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Je n'avais plus de vie... avant toi [ft Clionestra]

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J'ai 31 ans et je vis dans un trou paumé, en Amérique. Dans la vie, je suis pédopsychiatre et je m'en sors pas bien du tout, le temps de me retourner, j'ai trouvé un travail en tant que Dame de compagnie. Sinon, grâce à ma malchance (selon ma soeur), je suis célibataire et je le vis plutôt bien.

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Laetitia, du latin laeta qui signifie la joie. Letty est une femme douce mais forte, joyeuse mais pas idiote, altruiste mais pas soumise. Elle a fait des études de pédopsychiatre et s'est employé à aider le maximum d'enfants qu'elle pouvait... que cela soit à partir de ses stages, qu'à partir de son travail qu'elle adore... qu'elle adorait.

Elle s'est retrouvé sans travail. Et un ami lui a trouver celui d'aide à la personne pour James.

Sa grande-soeur la bassine pour qu'elle trouve un homme, se mari et fonde une famille. Cependant, sa soeur ne connait pas le plus gros secret de Letty, qu'elle n'a dit à personne.
Elle passa la semaine à être au petits soins. Et il s’en amusait, le bougre. Elle le savait. Mais elle acceptait. Partant dans des zones plus ou moins connus pour lui rapporter des choses plus ou moins connues. Il n’y avait qu’une fois, quand il lui avait demandé des donuts particuliers, qu’elle avait demandé de l’aide à Paul. Son meilleur savait que le quartier était encore une souffrance trop importante pour sa meilleure amie. Elle s’était fait poignardé dans le parking de l’hôtel de justice. La boutique de donuts était à deux rues de là. Trop proche. Bref, elle acceptait absolument toutes les demandes de James. Le réprimander parfois quand il faisait sa tête de canaille.

Mais elle n’était pas en reste alors. Elle n’arrêtait pas de lui parler, de tout, de rien, de ce qui était bien dans la vie, d’histoire triste mais véridique sur des miracles. Elle ne parlait pas forcément de miracle moteur … mais d’un chat retrouvé après dix ans, ou d’une fillette qui avait retrouvé sa jumelle, ou simplement de père qui rentrait de l’armée. Bref. Quand elle en avait le temps, et que ce sagouin lui laissait le temps, elle essayait de lui parler.

Il riait en plus de son regard courroucé. Elle n’avait pas pleuré. Elle n’avait plus pleuré. Ni vomi. Mais elle avait mit une protection au niveau de son ventre pour quand elle se grattait. Ainsi, elle ne pouvait plus se faire saigner. Mieux. Si James avait remarqué son acte, il n’en avait rien dit. C’était mieux, aussi. Non. Elle avait dit que tant que James n’acceptait pas de vivre toute l’éternité, au moins, avec elle, elle ne pleurerait plus .. C’est tout !

Il avait dû comprendre qu’elle était motivé, perdant tellement d’argent dans la manoeuvre qu’elle ne calcula même pas, rien n’était trop beau pour son James. Oui. Dans la semaine écoulé, elle avait arrêter de lutter pour l’appeler « son » James, et elle avait accepté qu’elle ne pourrait pas le lâcher. Jamais. Never. Plutôt mourir. Elle passerait sa vie avec lui, oui, sans la moindre hésitation. Et cela, même s’il ne veut pas d’elle. Bon. Elle n’était pas non plus téméraire à croire qu’elle accepterait de rester dans ses pattes s’il ne voulait plus d’elle … mais elle pouvait devenir femme de ménage pour sa mère … ou répéteur de ligne télécom, elle en avait vu un peu plus bas dans la rue. Bref. Elle comptait bien le coller comme une moule à son rocher parce qu’elle l’appréciait bien plus qu’une grande part de l’humanité.

« Tu l’aimes ? » avait demandé Paul alors qu’elle attendait ce foutu donut… Et la réponse avait été trop douloureuse à accepter. Amoureuse ? Peut-être. Possible. Oui. Mais être amoureuse d’un homme qui vient de lui dire qu’elle veut mourir… moyen pour la suite. Il lui fallait trouver les méthodes pour qu’il veuille vivre, et ensuite elle lui avoue qu’elle aimerait bien vivre toute sa vie à l’écouter parler et à le voir sourire. Oui. Voilà le plan.

Elle était assise dans le salon, elle avait chantonné plusieurs chansons alors qu’elle le regardait et fit un tendre sourire. Pouvait-il le voir à travers la baie vitrée ? Elle n’espérait pas parce qu’il pourrait lire quelque chose qu’elle ne voulait pas dire tout de suite.

- Bon, mettons de la musique !

Et elle choisit d’allumer l’ordinateur au lieu de bêtement prendre son téléphone. Que si elle croise un membre d’un groupe un jour elle puisse lui demander un autographe ou une vidéo pour James. Elle chercha Queen, pas trop consciente de Freddy Mercury était mort mais bon, on pouvait pas tout lui demander. Elle observait les vignettes une à une avant de tomber sur un qui l’intrigua bien plus. C’était James ? Elle cliqua dessus, sans même lire le titre de la vidéo, et l’ordinateur émit des notes de musiques, et la voix de James. Elle regarda la vidéo, puis James, puis le vidéo, puis James.

