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Pyramid Rouge
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Dim 9 Juil - 2:15

Diane
Argreaves

J'ai 56 ans et je vis à Boston, U.S.A . Dans la vie, je suis éducatrice spécialisée et je m'en sors plutôt bien . Sinon, grâce à ma malchance, je suis veuve et je le vis plutôt avec obligation .

-A eu son fils à 22 ans
-Est veuve depuis 6 ans
-Travaille dans plusieurs structures.
 Mila aimait tout ce que son père voudrait bien qu’elle aime, a vrai dire elle n’en savait rien à ce qu’elle préférait car elle n’était jamais confronté à ce genre de questions et de stimuli extérieur.  Diane hocha poliment de la tête heureuse de voir que malgré la rigueur rigide de l’homme celui-ci acceptait de proposer un compromis raisonnable afin qu’elle puisse parler a l’enfant toute seule. Devant les parents les enfants n’était jamais pareil que quand ils étaient seuls. C’est d’ailleurs bien pour ça que l’école se faisait sans parents. La petite fille allongée sur le dos en pleins tripes spasmiques alors que son père lui refusait l’attention qu’elle demandait,  elle finis par s’épuiser et s’arrêter doucement de pleurer pour papillonner des yeux et se laisser doucement aller dans les bras de Morphée.  Les doutes pavés de craintes de Diane s’avérait fondé lorsque l’homme confessa sans le savoir l’incapacité qu’il avait de s’occuper lui-même de sa fille. Cela fit un peu froncé des sourcils l’éducatrice, le personnel qui s’occupait de l’enfant était donc si incompétent ?
Ce questionnement assombrit ses pensées et après avoir savamment pris en compte les directives de son « peut-être futur patron » elle fit un sourire, doux et calme, plein de paix. Remerciant  Richard il lui dit simplement au revoir après lui avoir serré la main poliment. Elle adressa tout particulièrement un geste à Mila qui même si elle ne le notifiait pas était le symbole d’un respect profond malgré son jeune âge et son handicap…  Aussi vite qu’elle était arrivé, aussi discrètement qu’elle s’était présenté elle était repartie en politesse calme. La sérénité que transpirait cette femme dans ses paroles et ses actes était tout bonnement observable  comme si jamais elle ne pouvait se mettre en colère. Le restant de la journée elle était allé a l’école ou elle travaillait, restant professionnel elle démissionna et s’organisa avec la direction pour qu’il n’y ai pas de préavis. Ce fut une négociation acharné. L’établissement était vraiment contraint de laisser partir cette formidable professionnelle. Le directeur refusa fermement et lui demanda comme il l’aurait fait avec n’importe lequel de ses employés un mois de préavis.

Diane ne le pris pas mal, continua son travail avec le même calme et la même douceur. Aujourd’hui elle annonça qu’elle allait partir, très bientôt. Si certains de ses petits élèves était triste d’autres ne semblait juste rien ressentir sans pour autant que cela soit vrai. Un d’entre eux posait beaucoup de questions et il se demandais pourquoi elle partait. Elle avait simplement répondu qu’elle était trop vieille et qu’une petite fille avait vraiment besoin d’elle. Le directeur la sachant endettée ne comprenait son geste que comme un suicide social. Cependant Diane n’expliquait rien, elle restait calme avec ce même sourire serein comme si rien dans ce monde n’était grave. Le soir elle fit comme d’habitude, elle rangea ses outils et son bureau et s’en alla après avoir dit au revoir a tout le monde. Le directeur sentit ce geste comme un acte de rébellion et passa la soirée a pester se demandant si demain elle viendrait travailler.

Le lendemain arrivant la femme se leva avec les mêmes difficultés physique que la veille et brossa ses longs cheveux gris, elle appela son médecin, qui accepta de la prendre en rendez-vous de fin de journée. Passant quelques appels elle s’organisa comme un maître des échiquiers qui manipulait ses pions sur un plateau. Et comme demandé elle se présenta a 7h45 devant la grande bâtisse de l’entrepreneur en difficulté paternelle. On lui ouvrit et elle entra. Le Majordome la débarrassa et elle l’accompagna pour retrouver Monsieur qui attendait l’infirmier. Elle le salua lui serra la main en souriant toujours sereinement. Sans surprise l’infirmier arriva en retard, Diane se posta dans un coin pour voir avec quel rapidité il s’obligeait a ne prendre le temps de rien. Comme d’habitude, l’enfant fut réveillé a la hâte et dans la douleur et elle hurla comme d’habitude en demandant les bras de son père sans les obtenir. A peine réveillée, elle s’épuisait. Aussi vite arrivé, il partie aussi sec laissant la place à une autre petite main qui habilla la fillette comme si elle était une poupée. Devant ce spectacle le père restait là, loin d’elle a observer tous les gestes. Si Diane y voyait un nombre incalculable d’erreur elle n’avait dans un premier temps rien dit. Cependant quand la jeune femme qui habillait l’enfant commença a parler de son propre enfant a Richard elle s’avança et ne manqua pas de se permettre un mot.

-Pardonnez mon intervention, mademoiselle. Mais je crois que dans la situation présente ou vous êtes affairé à votre travail : celui de prendre soin, de changer et d’habiller la fille de Monsieur Berry, il est bien inconvenant que vous parliez avec tant d’attention de votre propre rejeton alors que vous n’exerçait pas votre travail dans la dignité de cette petite fille, qui à cet instant T devrait être votre seule priorité.  

D’abord interloqué la jeune femme s’énerva et fronça les sourcils en lâchant le collant qu’elle était en train d’essayer d’enfiler sans grande douceur a l’enfant. Mila pleurait comme d’habitude, sa piqure la brûlait encore et elle se sentait balloter en tout bords. Diane s’avança, droite et assurée pour finir de faire face à cette incapable.
-Nan mais vous êtes qui en fait ? Parce que je suis pas là pour me faire emmerdé à mon travail. Mila pleure tout le temps quand on l’habille alors je discute avec son papa pour qu’elle se calme.

Diane s’approcha, le sourire enfoui aux fond de son visage, elle exécrait cette jeune femme indolente. Pendant ce temps Mila s’agitait sur sa table a langer s’emmêlant dans ses grandes geste de jambes dans son propre collant. Diane la fixait profondément, à mis chemin entre le mépris et la désolation elle.  

-J’ai honte pour vous.
Diane pris sa place devant l’enfant et se présenta à nouveau, elle pris le temps de la redresser un peu et couvrir d’une serviette son petit torse nue. Diane ne regardait que Mila et dans les yeux elle lui souriait et lui expliquait ce qu’elle allait faire. Malgré ça l’enfant pleurait toujours et elle sortie de sa poche un bâton au bout duquel était collé une boule sur laquelle était peinte une tête de chat. Autour de la petite tête en bois peinte était collé des plumes bordeaux au bout desquelles était cousu de petite clochette. Agitant le jouet devant les yeux de la petite fille, le bruit l’interpela. Diane remua le hochet devant elle en souriant comme si elle jouait avec elle.  Lui donnant le petit hochet Mila peinait a le tenir pleinement dans ses petites mains potelés mais elle était concentrée sur l’objet et ne pleurait plus.

