aétios, général Athéniens, victorieux de la bataille d’Andros.

Nos derniers ennemis massacrés, nous avions fait route vers la cité, emmenant avec nous les soldats encore blessés pouvant être sauvés. Les autres avaient vu leurs souffrances être abrégées afin que mon oncle, Hadès, seigneur de l’autre monde puisse accueillir leurs âmes. Il nous avait fallu deux jours de marche avant d’apercevoir les remparts de la cité. Un soldat encore fougueux envoyé comme messager pour avertir de notre arrivée et de nos besoins auprès des grands seigneurs de la ville. Quelques heures à attendre, avant d’apprendre que nous serons accueillis dignement - et il en valait mieux ainsi - et nous nous remettons en chemin ne nous arrêtant que lorsque que nous atteignons l’Agora où s'amassent les habitants de la ville, curieux. Mes hommes et moi-même sommes rapidement pris en charge, qu’importe nos besoins immédiats. Un bain pour la plupart d’entre nous, histoire de nous défaire de la terre, de la sueur et du sang qui maculent nos peaux. Honorable général que je suis, je suis le premier à y être conduit guidé par une jeune métèque. Les humains comprennent donc parfois mieux les besoins des dieux qu’il n’y paraît.

Les bains me sont ouverts, et je sens déjà l'humidité envahir les lieux. Une douce sensation qui ne s’arrêterait pas là. Mon casque et mon glaive, gardés avec moi déposé à proximité, je regarde la jeune femme, le visage fermé. « Si l’un de mes attributs disparaît, tu le paieras de ta vie. » Attribut divin qui étaient miens et dont je ne pardonnerais pas le vol par les humains. Je commence à me défaire de mon armure, mais bloque sur certaines jonctions. Le sang séché de mes ennemis a commencé à les gripper. « Viens m’aider. » Que j’ordonne, venant moi-même retrouver la demoiselle pour qu’elle ne doute pas à qui je m’adresse. Avec son aide, je finis par me défaire de mon armure, ce qui me libère d’un sacré poids sur les épaules. « Entre là dedans, tu vas m’aider à me défaire de toute cette crasse. » Je la vois hésiter, la bouscule pour la forcer à entrer, lui jetant une éponge pour qu’elle comprenne que je ne lui laisserais pas le choix avant de me glisser dans l’eau, soupirant de bien être au contact de cet agréable délice.
Patate Douce
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Patate Douce
Sam 20 Aoû - 2:55

Sierra
J'ai xx ans et je vis à ville, Pays. Dans la vie, je suis études/métier et je m'en sors statut de vie (bien, moyen, pas bien). Sinon, grâce à ma chance/malchance, je suis statut matrimonial et je le vis plutôt bien/pas bien.

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Il n'avait pas besoin de me couper la langue, s'il voulait me faire taire. Les ordres aboyés m'avaient ôté toute capacité. Malgré moi, j'entre dans les bains publiques maudissant le père de Gaia, trouzemille fois. Que les Déesses me pardonnent. Je l'aide à se déshabiller. J'ai déjà vu le torse d'un homme mais de là à en voir un d'aussi près et en plus à toucher, c'est déstabilisant. Je suis effrayé à l'idée de lui faire mal et qu'il me violente en retour.

Savait-il que je n'avais pas le droit d'être ici ? Quelles étaient les règles à Sparte ? Et les murmures n'aidaient en rien à me sentir à mon aise. Pour autant, je lui avais été attribué .. Et j'espère temporairement, parce que nous risquions d'avoir un gros problème. Je ne me suis pas affranchie pour être de nouveau menotté même sans chaines apparentes.

Je mouille l'objet avant de faire coller l'eau sur le colosse et le nettoyer. Je suis hypnotisé par ma tache. Je ne sais pas pourquoi, j'ai fini par entrer dans l'eau, et provoquer des émulations masculines mais, je savais que si je ne le lavais pas, c'est ma vie qui était en jeu. Enfin, c'est ce que j'en avais conclu par son ton autoritaire. Alors, comme si c'était une œuvre d'art, j'avais nettoyé chaque parcelle de son derme. Lentement. précautionneusement.
- Si vous me le permettez, je vais également panser vos plaies une fois que vous serez sec. Il y en a certaines qui méritent des soins, si vous ne voulez pas tomber malade. Je parle aussi calmement que possible, pour masquer mon embarras.

