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LE TEMPS D'UN RP

A Nouvel An, nouvel élan - Londres - Stephen

Ellena
Messages : 7
Date d'inscription : 21/05/2023
Crédits : Amy Brown

Univers fétiche : Assez éclectique
Préférence de jeu : Les deux
Valise
Ellena
Lun 17 Juil - 17:30
Le contexte du RP
Mise en situation

La situation
Après des moments tumultueux entre eux, entre mission d'évaluation et rendez-vous privés improvisés, Ellena et Stephen se retrouve pour une ultime soirée pour une fête de la Saint Sylvestre au sein des jardins botaniques royaux de Kew en plein coeur de Londres.

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Ellena
Messages : 7
Date d'inscription : 21/05/2023
Crédits : Amy Brown

Univers fétiche : Assez éclectique
Préférence de jeu : Les deux
Valise
Ellena
Lun 17 Juil - 17:30

Ellena Gallagher
J'ai 41 ans et je vis à Londres, Royaume-Uni. Dans la vie, je suis raider d'entreprises et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma jenenaipaslamoindreidée je suis dans une situation compliquée et je le vis plutôt bizarrement bien.

Rp commencé ailleurs et repris en route.
Mes premières leçons de danse remontent à une éternité. J’étais enfant et cela faisait partie du bagage à acquérir au fur et à mesure des années pour remplir le premier rôle de ma vie, celui de fille d’un diplomate d’une bonne famille anglaise. Apprenant tout d’abord de père et de mère, les leçons auprès d’autres professeurs se sont succédé pour parfaire mon éducation faisant de moi une danseuse respectable. Sans aller jusqu’à passer pour une parfaite danseuse, j’ai peu à peu perfectionné ma technique au fil des soirées mondaines allant jusqu’à entrainer dans mon sillage ce pauvre Mark qui n’avait pas vraiment de prédisposition initiale, me créant un peu égoïstement un partenaire permanent. Nous avions commencé un soir de gala où Mark tenait absolument à m’accompagner pour rencontrer je ne sais plus quelle célébrité et depuis, il est resté l’une des seules personnes au monde avec qui danser lors des occasions n’est pas une obligation ou un fardeau. Avec toute autre personne, l’exercice devient complexe, voire harassant : veiller à sa posture, à ses mains à ne rien laisser paraitre du haut le cœur qui m’assaille à l’idée de devoir me laisser guider. Pourtant, c’est complètement différent lorsqu’il s’agit de Stephen Kessler, une énième fois. Notre récente expérience en matière de danse me laisse un souvenir suave. Je n’ai pas oublié la douceur de sa main dans la mienne, la chaleur de son toucher le long de ma colonne vertébrale, mais aussi l’électricité de son corps contre le mien. Ce même courant qui me traverse encore alors que Miecke s’éloigne souriante laissant ma main dans celle de Kessler et dont je ne voudrais profiter que quelques instants pour éviter de me trahir à nouveau. Cependant, Stephen en a décidé tout autrement en me faisant prisonnière de ses bras, mais peut-on réellement parler de prison lorsque cela est aussi agréable ? Nos corps s’harmonisent de façon totalement naturelle, mais néanmoins respectable, et suivent le rythme de la musique. Peu à peu tout disparait, le parquet, la salle, l’assemblée. Il n’existe plus que nous. La preuve en est qu’à son air pseudo-impassible et à ce sourire envoutant, je réponds par un regard au plafond, un sourire et un léger rosissement. Je ne tiens pas compte de ce que ce genre de moment reflète de moi aux yeux du monde, puisque le monde n’a plus de substance. Je suis captivée par le moment et par ses yeux qui plongent dans les miens. Il poursuit sur le ton de l’ironie tout en rajustant encore la distance entre nous à travers un subtil tutoiement qui ne m’a pas échappé. Je suis sur le point de lui répondre, de continuer ce jeu qui nous colle à la peau depuis la première seconde, quand le rythme et les notes changent. Un tango. Je connais les pas évidemment et je sais aussi ce que cela implique. Je suis sur le point de faire un pas en arrière quand sa poigne semble se resserrer autour de ma taille.

