Elle frissonne. Un long et intense frisson qui remonta le long de son échine alors qu’il lui chuchotait à l’oreille. Oh. Oublier l’homme qu’elle devait épouser, c’était assez simple. Elle pouvait le faire en deux secondes en réalité. Pouf. Tout oublier comme le sucre dans l’eau. Elle sait qu’elle doit être loyale à Wingson mais… Mais il n’était même pas dans son esprit en l’instant. Tout ça avait disparu dans les méandres de son esprit. La jeune femme frissonnait donc dans les bras de cet homme qui mettait en branle toute son âme. Il était reste pur, pour elle. Il était resté pur, loin de cette décadence qu’elle déteste et des pulsions bestiales qu’elle avait pu entendre. La jeune femme se sentait… honoré. Oui. C’était un honneur qu’il lui donnait. Il avait fait en sorte que la jeune femme soit sa première fois. Il était resté pur. Le serait-il resté toujours ? Loin de cette pulsion qui rendait fou les hommes ? Pendant treize ans, Galaad n’avait pas touché une femme. Il en avait peut-être eu envie. Il avait peut-être voulu ressentir du désir… mais il était toujours… pour elle. Il était toujours pour elle. Il l’avait fait. Et son frisson plus son cœur qui battait la chamade, elle se sentait ivre.

Elle pourrait dire que c’était ivre de désir… mais le désir, ce n’était pas ça. Le désir, elle trouvait ça dégoutant. Là, elle était ivre d’amour. Elle vibrait littéralement d’amour pour cet homme qu’elle n’avait pas revu pendant treize ans. Elle était en train de trembler et elle n’arrivait pas à s’arrêter quand il se mit à la porter pour la coucher sur le lit. Il était propre. Il était beau. Il était là. Elle le regarde avec un petit rougissement. Elle ne sait pas exactement ce qu’elle ressent. Elle se sent… à l’étroit ici. Elle ne suffoque pourtant pas. Elle regarde le corps de l’homme. Elle le regarde. Et cette « bosse » qu’elle n’aimait pas sur les hommes qui se frottaient à elle devenait attirante. Elle regardait ce désir simplement là pour elle. Que pour elle. Elle rougit et fit un nouveau petit rire. Elle le regarde. Sa main passe sur son torse, attrape le collier autour de son cou avant qu’elle ne le rapproche pour l’embrasser.

- Tu es à moi, qu’elle dit entre ses lèvres alors que son autre main continuer à caresser ce corps si parfait.

En réalité, il aurait pu être n’importe comment. Ce corps était sculpté, mais trop marqué. C’était la seule chose qui la dérange. La souffrance qu’elle pouvait voir dans ses cicatrices. Elle continue de caresser avant de l’embrasser à nouveau.

- Fais-moi tienne. Je te donne tout, mon chevalier blanc. Avec toi, je n’ai pas peur. Avec toi, je ne crois pas que je souffrirais. Tu es… tu es le meilleur homme sur Terre, et tu es avec moi.

Elle fait un nouveau petit rire mignon avant de s’approcher et continuer à caresser ce torse si… Elle était tellement fascinée par lui. Son cœur battait dans sa poitrine. Elle le sentait. Elle sentait ce désir d’amour qu’elle jalousait. Ce moment. Galaad était nu, sur elle. Comme les violeurs de ce jour là. Mais, elle n’avait aucune peur. Parce qu’elle n’était pas avec n’importe qui…. Elle était avec lui. Sa main descend le long de son corps, elle descend et touche son aine. Elle fait des caresses sans oser toucher plus bas. Il caresse cette peau avec calme. Elle remonte ses yeux, les plonges dans l’océan. Elle aimait ses yeux. Elle rit encore avant de rougir.

- Galaad, qu’elle chuchote, je ne sais pas ce que je dois faire… il faut que tu me dises… je ne sais pas si c’est bien … ce que je dois faire… Je… je dois me déshabiller, non ?

Même si elle avait déjà vue des femmes prendre son plaisir en retroussant simplement leur jupe… elle se disait que l’amour avec le jeune homme devait se faire sans la moindre frontière entre leurs peaux. Elle se redresse sur ses coudes et le regarde.

- Si tu veux me faire tienne, embrasse-moi ! qu’elle répète ses paroles pour sceller ce moment.