Je ressors pour lui laver les cheveux et les rincer. Puis, je passe face à lui, ce qui me parait le plus compliqué. Comme voulu, j'enlève la crasse, ressentant même les battements de son cœur. Enfin, je crois. Ou sa respiration, je ne sais pas. J'immerge de ce dangereux univers, oubliant où je pouvais me trouver, totalement concentrée par ma tâche. Et la bulle éclate d'un coup, quand je suis projetée en arrière.

Ma joue chauffe lourdement, la lèvre se pare de rouge. Il me faut de longues minutes avant de comprendre que je venais de me faire rejeter hors de l'eau et frapper. Tandis que le Sparte venait de se faire rappeler à l'ordre. C'est un des siens qui a empêché de me prendre une autre baffe. Je tiens ma joue avant de relâcher ma main et refermer mon visage. J'étais dans un lieu qui m'était interdit, je ne pouvais m'en prendre qu'à moi après tout.

- Je vais vous chercher vos vêtements. La langue claque autant que les talons fuyant les lieux. Je ne voulais pas vivre une esclandre de plus, qu'importe ce qu'il m'ordonne. Je venais de me faire remettre à ma place violemment alors, ce qu'il pouvait bien aboyer tout de suite, était totalement dérisoire.

Je surprends Gaia à l'extérieur. - Je n'arrive pas à croire que tu as eu un moment privilégié avec ces surhommes. Je vais la dévorer. Furieuse, je presse le pas, me dépêchant de trouver une tenue pouvant convenir au colosse. - SIERRA hurle mon amie - enfin, je suis plus certaine - et je lui fais volteface. - QUOI ? J'ai peur. Je suis en colère. Je suis perdue. Mouvement de recul de sa part, avant de se reprendre. - Je n'ai pas eu le choix. Ne m'en veux pas. Et je t'assure que tu n'es pas obligé de finir dans son lit. Super, je suis soulagée tiens. Mais non, je ne décolère pas. - Tu sais que je ne peux pas faire de scène en public. Laisse moi parler à mon père .. Je refuse, lui coupant la parole. - J'en fais mon affaire. Je ne suis pas faible, je peux gérer. Ce qui la fait rouler des yeux.

Nous arrivons enfin au foyer, trouvant une sublime tenue vêtue d'or et de blanc immaculé, et des sandales rouges. Ca me parait si étrange de me dire qu'il y avait la taille de l'humain mais ça semblait correspondre. Sa visite était-elle attendue finalement ? Demi-tour, à la hâte, laissant Gaia en plan. Et c'est à l'extérieur criant au Général, que j'avais ses vêtements. Mais refus catégorique d'entrer. Alors c'est un autre homme de sa armée je suppose qui les lui apporte, tandis que j'entends parlé de ce qui a pu se parler durant mon absence. Et enfin, je le vois sortir. - Vous sentez vous à votre aise ? Laissez moi vous soigner à présent. Tenir mon rôle qu'importe l'issue de ma Vie.







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Maddy'n
Sam 20 Aoû - 12:50

Ares / Aétios
J'ai bien trop d'années pour les compter ans et je vis sur l'Olympe. Dans la vie, je suis dieu de la guerre, mais général parmi les humains.

Tom Hardy - isharewhereiwant
Je sais que je bouscule certaines conventions humaines en obligeant la jeune femme à me suivre dans les bains. Sa place n’est pas ici et certains murmures sont là pour nous le faire comprendre, mais ce n’était pas cela qui allait me dissuader, moi, Arès, fils de Zeus et dieu de la guerre. Et si certains humains voulaient en découdre avec moi sur ce point, ainsi soit-il, ils n’avaient qu’à s’exprimer clairement face à moi. Avec l’aide de la jeune femme, je réussis à me défaire de mon armure, plus difficile à retirer après une bataille qu’à enfiler. La conséquence du sang, de la sueur et de la poussière qui s’incrustaient partout. Libéré de mon attirail, je me sens plus léger dans mes mouvements, plus souple. On n’y prêtait plus attention sur le champ de bataille mais ce genre de choses pesait son poids. Quelques mètres à déambuler nu, fier de ma stature, n’ayant certainement rien à envié à ce petit con d’Apollon. Je me glisse dans l’eau, et rapidement, celle-ci ne tarde pas à venir détendre mes muscles, les caressant par sa douce chaleur.