« - Je ne fais pas de tango de salon de thé. Mais si vous n’avez pas peur d’un instant plus … Épicé. Je suis à toi. Ellena. il sait pertinemment ce qu’il vient de faire et que je ne peux pas résister à ce genre de provocation insidieuse et séductrice ; je lui souris charmeuse avant de rapprocher nos corps dans une proximité presque inconvenante.
- Si tu penses que ton cœur peut tenir un énième choc… je murmure cela au creux de son oreille pendant que ma jambe droite remonte langoureusement le long de la sienne en suivant les sons languissants des instruments. »

Mon dos se cambre avant de se laisser aller en arrière retenue par la poigne de mon partenaire. La suite est un enchainement d’éloignements, de rapprochements, d’entrelacements de jambes, de caresses, de pauses, de gestes secs, de gestes lents… Nos corps se rencontrent et s’éloignent dans une fébrilité presque intime. Nos regards tantôt durs, tantôt caressants ne se quittent que quelques secondes à peine avant de se retrouver. Et j’aime ce que je vois dans ses yeux. Le tango est l’expression même de la passion. Cette passion que nous ne pouvons exprimer autrement, nous lui laissons libre cours durant les quelques minutes que dure ce morceau. Comme si toute la frustration que nous avons accumulée ces dernières semaines explosait en millions d’éclats.  La dernière note retentit dans la pièce et je reprends ma position initiale à l’exemption de ma main qui caresse sa joue pour redescendre vers son épaule dans un geste alangui comme le dernier souvenir de ce moment suspendu. Nos lèvres se frôlent presque, nos respirations erratiques se mélangent et nos yeux voyagent entre les lèvres et les iris de l’autre.

La bulle finit par éclater quand Miecke, dans une innocence toute feinte, me propose d’aller nous repoudrer le nez. Comme sortie tout droit d’un long sommeil, je lui réponds tout d’abord par un son évasivo interrogatif avant de répondre clairement à sa demande. J’ai beau m’éloigner j’ai toujours l’impression de flotter dans ce moment hors du temps, sentant toujours sa main me diriger tantôt à ses pieds, tantôt fièrement dressée devant lui. Je n’éprouve aucune once de gêne ou de regret jusqu’à ce que nous arrivions dans l’épicentre du bas cancanage, les toilettes des dames. Il m’est fort désagréable de devoir abonder dans ce sens, mais cet endroit est le plus bruyant et le plus pénible où l’on peut se retrouver. Comme si passé cette porte, ces dames se sentent obligées de monter de deux octaves dans les aigus et de glousser comme des dindes sous n’importe quel prétexte. J’accède finalement au miroir pour me rafraichir quand une main griffue attrape mon épaule tout en me disant dans cette tonalité détestable que mon partenaire a le diable chevillé au corps. Je me sors de cette situation avec un sourire et en lui répondant d’un ton ironique tout en prenant l’épouse de mon avocat à parti que je pensais avoir laissé mes petites cornes et ma fourche à mon domicile, m’évitant ainsi de lui arracher ses extensions capillaires pour m’avoir pleinement ramenée à la réalité. Miecke pouffe discrètement pendant que nous nous éloignons laissant notre interlocutrice en proie au doute face à ma remarque.

Nous redirigeant vers notre table, j’imaginais retrouver nos cavaliers entre regards confus et réprobateurs, mais il n’en est rien. Je me tourne vers le bar pour tâcher de prévoir le moment où toute cette situation va m’exploser en plein visage, pour me préparer mentalement à l’impact.

« -Ne le cherche pas. Ils ne sont sans doute déjà plus là… dit la jeune femme assise à mes côtés en faisant tourner son majeur sur le bord de son verre.
- Comment cela ? je lui jette un regard interrogatif et elle se redresse semblant assez fière d’elle. Qu’est-ce que tu as encore fait ? lui dis-je dans un soupir tendu.
- Et bien… elle boit une gorgée de sa boisson avant de m’accorder une œillade amusée. Pendant que tu te donnais en spectacle, Mark m’a expliqué ce que tu voulais dire par « le sauver des autres dames présentes » et j’ai trouvé cela tellement amusant que je me suis également permis d’inscrire Stephen sur la liste des prétendants. À l’heure qu’il est, ils doivent être là-haut à se préparer.
- Bien… c’est la seule réaction qui me traverse alors qu’elle parait réellement contente d’elle ; je hoche la tête à de nombreuses reprises tout en prenant moi aussi une gorgée de vin. Miecke ? Fais-moi plaisir, tu veux, retourne-toi et observe l’assistance. elle est sceptique. Fais-le. insisté-je tout en douceur sans détourner les yeux de la piste de danse ; dans l’assistance, comme chaque année, l’on trouve les mêmes vieilles filles célibataires chroniques à la recherche de leur prochain jouet ainsi que les veuves à la recherche de leur prochaine proie pour occuper leur temps libre et leur immense fortune. Tu comprends maintenant le point d’honneur que je mets chaque année à sortir mon meilleur ami de cette situation ? elle me regarde les yeux ronds venant de comprendre qu’elle les a inscrits dans le plus gros traquenard que ce monde de fausseté n’ait jamais créé : une enchère humaine, celle ou celui qui fera la plus grosse enchère s’octroie le privilège d’une soirée en tête à tête avec celui qui aura été mis aux adjudications. Et comment vas-tu faire pour le tien ?
- Tu ne feras rien du tout ? s’effare-t-elle dans une discrétion toute relative.
- Moi ? je hausse les sourcils tout en lui offrant un sourire éclatant. Je vais reprendre une coupe de champagne. Je m’en voudrais d’interférer dans tes grandes machinations, madame la fine stratège. elle bouillonne à côté de moi pendant que le temps passe et que les morceaux se succèdent.
- Oh... lance-t-elle déçue alors que le Jailhouse rock se prépare.  Dommage… je lui souris connaissant son affection pour les morceaux rythmés du rock.
- Allez viens. lui dis-je en me levant et lui tendant la main.
- Ellena, on ne peut pas…. les yeux ronds refont leur apparition avant de balayer l’assistance du regard.
- Parce que tu penses sérieusement que vu mon âge et dans ma position, ils sont encore en moyen de me faire quoi que ce soit ? je lève un sourcil amusé. Viens… »