- Tu chantes ? Fit les seuls mots qu’elle arrive à dire alors qu’elle se sentait … bien.

La voix de James lui rappelait quelque chose. Elle n’arrivait pas à mettre le doigt dessus tout de suite, mais cette voix lui était familière. Comme si elle apportait un souvenir puissant mais sans qu’elle n’arrive à les relier, pour le moment. Elle mit sur pause et le regarda. Attendant. Il l’avait fait chanter, plusieurs fois, mais il n’avait jamais chanté avec elle. Pourquoi ? Son accident ? Elle remonta encore les yeux sur lui après avoir regarder l’homme sur la vidéo. Même là, elle savait lequel elle aimait elle.


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J'ai 34 ans et je vis dans un trou paumé, quelques part aux Etats Unis. Dans la vie, je suis auteur/compositeur et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal, mais de toute façon toute ma vie est désastreuse.


L'ambiance était lourde, pesante. Elle devait certainement le sentir. Je n'étais pas d'humeur à lui demander des trucs à la con aujourd'hui. J'avais encore moins envie de l'entendre parler de miracles comme elle avait pris l'habitude de le faire. Les miracles ça n'existait pas. On n'avait jamais vu un tétraplégique se remettre tout à coup à marcher. Les trucs comme ça, ça n'existait que dans la bible. Et je savais très bien qu'il n'y avait rien de vrai dans ce bouquin.

Elle dut le sentir car elle restait silencieuse elle aussi. Enfin je le pensais jusqu'à ce qu'elle décide de mettre de la musique. Tant qu'elle ne mettait pas des chants de noel à la con ça me convenait parfaitement. Je ne pensais pas qu'elle allait le faire. Ce n'était plus vraiment la période pour ça. Noel était passé et le monde retrouvait petit à petit ses esprits, arrêtant de vivre dans un univers de guimauve. Il n'y avait pas période plus égoïste que celle là, où tout le monde faisait en sorte de gentiment se voiler la face pour tout voir tout rose.

Dés les premières notes je la maudis. C'était ma voix que j'entendis raisonner depuis son ordinateur. Je savais très bien de quand datait la vidéo. C'était un extrait live d'un concert qu'on avait fait. Quelle date exactement c'était difficile à savoir. Mais je me souvenais de cette tournée qu'on avait fait, où j'avais repris la chanson emblématique de Queen. Je sentis les larmes menacer de m'envahir. Pourquoi, pourquoi avait elle choisi CETTE vidéo là en particulier? Des vidéos de Queen il y en avait des tas, des reprises aussi n'en parlons pas. Elle aurait pu mettre n'importe qui, mais pas moi.

Et puis la question finit par sortir... "Tu chantes?" Non, je chantais. Elle aurait du parler au passé. Je n'étais plus en capacité de le faire.

Je me retournais vers elle, la foudroyant du regard, au moment où elle arrêtait la vidéo. La colère était beaucoup plus facile à gérer pour moi que les larmes.

- Arrête ça. Tout de suite. Et casse toi. Je me débrouillerais sans toi aujourd'hui. Rentre chez toi. Je ne veux plus te voir.

Je ne voulais pas des questions qui ne tarderaient pas à suivre. Parce qu'elle ne tarderait pas à découvrir que je ne faisais pas que chanter simplement, qu'à une époque j'avais eu un groupe et que j'avais composé la fameuse chanson qui lui avait sauvé la vie comme elle le disait si bien.

Je la regardais plus durement, criant alors qu'elle n'avait pas semblé comprendre.

- CASSE TOI LETTY!!! HORS DE MA VUE!!


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J'ai 31 ans et je vis dans un trou paumé, en Amérique. Dans la vie, je suis pédopsychiatre et je m'en sors pas bien du tout, le temps de me retourner, j'ai trouvé un travail en tant que Dame de compagnie. Sinon, grâce à ma malchance (selon ma soeur), je suis célibataire et je le vis plutôt bien.

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Laetitia, du latin laeta qui signifie la joie. Letty est une femme douce mais forte, joyeuse mais pas idiote, altruiste mais pas soumise. Elle a fait des études de pédopsychiatre et s'est employé à aider le maximum d'enfants qu'elle pouvait... que cela soit à partir de ses stages, qu'à partir de son travail qu'elle adore... qu'elle adorait.

Elle s'est retrouvé sans travail. Et un ami lui a trouver celui d'aide à la personne pour James.

Sa grande-soeur la bassine pour qu'elle trouve un homme, se mari et fonde une famille. Cependant, sa soeur ne connait pas le plus gros secret de Letty, qu'elle n'a dit à personne.
Letty croyait au destin, vraiment. Elle pensait qu’il y avait parfois des choses prévues pour des mortelles, comme elle, et des gens que l’on mettait sur son chemin. Si le destin existe, cela explique comment elle avait pu trouver sans le vouloir cette vidéo. Elle releva les yeux vers lui quand elle lui demanda de tout arrêter. Elle le fit mais rester figer devant sa chaise. Observant l’homme, puis encore la vidéo. Puis « son » James. Qui n’était pas celui de la vidéo mais un James pourtant. Elle sursauta quand il lui cria dessus et elle l’observa encore.