-C’est bien Mila, reste calme je vais continuer de t’habiller.

Toujours pleinement tournée vers la petite fille elle lui enfila ses vêtements avec douceur en la regardant et essayant de la solliciter. Ca ne marchait pas forcément mais la petite ne pleurait plus et se laissait habillé dans le calme le plus total…

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Lun 10 Juil - 0:59

Richard
Berry

J'ai 46 ans et je vis à Boston, USA. Dans la vie, je suis chef d'entreprise et je m'en sors bien puisque je suis l'homme le plus puissant et le plus riche des environs. Sinon, grâce à ma malchance, je suis veuf et je le vis plutôt en attendant mon heure. J'essaie de préparer mon empire à mon oisillon.

→ Aime les oiseaux
→ Compte donner le monde à sa fille.
→ Offre souvent des choses avec des fraises à sa fille.
5h28
Richard ouvre un œil. Il entend les oiseaux à l’extérieur. A proximité de sa fenêtre se trouve une branche d’arbre. Sur cette branche, un nid qu’il avait laissé à dessein. Son jardinier lui avait proposé de faire abattre l’arbre, couper la branche, fuir les oiseaux, mais Richard refuse. Bien que les oiseaux lui enlèvent les deux petites minutes de sommeil qui lui reste, ça ne le dérange pas. Richard aimait s’éveiller avec les bruits des oiseaux. Non. C’est faux. Natalya aimait ça. Elle aimait avoir les oiseaux qui le réveille, et ensuite, elle aimait se faire picorer le visage de baiser. Richard posa une main sur la place dans le lit. Depuis le temps, cette place était froide. Cette place appartenait à Natalya jusqu’à sa mort. Maintenant, elle n’était plus qu’une place n’appartenant à personne. Il se leva.

6h30
Il était déjà prêt. Il avait prit le temps de se préparer, peigner, laver, coiffer, il avait mit les crèmes sur son visage. Il avait pris le temps de vérifier ses papiers. Il avait même pris le temps d’appeler d’autres pays. Il avait commencé à parler d’autres langues pour faire des contrats et des partenariats. Tant et si bien que quand il regarda l’horloge dans son bureau, une heure était déjà passée. Cette heure était importante pour lui, pour se lever, se préparer, accepter la fin de sa nuit et la fin des doux rêves qu’il faisait sur son passé. Il travaillait, vite et bien. Il faisait le maximum des papiers et des appels aussi tôt pour avoir sa fille pour la suite.

7h30
Il avait vérifié son apparence pour faire les dernières vérifications. Il avait dû le faire. Il en avait eu besoin. Parce qu’il était Richard Berry, richissime veuf et surtout détenteur du pouvoir. Il le savait. Personne n’ignorer que 20 % des hommes possèdent 80 % des ressources. Richard faisait clairement parti de ces 20 %. Et cela lui plaisait. Et sa fille ferait partit aussi de ces personnes. Il avait fini les papiers et prépara tout ce qu’il fallait. Mila. Il prit une miniature de sa fille et la caresse du bout des doigts. Cela aurait été si simple qu’il meurt à la place de Natalya. Natalya aurait su quoi faire. Elle aurait eu l’argent de sa mort, de l’assurance et toutes les possessions étaient payées. Natalya et Mila auraient vécus comme des reines. Bien mieux.

8h
Il fallait bien pouvoir réveiller sa fille. Et tout comme les jours précédents, l’infirmier la réveilla et la femme dont il avait oublié le nom la changeait. Et lui, il vérifiait qu’aucune marque n’apparaisse sur le corps de sa fille. Celui qui ferait du mal à sa fille se faisait congédier sur le coup. La femme, son employée, voulait lui parler mais il ne l’écouta simplement pas. Cela pouvait se voir à son regard. Il ne l’écoutait pas et il ne faisait que regarder sa fille. Ainsi, quand Diane s’interposa, il se surprit à relever les yeux. Il observe la femme prendre les devants, prendre la place devant Mila, Mila se calmer. Il regarde cela et pose un regard sur la jeune femme qui était occupé avec Mila auparavant.

- Vous êtes viré.
- Monsieur Berry, commença la jeune femme avant que Richard relève la main.
- C’est dans le contrat.

Dans le contrat, de tout le monde, il était écrit qu’on pouvait se faire virer à tout moment. Le salaire était clairement au-dessus de tout, mais il n’y avait pas de préavis si on se faisait virer. Richard partait du principe que si le travail était fait, et bien fait, alors personne ne devrait avoir peur de se faire virer. Diane avait soulevé un point, véridique. La seule raison pour laquelle cela n’avait jamais fait réagir Richard, c’est que la femme pouvait autant parler de sa fille que du soleil transformé en guimauve qu’il s’en ficherait pareil. La jeune femme partie avec colère en disant que ça ne se passerait pas comme ça. Richard s’en fichait de ce qu’elle pensait. Le contrat était valide. Et rien n’était assez bien pour sa fille. Diane le comprendrait à la lecture de son contrat. Quand on faisait un contrat avec Richard, c’était comme faire un contrat avec le diable. Définitif, et dangereux.

Pour les autres. Richard, lui n’avait rien à craindre. Il fit un pas pour tendre la barrette choisis à Diane, comme il l’aurait fait pour la jeune femme qu’il venait de congédier sans aucune autre forme de procès. Il observa sa fille … normalement, une fois la jeune femme parti, il s’en occupe pour la calmer. Il compte les fraises. Et Richard, en plus de tout ce qui le caractérise, aimait la routine, ce qui ne change pas. Il ne pouvait pas s’approcher de sa fille pour la calmer, pour la prendre dans ses bras pour l’emmener mangé. Il fit un regard vers Diane.

- Si cela vous conviens, j’aimerais votre aide pour trouver une femme pour le matin compétente. La nourrice qui s’en occupe dans la journée est toujours souriante. J’espère que celle-ci sera être validé par vos critères.

Voilà, comme ça. Il venait d’accepter de virer ou garder des gens juste si elle pense que c’est mieux. C’était ça, d’avoir les pleins pouvoir. Il pouvait faire absolument tout ce qu’il veut. Il l’observe et se demande ce qu’il doit dire. Diane avait demandé de voir une journée type, et elle se retrouve déjà à s’occuper de sa fille. Ce n’était pas ce qu’elle avait demandé. Alors, il s’approche encore. Il n’avait jamais été aussi proche de sa fille ou d’une femme qui s’en occupe.

- Normalement, après le départ de cette femme, dit-il en montrant la porte, je calme Mila et l’emmène pour manger. Voulez-vous continuer à le faire vous-même ?

Cela l’arrangerait bien qu’elle accepte de le faire à sa place. Comme ça, elle n’aurait pas à voir le petit moment privilégié qu’il avait sa fille… Il n’aimait pas qu’on le remarque, qu’on l’observe. Il savait mal faire … Il en avait confiance qu’il faisait mal … Mais il ne voulait pas qu’on le voit dans ce moment gênant, maladroit, incertain. Le pouvoir c’était de se montrer fort et droit, pas comme il était avec sa fille.  