Nous entamons à notre tour ce morceau. Je guide mon amie qui doit s’amuser au regard du sourire qui se peint sur son visage. Ce moment pourrait paraitre innocent, sans ambiguïté aucune. Pourtant dans le couloir improvisé à l’aide de paravents le long du côté droit de la serre, où les futurs lots des enchères attendent patiemment leur moment de gloire, une conversation vient à l’oreille d’un homme d’affaire d’outre-Atlantique et de son nouvel ami avocat.

« - Il a quand même une de ses chances le Perkins…. lance le premier à son compagnon en se pensant discret. Moi aussi j’aimerais que ma femme et ma maitresse s’entendent aussi bien. Ça doit faciliter pas mal les choses, si tu vois ce que je veux dire… il hausse les sourcils à plusieurs reprises. Encore que, avec un iceberg comme Ellena Gallagher, ça ne doit pas être une partie de plaisir tous les jours… son interlocuteur ne répond rien conscient de la proximité qui existe entre eux et le fameux chanceux.
- Laisse… dit Mark en retenant Stephen par l’avant-bras. Nous le savons tous les trois… désignant la piste de danse où les paroles du King ne se sont toujours pas tues. Que ce genre de rumeurs circulent à notre sujet et cela les indiffère, alors… il hausse les épaules dans une désinvolture de façade.»

La conversation n’a pas le temps de suivre son cours que l’animateur de la soirée reprend ses droits sur le micro, exhortant les danseurs à rejoindre leur siège pour ce qu’il appelle « l’apothéose tant attendue de la soirée ». La nervosité qui avait quitté Miecke pendant que nous nous amusions reprend ses droits. Le monsieur loyal d’une petite trentaine d’années annonce les règles du jeu pour celles et ceux qui ne les connaitraient pas encore : l’enchère la plus haute remporte le prix, il n’y a pas de changement possible, quand on gagne on gagne, quand l’on a gagné une enchère l’on ne peut plus enchérir… Ma voisine tord sa serviette dans tous les sens lorsque cette dernière règle raisonne. Ensuite, à l’appel de leur nom, les candidats se présentent au côté de notre commissaire-priseur permettant à tout un chacun de les voir sur l’estrade montée autour de la fontaine en guise de scène et qui s’élance tel un podium de défilé vers le fond de la serre où l’orchestre joue une musique digne d’un ascenseur. Après avoir énoncé quelques faits et autres qualités au sujet du prétendant, les prix commencent à fuser à travers la pièce. Les présentations et les enchères se succèdent dans l’ordre alphabétique laissant à mon amie tout le loisir de se torturer.

