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Pyramid Rouge
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Pyramid Rouge
Mar 25 Juil - 15:46

Diane
Argreaves

J'ai 56 ans et je vis à Boston, U.S.A . Dans la vie, je suis éducatrice spécialisée et je m'en sors plutôt bien . Sinon, grâce à ma malchance, je suis veuve et je le vis plutôt avec obligation .

-A eu son fils à 22 ans
-Est veuve depuis 6 ans
-Travaille dans plusieurs structures.
Délicatement Diane se faufile dans le couloir qui , a lui seul semble faire le même nombre de mètre carré que le salon de sa propre maison. Seule et curieuse la femme se décide à parcourir le couloir pour en découvrir la décoration. Puis de fil en aiguille elle file et défile devant chaque décor pour en distinguer chaque détails jusqu’à enfin arriver au salon, celui-ci aussi muni d’un parc, mignonne prison de sécurité pour la petite fille et son père trop protecteur et surtout un tantinet effrayé à l’idée de montrer ou même simplement éprouver tout l’amour que sa petite fille lui demande. Le salon est sans surprise absolument immense. Plusieurs canapés luxueux danses autour de tapis filé d’or et de mobilier finement ciselé. En voyant tout cela, la femme sans rien toucher fouille la pièce du regard pour essayer d’en distinguer un détail particulier pouvant avoir un lien avec la maman de Mila. Seulement rien. Ni aucune photo, ni aucun nom cité parmi d’autres dans des boiseries. Que des meubles ou était rangé dans un ordre presque terrifiant, livres, CD et autres albums de photos. Entre tout cela tout un tas de décorations d’éteint de laiton ou de porcelaine finement peinte à la main par des maîtres français. Mais rien sur la mère, la maîtresse de maison, la femme, ex-femme …

Du salon on pouvait entendre légèrement les râle de la petite fille inconfortée dans ses besoins qu’elle n’arrivait pas encore à communiquer par le langage, autre que les pleurs. Dans le bureau, la petite fille continue de pleurer même quand il la prend dans ses bras, du moins dans un premier temps. Une fois dans ses bras elle pleure quand même moins mais a du mal a reprendre une respiration correcte. Son petit visage est tout rouge et essuie ses larmes sur le costume hors de prix de son paternel. Finalement elle s’apaise un peu en posant sa tête sur son épaule. Lorsqu’il pose le petit casque sur ses oreilles elle couine un peu d’inconfort, n’aimant pas sentir des objet serrer sa tête. Elle gigote un peu et il doit retenir d’une main ses petites mains pour réussir à ce qu’elle n’enlève pas l’outil. Puis, lorsque le musique démarre, la petite fille finis par se calmer et accepter la tétine. Désormais elle ne pleure plus et la musique l’emmène là ou elle n’a plus envie de pleurer. Cette musique provoque chez elle un état proche de la plénitude sans qu’elle ne sache pourquoi. Si sa mère était toujours en vie elle pourrait lui dire qu’elle écoutait cette musique souvent alors qu’elle était enceinte d’elle. Quoi qu’il en soit Mila se calme tellement que Diane est presque surprise quand elle les aperçois rentrer dans la pièce. Se laissant mettre dans son transat la petite fille essaye d’attraper les petits doudou qu’elle a au dessus d’elle accroché sur un arceaux qui entoure le transat enfant. Doucement elle écoute la musique en tétant sa tétine et elle s’amuse a regarder les doudous si bien que son père peu s’éloigner sans que cela ne provoque un scandale. La petite est dans sa bulle.

Le voyant planté devant elle Diane sourit calmement comme elle en a la grande habitude. Paisiblement elle se dirige vers une petite table sûrement destinée à écrire des pamphlet ou a jouer aux échecs.  Délicatement elle s’y assois intiment à Richard d’en faire de même en face d’elle.  Doucement elle ressort de son sac son carnet de notes ainsi que son stylo qui l’on accompagné tout au long de la journée. Posant son sac sur le dossier de la chaise elle s’installe correctement face à lui. Ses lèvres se pinces de concentration car la discussion va être difficile.  

