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Tag 5487b9 sur LE TEMPS D'UN RP 3hez5h Sujet: looking through your eyes, I'll make you cry // (Ace&Cassiopea)
Texas-Flood

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Rechercher dans: Univers fantasy   Tag 5487b9 sur LE TEMPS D'UN RP EmptySujet: looking through your eyes, I'll make you cry // (Ace&Cassiopea)    Tag 5487b9 sur LE TEMPS D'UN RP EmptyMer 30 Aoû - 20:37

Eden A. Calore
J'ai 25 ans et je vis au Palais Royal dans le Royaume de Norta. Dans la vie, je suis un Noble Argenté, soldat pour le compte du Roi et je m'en sors plutôt bien pour un riche de ma catégorie. Sinon, grâce à ma malchance, je suis fiancé à une autre jeune noble, charmante jeune fille répondant au désagréable nom de Cassiopea et je le vis plutôt mal.

Capacité :
Maîtrise du feu, il est capable de le manipuler à sa guise, tout comme il est capable de faire grimper la température d'une pièce ou d'un corps. En aucun cas il ne peut créer de flammes, raison pour laquelle il se trimballe toujours avec un dispositif qui lui permet d'avoir des flammes ou des étincelles à disposition.



Ace parle en #5487b9



Dominic Sherwood © MISHMISH


L’atmosphère est beaucoup moins tendue qu’à l’intérieur de cette maudite sale de balle. Une chose que tu n’aurais pas cru possible étant donné vos différends, étant donné vos familles respectives et le dessein qui vous attend. Vous êtes supposés vous détester et au fond, tu la détestes, c’est du moins ce que tu essaies dorénavant tant bien que mal de te dire. Tu tentes encore de faire rentrer cette idée dans le coin de ta tête mais le mal est déjà fait et te ronge progressivement. La chaleur s’insinue lentement dans tes veines au risque de te consumer littéralement de l’intérieur mais tu la renies et la répudies, ne veux pas y céder. Pourtant, tes prunelles parlent pour toi et tes sourires se sont bien plus sincères qu’auparavant, dénués d’arrogance ou de barrière. Bien plus Eden en définitive que tu ne l’as jamais été, et tu demeures émerveillé de ces étincelles virevoltantes accompagnées des fines perles d’eau que Cassiopea est venue ajouter à cette danse. Discrètement et à plusieurs reprises, tes yeux vairons glissent jusqu’à sa silhouette, robe trempant dans l’eau mais tu détournes aussitôt le regard, dès lors qu’elle se met à observer en ta direction. Tu ne sais pas vraiment ce qu’il t’arrive mais tu te surprends à penser qu’en réalité la jeune femme est loin d’être aussi déplaisante que tu l’imaginais au premier abord, à cause de vos échanges désagréables et bourrés d’ironie. Tu passes le plus clair de ton temps à la chercher, et en cet instant tu n’en as même pas l’idée, préférant de loin lever les yeux vers vos dons mélangés, index tentant de faire éclater l’une des bulles d’eau sans grand succès, le rire cristallin de Cassiopea se mettant à résonner dans le silence environnant.

Si ton sourire s’élargit, ce n’est que le temps de prononcer des mots qui te surprennent toi-même. Il est évident que ces étincelles et les billes transparentes se marient à merveille. Impressionné devant une telle chose, tu ne peux que l’énoncer à voix haute, baissant les prunelles hétérochromes dans les émeraudes de la rouquine. Il n’y a plus de tension qui règne entre vous à ce moment bien précis. Je suis d'accord avec toi... Ca aussi, c’est une surprise, et tu ne peux que te rapprocher doucement d’elle, sourire toujours vissé à tes lèvres. Tu ne lui jettes que quelques coups d’œil furtifs, bien loin de l’assurance qui était la tienne aux yeux du monde argenté. Tu ne vois pas l’étincelle venir se coller au col de ta veste, ce n’est qu’au moment où Cassie se rapproche et vient doucement la faire disparaitre du bout des doigts que tu baisses la tête et comprends qu’il y en avait une rebelle. Comme promis, l’étincelle n’a pas brûlé, juste un peu chauffé, et tu esquisses un sourire en coin en réponse du sien, osant la scruter dans les yeux cette fois, jusqu’à ce que son regard ne devienne fuyant et ne s’attarde sur la peau de ta joue. Attends, tu… Tes sourcils se haussent dans une expression d’interrogation tandis que tu la laisses faire, le contact de ses doigts sur ta joue te rappelant celui qu’elle avait eu sur ta paume un peu plus tôt, et un frisson vient parcourir tout le long de ton échine. Tu comprends alors ce qu’elle fait mais demeures parfaitement immobile, incapable de bouger d’un pouce tandis que ses doigts viennent glisser contre ta nuque et que tu la vois se hisser sur le bout des pieds. Ses lèvres se collent contre les tiennes en silence et tu ne fais strictement rien pour l’en empêcher, tes paupières se ferment et c’est avec lenteur que tu réponds à ce baiser qu’elle t’offre. Tes mains cherchent à venir trouver son corps, mais avant que tu n’aies eu le temps de faire quoi que ce soit, elle s’éloigne déjà, te regardant avec une expression des plus troublées. Toi aussi, tu l’es. Ton cœur se met à ruer contre ta poitrine et tes prunelles ne parviennent plus à se détacher des siennes. Alors tu franchis les quelques centimètres qui vous séparent à nouveau, tes doigts s’égarent contre la peau de ses joues que tu encadres avec douceur et tes lippes reviennent chercher sa chaleur.

Tu te noies littéralement dans ce baiser, souffle coupé et organe vital battant la chamade. L’une de tes mains passe dans son dos pour mieux venir s’échouer dans le creux de celui-ci et tu la rapproches de toi. Au diable l’eau de la fontaine qui trempe vos vêtements, les étincelles perlées d’eau dansent au rythme de votre échange. Nul doute, si vos parents vous voyaient, ils seraient satisfaits. Cette fois, tu prends le temps de goûter à ses lèvres, découvres son odeur fleurie qui vient emplir tes narines et faire un peu plus chavirer ton cœur, ce même cœur qui n’aurait jamais dû sombrer et tu le sais. Pourtant c’est bel et bien ce que tu fais. Ta main glisse le long de sa colonne vertébrale avec une douceur que tu t’ignorais jusque-là, et lorsque finalement le temps reprend son court, que tu as besoin de reprendre ton souffle, tu ne t’éloignes pas d’un seul pas. Ton front vient doucement se coller au sien et c’est un sourire franc qui étire tes lèvres alors que tu es incapable de la regarder.

« Je suis désolé… Je ne sais pas ce qui m’arrive… ». Un murmure qui s’envole dans le temps qui entre vous deux, s’est arrêté.


Tag 5487b9 sur LE TEMPS D'UN RP 3hez5h Sujet: looking through your eyes, I'll make you cry // (Ace&Cassiopea)
Texas-Flood

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Rechercher dans: Univers fantasy   Tag 5487b9 sur LE TEMPS D'UN RP EmptySujet: looking through your eyes, I'll make you cry // (Ace&Cassiopea)    Tag 5487b9 sur LE TEMPS D'UN RP EmptyDim 23 Juil - 17:10

Eden A. Calore
J'ai 25 ans et je vis au Palais Royal dans le Royaume de Norta. Dans la vie, je suis un Noble Argenté, soldat pour le compte du Roi et je m'en sors plutôt bien pour un riche de ma catégorie. Sinon, grâce à ma malchance, je suis fiancé à une autre jeune noble, charmante jeune fille répondant au désagréable nom de Cassiopea et je le vis plutôt mal.