« - Et maintenant, mesdames et messieurs, une nouveauté. un courant électrique parcourt la salle alors que l’animateur entretient le suspense. Il nous vient tout droit de Londres et passe pour la première fois le réveillon de la Saint-Sylvestre chez nous, je vous demande d’accueillir comme il se doit monsieur Stephen Kessler. insistant sur le nom, l’homme à la veste pailletée se retourne vers l’entrée d’où ils sont tous sortis pour accueillir Stephen dans toute sa retenue. Monsieur Kessler est homme d’affaires. Il nous vient de New York, parle un français tout à fait charmant et aime la cuisine italienne. la foule applaudit face à cette description et je ne fais pas exception, jetant néanmoins un regard amusé au pauvre piégé. Alors, commençons les enchères à cinq-cents livres. Qui dit cinq cents pour cet affriolant bonbon américain ? je ne peux retenir un rire étouffé face à ce qualificatif avant que ne commence la valse des offres rassemblant au départ trois femmes et un homme et se finissant par un ping-pong entre Ingrid et Lavinia, la charmante jeune femme que nous avons croisée un peu plus tôt Miecke et moi.
- Ella, tu dois faire quelque chose ! je penche la tête vers elle alors qu’elle me murmure sa détresse et mon visage doit visiblement lui transmettre un ‘pourquoi ?’ Parce que…. D’abord, tu ne peux pas le laisser dans une situation pareille entre ces deux furies hystériques. Ensuite, parce que nous savons toutes les deux que tu ne peux pas laisser Ingrid Buchwald obtenir ce qu’elle veut par question de principe. Enfin, parce que tu en meurs d’envie … les offres grimpent lentement pour arriver à la somme de cinq mille livres quand je déclare finalement forfait face à cette moue suppliante et convaincante.
- Dix-mille... laissé-je tomber dans le silence précédant le décompte tout en levant le bras avec un sourire de convenance ; cette proposition en surprend plus d’un à commencer par Lavinia qui si elle veut me suivre va devoir dépasser le budget de dix-mille livres accordé par son cher papa, elle s’assoit donc la mine renfrognée sans doute déçue d’avoir claironné cette information plus tôt.
- Cent ! la voix nasillarde de la nièce du premier bourgmestre retentit avec une intonation de triomphe.
- Onze-mille. réponds-je après m’être levée avec une élégance, un calme et un aplomb tout travaillé, celui des négociations d’affaires, tout en ne décrochant pas mon regard de mon futur trophée.
- Cinquante ! je n’accorde aucune attention à cette voix désespérée qui pourtant est assez désagréable et laisse le temps s’écouler lentement comme si chaque grain du sablier pouvait être visible.
- Onze mille cinquante euros, une fois… commence le commissaire sceptique. Onze mille cinquante, deux fois… Onze mille cinquante, trois fois…
- Cinquante… mille.  je peux presque entendre le désespoir déchirer Ingrid à travers le silence que mon annonce a provoqué ; je lance un regard à gauche et à droite avant de braquer un regard pseudo-innocent vers la boule de paillettes avec micro.
- Cinquante mille euros, une fois… reprend plus sûr de lui l’animateur. Cinquante mille euros, deux fois… Cinquante mille euros, trois fois… Adjugé à mademoiselle Ellena Gallagher, faisant ainsi de monsieur Kessler notre Golden Boy du moment et son cavalier pour une soirée. les deux hommes se serrent la main et Stephen s’éclipse.
- Voilà… dis-je en me reprenant mon siège à la fois euphorique et consternée par ce que je viens de faire. Il y a encore un ou deux candidats avant Mark.  la gorge serrée, je m’adresse à mon heureuse voisine de manière neutre. Quand son tour viendra, tu te lèves et tu proposes exactement la même sonne que moi à l’instant d’entrée de jeu. Personne n’ira au-delà. Maintenant, si tu veux bien m’excuser…  »

Je me redresse à nouveau conservant cette façade d’élégance flegmatique. Pourtant, dans mon esprit, c’est le chaos le plus total. Je louvoie entre les invités pour pouvoir rejoindre la porte ouverte sur le jardin botanique. J’imagine que prendre l’air frais me fera le plus grand bien. J’arpente les allées pour me retrouver face au lac. Ma coupe roule entre mes doigts, manifestation flagrante de ma nervosité. Qu’ai-je fait ? Ou plutôt comment ai-je pu balayer autant d’années d’efforts et de travail en quelques minutes à peine ? Et pour quoi ? J’observe les lumières qui scintillent pour l’occasion dans les différents parterres. Par chance, le jardin est désert, les invités curieux de « l’apothéose » l’ont déserté. Moi qui ai toujours mis un point d’honneur à n’être reconnue que pour mon travail, mes affaires, mes compétences professionnelles, voilà que je me retrouve à sacrifier tout cela pour une danse et quelques œillades langoureuses. Dans quelques heures, tout Hambourg en fera ses gorges chaudes et si cela remonte aux oreilles de mon conseil d’administration, je suis finie. Pourtant, je ne peux pas m’empêcher d’être satisfaite de cette soirée, de ses mains parcourant ma peau sous le couvert d’une danse, de cette électricité qui nous a traversés à la fin du morceau, de son regard confiant braqué dans le mien quand j’ai annoncé ma dernière offre. Mon esprit est un champ de bataille alors que les lumières de la ville au loin donnent à la nuit des allures de ciel étoilé. Du mon point d’observation, je vois les branches danser sous le vent de décembre et les petits points de lumières qui se confondent avec celles du ciel même si un lourd nuage arrive sur ma droite, tentant de remettre de l’ordre dans mes pensées, mais rien n’y fait…


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Calville
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Calville
Dim 3 Sep - 20:32

Stéphen Kessler

J'ai 41 ans et je vis à Londres, mais également New York, . D'un père français et d'une mère suisse-allemande . Dans la vie, je suis Jun homme d'affaire accompli, et je m'en sors très bien. J'ai ma propre société qui s'occupe d'aider, - parfois contre leur grè certaines d'entre elle à remonter le pente financière Sinon, grâce à ma situation, je suis célibataire et je ne pense pas à cela... Jusuq'à maintenant .

