A plusieurs parties ce jour-ci. Jusqu’à devoir implorer son nouveau maître de corps et d’esprit (pour le temps qu’elle l’autorise à l’être) d’arrêter parce qu’elle ne sent plus rien d’autre que des brûlures absoluments partout où il la touche. Et que le plaisir disparaît. Le gentil maître qu’il est la laisse alors tranquille, satisfaite, et pleine de semance. Les deux n’ont pas compris à quel point ils se sont donnés un bout de l’un à l’autre.

“Merci. C’était clairement la, non les, meilleures baises de ma vie, bichon. Alors … tant mieux que tu ne restes à pas de moi, haha. J’aurais sans doute besoin de toi pour me baiser encore, en bonne et due forme.”

Elle se fait rire toute seule. En bonne et due forme, oui. Leur partie de jambe en l’air, c’était la définition même du mot “baise”. Un pied d’enfer, un abandon total de l’un à l’autre, sans savoir qu’ils sont. Sans d’autres attaches que le sexe (mouais, mouais). Et le putain de nirvana atteint bien plus d’une fois. Mais clairement, elle veut ça. Encore. Et encore. Alors il faut qu’ils se revoient. En espérant que ce soit aussi bien une seconde fois, héhé.

Et ce le fut. La fois d’après, et la fois d’après encore. Et encore. Au cours des semaines suivantes, leurs routes s'étaient croisées plus d’une fois. Les deux étant à la recherche de leur épée respective, ils utilisaient les mêmes canaux d’informations et points d’intérêt. Donc forcément, ils eurent plus d’une occasion de remettre ça. Ouep. Plusieurs. Et c’était incroyable à chaque fois. Jusqu’à ce que cela s’arrête. Brusquement. Kyoko avait insisté un peu, avant de voir que l’application ne donnait plus rien. Et puis … bah elle avait abandonné. Question d’égo, d’orgueil, de fierté, passé un certain temps sans nouvelles, elle avait décidé de. Bah de rien. Juste de passer à la suite. Enfin pas vraiment, puisqu’elle avait gardé la carte postale, de cette fameuse fiancée poisson, qu’il lui avait laissé dans la chambre où il s’étaient retrouvés pour la première fois. Parti “en douce” pendant sa douche, puisqu’il souhaitait protéger son identité. Ce qu’il avait continué de faire à chaque fois d'ailleurs alors … Alors c’était lui qui devait la chercher elle, et pas l’inverse. Et il ne le faisait pas. Donc. Qu’il aille se faire foutre.

Ouais. C’était sa nouvelle voie du ninja tiens (même si elle n’est pas ninja). Que Same aille se faire foutre. Même si … bah même s’il s’avère, après qu’elle dégueulis impromptus et des seins douloureux, qu’elle est enceinte de lui. Qu’il aille se faire foutre quand même. Voilà. Crotte.

- Ce salopard de merde, rugit-il en frappant dans un rocher pour le faire voler dans la forêt, si je le trouve je lui arrache les couilles avant de lui faire manger.

Il grommelait et hurlait sans réellement faire attention à qui pourrait l’écouter. Déjà, il était dans la forêt, alors question tout seul ça se pose là. Et en plus il rêverait de voir quelqu’un débarquer pour lui dire ne pas dire des vulgarités, juste pour se faire du bien en se défoulant sur quelqu’un. Après plusieurs mois à batifoler, si on peut appeler ainsi des baises intenses avec zéro protection et qui laissait toujours un goût de manque, il avait perdu sa source d’amusement. Oh, il avait continué sur l’application à briser des rêves de jeunes femmes désespérés de trouver l’amour, parce que c’était drôle. Mais il y en avait une qui avait détruit toutes ses tentatives, et qui l’avait rendu fou. Non. Qui le rendait fou. Mais maintenant que le portable de l’autre con était désactivé, il n’avait plus la possibilité de lui parler. Et cela faisait bien trop longtemps. Même quand il avait eu l’occasion de faire des cochonneries vraiment cochonnes avec une femme de joie, il avait refusé. Et si elle avait trouvé une autre personne pour se faire du bien ? Kisame le tuerait. Ouais. Simple et rapide. Il le tuerait. Et ensuite, il la punirait avec le sexe. Il la torturait sans lui donner d’orgasme jusqu’à ce qu’elle ne puisse plus respirer sans le supplier. Clairement. Si elle le trompe…. Le trompe ? Pour ça, il faudrait être quelque chose de … différent ? Mais, il s’en fou le Kisame de la logique. Elle était sa fiancée écarlate, à lui. Et elle était la personne qui arrivait à lui faire oublier ce monde de merde. Il avait fait tellement de chose en elle, sur elle, contre elle, qu’il en avait oublié la sensation de ne rien faire. Et maintenant, il était en manque. Il finit par rejoindre une ruelle sombre où il attrapa le cou d’un homme avec une violence inouï. Bon. S’il ne pouvait pas se trouver un autre téléphone avec l’application, la plupart étant protégé pour télécharger des nouvelles applications par un code qu’il ne connaissait pas, il fallait qu’il s’en trouve un à lui. Alors qu’il étranglait un homme, puis un autre, il réussi à savoir comment on se procure un téléphone « légalement ». Bah ouais, il avait vécu en tant que épéiste de Kiri, puis en tant que déserteur, puis en tant que membre de l’Akatsuki. Se procurer un téléphone c’était le dernier de ses problèmes, hein.