8h30
...


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Jeu 20 Juil - 16:10

Diane
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J'ai 56 ans et je vis à Boston, U.S.A . Dans la vie, je suis éducatrice spécialisée et je m'en sors plutôt bien . Sinon, grâce à ma malchance, je suis veuve et je le vis plutôt avec obligation .

-A eu son fils à 22 ans
-Est veuve depuis 6 ans
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 En s’occupant de la petite fille Diane se sent vraiment vivante, c’était pour ça qu’elle était née : s’occuper de ceux qui était en difficulté. Pourtant elle ne l’avait pas toujours su. Quand l’indolente se fait renvoyer, celle-ci adresse un regard assassin a Diane qui ne la regardera même pas avant de quitter la pièce en soufflant du nez, l’air énervée. Dans tous cela la femme n’était ni fière, ni heureuse de ce qu’il venait de se passer. Pour l’heure elle s’occupait de Mila qui était une délicieuse petite fille de ce qu’elle en voyait pour l’instant. Aujourd’hui ce qui avait été sortit comme vêtement était une petite robe salopette violette pastel avec un oiseau blanc brodé sur le devant. Dessous la robe Diane avait enfilé un body par-dessus la couche, c’était toujours plus sûre quand il s’agissait d’enfant handicapé mentaux, ainsi qu’un petit t-shirt manche longues blanc avec des petites fleurs violines dessus. Un collant de laine blanc, des petites chaussons avec des poussin jaune pastel dessus, la petite fille ressemblait à la princesse que Diane imaginait. Délicatement elle lui brossa les cheveux alors que celle-ci tétait avec attention sa tétine en agitant le hochet que Diane lui avait tendu. Sans avoir a tourner son regard elle sentit l’homme se rapprocher d’elle pour observer ce qu’elle faisait. Aussitôt qu’il s’était approché Mila le regardait avec attention et souriait. Diane pris les petites barrettes que le papa avait choisis et elle les fixa sur la tête de la petite fille pour remonter sa mèche qui devait lui revenir devant les yeux. Diane ne répondit rien a sa première remarque, elle fit juste un sourire en pensant à tous les gens qu’elle allait rendre triste aujourd’hui à cause de la peur irrépressible de ce père. Néanmoins à sa deuxième question elle le regarda dans les yeux et souriait encore plus, toujours de façon très sereine.

-Non. Je pense que Mila, même si aujourd’hui elle ne pleure pas meurt d’envie que vous la preniez dans vos bras quand même.  

Effectivement, elle observa la petite fille qui assise sur le meuble de change regardait son papa avec envie qu’il la prenne dans ses bras. Malgré sa tétine elle faisait de petits bruits. Diane se recula doucement pour laisser à l’homme l’opportunité de se saisir de sa fillette. Celle-ci une fois perchée dans les bras de son père se blottit contre lui et attrapa son vêtement pour s’accrocher après, reniflant son odeur rassurante. Diane fut vraiment admirative devant cette jolie scène, puis elle reprit sur un ton sérieux et concentrée.

-Je vous prie d’excuser ma soudaine prise en main de l’habillement de votre fille mais je reste encore choquée d’a quel point cette femme ne faisait pas son travail dans le respect et l’intérêt de Mila. Ce n’est pas normal qu’un enfant pleure dès le réveil et dans tous les soins qui lui son prodigué au matin. Cela doit être un moment doux de partage pas une séance de torture.
Elle s’arrête là. Tout est dit habilement, elle reste près de lui prête a le suivre dans la suite de la routine matinale de cette petite. Elle se demande alors pendant qu’ils descende les escaliers combien de nurse maltraite inconsciemment cette petit fille.

-En ce qui concerne la nourrice de la journée. Comment sont les relations de Mila avec elle ? Y’a-t-il un climat de confiance et de complicité entre elles ? Que lui fait faire cette femme, de la stimulation intellectuelle, du divertissement ? Mila regarde t-elle la télé ?  

Diane ose a peine imaginer les dégâts sur la capacité de concentration de la petite si la nourrice la met devant la télé toute la journée.
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Jeu 20 Juil - 17:16

Richard
Berry

J'ai 46 ans et je vis à Boston, USA. Dans la vie, je suis chef d'entreprise et je m'en sors bien puisque je suis l'homme le plus puissant et le plus riche des environs. Sinon, grâce à ma malchance, je suis veuf et je le vis plutôt en attendant mon heure. J'essaie de préparer mon empire à mon oisillon.

→ Aime les oiseaux
→ Compte donner le monde à sa fille.
→ Offre souvent des choses avec des fraises à sa fille.
Il la regarde faire, tend la barrette de fraise. Richard observe aussi sa fille, si tranquille. Il n’aura pas besoin de compter les fraises pour la calmer, apparemment. Il a l’impression d’être dépossédé de quelque chose. Qu’on venait de lui arracher un moment … mais il se complaint en se disant que de toute manière, il aurait été gêné en présence de Diane… Alors c’était mieux s’il n’avait pas besoin de compter les fraises. Il s’approche et prends sa fille dans les bras. Il avait envie de lui caresser les cheveux mais ne le fit pas. Il y avait toujours Diane. Il n’arrivait simplement pas à être comme tous les jours avec la femme à proximité. Encore plus avec elle qu’avec les autres. Il la regarde alors, sans sourire, en fronçant même les sourcils, bien qu’il tienne sa fille contre lui comme la prunelle de ses yeux. Il était incapable de faire naître sur son visage des émotions. Natalya était comme ça. Elle, elle savait moduler son visage, même pendant qu’elle dansait, pour transmettre plus qu’une information. Pour faire comprendre la joie qui la traverser, ou la peine de danser cette partie de l’histoire. Natalya aurait elle aimé Diane ? Il n’en sait rien. Il n’a pas réellement envie de le savoir. Il la prise dans ses bras, parce que c’était sa fille. Et qu’il aimait l’avoir contre lui malgré tout. Mais il détestait le faire avec des personnes présentes dans la pièce. Il hausse un sourcil vers Diane.

- Ne vous excusez pas,
dit-il très sérieux, vous n’avez pas encore signé votre contrat, mais sachez que vous êtes celle dont j’ai le plus besoin actuellement. Si vous voulez prendre les choses en main, vous le faites.

Il avait déjà oublié le visage de la personne qu’il venait de virer. Il n’avait pas d’intérêt pour lui. Surtout si Diane considérer que ce n’était pas assez bien. Que pourrait-il y dire ? Lui, il n’en sait rien. Il n’a jamais compris comment fonctionner les enfants. Il n’était pas un enfant que l’on câline. Il n’était même pas un enfant qui demande des câlins. Il ne se souvient pas avoir cherché les bras de son père, froid comme un mort, et sa mère, froide comme la glace. Les deux ne s’aimaient pas. Les deux préféraient ailleurs que la maison. Il avait été élevé par des nourrices et la femme du jardinier du domaine. Alors qu’ils descendent pour la pompote du matin, il réfléchit à la question.