Des ailes légères de l'amour j'ai volé sur le haut de ces murailles ; car des barrières de pierre ne sauraient interdire l'entrée à l'amour ; et tout ce que l'amour peut faire, l'amour ose le tenter.  (Roméo et Juliette)



Screenrant@Calville

Cette soirée était pour lui une véritable orgie d'émotions se bousculant comme les enfants fous de joies le matin de noel. Un chaud et un froid qui se soufflaient à tour de rôle alors que le temps jouait les filles de l'air en mouvement. D'abord le temps suspendu quand il avait son regard ancré dans celui de la jolie blonde, Une seconde, une heure il perdait toute notion de temps, toute conversation, tout fil de conversation. Mais en contrepartie, un monde brutal et rapide quand il devenait à nouveau visible à leurs yeux. Une belle théorie de la relativité que Einstein aurait surement aimé explorer. Peut-être est-ce dans le regard d'une femme aimée qu'il avait établi sa célèbre théorie, mais cela l'histoire ne l'avouera jamais. L'amour ? est-ce donc cela qu'il ressentait et qu'il voyait chez son homologue à la robe délibérément échancrée.

Il n'en savait rien, et ne voulait se poser aussi franchement la question. L’amour c’est pour les âmes sensibles, les rêveurs. Mais l'esprit humain est une arme redoutablement affutée et qui ne laisse tranquille celui qui cherche à se cacher derrière logique, esprit cartésien et autre aventure de ce style. Stephen était passé maître dans ces domaines, oubliant ses propres sentiments pour rester maître de lui-même. La souffrance n'était plus pour lui. Les autres ne feraient que l’effleurer et plus jamais personne n’aura de prise sur lui. Il se l'était promis. Mais vivre pour le travail oubliant la vie qui passait n'était-ce pas également une sorte de souffrance ? Et puis un raz de marée. Elle.

Elle que rien ne préparait à s'accorder avec autant de ressemblance à Lui. Elle était un double dans tout ce qu'il connaissait de la vie, dans chaque geste et chaque pensée. Ils auraient dû être des opposés, leurs rôles respectifs les condamnaient à cela, mais la vie faisait que l'inverse se produisait. Plus il la découvrait, plus il se retrouvait en elle. La même pugnacité. La même envie. La même solitude. Rien ne l'avait préparé à se retrouver, ainsi, face à face avec un lui-même aussi charmant. Que pouvait-il donc faire d'autre que de tomber amoureux? Eperdument. Sans concession.

Il fallait dire également que cette soirée de nouvel an tournait à l'étrange. Tout semblait fait pour que les deux, qui, se ressemblant, n'avoueraient jamais un amour réciproque, se retrouvent ici dans l'impossibilité de faire autrement. Des petites miettes de pains les conduisant vers un lieu qu’ils cherchaient à éviter à tout prix. ne dit-on pas que l’on rencontre son destin par les chemins que l’on cherche à éviter? Cette limousine immense et pourtant étroite, ces regards fuyants et pourtant accrochés à l'autre, ces tenues festives le laissant profiter d’un tombé de hanches parfait, et ce dernier regard après la plaidoirie “Ad Rosam”. Un crescendo dans l'intensité de ce qui s’écoulait entre eux d’une façon si naturelle
et puis quelques signes du destin qui s'amusait comme un petit fou alors que le temps s'égrainait vers une année nouvelle..


Dire qu’Il avait presque immédiatement regretté d’avoir accepté l’invitation pour cette soirée de nouvel an qui le menait loin des siens, loin de sa ville, de son pays auprès d’une femme dont il savait l’amour impossible. Même si l’impossible n’était qu’un mot que l’on se devait de dépasser. Un imbroglio sentimental dont il avait tenté de se tirer en gardant des distances bien inutiles durant les jours précédents. Ce soir, les mots devenaient inutiles, derrière des apparences des plus honnetes à faire “comme si”. Comme si cela n'existait pas, comme si cela n’était qu'un jeu, comme si la souris acceptait que la chat s’approche. Un jeu qui n’en était plus un et cela depuis leurs rencontres. Et puis, il y eu Miecke , encore une fois, et sa délicate indélicatesse en voulant forcer un peu ce destin qu’ils se refusaient en bons têtus qu’ils etaient tous deux. Quelques mots, quelques souvenirs évoqués. Une confidence avec Clara, et son esprit qui s’embrume de pensées d’avenir. Un avenir plus radieux ayant trouvé celle avec qui il voulait finir sa vie. C’était con, mais c’était une belle pensée qui lui était parvenue parmi tant d’autes.