Capacité :
Maîtrise du feu, il est capable de le manipuler à sa guise, tout comme il est capable de faire grimper la température d'une pièce ou d'un corps. En aucun cas il ne peut créer de flammes, raison pour laquelle il se trimballe toujours avec un dispositif qui lui permet d'avoir des flammes ou des étincelles à disposition.



Ace parle en #5487b9



Dominic Sherwood © MISHMISH


Très rares sont ceux qui peuvent t’appeler par ton véritable prénom, celui pour lequel on te vouait à être appelé. Avec le temps, sans doute Cassiopea ferait-elle partie de ces rares exceptions mais ce n’est pas encore chose aisée. Votre haine envers vos familles respectives est bien trop ancrée dans vos chairs pour qu’un miracle s’opère à la seconde. Qui plus est, ce mariage forcé qui vous est tombé dessus n’aide en rien vos relations à devenir plus tamisée. En soi, c’est ce que tu avais cru, mais cette première soirée de bal a d’ores et déjà changé bien des choses. Tu as beau le nier et le rejeter en bloc, ton for intérieur voit déjà la différence et en prend note en silence. Tu te tiens à une distance raisonnable de la jeune Argentée mais c’est elle qui se rapproche de toi pour venir retirer le champagne venu tacher ta cravate. Ayant ainsi le loisir d’observer ses capacités, tu te surprends à y trouver de la magnificence dans cette dernière. Il faut dire que de par les différends de vos familles, tu n’avais jamais pris le temps d’observer le pouvoir qui est le leur, tout comme tu supposes qu’elle ne l’a pas fait non plus, peut-être à tort, ou probablement à raison. Lentement, tu te défais de tes chaussures et viens glisser tes pieds dans l’eau de la fontaine. La fraîcheur qui s’en dégage pourrait te faire frissonner, toi, celui qui est bien trop habitué à avoir le sang chaud, tout comme le corps. Il y a une trêve, entre vous, elle est sans doute infime et temporaire. Volatile. Mais elle est bien là, présente et tu ne craches pas dessus, au contraire, tu sembles même profiter du moment de calme, les épaules soudainement plus légères, à l’abri des regards trop oppressants. Aussi bien de la famille royale que de tous les autres Argentés de ce Royaume qui vous condamne l’un à l’autre.  

La question de la rouquine te fait rire bien plus qu’elle ne devrait. En soi, elle est toute légitime car tu sais pertinemment que dans votre dos certains s’en donnent à cœur joie pour prendre des paris idiots. Tu exposes alors ta théorie, te penchant même jusqu’à son oreille d’un sourire pour lui présenter les différentes options qui s’offrent à elle pour le tuer. Elle tourne son visage vers le tien et son souffle ricoche sur ta peau, ce qui te fait sourire davantage, une mèche tombant à nouveau près de tes yeux. Il n'y a pas assez d'eau dans cette fontaine. Tu ricanes avant de te redresser et de hausser les épaules en baissant tes yeux étranges sur l’eau de la fameuse fontaine. « Si quelqu’un est capable de s’étrangler avec une flûte de champagne, il m’est d’avis qu’il y a suffisamment d’eau ici, à moins que tu préfères avoir carrément tout un océan pour me noyer et m’y laisser couler ? ». Ton regard vient se perdre sur l’eau qui se met à tourner, typhon qui se creuse dans les volutes d’eau claire. Tu t’y perds un moment dans cette contemplation, ne sentant qu’à moitié son regard sur toi. Tes pieds dans l’eau ne bougent pas et tu ne te rends pas non plus compte des petites étincelles qui s’effritent et volent autour de vous. C’est ton pouvoir, flammes éclatées tout droit des différentes bougies allumées, comme une nuée de petites étoiles innocentes. L’eau peut tuer, le feu aussi, mais les deux éléments savent également être mer de beauté.

Vous évoquez alors les rancunes de vos familles et tu te montres sincère en lui révélant le fait que cela ne t’a pas plu d’être fiancé de force. Tu n’es toutefois pas idiot en pensant que Cassie a également vu la chose comme une sorte de trahison, chose qu’elle te confirme par le biais des mots et qui te fait pencher temporairement la tête sur le côté, daignant enfin la regarder. Elle te rend ton sourire qui s’esquisse au coin de tes lèvres, puis vous redevenez tous deux sérieux et songeurs. Oui, vous ne pouvez malheureusement pas dire grand-chose pour aller à l’encontre de la volonté de vos parents. Vous leur devez le respect, et c’en est ainsi depuis des générations avant vous. C’est l’étiquette Argentée. Vous êtes plus libres que les Rouges mais tout aussi emprisonnés lorsque cela concerne certains principes. Un sourire triste réapparaît sur ton visage quand elle mentionne le fait que vous n’êtes en définitive que des enfants. Oui, sans doute êtes-vous perçus comme tels, mais bientôt vous aurez d’autres devoir supplémentaires. Perpétrer une lignée, et ils auront constamment le nez sur ce détail. Il vous faudra être parents et à votre tour enseigner cette étiquette que vous ne portez pas nécessaire dans vos cœurs. Levant les yeux vers les étincelles qui virevoltent doucement autour de vous, tu viens attraper l’une d’entre elles dans ta main et la serre. « Non, au mieux tu sentiras un léger pic de chaleur, mais ça te brûlera pas. ». C’était justement fait pour ça. Elle ne ressentirait aucune douleur. Ta paume se rouvre et l’étincelle a disparue tandis qu’une autre vient doucement heurter ta joue gauche sans que cela ne te fasse sourciller, et tu souris de plus belle. Ainsi au calme, tu es libre de te rapprocher au plus près de celui que tu es uniquement aux yeux de certaines personnes. Bien plus Eden que Ace à cet instant.

Cassiopea se relève, pieds dans l’eau et elle avance, s’accroupit. Toujours assis sur le bord tu la regardes faire sans dire un seul mot, intrigué par sa manœuvre. Tu vois qu’elle est dans son élément. Elle parait plus légère, comme toi d’ailleurs, plus à même de sourire et de rire. De l’eau est lancée en l’air et ce sont bientôt plusieurs gouttelettes qui viennent se mêler à tes étincelles. Levant les yeux au ciel, tu en restes aussi incrédule qu’elle. Jamais encore tu n’avais vu cet aspect de leur capacité et vraiment ça te fascine. Tu le trouves magnifique, l’observant avec un œil nouveau. Ces mêmes yeux qui se posent sur la silhouette féminine pour constater non sans trouble qu’elle aussi, elle est en réalité magnifique. Tu déglutis, reportant ton attention sur les étincelles et les gouttes qui se lient, ne voyant pas son regard posé sur toi. Tu tentes d’exploser une bulle de ton index mais ça ne fonctionne pas et tu souris comme un enfant émerveillé toi aussi.

« Je n’aurais jamais cru dire ça un jour mais… Les deux se marient vraiment bien. ».

Et ça t’en laisse bouche bée. Doucement, tu te lèves à ton tour et te rapproche d’elle, poussé par une soudaine envie de te sentir plus près. Au fond de toi, tu sais au moment où tes billes hétérochromes croisent ses émeraudes que tu serais capable de l’embrasser une seconde fois. Mais pas pour te donner en spectacle.  


Tag 5487b9 sur LE TEMPS D'UN RP 3hez5h Sujet: looking through your eyes, I'll make you cry // (Ace&Cassiopea)
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Rechercher dans: Univers fantasy   Tag 5487b9 sur LE TEMPS D'UN RP EmptySujet: looking through your eyes, I'll make you cry // (Ace&Cassiopea)    Tag 5487b9 sur LE TEMPS D'UN RP EmptyMar 4 Juil - 23:04

Eden A. Calore
J'ai 25 ans et je vis au Palais Royal dans le Royaume de Norta. Dans la vie, je suis un Noble Argenté, soldat pour le compte du Roi et je m'en sors plutôt bien pour un riche de ma catégorie. Sinon, grâce à ma malchance, je suis fiancé à une autre jeune noble, charmante jeune fille répondant au désagréable nom de Cassiopea et je le vis plutôt mal.