-Comment avez-vous ressentit la journée, monsieur Berry ?

Il était essentiel d’ouvrir la conversation sur ce qu’il avait pensé de la journée. Sur son ressentit a lui pour ainsi mieux voir comment articuler ses explications. Elle le laissa répondre en faisant semblant de ne pas déjà savoir ou du moins avoir une grande idée de ce qu’il avait pensé de cette journée. Effectivement, cette journée avait été difficile et Diane n’avait pas peiner à le voir dans les actes et les grimaces de l’homme. Si des choses n’allait pas, ce n’était en aucun cas dans les gestes directe que ce père adressait a son enfant mais essentiellement dans les gestes qu’il ne voulait pas faire. En somme elle avait vu un homme froid et fermé qui à sa façon faisait des efforts qui lui semblait inhumains la poussait a croire que la petite fille n'avait pas d'autres repères viables.

-Alors, récapitulons un peu, je suis venue ici pour observer Mila dans sa journée et par cela mieux comprendre son niveau et ce dont elle a besoin pour progresser à l’heure actuelle afin que je prenne en charge ses apprentissages. Je vous le dis, ça a été un succès pour moi, j’ai pu identifier ce dont cette petite avait besoin. Je pourrais donc vous proposer un programme d’accompagnement pour Mila.  

Stoppant son débit de parole elle souriait et ne peinait pas a lâcher quelques regards rassurant à son peut-être futur employeur. Un silence s’imposa sous un fond de gazouillis de la petite fille qui semblait détendue.

-Néanmoins, pour que ma prise en charge se passe au mieux il va falloir que vous me fassiez confiance. Cela signifie que pendant la journée vous allez devoir accepter que je m’occupe de Mila dans une pièce à part. Sous surveillance vidéo si vous le souhaitez. Ajouta t-elle en prévision d’un refus qu’elle pensait certains. Cet homme ne pouvais pas vivre sans être sûr que son bébé aille bien. Elle continua. Mais pour que votre fille apprenne et progresse il lui faut un environnement calme ou son parent référent principal n’est pas là pour la distraire. Comprenez monsieur, que votre fille vous aime plus que tout au monde et que par conséquent votre présence continue avec elle la distrait dans la moindre activité, même jouer. J’ai pu l’observer ce matin. Madame Hamlet ne peux même pas attraper son attention plus d’une minute pendant un jeu qu’elle aime, car elle regarde toujours ce que vous faites à coté. Vous comprenez ?

Termine -t -elle sur un ton bienveillant qu’elle espérait capable de convaincre l’inflexible père aimant à sa manière. Assez mesuré dans ses propos Diane pourrait lui faire part de son entier avis sur la questions, mais il n’était pas prêt a l’entendre. Il allait falloir qu’elle y mette la main a la pâte pour que progressivement, il comprenne ce qu’il avait a comprendre : il allait devoir y mettre du sien et se séparer aux moments opportuns de sa fille pour mieux la retrouver dans les gestes du quotidien.

-Dans un premier temps j’aimerais vous communiquer un emploi du temps pour les apprentissage de Mila. Également j’aimerais vous proposer un accompagnement pour le nursing de votre petite. Mila est une petite fille très sensible qui est facilement en proie au stress, je pense que le matin et le soir il serait plus adapté que vous vous occupiez d’elle. Elle vous fait confiance. Être en face d’un grand nombre de personnel différent pour s’occuper d’elle dans des moments intimes la plonge dans un sentiment d’oppressement qu’elle vit certainement comme une agression. Et cela favorise l’hyperattachement et la peur d’être abandonnée qu’elle semble déjà manifester.  Faisant une pause elle regarde Richard. Son ton se veux rassurant. Elle ne sait pas mais elle se doute que la mère est décédée ou partie. -Qu’en pensez-vous ? Est-ce que cela vous irait si je vous accompagnait dans un premier temps dans les gestes de nursing quotidien pour que vous soyez plus a l’aise au fur et a mesure avec votre petite et elle aussi. Puis dans un second temps que je prenne les apprentissages de Mila en charge complète, seule ?
Pour l’instant elle ne parlerait pas de la maman et garderait pour elle toutes les questions qu’elle avait quant à ce sujet. Le plus important était ceux qui se trouvait dans cette pièce. Diane regardait l’homme, prête à partir si on le lui demandait ou prête a signer si on lui proposait un contrat avec ses prérogatives.