Les yeux fermés, je laisse la jeune femme - dont j’ai clairement oublié le nom, mais était-ce si grave ? - prendre soin de me laver. Ses gestes sont lents, délicats, avait-elle peur ou était-elle impressionnée, je ne pouvais rien affirmer si ce n’est que celui qui me l’avait offert le temps de notre séjour avait plutôt bon goût. Même s’il aurait sûrement pû en choisir une moins bavarde. Mes paupières se rouvrent brutalement tandis que j’attrape son visage dans ma main, les doigts de part et d’autre de ses joues que je serre sans ménagement. « Ais-je l’air si fragile ? » Mon regard est noir, décidé à lui faire comprendre de rester à sa place malgré tout. Ce n’est pas parce que je l’autorisais à poser ses mains sur moi qu’elle pouvait se permettre toutes les familiarités. Je la relâche, et la laisse finir sa tâche, refermant les yeux pour profiter de ce calme. Un calme de courte durée, un claquement venant résonner entre les carreaux de carrelage qui parsèment la pièce. Je rouvre les yeux, comprends que c’est après la présence de la servante qu’on en a. Un ordre aboyé, et un de mes hommes retient l’effronté de recommencer. Je laisse l’imbécile près de moi me sermonner le temps que la jeune femme quitte les bains avant de le saisir à la gorge. « Mes hommes et moi avons défendu votre cité. Nous vous avons protégé de la mort, du pillage. Nous avons évité à vos femmes et vos filles le déshonneur, à vos fils de baigner dans leur sang, ou le votre. Nous vous avons évité le pire, bénis par les dieux. Et vous osez lever la main sur ma servante ? Avez vous pour intention de me provoquer ? De provoquer les dieux ? » Je desserre mon emprise sur sa gorge, mais même ainsi, il n’arrive pas à articuler un mot. Je finis par le relâcher complètement, jette un coup d’oeil à tous ceux qui nous entourent. « J’espère que le message est bien passé. Personne ne touche ce qui m’appartient. »

Le calme revenu dans les bains, je profite à nouveau de ces instants de détente, même s’ils ont perdu de leur saveur. Les hommes et leur manque de savoir vivre. Après quelques minutes, un de mes soldats m’annonce qu’une tunique et des sandales m’ont été apportées. Je hoche la tête, quitte l’eau pour me sécher avant de m’habiller. Lorsque je sors, mon glaive et mon casque à la main, je retrouve la jeune femme, la joue encore rosée. « Prenez ça et taisez vous. J’ai besoin de faire une sieste. » Je lui dépose mon glaive et mon casque dans les bras, ne me souciant pas que ces derniers puissent salir sa robe. « Vous les nettoierez quand nous serons de retour à la villa. Cela vous évitera peut-être de vous faire remarquer. »
Patate Douce
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Patate Douce
Jeu 1 Sep - 22:12

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Je prends ses affaires, sans broncher. La colère montant déjà de m'être fait humilier de la sorte. Cet homme va définitivement m'apporter des problèmes. Je n'avais vraiment pas besoin de lui, pour en avoir assez avec ces vautours. Et j'ai peur de la suite quand il repartira. Je bougonne, ressasse. Puis m'accuser est de trop, et brûle mon âme, devenant sitôt rouge.

Je lui fais volteface quand il ose dire que me faire violenter est de ma faute. Tant pis, si me cogner dans son torse me fait reculer de quelques pas. - Vous vous prenez pour qui ? Je cligne plusieurs fois des yeux, la colère m'offrant bien trop de confiance. - Et en vrai, je m'en contre fiche, ça ne m'intéresse pas. Vous pensez que j'ai peur de vous ? C'est ce sentiment qui tourne dans votre crane vide ? Non, je n'ai pas peur mon garçon. Je n'ai pas peur. Et j'en ai plus qu'assez de ces rustres qui pensent pouvoir nous écraser de la sorte. Et vous pouvez me réduire en cendres. Je ne ploierais pas le genou. Et je ne crierais pas. On a déjà expérimenté alors je sais y faire avec la souffrance. Je ne me suis pas affranchi pour qu'un pequenot dont on ne sait d'où il vient tout remettre en cause. Je dois, certes, rendre votre séjour agréable mais il n'est pas question que vous fassiez de ces jours un enfer. Alors vous allez arrêter de jouer le beau parti plein de muscles et vous laisser vous soigner. C'est un ordre. Oui de moi une femme. Et puis vous savez quoi, y'a pas écrit larbin, épouse et encore moins prostitué. Alors tenez vos instruments de torture et crachez dessus, on sait jamais ca va briller.