Capacité :
Maîtrise du feu, il est capable de le manipuler à sa guise, tout comme il est capable de faire grimper la température d'une pièce ou d'un corps. En aucun cas il ne peut créer de flammes, raison pour laquelle il se trimballe toujours avec un dispositif qui lui permet d'avoir des flammes ou des étincelles à disposition.



Ace parle en #5487b9



Dominic Sherwood © MISHMISH


Tu as toujours préféré qu’on t’appelle Ace, non pas parce que tu détestes ton veritable premier prénom, mais parce que tu le trouves bien plus court. Eden n’est en définitive que pour les grandes occasions ou lorsque que quelqu’un de ta famille décide de t’atteindre, te faire réaliser que sa demande est vraiment importante au point d’utiliser cette dénomination-ci. Au fond, Eden est un peu le prénom des réprimandes le plus souvent… Si tu continues néanmoins à te présenter avec ton identité complète, elles ne sont pas rares les fois où tu précises que l’on peut t’appeler Ace. Que l’on doit, même. Pour l’heure, tu ne te préoccupes nullement de ta réelle identité, perturbé par le baiser qui vient tout juste d’être échangé. Tu n’aurais pas cru que cela te complique autant la tâche, pour toi qui te voulais être fidèle à toi-même et tes envies indéniables de l’embêter à défaut de pouvoir la faire fuir. La voix de ton frère aîné résonne encore au creux de tes oreilles quand tu décides de t’échapper de la salle afin de prendre l’air à ton tour. Tu ne cherches nullement Cassiopea, c’est même le dernier de tes soucis pour l’instant, perdu dans tes réflexions et tes états d’âme personnels. Que diable t’arrive-t-il ? Agacé par de telles sensations, tu grognes intérieurement et te diriges vers les jardins, un Rouge te bousculant au passage et renversant du liquide alcoolisé sur ta cravate. Tu fulmines encore plus et c’est un regard noir que tu lui adresses, tes billes pouvant presque scintiller à l’image des flammes si tu en étais ne serait-ce que capable. Le servant ne se fait pas prier, s’excusant comme il le peut mais tu le congédies déjà. Tu n’es pas violent avec eux d’ordinaire, mais pas non plus d’une gentillesse profonde. Telle a été ton éducation. Tu les respectes un minimum mais l’idée même de considérer les Rouges comme ton égal ne te frôle nullement l’esprit, fléau de ton éducation d’Argenté voué à une soi-disant grande destinée.

Lorsqu’enfin tu arrives aux abords des jardins, tu reprends une démarche plus apaisée, soufflant réellement dans l’obscurité de la nuit. Quelques argentés sont ça et là mais la majorité se trouve à l’intérieur et cela n’est pas pour te déplaire. Jouer la comédie est éreintant, quand bien même tu ne sois pas certain que ce baiser qui était voué à les distraire et les combler, ne soit réellement qu’un jeu. Tu en es plus troublé que tu le devrais et tu n’aimes pas la tournure que prennent les choses. Et comme si le Destin semblait te jouer un mauvais tour, tes pas finissent par te mener à elle, quoi que tu fasses. Silencieux, tu n’avances pas encore. Pas tout de suite, l’observant utiliser son don avec l’eau de la fontaine aux paillettes d’argent. Penchant la tête sur le côté, tu sens tes lèvres finir par se pincer mais tu acceptes enfin d’avancer pour venir te placer à côté d’elle pour lui demander si elle se sent mieux. Simple question destinée à faire un semblant de conversation, car au fond tu ne sais que penser de tout cela, de tout ce jeu. Ca te fatigue de paraître comme le gendre idéal aux yeux de tous et le parfait petit argenté que tu devrais être, quand en définitive tu ne te sens n’être strictement rien de tout cela. Tu voudrais être toi, ce serait déjà bien suffisant à ton goût. Compliqué, aussi. Jusque maintenant, oui. Tu fronces légèrement les sourcils au ton employé et surtout aux mots. Elle ne veut pas de toi ici et ça se comprend, ne devrait même pas te surprendre mais pour une fois tu essayais simplement de te montrer sincèrement courtois. Pinçant les lèvres, tu hoches la tête en t’appuyant contre le bord de la fontaine, prêt à croiser les bras pour montrer que ça ne t’atteint pas. Pour jouer la comédie, une énième fois, mais tu ne les croises pas, te contentant de tourner ton regard étrange vers elle.

Cette sensation de trêve, tu la sens également, comme si vos chamailleries commençaient à s’essouffler doucement. Du moins pour cette soirée. Être observé n’est jamais une partie de plaisir et tu sais pertinemment qu’il en est de même pour elle. Vous devez faire honneur à chaque fois, être au summum de l’exemplarité mais diantre ce qu’il en coûte d’être aussi parfait aux yeux du monde. Muet comme une tombe, tu l’écoutes, Cassiopea paraît avoir envie de parler et tu ne l’y en empêcheras pas. Parfois, je me dis que nous sommes égoïstes. Je répète à ma mère que me marier, c'est me priver de ma liberté. Alors que si j'étais une rouge… La priver de sa liberté, si seulement tu te sentais capable de lui dire que tu la comprends sur ce point, mais tu ne le fais pas, ne voulant la couper dans son élan, elle qui, doucement crée un typhon dans la fontaine, et toi l’observant d’un air un tantinet absent, les flammes des quelques bougies allumées autour de l’eau pour éclairer les allées se mettant à s’effriter dans l’air comme de multiples étincelles inoffensives. Sans même que tu ne t’en rendes compte. Doucement, tu finis par croiser les bras, mais c’est à cet instant que la jeune Osanos vient te faire face, louchant sur la tâche humide de ta cravate. En à peine quelques secondes celle-ci disparait sous le traitement qu’elle lui inflige et tu ne peux t’empêcher d’admirer en silence ses capacités. A n’en pas douter, les Osanos ont un pouvoir magnifique, mais vos deux familles se détestent, comme elle tend subitement à te le rappeler, tes prunelles bicolores se relevant sur elle tandis que tu ne prononces toujours aucun mot, si ce n’est un merci qui s’envole d’un murmure de tes lippes.

Les palabres qui suivent te font sourire et réagir. Au fond, c’est doucement comique. Une véritable ironie comme elle le dit si bien. Elle prend place aux abords de la fontaine, venant tremper sa robe et ses pieds après avoir retiré ses chaussures. D’un œil curieux, l’un de tes sourcils se haussant sur la surprise alors que tu souris, tu restes à côté d’elle, simplement appuyé contre la fontaine. Sur quoi parient les autres, à ton avis ? Qui tuera l'autre en premier ? Quelle méthode sera employée ? Cette fois-ci, tu ne retiens pas ton rire franc avant de hausser les épaules, bras toujours croisés. « Je pense qu’ils parient que je vais finir noyé. Je parie même qu’ils le pensent là, tout de suite, étant donné la proximité avec la fontaine. Peut-être même qu’ils pensent que je ne survivrai pas d’ici le mariage. ». Tu ricanes en te penchant à son oreille. « Assassiné par ma future dulcinée. Ils en jubilent d’avance, pour sûr. ». Tu joues, clairement, innocemment cette fois. Lentement, tu te délaisses de tes chaussures et viens l’imiter, t’asseyant à ses côtés tandis que les fines étincelles scintillantes volent tout autour de vous. Puis tu baisses les yeux, comme perdu dans tes songes, tes traits se sont considérablement adoucis par rapport à bien des minutes plus tôt, la faute à l’alcool probablement, mais aussi à la pression qui ne règne plus sur tes épaules en ces lieux. « Bien évidemment qu’ils m’ont dit de ne jamais me fier à un Osanos, raison pour laquelle j’ai bien essayé de protester vis-à-vis de cette folle idée de mariage… Tout comme tu l’as fait, j’en suis certain. ». Tu souris en coin, elle a forcément essayé, comme toi. « Il semblerait toutefois qu’ils aient de plus grand desseins pour nous deux… Quoi qu’on en dise. ». Et quoi que tu en dises, tu ne peux nier que le courant électrique tu l’as bel et bien senti au moment où vos lèvres se sont touchées. Ce baiser n’était en définitive pas qu’un jeu, et ça te dérange. Profondément.  