Malgré la fin de sa rêverie, il ne peut s’empêcher de la suivre du regard quand elle part danser avec son cavalier. Si Mark a de l’allure, c’est bien Ellena qui illumine la scène de sa prestance. Elle a ce quelque chose en plus que les autres n’ont pas. C’est peut-etre le regard qu’il posait sur la jeune femme, ou sa pseudo passivité à ne pas faire le premier pas qui enclencha chez Miecke une main sur son avant bras, et un air décidé en le trainant sur la piste de danse. Toujours se méfier des femmes en rose bonbon. Et celle-ci etait la plus tenace d’entre elle. En deux temps et trois mouvements, il est propulsé dans les bras d’Ellena alors qu’elle meme récupère son époux. Ni vu ni connu, l’adorable comploteuse a mis en marche un plan dont aucun des deux protagonistes ne peut sortir indemne. Le pire surement c'est qu'il la voit en rire d'avance de ce qui allait arriver.

, les voilà à se balancer d’un léger déhanchement. La musique est douce, les conversations stagnent à un niveau sonore acceptable. Bref une soirée de gala normale. Les corps se rapprochent, se lient, main dans la main main sur ses hanches, et un rythme on ne peut plus galant. Il aime ce moment de presque tendresse entre eux, une pause dans cette soirée qui a commencé sur les chapeaux de roues. Un adorable tacle ironique qui allait trouver une réponse quand ...  

A croire qu’on les écoute, a croie que le destin n'attendait que ce coup d'envoi pour aller chercher ce quelque chose de plus. Car le rythme de la musique change . Deux solutions s’offrent à eux. S’enfuir le plus vite possible, ou faire face. Qui a dit qu'un Kessler pirate et qu’une Ellena pugnace fuyait devant l’adversité ?  Quelques mots et un défi plus tard  

- Oh mon petit coeur te remercie de prendre soin de lui. Peut-etre devrais tu appeler ta mère pour lui dire que tu as tout ce qu’il faut dans ta trousse de beauté si nous nous retrouvons encore à évoquer de casser un lit. Souvenir d’un moment amusant à Brèmes où certains articles intimes furent évoqués.

Le Tango.
Une danse merveilleusement sensuelle.
Une danse dangereusement sensuelle qui semblait les entrainer vers les lieux inattendus.
Une dose de respectabilité.
Un soupçon de désir
Une franche volonté d’oublier le monde
et Une sensualité qui fait taire les quelques conversations qui tournaient autour de bilans chiffrés. Les hommes accrochent ce tombé de hanche presque parfait. Les femmes méprises se rapprochement, sa beauté et son charisme naturel.


Mais pour le couple sur la piste de danse, rien de tout cela n’existe.

Ils sont juste ensemble . Et dansent s'harmonisant l'un à l'autre. trouvant dans la musique qui les survole un point d'ancrage extérieur. Et trouvant dans cette danse une façon totalement explicite d'exprimer les secrets inavouables qu'ils taisent bien contentieusement. Ce tango intense et vif, ce tango où les émotions parlaient grâce à des corps enlacés ou séparés. Une tension sensuelle permanente entre les deux danseurs qui s’en ressentait ce soir meme entre les deux êtres les plus tétus du monde.

Et de la douceur il apprend à connaitre le feu ardent que la glaciale femme d'affaires cache. Et de glacial, il n'est que façade. La vraie Ellena est vive, directive, intransigeante. Et brule d'un feu qu'elle se refuse à elle même. Un feu qu'il découvre. et redécouvre. Le souvenir de leur premier baiser volé dans un bureau. Un baiser annonciateur de promesse enflammé. Un baiser qui les avait étonné, choqué même. Et fait s'éloigner. Cette fois ci il la retrouve et avec elle, le manque d'inhibition. Il s'en fout. Il n'y a qu'elle qui importe.

Elle.
Eux.

Alors il se laisse aller, dansant sur cette musique qui les entraine , les faits se rapprocher se penchant vers elle, glissant sa main de son épaule à la cambrure de son dos, la retenant d'un bras autour de sa taille. Un souffle qu'ils échangent avant qu'elle ne se rebelle et ne s'éloigne de quelques pas. Une main qu'il retient, la fait tourner sur elle meme, la ramène à lui. Corps contre corps. Peau à peau. Leurs jambes se melent,. Durant quelques minutes, ils jouent à ce jeu sensuel d'attirance et d'éloignement jusqu'à la dernière note qui resonne encore un peu entre eux. Une main sur sa joue, et l'envie, ce désir fou de terminer par ...

Non. La fin est autre. Pourquoi les bulles sont-elles si fragiles ? Pourquoi les ramener dans cette réalité qui ne fait que les contrarier? Et celle qui le contrarie le plus est cette demoiselle rose bonbon. Miecke c'est la guerre ! Un sourire charmant néanmoins en déposant un baiser sur la main de sa partenaire de tango la remerciant à sa façon pour sa prestation et un autre sourire à l'amie de la blonde. Meme si sur le coup, il sourit jaune.