Pendant toute ma tirade, mon doigt ne faisait que s'enfoncer dans sa chaire, sans me soucier des regards pesant sur nous. Et lorsque j'ai fini, je sens bien que les larmes coulent.. Le contre coup est présent. - Vous êtes trop infecte. Je vous déteste ! Ou comment perdre toute crédibilité. Et je repars à la villa, provoquant poussière et jurons tant mes pieds expriment ma colère.





Maddy'n
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Maddy'n
Lun 5 Sep - 18:32

Ares / Aétios
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Tom Hardy - isharewhereiwant
Je sais qu’à première vue mes blessures peuvent sembler importantes, mais il n’en est rien quand, comme moi, on descend de l’Olympe et des plus puissants dieux. Après tout, qu’elle le sache où non, j’étais Arès, dieu de la guerre et fils de Zeus, roi parmi les dieux. Je n’avais ni à me soucier de quelques égratignures, ni de l’avis des hommes. Encore moins d’une femme.Quand bien même j’étais dans leur rouyaume, leurs lois ne s’appliquaient pas à moi. Je suis donc surpris que la jeune femme ose me faire faire, me bousculer pour s’imposer devant moi. N’avait-elle pas eu assez d’une gifle pour retourner à sa place ? Sa question m’arrache un sourire. J’ai bien envie de lui dire à qui elle fait, qui elle provoque. J’ai bien envie de voir son visage se décomposer, s’agenouiller devant moi et me supplier de l’épargner. J’ai bien envie de la ramener à sa place comme personne ne l’a sûrement jamais fait. Mais je décide dans un premier temps de l’écouter, curieux de ce qu’elle peut avoir à me dire. Et je ne suis pas déçu de l’entendre. Son doigt s’enfonce dans ma peau à mesure de sa tirade. Un doigt que j’allais peut-être devoir lui couper pour lui apprendre le respect à cette inconsciente. Ça vaudrait une petite réflexion dans la soirée. Mais pour le moment je lui ris au nez, voyant les premières larmes rouler sur son visage. Toute sa crédibilité venait de s’envoler. Ma main revient saisir ses joues comme je l’avais fait un peu plus tôt. Tant pour l’obliger à me faire face, que l’obliger à se taire pendant que je lui explique à mon tour comment les choses allaient se passer. « Vous empestez la peur à mon contact, et vous avez raison. On vous a sûrement fait connaître bien des sévices dans cette vie, mais croyez-moi, ce n’est rien à côté de ce que je suis capable de vous infliger, ou d’infliger à cette ville. Quant à votre statut… Vous êtes peut-être affranchie, mais celui pour qui vous travaillez vous a vendue à moi et mes hommes moins cher qu’une prostituée. Alors je vous conseille de surveiller votre façon de parler si vous ne voulez pas être offerte à des dizaines de soldats qui n’ont pas touché une femme depuis plusieurs jours. D’autant plus que… La guerre, ça creuse. » A cet instant, mon sourire se veut des plus cruels. J’étais un dieu, et capable de bien plus d’horreur qu’elle ne pouvait l’imaginer. Je relâche ses joues, récupère mes affaires qu’elle a laissées tomber, telle une sotte. « Vous avez raison de me détester. Mais vous auriez tort de ne pas me craindre ou de me sous-estimer. Car je pourrais bien être votre pire cauchemar pour le reste de votre misérable existence. » Je la bouscule légèrement en me remettant en marche, sans prendre la peine de m’excuser. Elle apprendrait à ne pas rester sur mon chemin.