Tag 5487b9 sur LE TEMPS D'UN RP 3hez5h Sujet: looking through your eyes, I'll make you cry // (Ace&Cassiopea)
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Rechercher dans: Univers fantasy   Tag 5487b9 sur LE TEMPS D'UN RP EmptySujet: looking through your eyes, I'll make you cry // (Ace&Cassiopea)    Tag 5487b9 sur LE TEMPS D'UN RP EmptySam 1 Juil - 22:37

Eden A. Calore
J'ai 25 ans et je vis au Palais Royal dans le Royaume de Norta. Dans la vie, je suis un Noble Argenté, soldat pour le compte du Roi et je m'en sors plutôt bien pour un riche de ma catégorie. Sinon, grâce à ma malchance, je suis fiancé à une autre jeune noble, charmante jeune fille répondant au désagréable nom de Cassiopea et je le vis plutôt mal.

Capacité :
Maîtrise du feu, il est capable de le manipuler à sa guise, tout comme il est capable de faire grimper la température d'une pièce ou d'un corps. En aucun cas il ne peut créer de flammes, raison pour laquelle il se trimballe toujours avec un dispositif qui lui permet d'avoir des flammes ou des étincelles à disposition.



Ace parle en #5487b9



Dominic Sherwood © MISHMISH


Le temps s’arrête sur la mélodie du rythme cardiaque qui vient échouer dans tes tympans et résonner à tes tempes. Son nez frôle le tien dans une douceur et un geste imprévu que tu ne soupçonnais pas. Pourquoi sa silhouette fait-elle subitement écho à la tienne ? Pourquoi diable n’es-tu pas capable de perpétrer ce jeu que tu as toi-même commencé à son arrivée ? Pris de court, c’est ton front contre le sien qui te fait chavirer, regard plongé en ses billes qui te scrutent avec une attention particulière. La famille royale vous regarde, ta question fait bien plus office de décor et de passe-temps qu’autre chose en définitive, car ton instinct sait qu’elle a raison, tu le sens au fond de tes tripes. Ils te scrutent, tout le monde vous scrute en attendant la potentielle petite incartade qui montrera au grand jour que vous ne pouvez en réalité pas vous supporter, que vous n’êtes nullement faits l’un pour l’autre. Tu n’accordes que peu d’intérêt aux diverses railleries qui pour toi n’ont strictement aucun sens, mais il en va de l’honneur de vos familles respectives alors tu perpétues le jeu, te rapprochant un peu plus d’elle, ton corps se collant au sien au rythme plus doux de la mélodie qui vous enivre. Tes prunelles bicolores s’accrochent aux siennes, une mèche blonde glissant devant l’un de tes yeux sans que tu ne puisses rien y faire, mains posées sur les hanches féminines.

Il ne suffit que d’un geste de sa part pour que tu frissonnes, souffle coupé par le temps qui s’arrête et la mélodie qui n’est plus que sourdine dans le creux de tes oreilles. Tu ne prêtes plus attention aux différents regards qui s’éternisent sur vous, comme déterminants pour la suite. Il n’y a plus que l’étrange sensation qui prend possession de ton corps sans que tu ne puisses faire quoi que ce soit. La mèche rebelle est dégagée de tes yeux par ses soins et avec une lenteur infinie qui te fait déglutir machinalement. Alors seulement ton esprit semble se remettre en fonction et turbine. Tu trouves la solution à votre problème. La proximité en est un, c’est une évidence à présent, à en voir votre attitude changeante. Tu ne peux pas t’adoucir, ce n’est pas dans ton genre, pourtant tu frémis et tu te rapproches. La musique s’arrête et il n’y a plus personne, pas même les regards jetés en biais de vos parents. Tu ne cesses de l’observer et au lieu de t’écarter pour faire ta révérence habituelle, tes doigts viennent se poser délicatement contre sa joue, tes lèvres frôlent les siennes pendant un court instant et c’est d’une tendresse méconnue que tu les scelles avec les tiennes. Ses lippes ont le parfum sucré du champagne et une once d’effluve fleurie sur laquelle tu ne saurais mettre un nom, tout ce que tu sais, c’est que tu es incapable de t’en détacher, paupières closes et main qui dérive dans le creux de son dos pour la presser un peu plus doucement contre ta personne. La chaleur irradie de ton corps, signe qui n’est en rien un quelconque signe de l’utilisation de ton pouvoir. Tu es entièrement toi. Souffle perdu avec le sien, tu dérives et t’enfonces dans les méandres de l’inconnu qui t’engouffre, se mettra probablement à te hanter. Ta conscience le sait mais tu la réprimes intérieurement lorsque son visage s’éloigne et que tu la perds. Respiration retrouvée, tu sembles retrouver terre ferme et la vois aussi perturbée que toi. Ton idée a fonctionné, ils ont détourné leurs regards, si bien que personne ne voit votre trouble hormis vous deux. Et encore, il ne s’agit que d’un éclair d’honnêteté avant de voir vos masques respectifs être récupérés.

Bien joué, Ace. Il semblerait que tu aies trouvé de quoi alimenter leurs conversations, nous ne sommes plus des bêtes de foire. Au final, tu n’apportes que peu d’attention à ses paroles, tes yeux vairons comme perdus dans le vague. Afin de te redonner bonne contenance, tu glisses tes doigts dans tes cheveux dorés que tu bascules en arrière par réflexe avant de tirer sur ta veste pour la remettre convenablement suite à vos danses. Tu te racles la gorge et lui fais une révérence en signe d’acceptation de son besoin de prendre l’air, une main passant dans ton dos sous la manœuvre. Tu ne la regardes pas s’en aller, occupé à déglutir en crispant la mâchoire, ton frère venant poser une main sur ton épaule après que tu aies attrapé une coupe de champagne au vol.

« Et bien… Moi qui croyais que tu ne pouvais pas la supporter ? ». Il murmure ces mots rien qu’à ton attention et au creux de ton oreille alors que tu portes le verre à tes lèvres pour sentir le goût légèrement sucré de l’alcool. Tu as l’impression que cela ne suffirait à étancher ta soif. Ton regard se pose sur ton aîné et tu n’émets qu’un grognement contrarié qui ne ressemble à rien. « J’ai besoin de prendre l’air… » que tu finis par rétorquer dans la foulée en articulant correctement et t’éclipsant vers les jardins. Il est évident que ce baiser n’aurait rien dû te faire, et pourtant…  

Tu remets ton masque d’indifférence et de froideur quand tu bifurques au détour d’un couloir et que l’un des servants te rentre dedans. Il baisse immédiatement les yeux, se pourvoyant en une multitude d’excuses mais tes prunelles lancent des flammes et tu souffles. « Déguerpis, vite. » sont les seuls mots qui parviennent à s’échapper de tes lippes quand tu files tout droit à l’extérieur et prends une bonne bouffée d’air frais sous les rayons de lune. Tu ne la cherches pas particulièrement, simplement décidé à t’éloigner le plus possible de ce bal infernal. Car il ne peut en être autrement étant donné la tournure que prennent les choses. Cassiopea n’est en rien une jeune femme que tu voulais épouser. Tu n’as pas de type particulier, tu veux juste rester libre. Aucune autre femme ne serait de celle que tu voudrais épouser. Tu es littéralement un Argenté anti-mariage. Tu ne comprends pas cette étiquette et cette tradition qui te rend dingue, tout comme elle t’a rendu dingue en l’espace de quelques minutes ! Passant une nouvelle fois tes doigts dans ta chevelure tu lâches un profond soupir en te remettant lentement en marche. Tu tournes sur toi-même bien plus que tu avances mais tes pas finissent malgré tout par te ramener jusqu’à elle, comme si le destin avait décidé de te malmener toute la sainte soirée.