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Mar 25 Juil - 21:03

Richard
Berry

J'ai 46 ans et je vis à Boston, USA. Dans la vie, je suis chef d'entreprise et je m'en sors bien puisque je suis l'homme le plus puissant et le plus riche des environs. Sinon, grâce à ma malchance, je suis veuf et je le vis plutôt en attendant mon heure. J'essaie de préparer mon empire à mon oisillon.

→ Aime les oiseaux
→ Compte donner le monde à sa fille.
→ Offre souvent des choses avec des fraises à sa fille.
Exténuante, déprimante, chiante, horripilante, dérangeante, fatigante, et autres synonymes en -ante, il en avait des mots pour décrire cette journée. Il n’aimait simplement pas quand il y avait des gens. Il n’aimait pas les gens. Et une personne qui regarde ses moindres faits et gestes ça avait de quoi le rendre dingue. Heureusement, il était un homme poli et froid, et la réponse qu’il donna, un « difficile » simple et sec, suffit pour passer à autre chose. Il ne pouvait pas montrer à quel point ça le dérange. Parce que la femme était là pour Mila, pas pour lui. Parce qu’il devait supporter ça pour sa fille. Et toute la douleur du monde ne lui ferait pas partir de son chemin. On lui a dit qu’il lui fallait de l’aide pour sa fille, il prenait de l’aide. Il avait besoin de l’aide de cette femme pour aider sa fille. Même s’il devait se faire couper un bras ou enlever un rein pour ça. Pas qu’on lui demande cela, mais la souffrance physique ou morale n’étaient rien pour le bien de sa petite fraise. Ainsi donc, il dit simplement ce « difficile » qui n’amène aucune question.

Puis, elle se met à rependre en parlant de Mila. Ce qui était mieux. Il gérait mieux le sujet Mila. Il préférait d’ailleurs cette discussion là à son « ressenti » sur la journée. Non. Parler de lui, il ne le faisait pas. Il ne l’avait jamais fait. Même avec Natalya, il n’avait jamais parlé de ses parents, ou de sa vie, ou de ses pensées. Parce qu’il n’y arrivait simplement pas. Il l’écoute attentivement. Il la regarde. Pour lui, il n’y a aucun doute qu’il acceptera tout pour aider sa fille.

- D’accord pour la vidéo surveillance alors, dit-il en la coupant un peu pour placer son acceptation.

Tant qu’il peut voir sa fille, et savoir ce qu’on lui fait et comment on lui fait… ça va. Ce n’était pas un manque … Si. Mais non. Ce n’était pas parce qu’il ne faisait pas confiance à Diane… Fin, si. Il ne lui faisait pas confiance. Mais ce n’était pas à parce que c’était Diane. Il ne ferait même pas confiance à Mary Poppins, Annie Macphee et Mimi Matty si les trois avaient envie de devenir nounou de Mila. Pas qu’il connaisse réellement mieux que ça les femmes. Il savait que c’était de la culture générale, mais ne s’attardait pas réellement sur l’inutile.

- Je comprends.

Il pourra se faire à ne pas l’entendre directement, ou à ne pas pouvoir venir la voir en trois pas. Ce n’était pas comme s’il le faisait d’ordinaire … alors il pourrait survivre avec simplement l’image … Il supporterait. Alors qu’elle continue, il se fige. Elle venait de dire quoi ? Il la regarde et jette un regard proche de l’effroi vers sa fille.

- Je ne la change pas, dit-il de manière bien plus sèche que ce qu’il ne devrait.