- Madame Hamlet est une femme d’une quarantaine d’année. Je crois que Mila l’apprécie. En tout cas, elle ne pleure pas toute la journée. Je ne serais trop dire. Elles sont dans le bureau ou dans le jardin pendant que je travaille pour que je puisse les surveiller, mais je n’écoute pas forcément. Mais donc pas de télévision. Des histoires parfois, de la musique aussi, et des jeux en mousse.

Il travaille. Déjà. Et en plus, s’il devait réellement être sur le dos de la nourrice comme il le fait sur l’infirmière, cette dernière exploserait. Il sait que Madame Hamlet n’a jamais eu d’enfant handicapé. Elle lui avait dit. Elle s’occupait donc de Mila comme elle l’aurait fait pour un bébé, et cela convenait très bien à Richard. Elle était aussi une des rares à faire répéter Mila comme lui le faisait parfois, en articulant chaque mot pour essayer de faire améliorer l’enfant.

- Mais si vous me dites qu’elle n’est pas bonne, je la vire aussi, continua-t-il.

Cependant, de toutes les personnes qui travaillent pour Mila, Richard n’aurait pas parié sur son licenciement. Il arrive dans la cuisine alors qu’il pose Mila sur sa chaise haute avant de se retourner pour ouvrir le frigo. Il y avait là un ordre bien précis de nourriture, bien rangé, catalogué. Rien n’était hors de sa place. Chose surprenant, il semblait ne pas avoir de la nourriture pour une autre personne que pour Mila.

- J’ai fait des repas au mois par une entreprise qui me livre les pots et la nourriture quand il le faut. Les produits frais compris. Madame Hamlet connait assez bien le livreur, qui est aussi le cuistot, et qu’il paie bien plus cher que ce qu’il ne le faudrait, elle pourra vous en dire plus. Ce sont donc que des repas équilibrés, sains et bons. Il n’y a pas de bonbons ou autres produits chimiques. Là, …

Et il montre une cafetière avec des boîtes à côté pendant qu’il met la pompote choisi pour le matin dans le micro onde pour qu’elle ne soit pas trop froide…

- C’est le café des employés. Toutes les personnes travaillant à mon service à le droit de se servir sans honte. Il y a différente sorte de café, thé et même chocolat chaud dans des capsules. Si un goût manque, il faut me le spécifier par mail et je passerais une commande.

Ce n’était pas le genre de capsule qui ne coute que deux euros le paquet, mais Richard avait une passion pour le café, bien qu’il n’en boive jamais par manque de temps. Il en buvait avant par plaisir, maintenant c’était à peine s’il mangeait. Trop occupé à faire un empire pour sa fille, et à la surveiller.

- D’ordinaire, elle ne m’écoute pas après s’être changé, alors je lui parle. Là, elle semble plus curieuse de savoir ce que vous faites encore ici. Nous sommes seules pour le « petit déjeuner ».


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Diane
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-A eu son fils à 22 ans
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-Travaille dans plusieurs structures.
 Tant qu’elle est là tout contre son père, l’oreille sur le cœur de son père Mila est plus que calme, on pourrait même dire qu’elle est reposée. Sa tétine a la bouche sur laquelle est accroché son doudou, elle s’accroche a son père et se repose en profitant de ce court moment de bonheur. Cependant même si elle est calme au creux des bras de son père, elle ne quitte pas des yeux Diane qui d’une certaine façon la déconcerte. Même si elle ne peut ni le dire ni clairement le penser la petite est curieuse et attentive. Presque inquiète car elle ressent que son père est un peu en malaise. Diane, reste exactement égale à elle-même : calme. Ce calme olympien qui en déconcertait plus d’un. Descendant les grandes marches de bois ciré, vernis tapissé de velours à pas même de velours elle observe tout. La façon très simple dont il la tient contre lui, c’est-à-dire avec sécurité mais sans grande affection. Néanmoins, elle ne pense pas une seule seconde que ce père n’aime pas son enfant, cette petite plus fragile que tout.

Quant les adultes échanges Mila ne réagit pas, a aucun mot spécifiquement, elle reste la le regard cloitré sur Diane en tétant sa tétine docilement.  Cela interloque la femme qui observe plus précisément le comportement de la petite fille. Elle se prend à penser que peut-être que celle-ci est atteinte d’une légère surdité. L’observant encore et encore sa peur presque infondé viens s’évanouir quand la petite fille tourne la tête vers le frigo instinctivement lorsqu’elle entend celui-ci être ouvert. Ce n’est qu’une fois que son papa la pose dans sa chaise que l’enfant se manifeste a nouveau sans pleurer mais en couinant pour manifester son inconfort/ désaccord avec le fait de ne plus être en contact avec son papa. Diane le prend en compte. D’ailleurs elle se place dans l’encadrement de la porte de la cuisine et y reste pour détailler la pièce avant d’observer le contenue du frigo tout en écoutant d’une oreille attentive son hôte.

-Je vois. fit Diane, rassurée que la petite fille ne soit pas laissée devant la télé toute la journée.
Continuant d’écouter attentivement Richard qui ne semble plus savoir s’arrêter de parler, elle sourit en coin, amusée qu’il pense déjà qu’elle accepterais de travailler pour lui juste grâce a l’argent, le café Deluxe et le cadre idyllique. Une chose lui échappait. Comment les employés faisait-il pour être aussi mauvais ou médiocre pour s’occuper de cette petite fille compte tenu de tous les avantages qu’ils obtenait à le faire ? Pourquoi ne pas le faire magnifiquement bien ?  Comment cela se faisait que Mila n’ai pas développer de relation fortes avec d’autres membres du personnel ? Elle s’apprêtait à poser la question mais fut détournée par la dernière phrase du père. Elle eu un rire gentillet avant de répondre en regardant la petit fille effectivement intriguée.

-Eh bien, si vous souhaitez je peux attendre dans une autre pièce. Mais j’ai du mal a comprendre pourquoi vous êtes aussi gênée par ma présence, Monsieur Berry. Vous semblez avoir quelque chose à vous reprocher  mais de ce que je vois, rien ne cloche dans votre façon de vous occuper de votre fille.
Le micro-onde sonna pour combler le silence qu’avait imposé la phrase de Diane. Mila se retourna vers le micro-ondes et elle cracha sa tétine en parlant a moitié, le regard vers son père.

-Napé ba. Napé !  

(Canapé papa, Canapé !)
Mila s’agite au milieu de sa chaise haute et se tortille pour en sortir sans comprendre vraiment comment, vu comment elle se débrouillait en enfonçant son bras dans l’ouverture d’une jambe de la chaise. Elle couina, visiblement coincée et stressée de rester comme ça. Diane était plus proche mais d’un regard elle lançait une sorte de défi au père. Elle n’aiderait la petite fille que si il ne le faisait pas au bout d’un certains temps. Attendant que la situation se débloque d’une façon ou d’une autre elle ajouta.