D’un pas lent, tu t’approches de la fontaine d’où coule de l’eau claire et délicate. Pour peu l’on jurerait presque qu’ils y ont glissé des paillettes argentées. Douce ironie et rappel auprès des rouges de votre supériorité. Tu n’es généralement pas de ceux qui maltraitent ces derniers, mais tu as parfois des excès de colère, comme il y a quelques minutes. Te rendant d’ailleurs compte que du champagne a coulé sur ta cravate, tu fais en sorte de desserrer cette dernière avant de venir te poster à côté de la jeune femme.

« Tu te sens mieux ? ». Simple question pour annoncer ta présence, espérant ne pas lui faire peur. Au moins, l’avantage, c’est qu’étant donné l’heure tardive, vous êtes tranquilles et au calme dans les jardins.  


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Rechercher dans: Univers fantasy   Tag 5487b9 sur LE TEMPS D'UN RP EmptySujet: looking through your eyes, I'll make you cry // (Ace&Cassiopea)    Tag 5487b9 sur LE TEMPS D'UN RP EmptyJeu 29 Juin - 20:49

Eden A. Calore
J'ai 25 ans et je vis au Palais Royal dans le Royaume de Norta. Dans la vie, je suis un Noble Argenté, soldat pour le compte du Roi et je m'en sors plutôt bien pour un riche de ma catégorie. Sinon, grâce à ma malchance, je suis fiancé à une autre jeune noble, charmante jeune fille répondant au désagréable nom de Cassiopea et je le vis plutôt mal.

Capacité :
Maîtrise du feu, il est capable de le manipuler à sa guise, tout comme il est capable de faire grimper la température d'une pièce ou d'un corps. En aucun cas il ne peut créer de flammes, raison pour laquelle il se trimballe toujours avec un dispositif qui lui permet d'avoir des flammes ou des étincelles à disposition.



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Dominic Sherwood © MISHMISH


Il y a une forme de complicité qui commence à vous lier sans même que tu t’en aperçoives. Ca commence par un contact qui te fait frissonner et qui sournoisement, sans que tu ne le soupçonnes toujours, s’étend lentement jusqu’à ton cœur. Il trace sa route, poursuit son chemin et s’insinue au creux de ton for intérieur et de tes veines en traître, de manière invisible et insondable. Comment pourrais-tu deviner que bien que tu te caches derrière des airs joueurs, en réalité, Cassiopea est déjà en train de parvenir à t’apprivoiser. Tu la laisses mener son propre jeu, sentant parfaitement ses doigts dans ta nuque avant que l’étranglement de l’une des critiqueuses ne se fasse entendre et sonne la tirette d’alarme. C’est sans attendre davantage tout en continuant le jeu de la jeune femme que tu lui proposes d’aller danser comme le ferait un couple parfait. Elle ne rechigne pas sur ta main, te remercie même pour le compliment que tu lui fais. Ca t’arrache un énième sourire mais ne vient nullement perturber ta posture altière et digne de la maison des Calore. Le feu et l’eau, un mariage que certains n’attendaient pas de sitôt et n’auraient pas cru possible. La réflexion qu’elle fait à propos des fontaines, tu ne l’as pas raté loin de là, mais n’ayant rien de très intéressant à répondre, tu as préféré de loin le faire par un fin sourire amusé. Autant le dire, tu ne peux nier qu’elle a un certain humour et qu’elle sait piquer. Elle est sans doute faite pour toi, mais tu ne l’avoueras pas. Jamais. Ce serait lui accorder bien trop de crédit et pour l’heure, tu es toujours rebuté à l’idée de te marier, et tu ne t’entends toujours pas avec elle donc… Faire un compliment est déjà un petit miracle en soi.

Vous finissez par danser au rythme de la musique, en parfaite symbiose. Vous maîtrisez vos pas avec la plus flagrante des presque perfection. Les regards se rivent sur vos silhouettes, autant sur elle que sur toi. L’on vous attend au tournant. Les femmes jalousent, les hommes en font tout autant et si tu n’étais pas focalisé sur l’entrave que représente le mariage à tes yeux, tu pourrais te considérer chanceux. Cassie n’est certainement pas un si mauvais parti, bien au contraire, prétendre l’opposé serait mentir voire même indigne d’un jeune homme de la stature qu’on t’a toujours imposée. Votre valse s’éternise, tu la fais virevolter tout en continuant d’augmenter sa température corporelle en douce, au point de voir quelques perles de sueur apparaître sur son front en plus du rose de ses joues. En réponse, elle vient écraser ton pied lors d’un pas de danse et tu sursautes, pris par surprise, grondant doucement entre tes dents afin que ta contrariété soudaine ne se remarque pas trop. Manque de bol, la fausse maladresse de Cassiopea est visionnée de tous et si certains n’en sont que plus fan de vous, d’autres ne se cachent pas pour voir cela comme une erreur éhontée de ta part, car il est évident que si la cavalière vous marche sur le pied, c’est parce que vous la guidez mal. Définitivement contrarié et bien décidé à te venger, ta main vient reprendre la sienne et tu la serres sans ménagement, pas jusqu’à lui briser les os, mais assez pour que la pression se fasse sentir. Tu la fais tournoyer avant de la récupérer contre toi et ton pouvoir se déchaîne en un pic de chaleur face à ses paroles avant que tout ne s’arrête pour la laisser respirer, toi feintant l’ignorance et une autre raison accompagnée d’un sourire en coin qui pour les autres paraitrait comme charmant quand il est empli de jeu.

Ne sois pas ridicule.

Tu souris de plus bel sans pouvoir t’en empêcher tandis que tu la salues ensuite distinctement et respectueusement pour entamer la seconde danse sur une autre musique. Certains des danseurs s’arrêtent pour rejoindre la foule des curieux et tes prunelles vairon le remarquent en même temps que la jeune femme contre toi. En revanche, tournant le dos à la famille royale tu ne peux apercevoir leur vif intérêt à votre sujet. Tu reposes alors son regard sur elle pour t’assurer qu’elle se rend bien compte de la même chose que toi, mais au moment où tu veux de nouveau observer autour de vous elle t’en empêche. Surpris par son élan, tu fronces légèrement les sourcils mais te reprends pour ne pas éveiller de soupçons. Ses doigts reviennent s’échouer sur ta nuque et elle t’oblige à plaquer ton front contre le sien, ce qui te surprend davantage. Ton cœur manque un battement mais tu n’en dis rien, tu ne pipes mot en réalité, incapable de dire quoi que ce soit, le souffle pratiquement coupé. Tes mains viennent se poser machinalement sur ses hanches, geste logique dans ce genre de circonstance, proximité bien trop évidente qui te perturbe. Cela ne devrait pas en être ainsi. Son souffle dérive sur la peau de ton visage bien trop proche et tu frémis sous ses doigts au niveau de ta nuque. Diable, tu dois vraiment te ressaisir. Les mots féminins s’échappent dans un murmure et tu fronces très légèrement le nez, signe que tu as compris ce qu’elle est en train de te dire. « Tu en es sûre ? » que tu demandes malgré tout pour t’en assurer, non pas que tu crois qu’elle te ment, mais la famille royale ne s’intéresse que peu aux mariages des autres. Il en a toujours été ainsi, du moins c’est ce que tu penses. Alors, pour mieux combler les regards rivés sur vous, tu la rapproches de toi, cette fois-ci tu n’uses pas de ton pouvoir, la chaleur qui émane de vos deux corps est la vôtre et uniquement la vôtre.