Une main se pose sur son epaule, et un Mark enjoué qui commence à l'entrainer dans la salle de bal, vers une porte de coulisse qu'il voit grossir rapidement.


- Et bien l'ami, si tu voulais etre discret .. c'est raté !
Un rire alors qu'ils passent les portes des coulisses. Mark semble familier du lieu.

- Miecke a encore fait des siennes, te voilà un lot de choix pour la suite. Il lève les mains en signe d'innocence - Promis je n'ai rien à voir la dedans, mais d'avis que ma femme à une idée en tête. Tu connais la vente aux enchères ? Il fixe Stephen qui saisit toute la portée de ses paroles en stoppant à l'arrivée au balcon - Et oui. Lot numéro 7 ! - Tu es sérieux? Une once de désespoir dans le regard. Un sortez-moi de là qui s'affiche en lettre rouge dans les mimiques de son visage. - Espérons juste qu'elle a bien calculé.. Ellena n'aime pas qu'on lui force la main .. quoique vu votre tango .. Et l'avocat qui se penche au balcon admirant la salleJe vais fuir lamentablement oui- Tututu tu restes là. C'est pour la bonne cause non?

Un rire de l'un.
Un air contrit de l'autre.
Devinez qui fait quoi.

Si l'atmosphère avait été détendu jusque là, les conversations des autres "lots" parvinrent à ses oreilles. Il perdit le sourire se tournant vers les indélicats, ayant une sainte horreur de ce genre de personne, homme ou femme, qui se permettait de juger sans connaitre, et surtout, surtout de ne pas avoir les couilles de sortir les memes mots devant la personne qu'ils se plaisent à insulter de leurs rumeurs. Ellena n'avait pas besoin d'être secouru, il la savait bien assez forte pour s'occuper des abrutis, mais le seuil de tolérance du pirate était bien en deçà de ceux de la blonde ou de Mark qui le retient par le bras lui expliquant que ce n'était pas la première fois et qu'ils s'en amusaient tous trois. Stephen bouillait. Mark en riait. Il finit par inspirer un peu plus longuement donnant raison à son ami mais .. Stephen reste Stephen et passant près du groupe qui s'était tût, il bouscula d'un coup d'épaule presque pas/peu ou très volontaire le beau parleur indélicat lui faisant renverser sa coupe de champagne sur son costume hors de prix. L'homme semblait s'être oublié, le haut de son pantalon taché
- OhUn instant à regarder l'homme.- Mes excuses... Gentleman. L'homme en question réussit-il a sentir toute l'ironie de ce dernier mot alors qu'il grommelait de cette tache mal placée. Stephen le salue de la main partant avec Mark, plutot .. entrainé par Mark qui avait senti la moutarde du Kessler lui monter au nez. Lui semblait indifférent à ce style de remarque. Au moins un des deux semblait raisonnable ou indifférent à ce qui se disait. Il n'avait pas tort en fin de compte, si l'on devait faire attention à tout ce qui se disait autour de nous, le monde serait encore plus fou qu'il ne l'est dejà. Au micro, la voix de l'animateur de la soirée s'éleva au dessus des conversations . Les enchères, point d'orgue de la soirée venaient de débuter.

Dans quoi venait-il de s’embarquer ? La pression montait à mesure que les lots défilaient. Et l'annonce d'une enchère venue tout droit des Etats Unis. Une enchère et pas n’importe laquelle, la sienne. Alors ca il s’en souviendrait de son nouvel an à Hambourg. De la barbaque pour ces dames sous fond de générosité et d’oeuvres de charités. Faire un simple cheque ? Mais non pensez-y donc,. Non il faut animer. Mais quelle idée de suivre Mark dans les coulisses, mais quelle idée de monter sur scène pour jouer cette comédie ? Quelle idée d’attendre avec patience qu’on encherisse sur lui ? Malgré ses réticences du début, il finit par jouer le jeu. Offrant un regard à quelques enchericheuses potentielles avant que les vrais débats ne s'ouvrent, Parce que bon, en fin de compte, il s’amusait comme un petit fou. Qui donc allait enchérir ? Une pointe d’espoir en regardant Ellena qui ne semblait pas au début vouloir prendre part à cette animation.  