-Est-ce qu’il arrive que Mila demande certaines personne qui s’occupe d’elle dans des moments ou ils sont absents ? Madame Hamlet par exemple, la nuit ?  

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Dim 23 Juil - 0:34

Richard
Berry

J'ai 46 ans et je vis à Boston, USA. Dans la vie, je suis chef d'entreprise et je m'en sors bien puisque je suis l'homme le plus puissant et le plus riche des environs. Sinon, grâce à ma malchance, je suis veuf et je le vis plutôt en attendant mon heure. J'essaie de préparer mon empire à mon oisillon.

→ Aime les oiseaux
→ Compte donner le monde à sa fille.
→ Offre souvent des choses avec des fraises à sa fille.
Richard était toujours le même. Nous ne pourrions pas dire égale à lui-même, mais en réalité, c’était le cas. Il ne pouvait simplement pas faire attention à sa fille, dans ses bras, parce qu’il était trop occupé à la protéger de tout ce qui pourrait arriver à l’extérieur. Il devait la protéger des autres, et même de lui. Il l’avait posé dans sa chaise et regarder Diane.

- Non. Vous vouliez voir, rester. Je n’aime simplement pas les … gens. Rien contre vous. Simplement que d’ordinaire, s’il y a une autre personne dans la pièce, surtout quand la personne est plus compétente que moi, je la laisse faire. Par logique. Quand je suis seul, je dois me débrouiller.

C’était si logique pour lui. S’il y a quelqu’un d’autre, dont le métier est de torcher des culs, il ne voit pas pourquoi il le ferait. De la même manière que pour faire des études de marchés ou des comptes, il n’allait pas demander à son jardinier. C’était donc logique pour lui. Là, Diane avait demandé à voir Richard dans la journée, il n’avait pas le choix. Mais ça le gêne qu’on voit son incompétence. Il préférait être seul. Il n’avait rien à se reprocher, à l’instant T…. mais il savait qu’il n’était pas comme il devrait l’être. Pour lui, c’était une évidence. Richard tourne ensuite son regard vers Mila avant de froncer les sourcils.

- Non, répondit-il avant de la voir gigoter.

Il se déplace pour prendre la pompote dans le micro-onde et se place au niveau de Mila, accroupi et tenant sur ses appuis.

- Mila, fit-il de sa grosse voix avant de se sentir se racler la gorge parce que ça le gêne vraiment la présence de Diane, ce n’est pas parce que Diane est présente qu’il faut changer nos habitudes. Je te ferais un câlin, si tu manges tout.

Il ne se relève pas. Laisse la pompote sur la table, loin de Mila, et il se mit à lui taper les deux barettes en comptant les fraises. Il va juste qu’à dix avant de lui tapoter le nez avec douceur en disant « et une grosse fraise ». Il la calme en l’occupant à autre chose. Il répète sa promesse et se met à tendre une cuillère à sa fille. Il relève à peine un regard vers Diane.

- Pourquoi demanderait-elle quelqu’un d’autre que moi ? Demanda-t-il très sérieux.

Il était toujours là, présent ou à proximité. La distance la plus éloignée entre lui et sa fille, était celle de leurs deux chambres. Alors il n’y avait aucune raison pour qu’elle demande une autre personne que lui. Il continue à lui donner à manger.

- Donc, non. Elle ne demande pas d’autres personnes. Elle me demande moi.

Et c’était très bien comme ça. Il ne voyait pas de raison que sa petite fraise demande quelqu’un d’autre que lui. Parce qu’il était mieux. Parce qu’il était là. Et que tant qu’elle ne sera pas apte à vivre sa vie… Il serait toujours là.


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Dim 23 Juil - 1:19

Diane
Argreaves

J'ai 56 ans et je vis à Boston, U.S.A . Dans la vie, je suis éducatrice spécialisée et je m'en sors plutôt bien . Sinon, grâce à ma malchance, je suis veuve et je le vis plutôt avec obligation .

-A eu son fils à 22 ans
-Est veuve depuis 6 ans
-Travaille dans plusieurs structures.
-Je crois que vous faites erreur. Je ne peux pas être meilleure que vous dans le rôle de père. Vous êtes son seul et unique père, son seul et unique parent. Les parents sont là pour s’occuper de leurs enfants et ça personne ne peux le faire mieux que vous.  
Elle reste immobile et observe la scène, la petite fille se décomposer de tristesse qu’il refuse visiblement sa demande bancale qu’il avait tout a fait compris. Cela rassura l’éducatrice car cela signifiait qu’il comprenait sa fille quand elle parlait même de façon bancale ce qui pouvais renvoyer à la force de l’habitude. Mila avait un mine triste et commença a piouner un peu avant que Richard ne propose une alternative qu’elle n’eu pas vraiment le choix d’accepter. La petite se calma et baissa les yeux. Il disait toujours « non » c’était habituel. Sa petite mine se décomposa et elle sourit légèrement au compte des fraises mais resta fermée. Elle se contenta de faire une moue triste et d’ouvrir la bouche quand il fallait car elle avait faim. La compote ce n’était pas ce qu’elle préférait. Elle ce qu’elle adorait c’était les biberons comme avant mais avec du chocolat en poudre, elle maudissait presque le jour ou son père l’avait fait passer à la compote. Mais elle avait faim et savait par expérience que ses caprices ne changerait rien a l’attitude de son papa. Diane remarqua tout cela.

-Bon appétit Mila.  

Se contenta t-elle d’ajouter a la mascarade du petit déjeuner. Restant là dans l’encadrement de la porte, pas tout a fait dans la pièce mais pas non plus tout a fait dehors et elle observait la difficulté qu’avait se père a aimer son enfant avec le cœur. Il l’aimait par principe mais d’une façon qui ne suffisait pas a la petite fille. La réponse qu’il lui donna ne l’étonna pas vraiment tout en l’étonnant malgré tout. Déboussolée quelque part, c’était très étrange pour elle de constater a quel point il était rigide d’un coté,  prêt a laisser a n’importe qui les tâches les plus ingrates aux autres sans pour autant permettre a quelqu’un d’autres de prendre l’importance qu’il avait dans ses yeux. C’était cruel et en même temps rassurant, en tout cas il y avait plusieurs pans. Cruel car cette petite fille ne pouvait pas vraiment être satisfaite de l’attention qu’on lui porte et ne pouvait trouver réconfort auprès de personne, mais rassurant car cela voulait dire d’une certaine façon-Diane l’espérait- qu’il était prêt a se battre pour donner a sa fille ce dont elle a besoin.

-C’est vrai. Nous en reparlerons plus tard en privé.

Même si Mila ne s’exprimait pas bien et ne semblait pas comprendre les discussions qui l’entourait, son cerveau les entendait d’une façon ou d’une autre. Et ce qu’elle avait envie de répondre a Richard ne pouvait pas être entendu par cette petite fille… Un silence s’installa au fond des bruits de bouche de Mila qui mâchait sa compote avant de l’avaler. Une fois que la compote fut finis, elle releva les yeux sur son papa.