A cet instant tu n’oses plus rien dire, soufflet coupé. La musique enivre tes sens et les verres de champagne que tu as déjà consommé également. Tu n’es pas de ceux qui se laissent facilement avoir par l’alcool, mais tu en as bu beaucoup et un peu vite, ça ne t’enlève aucun réflexe mais fait grimper en flèche la propre chaleur de ton corps. Ton rythme cardiaque vient tambouriner à tes tempes sauvagement, l’une de tes mèches de cheveux ayant décidé d’entraver ta vue du côté droit de ton visage. Mèche que tu ne peux retirer car tes mains sont occupées ailleurs. La danse s’enchaîne jusqu’à la dernière note, et à cet instant, dans ton jeu de comédie tu es subitement pris d’un flash. Pour vous laisser tranquille, tu dois leur donner du show, c’est donc avec une tendresse des plus inouïe chez toi que l’une de tes mains vient épouser la forme de sa joue et que tes lippes brisent le peu de distance qui se trouvait encore entre vous deux en un doucereux baiser.


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Rechercher dans: Univers fantasy   Tag 5487b9 sur LE TEMPS D'UN RP EmptySujet: looking through your eyes, I'll make you cry // (Ace&Cassiopea)    Tag 5487b9 sur LE TEMPS D'UN RP EmptyDim 25 Juin - 22:07

Eden A. Calore
J'ai 25 ans et je vis au Palais Royal dans le Royaume de Norta. Dans la vie, je suis un Noble Argenté, soldat pour le compte du Roi et je m'en sors plutôt bien pour un riche de ma catégorie. Sinon, grâce à ma malchance, je suis fiancé à une autre jeune noble, charmante jeune fille répondant au désagréable nom de Cassiopea et je le vis plutôt mal.

Capacité :
Maîtrise du feu, il est capable de le manipuler à sa guise, tout comme il est capable de faire grimper la température d'une pièce ou d'un corps. En aucun cas il ne peut créer de flammes, raison pour laquelle il se trimballe toujours avec un dispositif qui lui permet d'avoir des flammes ou des étincelles à disposition.



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Dominic Sherwood © MISHMISH


Les regards se braquent sans cesse sur vous, tu les devines sans même avoir à observer les propriétaires de ces multiples paires d’yeux. Les rumeurs de mariage s’envolent comme des traînées de poudres au sein de la communauté Argent. Ce n’est pas nouveau, ça a toujours été comme ça, d’ores et déjà pour ton frère tu avais eu tout le loisir de voir combien les autres familles pouvaient se montrer intéressées par ce genre d’évènements. S’il ne s’agissait que de tes décisions propres, tu n’inviterais aucun de ces vantards à la cérémonie de ton mariage, mais tu n’es pas un décideur, ton père l’est, tout comme ta mère et celle de Cassiopea. Vous n’avez pas votre mot à dire, vous contenter de sourire, jouer la comédie et vous taire est là la seule et unique chose qui vous est demandée de faire. Intérieurement ça te bouffe et te ronge, mais tu n’as d’autre choix que de faire avec et de te promener avec ta future chère et tendre à bout de bras. Qui dit mariage forcé n’empêche pas les taquineries, et tu t’en sers à ta guise, faisant d’ores et déjà grimper la température corporelle de la jeune femme, bien décidé à la rendre folle avant la fin du bal. Ainsi es-tu, un brin farceur derrière une armoire à glace. Contraste évident avec la chaleur de ton pouvoir. Quand la rouquine te précise qu’à la première occasion elle quittera les festivités, tu ne peux qu’appuyer ses dires et lui énoncer à voix haute combien vous êtes tous deux d’accords sur ce coup-là. Une véritable première.

Lentement mais sûrement, tu la guides jusqu’au buffet et viens lui tendre une coupe de champagne, observant ses joues rosir à vue d’œil, t’arrachant un petit sourire en coin que tu ne parviens pas à réprimer mais qui pourrait être interprété comme un signe évident de tendresse aux yeux des autres Argentés. Ta main glisse le long du dos de celle qui te tient compagnie et tu la sens se crisper un tantinet, dans d’autres circonstances plus privées tu te serais mis à rire mais il n’en est rien, car à cet instant vous vous devez de faire la parade. Et d’ailleurs, un groupe de jeunes filles envieuses de la place de Cassiopea se mettent à lui donner des regards assassins que tu ne manques pas de remarquer et d’annoncer à la principale concernée, glissant tes mots jusqu’au creux de son oreille dans un murmure discret mais néanmoins amusé, la chaleur diffuse de ta main continuant de faire son petit effet. La main féminine vient se prêter au jeu de manière subtile, ses doigts effleurant la peau de ta nuque et arrachant un frisson imperceptible de la part de celle-ci pour les regards indiscrets, mais pas pour la jeune Osanos. Les yeux rivés dans les deux billes opposées, le temps semble demeuré en suspens lorsque tu la soupçonnes être en train de jeter des regards en biais à l’une des jalouses. Ses doigts continuent de glisser davantage, jusqu’à ton dos, franchissant la barrière de ta chemise et tu frémis, déglutis même. Ressaisis-toi, Ace. Redressant la tête, tu lis sur ses traits le sourire espiègle et vengeur et ne peux que sourire sincèrement devant tant de facétie. Elle est maline, à n’en point douter.

A ton image, ses lèvres se rapprochent de ton oreille et en sentant son souffle sur cette dernière tu te dis que le jeu est véritablement maîtrisé, à la perfection près, et tu souris aux mots prononcés sans pouvoir t’en empêcher. Tu souris de toutes tes dents. « En voilà des manières Mademoiselle Osanos. J’ignorais que vous étiez du genre à apprécier le son significatif des gargouillis d’étranglement… ». Tu la vouvoies volontairement, drôle de jeu que tu mènes avec elle mais soit, telle est la volonté de vos parents et tu t’empares à merveille du rôle, pour le coup, ce soir, ça t’amuserait presque vraiment. Finalement, tu t’écartes légèrement pour mieux lui tendre ta main libre et lui demander de t’accorder une danse, insistant sur le mot fiancée, juste pour l’agacer cela va de soi. Ta coupe de champagne terminée, tu déposes la flûte sur la table en imitant Cassie et la laisses positionner convenablement ses mains autour de ta nuque. Le ton est acerbe et tu la défies ouvertement de tes prunelles bicolores. Puis, l’emmenant jusqu’à la piste de danse une fois qu’elle a daigné t’accorder sa main, tu adresses ouvertement un regard à la jeune femme qui s’étranglait quelques secondes plus tôt et dont tout le champagne est ressorti par le nez. « Quelle élégance. » que tu murmures à l’attention de ta compagne d’un sourire en coin, plutôt amusé par la manœuvre que cette dernière avait eu et vous entamez  alors votre danse sous les différentes paires d’yeux qui vous observent plus que jamais. Certains sont hargneux, emplis d’une jalousie constante à l’idée d’avoir échappé à la présence solennelle de l’un ou de l’autre. Car si tu étais convoité, Cassiopea l’était tout autant et tu le sais.