Son regard s’accroche à sa fille qui gazouille et le rouge de la petite (c’était minuscule la blessure qu’il avait fait, mais il le voit comme une hémorragie) griffure qu’il avait fait sur ses petites fesses lui revient en mémoire avec la force de la honte et de la peur. Il ne la change pas. Ce n’était pas pour rien qu’il ne la changeait pas. Il pouvait apprendre à piquer, ça lui faisait moins peur que l’idée de la griffer encore. C’était stupide. Tout le monde trouverait ça stupide. Il le savait et n’en parlait pas. Il osait bien la prendre dans ses bras, ou disait pouvoir lui faire sa piqure, pourquoi ne pourrait-il pas lui changer sa couche ? Mais la réponse était non. Il ne pouvait pas. Il ne pourrait jamais. Et le tremblement dans ses mains pouvaient attester à Diane que ce n’était pas le dégoût qui le pousser à un tel refus. Il reporte son attention sur elle. Le but, c’était que sa fille apprenne et évolue … peut-être que ça pourrait aller jusqu’à ce qu’elle apprenne à aller aux toilettes… Sans avoir besoin de l’essuyer ce qui restait le même problème.

- S’il vous plait, pour le moment, je refuse de la changer.

Et c’était bien la première fois qu’il semblait plus être un père désemparé qu’un glaçon. Il avait mit sa main tremblante contre son visage et avait même était poli. Il pouvait donner tout ce que la femme voulait. Même une autre maison avec des caméras si elle le souhaite … mais il ne pouvait pas la changer. Il ne le pouvait pas, et il ne le ferait pas. C’était aussi pour cette raison qu’il ne l’habillait pas. En faite, sa fille vulnérable, avec sa peau découverte, ça l’effraie. Il a trop peur d’être à nouveau le danger, le mauvais, la souffrance. Plus jamais. Parfois, il regarde sa fille et il a l’impression qu’elle se souvient de ce moment comme lui. Ce n’est pas possible comme elle n’avait que deux ans … mais ça reste effrayant encore plus. Il avait promis de ne jamais lui faire du mal, et il l’avait fait. Il ne pourrait jamais se pardonner.

- Et si vous pensez que c’est mieux de pouvoir le faire seule, sous surveillance vidéo, alors je vous laisserais faire. La maison n’a pas qu’une pièce … et je travaille dans mon bureau comme vous avez pu le voir, reprit-il en enlevant sa main qui avait arrêté de trembler.

Il se reprend, respire un peu, regarde la jeune femme avant de lui tendre une feuille qu’il avait imprimé dans son bureau. Plusieurs pages de contrat. Avec les possibilités de l’emploi, mais aussi les contraintes. Oh, pas grand-chose. Juste que si elle fait du mal à Mila, même sans le vouloir, elle peut être viré sans préavis. Le prix, faramineux, de son salaire. Les horaires, qui sont à définir par la jeune femme même si 24 heures sur 24 serait le mieux dans l’esprit de l’homme… Elle avait le droit à une place de parking, si elle le voulait, une chambre, si elle le voulait, entre autre chose qu’elle pouvait avoir. Et il y avait même une note pour savoir si elle avait besoin d’autre chose. Et il n’était pas radin en place pour les demandes.


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Lun 29 Jan - 20:26

Diane
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J'ai 56 ans et je vis à Boston, U.S.A . Dans la vie, je suis éducatrice spécialisée et je m'en sors plutôt bien . Sinon, grâce à ma malchance, je suis veuve et je le vis plutôt avec obligation .

-A eu son fils à 22 ans
-Est veuve depuis 6 ans
-Travaille dans plusieurs structures.
La réponse brève du père quant à son ressentit indiqua clairement à Diane quelle difficulté cet homme avait a parler de lui et ses émotions. Évidemment elle nota cela dans un coin de sa tête. Ce serait un point à aborder et débloquer. En poursuivant ses prérogatives l’homme, le père n’avait aucunement pris la mouche, ce qui conforta Diane dans son choix d’accepter de travailler pour lui. Il accepta de ne plus veiller sur sa fille de ses propres yeux à chaque seconde ce qui était un autre plus. Droite et professionnel elle s’érige dans ce salon comme un phare qui observe d’un œil sage la petite fille gigoter calmement dans son transat.  La musique était un de ses points d’ancrage, elle le notifia également dans son esprit quand tout a coup la réponse du père trancha le silence comme l’épée Damoclès.