De retour à la villa, nous sommes accueillis par le maître des lieux, voulant s’assurer que tout s’était bien passé selon mes désirs, ce à quoi je réponds positivement. La crise de la jeune femme n’était qu’un détail sans importance qui ne donnait lieu à aucune inquiétude pour ma part. Rapidement, j’apprends que mes hommes ont été répartis dans les divers villa des hautes sphères de la ville pour se reposer, tandis qu’on me guide jusqu’à ce qui me servirait d’appartement le temps de notre séjour. Une grande chambre bien éclairée, donnant vue sur la mer. « Merci pour votre hospitalité. Les dieux vous le rendront. » Le maître de maison nous laisse et j’en profite pour me laisser choire dans l’un des canapé, interpellant la jeune femme de façon désinvolte. « Si vous voulez prouver que vous êtes capable de mettre vos “menaces” ou que sais-je à exécution, c’est le moment. » Après, elle perdrait cette chance.
Patate Douce
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Patate Douce
Mar 29 Nov - 22:08

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J'ai xx ans et je vis à ville, Pays. Dans la vie, je suis études/métier et je m'en sors statut de vie (bien, moyen, pas bien). Sinon, grâce à ma chance/malchance, je suis statut matrimonial et je le vis plutôt bien/pas bien.

Kylie Bunbury
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Le corps se raidit quand il me saisit par les joues. Mouvement insupportable me permettant de réaliser sa force. Et de le prendre plus au sérieux que d'autres hommes à l'accoutumé. Chaque mot qu'il prononce sont gravés dans ma mémoire. Je le laisse me bousculer et j'essuie rageusement mes larmes. Je prends quelques instants pour moi, respirant profondément. Je lisse ma robe avant de me remettre en marche. Pour autant, je n'arrive toujours pas à saisir comment moi qui ai acheté ma liberté, s'est retrouvée vendue.. Cela ne fait pas sens et je vais devoir creuser.

J'ignore le père de mon amie ; ne pouvant poser un regard sur lui avec la nouvelle qui est tombée. J'écoute quand même les consignes distribuées mais demeure aussi calme que je peux l'être. Enfin, c'est un brin raté vu comment toute la ville m'a vu me faire rétamer verbalement. Je n'entre pas dans la chambre du nuisible, patientant devant. Mes pensées sont chaotiques.. VIe paisible à me retrouver dans des bains interdits à la conditions de la femme et me faire humilier en public. C'est allé très vite.

J'hésite à m'acquitter de ma tâche quand il m'appelle. Je soupire mais je le fais quand même. Je n'avais pas envie de me reprendre une vague de diatribes de sa part. Je pars dans la salle d'eau pour récupérer de l'eau et un linge propre. C'est avec prudence que je me pose derrière lui, pour panser ses blessures du dos, observant chaque ligne, tentant de deviner ce qu'il a pu subir. Il n'y a que le ressac de la mer qui nous sert de fond sonore. Les minutes s'écoulent et je passe à son torse et le reste de son corps, ayant repéré quelques unes. Dans d'autres conditions, je l'aurais questionné sur sa Vie, et sa venue mais là, je n'ai pas envie d'entendre le son de sa Voix. Il me faut une petite heure pour le soigner. - Je viendrais vous déposer votre repas si vous faites le choix de manger seul ou de venir vous chercher si vous souhaitez partager votre pain avec les hôtes. Je fais une révérence de la tête et fuis nettoyer ma calebasse et mon linge.

Arrivée, au lavoir, je suis alpaguée par les femmes voulant en savoir davantage sur l'Athénien sous mon toit. J'en fais l'éloge bien que je ne le pense pas. Comme prévu, toutes les femmes libres veulent prendre ma place et je leur promets de lui en parler, car j'avoue moi je m'en contre fiche. Même si je doute que l'hôte accepte un changement. Ce moment de légèreté prend fin quand je dois aller aider en cuisines.

L'ambiance est toute autre ; tous les mets exquis sont de sortis, même moi, j'en salive alors que je ne risque pas d'en gouter tout de suite. Enfin, si à force de picorer et me faire taper sur les doigts. Malgré que je sois affilié comme servante de l'invité, je me dois de porter un peplos aux couleurs douces et j'opte pour un rose assez pale mais pas triste. Je noue mes cheveux en une tresse pour ne pas être dérangée pendant le service. Tous les serveurs et serveuses sont passé.es en revue par la maitresse de maison avant de se mettre à leur place. Quant à moi, je retourne auprès du Monstre. - Quel est votre choix ?





Maddy'n
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Maddy'n
Mar 10 Jan - 18:04

Ares / Aétios
J'ai bien trop d'années pour les compter ans et je vis sur l'Olympe. Dans la vie, je suis dieu de la guerre, mais général parmi les humains.