Parmi la foule, vos parents scrutent attentivement vos attitudes respectives, et si ton père semble conquis et légèrement fier, ta mère, elle, se tient droite comme un piquet, échangeant quelques mots que tu supposes courtois avec Lady Osanos. Tes pas guident ta partenaire sur le rythme de l’orchestre et sa robe virevolte au gré des tours que tu dois lui faire faire. Chaque pas est maitrisé, appris pour ainsi dire par cœur et bien que tu ne te prétendes pas danseur hors-pairs tu n’es toutefois pas mauvais. Son corps contre le tien est une proximité à laquelle vous ne vous êtes pas encore adonné et tu ne peux nier que ça te perturbe, quand bien même tu n’en montres rien, préférant garder ce masque d’indifférence qui, tu penses, te sied mieux au teint. Indifférence est peut-être un bien grand terme car tu te dois de jouer ton rôle, mais tu n’es pas plus démonstratif que tu ne pourrais l’être et le serais sans le savoir par la suite. Main dans son dos, la température continue de grimper, tu le vois à ses joues toujours plus rouges et l’envie de s’éclipser de ta chaleur qui émane de son regard qui entre dans une douce fureur. C’est à cet instant que son pied s’écrase sur le tien et que tu grinces des dents, tressaillant le plus discrètement possible dans ce genre de situation. C’est que ses talons aiguilles sont… De vraies aiguilles. Mâchoire crispée, tu la fusilles doucement du regard avant de redevenir le Calore arrogant que tu es. Tout sourire, tu reviens te pencher à ton oreille, serrant ses doigts dans ta main, sans doute un peu trop fort au moment où elle revient contre toi, tout en ayant feinté une maladresse. Elle te sourit, se darde d’un sourire si grand que tu ne peux que lui rendre avec la même hypocrisie. Oui, cela fait un nombre incalculable de journée. Comme pour te venger, ton pouvoir fait une embardée, un pic de chaleur au sein de son corps avant que tout ne s’arrête et qu’elle commence à se sentir mieux. « Ne crois-tu pas qu’il s’agit plutôt de la proximité que nous avons qui te rend toute chose ? Il semblerait que je te fasse beaucoup d’effet… Pour que tes joues soient si rouges. ». Et tu souris davantage, narquois et la faisant virevolter sur elle-même plusieurs fois de suite. Un véritable ballet à vous tout seul, si bien que le temps d’un éclair vous paraissez voler la vedette à tous les autres couples présents sur la piste.  


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Rechercher dans: Univers fantasy   Tag 5487b9 sur LE TEMPS D'UN RP EmptySujet: looking through your eyes, I'll make you cry // (Ace&Cassiopea)    Tag 5487b9 sur LE TEMPS D'UN RP EmptyJeu 22 Juin - 22:09

Eden A. Calore
J'ai 25 ans et je vis au Palais Royal dans le Royaume de Norta. Dans la vie, je suis un Noble Argenté, soldat pour le compte du Roi et je m'en sors plutôt bien pour un riche de ma catégorie. Sinon, grâce à ma malchance, je suis fiancé à une autre jeune noble, charmante jeune fille répondant au désagréable nom de Cassiopea et je le vis plutôt mal.

Capacité :
Maîtrise du feu, il est capable de le manipuler à sa guise, tout comme il est capable de faire grimper la température d'une pièce ou d'un corps. En aucun cas il ne peut créer de flammes, raison pour laquelle il se trimballe toujours avec un dispositif qui lui permet d'avoir des flammes ou des étincelles à disposition.



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Dominic Sherwood © MISHMISH


Fiancé. Un statut qui te contrarie plus que de raison et qui semble contrarier également la dulcinée qui se tient dorénavant à ton bras et dont les mots se coincent au fond de sa gorge. N’haussant que très légèrement un sourcil, tu ne peux te dépêtrer de ton sourire charmeur. En effet, tu te dois de camoufler ton aversion pour la jeune femme. Une aversion nullement justifiée, tu en conviens, mais une aversion tout de même. De celles que tu ne peux nier au risque de te voir finir avec un ulcère dans le cas contraire. Dans ce jeu de dupes tu t’enfonces, peu conscient que tôt ou tard tu finiras par t’y noyer toi-même. Tu seras celui qui boit la tasse et ne remontera plus jamais à la surface. Le compliment de la part de Cassiopea ne vient qu’après et ça ne t’étonne que peu en définitive. Ton costume a beau avoir été fait sur tes mensurations, il n’en demeure pas moins que tu t’y sens à l’étroit, volonté muette de desserrer cette cravate qui est tienne et te donne la nette impression d’être entravé. Pourtant, tu ne fais rien ni même n’en laisse montrer une quelconque gêne, tu vaux mieux que ça et tu ne dois surtout pas décevoir, au risque de te prendre une ritournelle salée bien plus tard dans la soirée si jamais tu venais à commettre un seul impair. Pauvre âme que tu es, voué à errer et déambuler entre les corps de ces silencieux funambules qui avancent sur une seule et même corde, celle de la déraison et de la pamoison. A ses paroles, tu esquisses un nouveau sourire, tout frais. « Le compliment me va droit au cœur, très chère. ». Tu en joues, des politesses, les exagère d’un claquement de langue contre palais, un brin acide, lui donnant le tempo, quand ses doux mots viennent à nouveau s’effondrer en lames sur tes propres maux. « Au moins un point sur lequel nous sommes d’accord. » que tu rétorques aussitôt à son attention en portant tes prunelles bicolores sur l’assemblée qui s’étend et s’éparpille doucement. Certains jusqu’à la piste de danse, d’autres aux buffets, ou encore en train de se rassembler en petits groupes. Les femmes comparent leurs bijoux et étoffes récemment achetées tandis que les hommes se jouent de manière polie à celui qui aura la plus grosse… Collection d’épées de tout le royaume. Bien évidemment.

Les talons claquent sur le marbre aux couleurs impeccables et dorures royales. Le Palais qui offre également le gite aux différentes familles nobles est sans nul doute une merveille qui t’a été donnée de voir, et tu en crapahutes au sein des couloirs depuis tes plus tendres et jeunes années. Tu le connaîtrais presque comme ta poche si certaines ailes ne t’étaient pas fermées d’accès, même à toi, l’un des fidèles soldats du roi. Au fond, tu as de la chance, n’a pour ainsi dire pas encore connu grand-chose du front, il semblerait que l’on réserve tes talents pour plus tard, ou bien que l’on attende de toi que ta fiancée à ton bras ne soit plus que cela. Qu’elle arbore enfin le nom de Calore. Quelle belle ironie du sort.  