-Gâteau paba ?  

Fit-elle une petit mine sur le visage. Mine de rien la présence de Diane perturbait l’enfant autant que le père et donc elle demandait des choses inhabituels mais aussi parce qu’elle avait toujours encore faim après sa compote et soif. Madame Hamlet lui donnait toujours son petit verre en plastique avec un capuchon à bec pour éviter qu’elle en mette partout mais aujourd’hui ça n’attendrait pas madame Hamlet, ce serait maintenant.

-Canard.  

Elle appelait ce petit objet « un canard » car sur le verre a bec il y avait un petit canard et Madame Hamlet le répétait tous les jours. A force au lieu de lui apprendre le mot elle se contentait d’appeler cela « canard » selon la volonté de la petite demoiselle. Tout cela amenait Diane à voir et comprendre qu’ici personne ne s’investissait vraiment peut-être par peur ou pas désintérêt mais peu importe… C’était comme ça.

Clionestra
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Dim 23 Juil - 2:07

Richard
Berry

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→ Aime les oiseaux
→ Compte donner le monde à sa fille.
→ Offre souvent des choses avec des fraises à sa fille.
Richard ne dit rien. Il se rappela de la trace de sang qu’il avait fait sur les petites fesses de sa fille, à cause de sa chevalière, qu’il ne mettait plus depuis. Il se souvient de l’effroi qu’il avait ressenti en se disant qu’il était devenu le danger extérieur. Le danger contre lequel il se bat. Il avait fait du mal à sa petite fille… Alors, si, tout le monde était un meilleur père que lui. S’il devait être honnête avec ses pensées, la tortue du jardinier qui traine dans son jardin –mais il la laisse ça ne le dérange pas plus que ça- était un meilleur père que lui. Au moins, elle vivrait longtemps quand lui avait une conscience aigü de sa propre mortalité. Bref, donc. Les autres étaient mieux. Il ne comptait pas en démordre sur ça. Il regarde Diane à peine alors qu’il donne la compote à Mila, sans sourire mais avec application. Si elle voulait parler plus tard, ça lui allait, tant qu’elle ne venait pas lui parler pendant qu’il était gravement occupé.

- Tout à l’heure, Madame Hamlet arrive, et elle gérera le reste de la journée. Soyez libre de lui poser toutes les questions que vous désirez. Cependant, pendant un certain temps, vous serez dans mon bureau pour que je puisse garder un œil sur Mila, alors je vous demanderais de ne pas parler trop fort.

Le bureau était assez grand pour que trois ou même douze personnes y soit sans se marcher dessus… mais c’était le principe. Il pouvait avoir un œil sur sa fille toute la journée. Se permettant parfois un regard vers elle quand quelqu’un l’agaçait prodigieusement au téléphone. Après tout, il faisait ça pour Mila, alors avoir le spectacle de la raison de ses tourments, ça le motive forcément. Une fois la compote terminée, Richard regarde sa fille quand elle lui demande un gâteau. Cherchant à voir dans sa mimique si c’est un caprice ou parce qu’elle avait faim. Il définit que c’était parce qu’elle devait avoir encore un peu faim. Le changement de la journée avait eu de quoi la tourmenté. Il s’approcha d’un placard, toujours aussi bien rangé et seulement remplit de choses pour les enfants, avant de prendre une espèce de madeleine que Mila aimait bien. Il ne dit rien en lui tendant. Il l’observe encore.

- Canard ? répéta-t-il mais plus pour avoir l’attention de sa fille que pour demander plus de précision. Avec du chocolat ?

La fillette voulait forcément du chocolat, et c’était bien pour aujourd’hui. Parce qu’elle était un peu dépaysé, il allait prendre le canard dans l’armoire quand Mila demanda un biberon. Il jeta un regard à Diane. Est-ce que ça le faisait passer pour pire ou meilleur père que d’accepter son petit caprice ? Il ne le sait pas … et comment il n’avait pas commencé à faire le chocolat, alors ça ne faisait rien de changer de plan pour un biberon. Il le prépare et tend les bras vers sa fille qui s’accroche à lui et il lui donne son biberon.

- Normalement, elle n’a pas le droit à un chocolat en biberon, expliqua-t-il à Diane. Mais elle est … nous sommes décontenancé alors je trouve que c’est une bonne idée.

Et ça lui fait du bien, à lui aussi, de pouvoir faire quelque chose à Mila qui la rende heureuse ... Comme un vrai père ? Il aide sa fille à boire et lui tapote le nez quand elle va trop vite. Il regarde l’heure. Il ne compte pas presser sa fille, mais l’heure c’est l’heure. Madame Hamlet était déjà dans le couloir. Comme toujours, elle était en train de se sentir mal à l’aise dans ce couloir de riche qui n’en finit plus. Elle attendait toujours là, les jours où elle travaille. Devant le bureau de Monsieur. Elle se frotte les mains.

Elle voit arrivé Mila et Monsieur Berry, ainsi qu’une autre personne. Elle rentre dans le bureau avec eux. Richard se baisse et pose Mila dans son parc avant de lui faire un autre poke sur le nez pour qu’elle reste le temps de parler.

- Madame Hamlet, je vous présente Madame Argreaves. Elle va suivre Mila une journée entière pour voir si elle pourrait aider Mila. Elle sera, si elle l’accepte, l’éducatrice spécialisée de Mila.
- Mais …, commença Madame Hamlet qui était sans conteste la personne la plus jeune de la pièce, sans compter Mila bien sûr, cela signifie que … c’est ma remplaçante ?

Elle avait besoin de ce travail, elle le faisait comme elle peut. Surtout que ce n’était pas réellement dans ses diplômes de s’occuper d’un enfant… Elle a été animatrice, oui, dans sa jeunesse, mais depuis non… elle avait appris à faire avec Mila, et elle était vraiment bien payé.

- Votre contrat vous désigne comme bien plus que nourrice pour ma fille. Ne vous en faites pas pour ça.
- Désolée d’avoir demander, fit-elle en baissant la tête avant que Richard ne prévienne qu’il allait travailler.

Madame Hamlet se tourne vers l’éducatrice avant de lui tendre la main, tout en se rapprochant du parc pour rejoindre Mila.

- Enchanté, vous pouvez m’appeler Annie, si vous le souhaitez.

Et elle ouvre le parc, fait attention de bien y rentrer avant de se mettre à même le sol pour voir comment aller Mila. Elle se met à lui parler doucement, lui dit bonjour, lui demande comment a été sa matinée comme elle le ferait avec un enfant de deux ans. Elle n’attend pas réellement les réponses. Elle le fait simplement. Puis, Annie réalise qu’elle a oublié la femme dans son dos et se fige.

- Vous êtes éducatrice, vous voulez voir les histoires que je lui lis parfois ? Ou les jeux ? Ce sont des jeux en mousse pour faire des constructions. Et heu …, voilà.