« Je ne la change pas. »

Ah oui ? Relevant immédiatement son regard dans celui de l’homme, elle y pénétra , un sourcil relevé et interrogatif sur le pourquoi. Il tremblait brièvement et de la sueur perlait discrètement sur son front. L’œil aiguisé de la femme ne pu passer outre. De la journée c’est la première fois qu’elle le voyait un temps soit peu défaillir. Non pas que cela lui faisait plaisir, mais cela indiqua à l’éducatrice un nouvel indice ; Une faille dans laquelle elle pourrait s’immiscer, d’abord pour comprendre puis pour cicatriser la plaie béante  mais invisible dont cet homme souffrait. Un silence pesa un peu tandis qu’elle ne relâchait pas son regard dans le sien, inflexible.

« S’il vous plait, pour le moment, je refuse de la changer. »

Le regard dur froid et pressurisant de Diane se radoucit alors qu’un petit sourire s’esquissa à la commissure de ses lèvres. « Pour le moment ». Cette partie de la phrase suffit à assouvir l’exigence de l’éducatrice pour aujourd’hui. Il était blessé, terrifié et définitivement perdu dans son rôle de parent. Seulement ce petit morceau de phrase était suffisant pour voir qu’il était doucement prêt a se rendre compte de ses devoirs envers sa fille pour s’améliorer. C’était un point essentiel à remarquer chez un parent contraint à une telle difficulté parentale.  Silencieuse, elle le laissa finir d’exprimer son souhait qu’elle travaille pour lui. Quand elle observa le document qu’il lui tendait elle releva son regard dans le sien pour y lire les sous titres de son désarroi. Il avait visiblement réellement besoin d’aide. S’empoignant du stylo et du feuillet elle planta a nouveau son regard paisible mais intangible sur lui avant de lui dire sur un ton calme.

-Je travail du lundi au samedi, mais pas le dimanche. Notez-le bien car le dimanche ce sera le jour de vos devoirs parentaux Monsieur Berry.   Un petit silence souligna l’importance de cette dernière phrase qu’elle compléta alors d’un Si je travaille pour vous, il va falloir que vous vous investissiez Monsieur Berry, pour Mila. Êtes vous prêt a consentir à cela par écrit ?

Dans le feuillet, elle remarqua un espace « conditions » ou elle ajouta ce qu’elle venait de dire à l’oral à l’écrit, le regard furtivement attentif à la réaction de son employeur. Prête à signer elle le regarda dans les yeux attendant sa réaction et sa réponse.

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Sam 3 Fév - 23:02

Richard
Berry

J'ai 46 ans et je vis à Boston, USA. Dans la vie, je suis chef d'entreprise et je m'en sors bien puisque je suis l'homme le plus puissant et le plus riche des environs. Sinon, grâce à ma malchance, je suis veuf et je le vis plutôt en attendant mon heure. J'essaie de préparer mon empire à mon oisillon.

→ Aime les oiseaux
→ Compte donner le monde à sa fille.
→ Offre souvent des choses avec des fraises à sa fille.
Il la regarde. Il ne sait pas quoi dire. Il avait envie de dire des mots, mais il ne savait pas comment les exprimer. Cette question, s’il était prêt à d’investir, était stupide. S’il ne voulait pas s’investir, il n’aurait pas demandé de l’aide… même si cela le dérangeait un peu d’être le sujet de cette phrase. La seule chose qui compte, c’était Mila. S’il devait s’investir pour Mila, il le ferait. Même si, au fond de lui, il était intimement persuadé que Mila vivrait bien mieux s’il n’était que le portefeuille de son histoire. Il regarde la femme et hoche la tête pour exprimer son accord de le notifier par écrit. Il ne mentirait pas. C’était ce qu’il faisait. Depuis la naissance de sa petite fraise, c’était la seule chose qu’il faisait, s’investir pour elle… même s’il l’avait fait comme un patron plus que comme un père. Il comprend, rapidement et lointainement, dans son esprit, que c’était mal… mais il n’avait eu que cette façon là de vivre. Il n’aurait pas su faire autrement. Il n’avait jamais été un père. Il n’était pas prêt à être père quand Natalya est tombé enceinte… mais il était prêt à tout faire pour être avec sa femme. Sa mort l’avait tué et il n’avait continué de vivre qu’en pensant à sa fille. Cependant il n’avait pas mit d’émotion. Oh, des émotions, il en ressent. Mais il avait tellement peur de la perdre aussi et de perdre la raison qu’il enfouissait les sentiments plus démonstratifs sans même en avoir conscience.