Il finit par en avoir un tout beau et après avoir un peu tabasser le gérant qui lui avait vendu, il réussi à avoir l’application désiré. Il fit un compte, même s’il dû tabasser encore une personne pour comprendre l’intérêt d’un mail, mais bref. Il devait mettre un nom. Il nota « Same ». Simple. Et il devait mettre une image. Il pensait à l’image de l’autre abruti. Beurk. Il n’aime pas ça. Il ne voulait qu’un seul poisson dans l’océan de possibilité de cette application. Alors… il trouva un « baby shark » en bleu. Comme la jeune femme avait un requin en rose, ça tombait sous le sens. Et ensuite, il la chercha sur l’application qu’il commençait à connaître pas mal. Il la trouva. Il n’aimait pas qu’elle y soit encore, mais il aimait encore moins savoir qu’il n’aurait pas pu la retrouver autrement… quoi qu’il ait pu la traquer et la retrouver physiquement, mais ça voulait dire risquer qu’elle voit son apparence. Se faire traquer par un prétendant, ça pouvait être cool (Shota valide). Se faire traquer par un ancien membre de l’akatsuki présumé mort mais qui s’amuse à tuer des personnes de ci, de là, c’était moins cool. Bref, un nome : Same, et un mignon requin. Il la trouve enfin. L’application pose une question super débile, comme d’ordinaire mais il l’ignora copieux afin de lui envoyer un simple message.

« Tu m’as manqué ».

Qu’il avait écrit, avant de le supprimer tout simplement et de reprendre le clavier du début. Que pouvait-il dire, en vrai ? « Te baiser me manque » ? C’était clairement la prendre pour une vide-couille. Et il savait qu’elle était plus que ça. Il en avait conscience même s’il ne savait pas exactement quoi. Il décida simplement par la simplicité.

« Je crois que tu as pris un trop gros bout de moi, Kyo. » fut le premier message envoyé. Qui n’était pas mieux que le « tu m’as manqué » pas envoyé, mais on n’argumente pas avec un Kisame. « Le téléphone que j’utilisais a été désactivé. Il ne m’appartenait pas, alors ça devait arriver un jour. J’en ai un à moi maintenant. Et si tu ne veux plus me parler, libre à toi, mais je veux d’abord récupérer ce que tu m’as arraché ».

Non… NOOOOON, il était pas du tout en train de proposer qu’elle lui rende ce qu’elle a pris, dans l’idée où elle ne voulait plus de lui, dans l’espoir de pouvoir la kidnappé et de faire naître un bon syndrome de Stockholm à la jeune femme. Non. Pas du tout…. Pas du tout, du tout… Ce n’est pas un psychopathe. Mais bon, il sait déjà où la séquestrer si elle voulait vraiment lui rendre ce qu’elle lui avait arraché… Mais, il ne le dit pas pour ça. Non. Pas. Du. Tout. Il valait mieux pour elle, se disait Kisame avec un sourire clairement de psychopathe, qu’elle ne veuille pas lui rendre mais qu’elle veuille encore de lui… sinon… bah, ça serait une dark romance plus qu’une romance qui se mettrait à se jouer.