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TW : Agression ; violence

Elle n’est pas la première - je ne sais plus son nom - à vouloir me tenir tête, à vouloir prétendre qu’elle n’a pas peur de moi, mais comme les autres, elle ment, et très mal. Son corps se tend à mon contact, certains de ses muscles tressaillent et son regard est empli de la même crainte que je peux lire dans le regard de mes ennemis sur un champ de bataille. Elle est une biche apeurée au milieu d’une meute de loups, et elle le sait très bien, même si elle s’efforce, inutilement, à clamer le contraire. Après tout, je pourrais la briser sur le champ si cela me faisait envie, physiquement et mentalement, je pourrais lui faire subir des sévices qu’elle ne pourrait supporter. De peur, de fatigue, de douleur, je pourrais lui faire ployer le genou si je venais à désirer qu’il en soit ainsi. Une chance pour elle que les dernières batailles menées aient été suffisamment divertissantes pour ne pas avoir envie de m’amuser avec de fragiles humaines inconscientes de qui elles provoquent. Néanmoins, je ne me gêne pas pour lui rappeler à qui elle a à faire, même si ici je ne suis qu’un héros de guerre et non l'olympien, fils de Zeus et dieu de la guerre. La mise au point faite, nous reprenons notre marche jusqu’à la maison de notre hôte qui m’accueille tout aussi chaleureusement qu’il le fît jusqu’à maintenant.

Une chambre mise à mon entière disposition pour l’intégralité de mon séjour - et ce qu’importe combien de temps je compte m’attarder dans la région - je profite du confort qu’offre les lieux pour me laisser tomber sur un divan, appréciant son moelleux après des jours à dormir dans des conditions des plus rudes. De quoi me donner envie de faire une sieste pour le reste de la journée. Une option envisageable, mais avant cela, je me permets de rappeler à la servante qui donne les ordres ici en l’intimant de panser mes blessures. Des soins dont j’aurais amplement pu me passer, mais puisque la belle n’avait pas peur de moi ou de ce que je pourrais lui faire, elle n’aurait pas de soucis à rester un plus longtemps ici pour prendre soin de moi.

Silencieusement, je la laisse faire, appréciant qu’elle ait choisie de garder le silence pendant tout ce temps, brisé seulement par quelques sifflements quand elle se montre un peu trop brusque. Il n’y que le bruit de la mer qui nous parvient, berçant doucement les environs, et moi par la même occasion. Mon corps passé en revu par la servante, je la laisse disposer hochant la tête en ce qui concerne le dîner de ce soir avant de m’allonger et de somnoler pour les heures suivantes.

Le déclin du soleil est déjà bien entamé lorsque je rouvre les yeux, constatant que c’est toute la maisonnée qui semble également s’être éveillée. Au loin, je peux entendre le fracas de la vaisselle, les bruits de pas effrénés dans le couloir, les voix qui s’élèvent. La maison est en effervescence et ça s’entend. Je saisis le chiton laissé à ma disposition et l’enfile avant d’utiliser une ceinture pour le remonter légèrement. Mon visage se relève de mes hanches lorsque la servante entre dans la pièce, sans frapper à la porte de celle-ci. « Ne vous a-t-on vraiment pas appris les bonnes manières ? » Que je l’interroge, acerbe, le regard froncé. « Nous dînons avec les hôtes. Ne vous faites pas remarquer. » Que j’ordonne, sur un ton de mise en garde. Je l’invite à ouvrir la marche, nous conduire jusqu’à la salle principale où une grande table a été dressée. Et je ne suis pas le seul guerrier à celle-ci. Quelques-uns de mes généraux sont présents, à qui je demande si tout s’est bien passé depuis notre arrivée. Installé au plus près de notre hôte, je l’écoute nous raconter des anecdotes sur la ville se gavant de vin et des merveilles qui remplissent la table. L’ambiance est festive, loin d’être ennuyeuse, et pourtant bien plus reposante que celles qui ont lieu sur l’Olympe. Jusqu’à ce que la raison se perde, emportée dans le breuvage de Dionysos, mon frère. Les esprits s’échauffent, les égos se gonflent et les hommes commencent à se batailler des femmes, ce à quoi je ne dis rien jusqu’à ce que celle qui m’accompagne soit victime de gestes déplacés, malgré mon regard assassin. Je la regarde s'opposer avec ferveur aux avances, jusqu’à ce qu’un des hommes autour de la table lui arrache une partie de son péplos.  D’un geste brusque, je me lève et plaque l’homme contre le sol. « Qu’ais-je dis concernant ce qui m’appartient ? » Le ton est glacial et agressif, prouvant que je ne ferais preuve d’aucune indulgence sur ce sujet. Des excuses maladroites sont prononcées à mon égard avant que je ne relâche l’homme et rejoigne la jeune femme qui tente au mieux de dissimuler sa vertue. « Allez vous changer. » Que je lui intime, tout en restant dans son sillage pour m’assurer qu’aucun autre ne tenterait de profiter de sa tenue de nymphe en mon absence pour assouvir ses besoins.