- Les premiers Dimanche, je serais assisté, qu’il répond froidement mais honnêtement, non pour éviter de m’acquitter de mes tâches, mais pour avoir quelqu’un pour m’aider au cas où je n’y arriverais pas.

Il prend le contrat, lis ses conditions rapidement et met une signature. Il voulait faire des efforts, vraiment… mais il doute que de laisser sa fille seule avec lui le dimanche soit une bonne idée. Est-ce que cela signifie aussi qu’il ne doit pas travailler le dimanche ? Parce qu’il ne voit pas comment il pourrait faire son travail s’il doit s’occuper de sa fille.

- À terme, je n’aurais peut-être plus besoin de personne, mais je ne m’en sens pas capable dans l’immédiat, reprit-il d’une voix presque monocorde.

Il prend les papiers, les passe dans une imprimante pour les scanner et imprimer une copie pour Diane, le tout depuis son téléphone et avec une maitrise vraiment impressionnante. Il reste dans le silence alors qu’il observe plusieurs fois sa petite fraise au loin. Il ne sait pas comment réagir avec sa fille. Il ne sait pas comment faire quand elle pleure, ou quand elle demande à rester dans ses bras, ou quand … Il ne sait pas. Il n’avait pas vécu une vie pleine d’amour et de compassion pour les enfants. Quand il était enfant, une blessure devait se soigner en silence et en acceptant que les actes avaient des conséquences. Comme tout travail, celui de parents demande un temps d’apprentissage qu’il n’avait jamais eu. Il n’avait même pas un bon exemple dans son esprit.

- Si vous connaissez quelqu’un qui pourrait venir le dimanche, avec un contrat ou non, de confiance. Elle pourra attester de ma bonne volonté, tout en… étant là. Au cas où je fasse quelque chose de mal. Sinon, je trouverais quelqu’un.

Richard n’avait fait qu’une fois, une chose de mal. Une fois, réellement. Physiquement en tout cas. Mais ça avait suffit pour le bloquer pour tous les autres moments. Maintenant, il ne faisait que le strict nécessaire et encore il avait toujours peur. C’était dans ses rétines, sous ses paupières. Il voyait sa femme et puis la marque sur le postérieur de sa fille. Il entendait le cri de douleur qu’elle avait poussé, plus fort dans son esprit que dans la réalité, mais déchirant et traumatisant pour lui qui ne connaissait rien. Il allait apprendre avec Diane, il n’en doute pas. Elle avait une aura qui donnait envie d’avoir confiance, même s’il compte la surveiller, mais il ne pouvait pas faire les choses tout seul tout de suite. Il avait besoin de temps pour apprendre.

- Tout cela vous convient-il ?

Cette journée avait été éreintante. Il avait l’impression que s’il venait à s’assoir quelque part, il s’endormirait tout de suite. Cependant, il n’était pas le genre à suivre sa fatigue, il n’avait pas le temps pour ça. Malgré tout, il devait travailler, ça ne change pas. Il devrait d’ailleurs vraiment lui demander comment s’occuper de sa fille le dimanche s’il travaille aussi… mais il doit bien y avoir un moyen d’aménager son temps ou son bureau pour pouvoir faire les deux en même temps. Comme il le fait parfois, mais valider par Diane… il aurait le temps de lui demander.


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