Au loin, Richard était à son bureau. Il avait des lunettes sur le nez et était déjà en train de noircir les pages d’une paperasse obscure qu’il comprenait trop bien. Il jeta un regard vers les femmes.

- Madame Hamlet, il faut faire comme d’habitude.

La femme rougit avant de demander pardon et de baisser la voix qui, Richard avait raison, avait pris trois octaves de plus à cause du stress. Elle avait l’impression d’être la plus stressée de la pièce aussi. Elle s’approche encore de Mila, la prends sur ses genoux et pose le sac isotherme qu’elle apportait toujours quand elle doit s’occuper de Mila. Canards, Changes, table à longé qu’elle devait mettre sur la table basse du bureau… Richard préférait qu’une odeur de caca emplisse le bureau que sa fille soit hors de vue. Il y avait aussi des jouets plus ou moins varié que Madame Hamlet avait fait acheter sans savoir trop ce qui pourrait convenir à la petite. Dans ses bras, Mila gigote et demande son père. Annie la garde sans violence dans ses bras avant d’essayer d’avoir son attention.

- Ton papa travaille. Si tu le déranges il va gronder.

Et même si elle était une adulte, et une grande personne comme dirait son fils, entendre Richard grondait, ça la faisait flipper.

- Jouons plutôt à un jeu. Tu veux faire une tour en mousse, Mila ?


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Lun 24 Juil - 1:33

Diane
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J'ai 56 ans et je vis à Boston, U.S.A . Dans la vie, je suis éducatrice spécialisée et je m'en sors plutôt bien . Sinon, grâce à ma malchance, je suis veuve et je le vis plutôt avec obligation .

-A eu son fils à 22 ans
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De là ou elle est, Diane distingue bien qu’il ne s’agit pas d’un caprice, mais que l’enfant à réellement faim. Mila le sait bien et sa moue triste en témoigne. Quand son père fouille le placard elle est contente et trépigne a l’idée de réduire en bouillis entre ses mains potelées un innocent gâteau pour en savourer le goût en léchant ses doigts boudinés. Attrapant la madeleine maladroitement, il ne faut qu’une seconde pour que celle-ci soit a moitié émietté sur la tablette alors que l’autre est engouffré dans la petite bouche de la fillette. Mâchant doucement, elle se régale et regarde un peu ailleurs avant d’avoir l’attention a nouveau tirée par son père. Elle se fit comprendre et fut assez surprise qu’il accepte, il aimait tellement dire « non ». Cela rendait ses acceptation cordial sans réel « oui » d’autant plus délicieuse. Diane pendant ce temps toujours volontairement coincée dans l’encadrement de la grande porte de la cuisine observait la scène avec un sourire de tendresse. Même si l’émotion n’était pas fusionnel, les deux avait appris le langage de l’autre et faisait des efforts. Monsieur allait dans le sens de son enfant quand il l’estimait nécessaire et juste et la fillette ne faisait des caprices qu’en cas d’urgence ou de réel mal.

Prenant son stylo entre ses doigts secs, elle le nota dans son carnet qu’elle carnet qu’elle gardait a sa poche. Une fois sa note correctement rédigée elle le rangea comme le stylo toujours dans un calme olympien. Mila finis bientôt sa madeleine et quand elle fut dans les bras de son père elle s’accrocha a nouveau pour y boire son lait. L’enfant détendait son corps et sa posture dans les bras de son père et elle le regardait avec amour la câliner en la nourrissant. Quand il s’excusa Diane baissa la tête respectueusement comme pour s’excuser de troubler leur paix matinale.


-Je comprend, mon observation n’est pas toujours facile a supporter. Mais ne vous en faites pas. C’est la première et dernière fois que ça arrive.  Si nous travaillons ensemble il sera primordial de conserver et renforcer vos moments avec Mila.

Annonce t-elle en douceur, espérant que commence à infuser dans le système nerveux de l’homme l’idée qu’il allait falloir mettre plus encore la main a la pâte. Mila boit son lait quant à elle, parfois trop vite et se fait tapoter le nez comme un chiot gourmand. Ca la fait rire alors elle sourit gigote un peu puis continue son ouvrage avant de finir le biberon et de roter son rassasiement complet. Surement aurait-elle mal au ventre plus tard mais pour l’instant, bébé se complaisait dans les bras de papa. Elle en profita un maximum. Mais comme toute bonne chose, elle avait une fin… Bientôt il n’hésita pas a la poser sans un mot pour elle avant de s’en aller discuter elle se releva et tenta de sortir du parc qui était énorme pour un enfant.  Mila commença a couiner comme d’habitude, rejetant sa tétine que son père lui avait recaler dans la bouche après le rot. Diane constata immédiatement la gêne et la peur qu’elle inspirait a cette pauvre femme. Restant cordial et se voulant rassurante elle ne lâcha pas son sourire bienveillant. Elle lui tendis la main.


-Enchantée, Annie, appelez moi Diane également. Je suis navrée que ma présence vous perturbe. Je suppose sans difficultés que vous faites de votre mieux avec Mila. Mon travail sera comme celui d’un professeur pour elle, par conséquent il n’y a de toute évidence aucun lien entre nos deux métiers qui sont distinct. Donc il n'y a aucune concurrence. 

Se voulant rassurante, Diane omettait de précisé pour le moment, qu’effectivement cette femme allait de toute évidence avoir bien moins de contact avec Mila qu’a l’accoutumé si elle décidait de devenir son éducatrice et dieu sait que la pauvre petite en avait besoin. Sans que les deux personnes de cette pièce ne lui veuille du tord, eh bien leur effort ne suffisait plus. Les jeux et jouets était adapté a l’âge mental présumé de la petite et non son âge réel ce qui était une bonne chose mais parfaitement insuffisant. Elle laissa Richard préciser a sa place qu’il fallait faire comme d’habitude. Mila gigotait et pleurait un peu en couinant la tétine dans la bouche. Diane ne constata pas de particulière relation entre la petite et la nourrice. C’était triste mais ça faciliterait la prise en charge de l’enfant : pas d’arrachement émotionnel.

*
La journée se passa, Richard travaillait, Annie se démenait a garder son poste, Mila chouinait et avait du mal a se concentrer sur quoi que ce soit et Diane observait et avait scrupuleusement noter ses recommandations. Toute la journée, Madame Hamlet lui sembla tout particulièrement stressée ce qui s’était un peu transmis a l’enfant. En fin de matiné Diane avait été avec Mila dans le jardin pour lui poser des questions et voir un peu grâce a différent test simple ou elle en était dans ses apprentissages. Le langage était très sommaire, la compréhension compliquée dans des environnements bruyants ou non propice, sa capacité de concentration était très faible et ses facultés intellectuelles et psychomoteurs assez lymphatique. La motricité fine n’était quant à elle pas développée. Du haut de ses quatre ans la petite fille semblait avoir le cerveau d’un bébé de 18 mois environ.
Le midi l’enfant mangeait avec Madame Hamlet, Annie dans la cuisine pendant que Diane plutôt que de les observer prise également sa pause. A vrai dire elle en avait assez vue. L’après-midi passa plus lentement et elle s’installa dans un coin pendant la sieste de la petite fille pour rédiger au propre ses notes et un compte rendus écrits et clair de ses observations de la journée. Vers 17h30 passé Richard arrêta  de travailler. Il avait littéralement passé la journée visé sur sa confortable chaise de bureau pour gratter du papier, passer des coups de fils et organiser des rendez-vous. Mais c’était finis et Madame Hamlet sur l’humeur agacée de la petite fille s’en alla poliment en disant au revoir à tout le monde pour rejoindre sa maison. Mila chouinait et semblait inconsolable. Diane n’en fut pas étonné, les journées qu’elle passait ne lui était pas adéquatement adapté et donc ce n’était pas étonnant que cela l’agace et la rende ronchon.