Patate Douce
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Patate Douce
Dim 5 Fév - 22:41

Sierra
J'ai xx ans et je vis à ville, Pays. Dans la vie, je suis études/métier et je m'en sors statut de vie (bien, moyen, pas bien). Sinon, grâce à ma chance/malchance, je suis statut matrimonial et je le vis plutôt bien/pas bien.

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- Est-ce véritablement de ma faute si vos oreilles vous font défaut ? J'ai toqué. En vérité, je ne sais plus si j'ai annoncé mon arrivée. Possiblement trop doucement ou peut-être absolument pas. Dans tous les cas, je n'allais pas me laisser maltraiter de la sorte. Je ne suis pas une esclave. Même si je dois mourir de sa main, il le comprendra. - Etre impolie semble être de votre fait, vous m'influencez. Et épargnez moi vos menaces, je les ai bien retenu. Je ne baisserais certainement pas le regard. Cela fait bien longtemps que je ne le fais plus, préférant les coups à l'humiliation totale. Je sais que les femmes sont réduites à leur rôle de génitrice dans notre ville mais non, je ne m'abaisserais pas davantage. J'arque un sourcil, ahuri face à ses propos. - Je suis là pour vous aider à passer un bon séjour, cessez de m'accuser de vos maux. Ou demandez à changer, ça m'ira parfaitement. Je prie même pour qu'il le fasse. Et j'en doute fortement parce que le maitre de maison ne veut pas ternir sa réputation. Il va falloir que je m'apaise également. Je l'écoute me remettre encore une fois à ma place et je le guide jusqu'à la pièce à manger.

Tout est majestueux en leur honneur et je suis honorée de pouvoir y assister même en tant que servante. La soirée se déroule parfaitement jusqu'à être témoin du grisement des hommes. Les œillades se font plus vifs et inquiets entre nous, puis le cauchemar s'entame, devenant de simples morceaux de mets à tripoter. Si mes congénères sont apeurées ; il n'en es rien pour moi , je repousse aussi férocement que je le peux. Si je pouvais, je planterais des couverts à tout va. Et j'aurais pu être capable si tant le choc de me faire dévêtir publiquement ne m'avait pas paralysée.

Comment .. La cruauté humaine.. Voilà tout.

La suite des évènements me laissent sans voix. Voilà ce détestable personnage prendre ma défense. Je ne pipe mot mais conserve cet évènement dans mon esprit. J'exécute son ordre sans broncher, retournant dans ma chambre, pour me changer. Je tente de reprendre contenance. Je devrais y retourner : prouver que je n'ai pas peur. Mais je suis là, devant ce miroir, à me tenir sur la vasque sans pouvoir en bouger. Les larmes déferlent, de rage et d'impuissance. Les minutes s'égrènent avant de pouvoir me calmer. Plusieurs fois, je me rafraichis avant de nouer mon tissu et mes cheveux. Mais quand je veux passer le pas de la porte, je ne peux le faire. C'est trop me demander. Et l'image du guerrier m'arrête net. Avait-il sous entendu ne pas revenir ? Je ne sais plus, tout est brouillé. C'est donc sur mon lit que je m'affaisse et me laisse porter par les sanglots de nouveau. Ce n'est qu'à la fin de la soirée, qui a bien repris son cours qu'on vient m'alerter que je dois rejoindre l'Homme dans sa chambre.

Je retiens un soupire, cueille le câlin que l'on m'offre avant de me hâter. Je toque à deux reprises puis me racle la gorge. - Vous êtes vous amusé ? Je ne sais pas si c'est judicieux à questionner mais c'est dit. Je pars dans l'armoire lui tendre son vêtement de nuit, priant qu'il ne me demande pas de l'aider à l'enfiler. Je ne suis pas d'humeur à devoir relater sa vigueur à ses curieuses m'estimant chanceuse. Toutefois, je m'affaire à ouvrir ses draps et fermer les rideaux. - Pourquoi m'avoir défendu ? La question n'a fait que saturer mon esprit jusqu'à lors.