Bon cela l’amusait bien sur, mais un point restait en suspens. Est-ce que Ellena allait œuvrer d’une terrible vengeance pour la rose ? pour le murmure ? Oh la connaissant, cela ne faisait aucun doute. Il ne pouvait se détacher d'elle voulant être son lot de la soirée, même si c'était dejà le cas. . Plus les enchères montent en prix, plus les voix des harpies s’éteignent comme une fonte de neige sous un soleil éclatant. Et quel beau soleil qu’une Ellena dans toute sa splendeur des négociations gagnées d’avance. Elle se sait victorieuse avant même le coup de marteau. Les sommes grimpent doucement ou plus rapidement selon qui ose claironner un prix. Et à mesure c’est un sourire ravi, charmé même qui se lie à celui d’Ellena. Est-il donc fou  ce point de voir en ces enchères autre chose qu’un geste humanitaire ? Le marteau tombe. Les enchères sont terminées pour lui et il devient un lot acquis.

A peine le temps de saluer les convives d'un sourire chaleureux et l'animateur, que sa "propriétaire" pour la soirée s'est levée et est partie sans se retourner. Qu'a t-il donc bien pu se passer à la table où les deux amies étaient assises. En vérité il ne se pose meme pas la question. Il sait. Ellena s'est laissée aller à ce jeu qu'ils offrent au monde depuis des semaines. Elle a brillé d'un naturel qu'elle se refuse, et le regrette surement. Comment le sait il ? Il est pareil. Il a aimé cette danse aux accents de langueur, il a aimé ces enchères se sachant déjà acquis par la blonde. Les conséquences pourront etre désastreuses si on apprenait à Londres qu'il s'amusait ainsi avec l'ennemie. Mais de tout, et sans broncher, il assumera. Cela en valait la peine. Il sort des coulisses, pose une bise à Miecke mais ne s'arrête pas à leur table alors que derrière lui Mark fait son entrée en scène.

Le pas est sur, décidé. Un regard à droite, un autre à gauche avant d'apercevoir la silhouette de la jeune femme sur le balcon déserté.

Un pas en avant une décision sera prise.
Un pas en arrière est l'inverse se produira.
Doit-il vraiment réfléchir à ce qui lui vrille la vie depuis des semaines ?
Non
Un pas en avant.  


Stephen franchit les portes vitrées, refermant les volets derrière lui. Il avait besoin de cette solitude avec Ellena. Il s’approcha lentement d’Elle. Les neiges commençant à tomber avec une lenteur délibérée comme si le temps voulait ajouter à la lenteur de l'instant. Sa veste retirée est posée sur les épaules dénudées de la jeune femme. Mais loin de s’éloigner d’elle après ce geste, il resta les mains posées sur ses epaules dans un silence admiratif face à cette vue, et face à Elle. Un instant contemplatif face à cette beauté. La crainte de parler se fit sentir également. Il allait dire une bêtise, il en était certain. Un tréfond de lui qu’il avait besoin d’exprimer. Avant de repartir pour Londres, définitivement, il allait se lancer dans une ode à l’amour dont il ignorait si elle était partagée. Il avait bien vu des signes, des regards, des sensations toutes plus intenses les unes que les autres, des baisers, un réveil dans une chambre d'hotel qui aurait pu tenir la comparaison avec un eveil paradisiaque, mais devait-il s’y fier ? … OUI lui hurlait son coté onirique, romantique. NON n’arrêtait de lui assener sa crainte de la perdre en voulant avoir son amour.

Et puis ce fut le silence qui gagna. Il dura peu, mais fut aussi doux que ces flocons envahissant le ciel noir et les pavés de la place. Ils étaient seuls au monde. Sans que personne n'ait à intervenir dans le choix qu'ils allaient bien devoir faire un jour.

Et puis d’un geste lent, sans agressivité, il fait un peu plus pression sur son épaule gauche, la faisant se tourner vers lui. Si le regard qu’il posa dans le sien pouvait parler, il lui chanterait la plus belle sérénade d’amour jamais conté. Amoureux, étrange fatalité pour celui qui se refusait à cette vie depuis des années. Sa main gauche quittant son épaule et se posa sur la joue fraiche de la jolie blonde. Durant un instant d’éternité il se noyait dans ce regard cristallin

- Je n’ai pas peur de tes fantômes Ellena.

Derrière eux, des voix commençaient à s'élever. Un décompte.

Sur le balcon, un autre décompte. Les quelques centimètres qui les séparaient se réduisaient au meme rythme. 10...9...8...

Les gens dans la rue commençaient aussi à décompter, on entendait parfois quelques langues de belles-mères qui sifflaient, des bouchons de champagnes qui sautaient avant l'heure.

7...6...5...4...

Le souffle d'Ellena se mourrait sur ses lèvres, la main glissa doucement dans la blondeur de sa chevelure. Malgré sa volonté, une étrange peur hésitante. Oui il avait peur, mais rien dans ce monde ne l'aurait éloigné d'elle.

3...2...1 ...  


*Les deux premiers posts sont tirés d'un autre forum et remit ici à des fins de liens entre nos persos



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