-Je n’en est plus pour longtemps Mila il faut simplement que je parle a ton papa un instant seul a seul et je m’en vais d’accord ?  

Mila la regarda l’air penaud, le visage rouge et remplie de grosses larme de crocodile.

-Vous souhaitez que je vous laisse un peu seuls tous les deux pour que vous puissiez la calmer ? je vais vous attendre dans le salon Monsieur il faut que nous parlions un peu.  
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Lun 24 Juil - 19:46

Richard
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→ Compte donner le monde à sa fille.
→ Offre souvent des choses avec des fraises à sa fille.
Primordial de conserver et renforcer les moments avec Mila ? Ne remarquait-elle pas qu’il était le pire de toutes les personnes qui venaient de s’occuper de sa fille ? Surtout que quand il était là, en train de la surveiller … il n’était pas en train de la protéger du monde … et ça, ça le dérange. Le monde était bien trop effrayant pour que sa petite fraise se trouve au milieu de ça… Il travaille, Richard, lâche un regard de temps en temps, assez souvent même. Madame Hamlet a l’habitude du regard du grand patron, pas de celui de Diane, mais que pouvait-elle y faire ? Richard les observe et travaille en même temps avec une célérité qui donnerait mal à la tête à un sprinter. Il appelle et écrit sur son ordinateur. S’il le pouvait, il écrirait même des deux mains … Ce qu’il a fait une ou deux fois pendant les heures où il a pu travailler. Il abattait le travail de deux hommes, surtout parce qu’il ne supportait pas l’idée que le travail soit mal fait, quand il savait pouvoir le faire. Toujours la même logique. Mais malgré ses deux mains prises, son téléphone coinçait contre son oreille, son ordinateur allumait et les calculs qu’il devait faire, il pensait toujours aux mots de Diane … Il ne savait pas s’il pourrait survivre à un renforcement des liens avec Mila. S’il le fait, il risquerait de la mettre dans un parc, enroulé dans du papier bulle avec plus aucune autre personne que lui et elle… Et une machine qui nettoie les cacas et fait à manger, parce qu’il ne pense toujours pas pouvoir le faire sans la blesser… Ouais. Ça l’effraie un peu, mais il n’en laisse rien paraître alors qu’il explique en espagnol à son partenaire en Espagne ce qu’il pense de son opinion. Il ne mangea pas, mais vérifia sur la caméra que tout se passe bien. On avait dû lui dire qu’il ne lâchait des yeux sa fille, non ? Bon. C’était le cas. Point. Une fois qu’il eut travaillé, et il réussi à finir tôt pour une fois, il se leva et prit une barre avec des céréales. Il mangerait mieux ce soir. Il croque dedans et observe Diane qui parle à sa fille. Lui-même le faisait, quand il était seul. Ce qu’il n’avait pas été de la journée, et ça le rendait aussi ronchon que sa fille … Sauf que ça se voyait moins. Cela pouvait se sentir au fait qu’il n’avait pas mangé… Il faisait très attention à l’alimentation de sa fille, mais la sienne laissait parfois à désirer… comme son hygiène de sommeil d’ailleurs. Mais ce n’était pas le cas de parler de lui.

- On arrive.

Il laisse Diane partir et s’approche du parc alors que sa fille lui demande les bras. Comme toujours. Il la regarde avant de s’accroupir. Il fait un grand soupire comme s’il avait retenu sa respiration. Il n’aimait vraiment pas les gens. Surtout les gens qui n’avaient pas une frousse bleue de lui. Au moins, ses employés ne lui parlaient pas. Diane voulait toujours communiquer …C’était ce qu’il demande, mais pour Mila, mais il ne sait pas faire lui. C’est tout. Il regarde sa princesse, remarque une barrette penché et dans le silence, il la remet comme il faut avant de tapoter dessus doucement, puis son nez.

- Une petite fraise, et une grosse fraise. C’est bientôt fini. Si tu es sage encore un peu, on mangera ensemble sur le canapé, tu veux bien ? Juste un tout petit peu. Et après on sera tous les deux jusqu’à la femme qui te changera ce soir.

Qui n’était pas celle du matin. Il se lève et la prends dans ses bras dans le même mouvement, alors qu’elle ne se calme pas vraiment. Il sait qu’elle comprend et l’entend et lui parle doucement avant de s’approcher du bureau. Elle aimait la musique. Lui aussi. Il aimait lui faire découvrir les musiques que sa mère danser. Il pose le casque sur ses oreilles et met la musique de la première fois où il avait vu Natalya. Le son était si faible qu’il ne pouvait pas l’entendre. Mais il connaissait le morceau par coeur. Il revient vers le salon où un autre grand parc (cette maison était pratiquement un parc si on devait compter les zones à Mila et les zones autres mais bon, tout était fait pour que rien ne lui arrive) l’attendait. Il la pose dans un transat et se retourne pour faire signe à Diane qu’il peut se reculer pour être hors de porté de voix, mais pas trop loin non plus. Avant ça, il tapote le nez de sa fille.

- Comme on a dit, tu es sage, dit-il mais en sachant qu’elle ne l’entendrait pas.

Il s’approche. Il n’y avait pas de trace de sourire sur son visage. Il manquait cela à son visage. Si cela existait déjà, on pourrait croire qu’il n’était qu’un robot à l’apparence humaine qui bouge et parle comme devrait le faire un humain. Il ne sait juste pas faire autrement. Il se plante devant Diane. Il n’y avait pas de trace d’arrogance et de supériorité. Comme d’ordinaire, il semblait froid et détaché, intéressé par la réponse mais difficilement atteignable émotionnellement parlant. C’était comme ça que l’on considérait les gens avec un grand Q.I. maintenant. A son époque, le Q.E., le quotient émotionnel, ça n’existait pas. Tu étais malin ou tu ne l’étais pas. Maintenant, des choses étaient mis en place pour aider les gens surdoués à rester proche des émotions, et à les comprendre. A son époque, on voulait augmenter sa capacité intellectuelle encore plus, et tant pis s’il était un garçon avec aussi peu de sourire que de joie en lui. Il attendit donc que Diane prenne la parole. Pas gêné le moins du monde par le silence, sinon.


I'm born again.
I'm on the mend
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because living well,
is the best revenge
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