Les premières notes de musique résonne plus fortes jusqu’à vos oreilles et tu sais que le bal vient tout juste d’être lancé pour les intéressés. Certains regards se rivent sur vous deux, Cassie et sa robe aux multiples reflets, idéalisant à la perfection le doux remue des vagues du plus digne des océans, et toi, les rainures rouges et flamboyantes qui rappellent subtilement la maîtrise qui est celle de votre famille depuis des générations. C’est d’ailleurs sans l’évoquer ou même le laisser croire que ta main sagement venue se poser sur la sienne accrochée à ton bras ne commence à laisser répandre une douce vague de chaleur. Impossible à mettre sur le compte de tes doigts, car ta main ne change pas de température non. Ton pouvoir vient lentement souffler sous le derme de la peau fine et un brin pâlichonne de la jeune Osanos. C’est dans une parfaite traîtrise et envie de l’embêter que tu fais en sorte de faire grimper sa température. Lentement, sûrement, de manière parfaitement maîtrisée. Tu t’es beaucoup entraîné. Sans piper mot, tu la diriges vers le buffet le plus proche afin qu’elle puisse étancher sa soif si telle en est l’envie. En parfait gentleman du faux semblant, tu veilles au grain, au moindre de ses désirs, quel qu’il soit, attrapant délicatement entre tes doigts l’une des coupes de champagne que tu viens ensuite lui proposer. Pour sûr, vos silhouettes se marient à la perfection, ce qui vous vaut des œillades insistantes et bien jalouses. Bon nombre de jeunes femmes nobles auraient aimées être à sa place, tu le sais, ça se lit sur leur visage lourd de mépris à peine voilé envers la rouquine qui te tient compagnie. Comme pour faire taire les mauvaises langues, ou au contraire les attiser davantage, ta main qui tenait la sienne vient avec tendresse feinte se poser dans le creux du dos de Cassiopea, vous qui avez été contraints de vous lâcher temporairement afin de faire face à l’immense buffet dînatoire. T’occupant toujours de faire grimper sa température corporelle, tu te penches à son oreille pour murmurer. « Je crois que tu t’es fait un fanclub féminin emplie de hargne et de jalousie envers ta personne. Et cela fait à peine cinq minutes que nous sommes rassemblés. ». L’art de l’arrogance déguisée, tu t’en amuses sans plus tarder. « M’accorderais-tu cette danse, fiancée ? ». De ce jeu, tu en uses et en abuses, ton autre main venant se présenter à elle, la première toujours sagement lovée dans le creux de son dos, juste avant sa chute de reins.  


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Rechercher dans: Univers fantasy   Tag 5487b9 sur LE TEMPS D'UN RP EmptySujet: looking through your eyes, I'll make you cry // (Ace&Cassiopea)    Tag 5487b9 sur LE TEMPS D'UN RP EmptyMer 21 Juin - 22:29

Eden A. Calore
J'ai 25 ans et je vis au Palais Royal dans le Royaume de Norta. Dans la vie, je suis un Noble Argenté, soldat pour le compte du Roi et je m'en sors plutôt bien pour un riche de ma catégorie. Sinon, grâce à ma malchance, je suis fiancé à une autre jeune noble, charmante jeune fille répondant au désagréable nom de Cassiopea et je le vis plutôt mal.

Capacité :
Maîtrise du feu, il est capable de le manipuler à sa guise, tout comme il est capable de faire grimper la température d'une pièce ou d'un corps. En aucun cas il ne peut créer de flammes, raison pour laquelle il se trimballe toujours avec un dispositif qui lui permet d'avoir des flammes ou des étincelles à disposition.



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Ils t’ont forcé à mettre ce costume aux couleurs de ta maison. Un costume noir aux fins détails de rouge et d’argent. Tu ne te sens pas à ton aise, bien plus habitué des tenues plus pratiques et idéales pour les combats. Les mondanités n’ont pour ainsi dire jamais été ton fort, tu ne t’y sens pas à ta place et pour bien des raisons différentes. Malheureusement, comme à chaque fois, tu n’y échappes pas, à ces bals grandioses où le champagne coule à flot et où les Nobles de toutes les maisons confondues se réunissent pour mieux se pavaner et faire la cour à la famille royale. Toi, tu n’es pas de ceux-là, contrairement aux principes que ta mère a toujours espéré t’inculquer. L’ambition. Tu n’en as pas, pas sur ce plan là du moins, au grand damne de tes chers parents, préférant de ce fait jeter leurs aspirations sur ton frère aîné qui est d’ores et déjà marié à une ravissante fleur de la maison des dompteurs du vent.  C’est à croire que vous ne devez vous assembler qu’aux familles dont la maîtrise principale concerne celle d’un élément offert par la terre. Malgré ta contrariété et ton envie irrépressible de râler ou de hurler, tu te tiens bien droit, ta famille venant tout juste d’être annoncée par l’un des Rouges posté à l’entrée de la salle de bal. De cette entrée en fanfare, tu ne t’en formalises pas et viens te glisser aux côtés de ton frère et sa chère épouse, descendant les marches unes à unes avec l’élégance dont tu es supposé faire preuve et qui t’irrite de l’intérieur. A peine arrivé en bas, tu attrapes la première coupe de champagne qui passe à ta portée et en propose une à ton aîné et sa dulcinée. Lèvres trempées dans le liquide clair à bulles, tu t’avances, passage obligé pour saluer la famille royale qui surplombe les festivités de son estrade et tu attends sagement que sonne le glas sur l’heure de ton trépas.

Nerveux ? Non, pas le moins du monde, juste irritable et enclin à vomir dès lors que tu apercevras celle qui devra pendre à jamais à ton bras d’ici quelques mois. Le mariage arrangé, l’horreur de ton avenir et de ton existence. Rien que pour cela tu envies les Rouges et leur libre arbitre. Leur libre choix de choisir un partenaire lié par l’amour et non par les obligations familiales et maritales.

« Eden, tu devrais te détendre, ça se lit comme sur un livre ouvert que tu es contrarié, pour peu on pourrait presque croire que tu es constipé. » que ton frère te glisse au creux de l’oreille d’un sourire, t’arrachant uniquement un rictus crispé. « Ace. » que tu le reprends alors en fronçant le nez et trempant à nouveau tes lèvres dans le liquide de ta coupe. Ton aîné se met à rire avant de tendre son bras à sa femme et s’éloigner un peu plus loin en te donnant une légère tape amicale sur l’épaule. Vous avez beau avoir chacun une pression un tantinet différente, vous n’avez jamais cessé d’être proches.

« Maison Osanos »

Tu te crispes davantage, instantanément. L’heure de ton trépas a sonnée et tu te sens forcé de déposer ta coupe vide sur un des plateaux qui passe, porté par un Rouge que tu ignores avec le dédain le plus foudroyant de l’humanité toute entière. Mains croisées dans ton dos, tu te diriges au bas des escaliers pour accueillir ta future belle famille, tel le parfait des nobles et futur gendre. Mais ça t’en coûte, par tous les Argentés, qu’est-ce que ça peut t’en coûter. Affublé de ton plus beau sourire respectueux d’enjôleur, tu viens attraper la main de la mère de Cassiopea pour la saluer comme il se doit. « Lady Osanos, rayonnante comme toujours. ». Te penchant en avant pour faire la révérence, c’est à peine si celle-ci t’adresse un réel regard. Enfin si, bien sûr qu’elle te regarde, mais vos familles respectives ne sont pas réputées pour s’apprécier. En soi, qu’elle te réponde ou non t’importe peu, et ton attention vient d’ailleurs d’ores et déjà se focaliser sur ta future femme. Forcé de jouer la comédie, tu viens délicatement lui tendre ton bras droit dans le but qu’elle puisse s’y accrocher, à l’image de ton frère et de son épouse. « Cassiopea. Tu es… Toute en beauté ce soir. ». A défaut de faire mieux, tu as au moins réussi à lui faire un compliment, c’est déjà pas trop mal… Pourtant, oser prétendre que la jeune femme n’a rien pour elle serait mentir outrageusement. Elle est véritablement toute en beauté et tu le sais, mais parce qu’on te force la main tu n’arrives pas à voir au-delà que le bout de ton nez, blessé dans ton orgueil et ta pseudo liberté de noble rêveur. Car oui, au fond tu espérais sincèrement être en mesure d’échapper au mariage forcé et arrangé, douce utopie et espérance hasardeuse que tu as laissée au Destin et à la chance. Ah mais quelle est ironique, cette chance, te voilà entravé à une dulcinée nullement désirée…  

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