Maddy'n
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Maddy'n
Sam 4 Mar - 22:40

Ares / Aétios
J'ai bien trop d'années pour les compter ans et je vis sur l'Olympe. Dans la vie, je suis dieu de la guerre, mais général parmi les humains.

Tom Hardy - isharewhereiwant
TW : Violence, pensées meurtrières

C’est un regard noir que je lui lance, quand elle sous-entend que le problème pouvait venir de moi. Je suis un dieu, un être divin, et j’incarne la perfection parmi les hommes. Elle a de la chance que je me montre clément envers elle, car dans d’autres circonstances, je lui aurais sans aucun doute montré ce que cela faisait de manquer de respect à un dieu. Mais elle a sûrement subi suffisamment d’humiliation aujourd’hui pour qu’il soit nécessaire d’en rajouter une couche. Ou peut-être pas. Son insolence semble ne pas pouvoir être contenue et me donne envie de lui apprendre à tenir sa langue. « Vraiment ? Car à moi, il me semble plutôt que vous cherchez à me provoquer et à vous attirer des ennuis. » Car si elle avait retenue mes menaces comme elle le disait si bien, elle saurait alors que ce qu’elle tentait de faire là était loin d’être pertinent. « Vous m’aideriez à passer un bon séjour en gardant le silence. Mais il semblerait que cette notion vous échappe. » Elle parlait trop, c’était un fait, mais j’allais devoir m’en accoutumer le temps de mon séjour je suppose.

Elle tient au moins sa langue face à nos hôtes et le reste des convives, prouvant qu’elle en est capable et qu’elle n’est pas si mal élevée qu’elle peut le laisser paraître. Elle regagne quelques points. Mais quand ce n’est pas elle qui oublie qu’elle est sa place, ce sont les autres qui oublient quelle est la leur. Il ne faut qu’un instant pour que les hommes deviennent des animaux et se comportent en porc avec toutes les pucelles présentes autour de notre table. Un comportement que je ne tolère que jusqu’à une certaine limite, définie par ma servante. La violenter malgré mes ordres, c’est me provoquer. Le faire sous mes propres yeux, c’est vouloir en payer le prix cher. J’aurais pu achever l’homme de mes doigts, faire en sorte qu’il ne se relève jamais après cette attitude, mais je n’oublie pas qu’ici, je suis un invité, et qu’il ne serait pas digne de moi de faire couler le sang chez ceux qui nous accueille en leur demeure. Et c’est pour cette unique raison qu’il n’y aura pas de mort ce soir.

A distance raisonnable d’elle, je suis la jeune femme jusqu’à sa chambre, limitant ainsi toute approche de sa personne. Personne ne la touche plus devant moi. Une fois la jeune femme à l’abris derrière une porte - si cela peut véritablement constituer un abris - je retourne auprès des convives auprès de qui mon intervention semble avoir calmer quelques esprits. Face à la mort, les hommes comprenaient vite la leçon. La soirée se poursuit alors bien plus calmement que lors de ses premières heures, mais peu de servantes sont alors là pour y assister. La mienne n’est pas revenue, et je suppose que pour cette fois, ce n’était pas plus mal. Surtout pour elle. Ce n’est que lorsque les festivités prennent fin que je me soucie de son absence, me demandant tout de même comment elle se sentait. Je la fais quérir par une autre, demandant à ce qu’elle me rejoigne dans ma chambre. « La réponse changerait-elle vraiment quelque chose ?  » Que je me sois amusé ou non ne changera rien à la face du monde. Et puis, pour un dieu comme moi, la notion d’amusement serait toujours très différente de ce que les humains peuvent proposer. Je la laisse préparer mon lit tandis que je me change, sans pudeur face à elle. A ce stade, il n’y avait plus lieu d’être gêné. « Ne savez vous donc pas travailler en silence ? » Encore et toujours des questions, elle en était presque épuisante. « Parce que tant que je suis ici, vous êtes à moi, et que moi seul peut décider de votre sort. » Ni plus ni moins.


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Tes rivaux d'Athènes s'agenouilleront devant toi, si tu t'agenouilles devant moi ! ft. Maddy
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