- Oui, souffla-t-elle pour lui dire qu’elle avait bien entendu mais elle avait besoin d’un peu de temps.

Pour bouger. Pour se faire à la colère qu’elle avait vu dans ses yeux. Elle avait l’impression d’être un chiot que l’on venait de battre. Ou alors juste une femme dont le coeur venait de se briser. Elle le laissa en prenant l’ordinateur portable et partit. Elle en oublia tous ses cours, son sac à dos et même son téléphone. Juste, elle partit.

Elle était arrivé chez elle quand elle remarqua l’absence de ses clés, et elle ne pouvait pas revenir chez James. Tout était sur la table du salon, qu’elle avait quitté. Elle traversa la ville à pied et elle s’écroula dans les bras de son meilleur ami quand elle toqua à la porte. Sa femme ne dit rien et laissa Paul avec elle pour qu’elle se calme. Elle avait mal aux pieds, c’était pas à côté. Et elle pleurait. Elle pleurait vraiment.

- Je … je crois … je crois que je l’aime, fit-il entre deux murmures.

Elle n’avait rien eu le droit de dire. Elle n’avait rien dit. Elle avait gardé toute sa relation avec James secrète. Comme on lui avait demandé. Paul ne savait rien. Et pourtant il la tenait dans ses bras et soigna ses pieds qui avait commencé à faire des ampoules. Elle mangea et eut le droit à la place dans le salon. Elle n’avait pas son téléphone, elle n’avait rien. Elle regarda son téléphone, vola des écouteurs et reprit l’ordinateur qui avait une bonne batterie. Elle écouta la vidéo en entier et décida que si elle voulait savoir la vérité, elle devait avoir au moins une boite de mouchoir à proximité.

Deux heures plus tard, elle avait été obligé de se mettre à emprunter l’essuie-tout pour pouvoir se moucher. Elle avait compris le principal. Qu’il lui avait mentit, elle comprenait pourquoi. Qu’il était connu, en plus d’être riche, elle aurait dû se poser la question plus tôt. Qu’il pensait avoir tout perdu. Il travaillait encore sur des textes, elle le savait, il lui en avait fait chanter … à elle ! Si elle chantait des paroles qui seront ensuite donné à un groupe, elle l’aurait remarqué … mais trop tard. Elle lu beaucoup, absolument tous les articles y passèrent.

Encore deux heures plus tard elle avait été obligé de prendre le papier toilette. Surtout quand elle avait trouvé la chanson. Trois rouleaux étaient passé alors qu’elle regardait les lives, et le clip, et encore les lives, et encore le clip de LA musique. Sa musique. Non. Pas sa musique. C’était la musique de James. Il l’avait écrite. Chanter. Et elle ne faisait que pleurer. Le maudissant de lui avoir donner envie de vivre, de le connaître, de l’avoir fait tomber amoureuse de lui, pour lui dire qu’il voulait mourir.

Et le lendemain matin, quand elle n’avait pas dormi de la nuit, que son ordinateur n’avait plus de batterie, et qu’elle se retrouvait épuisé contre le canapé, elle s’était même mise à se moucher dans une vieille nappe qu’elle avait jeté dans un sac noir avec le reste.

- Tu devrais boire un coup…, fit remarqué Paul avant que son amie ne se lève pour aller prendre une douche.

Elle n’avait pas le temps. Elle remit les habits de la veille et elle retourna chez James. Elle le regarda. Elle s’était tellement gratter pendant la nuit que son ventre était irrité malgré la protection qu’elle y avait mis. Elle avait les yeux éclaté, de grosse cernes et ses cheveux étaient encore mouillés de la douche qu’elle venait de prendre. Et elle était partit sans son pull la veille donc elle était revenu avec les bras nus. Elle posa l’ordinateur sur la table. Ouvrant la bouche alors qu’elle avait prévu chaque seconde de ce qu’elle devait dire. Chaque putain de parole, mais rien ne vient comme elle l’avait prévu. A la place de quoi, elle enleva son débardeur, lui dévoilant son corps. Elle portait une brassière sportive, rien de sexy, mais surtout cette ceinture pour le dos qu’elle avait mis dans l’autre sens qu’elle enleva et elle baissa un peu son pantalon pour lui montrer ses trois grosses cicatrices. Elles étaient encore plus visible avec les marques rouges qui les entouré.

- Je déteste mon corps. Je le hais. Je l’exècre. J’ai envie de le brûler, de le découper, de l’arracher de moi. Tu dis que je ne sais pas ce que c’est d’être coincé dans son corps ? Peut-être pas comme tu l’entends, je ne suis pas enfermé comme toi, mais je suis coincé aussi. Parce que je le déteste. Et je voulais mourir pour essayer de m’enlever mon corps ! Ce stupide et inutile et détestable et …

Elle déglutit en se mettant à gratter, avec ses ongles, créant des marques contre sa peau, elle ne pouvait pas s’en empêcher.

- Je le déteste. Et je voulais mourir. Je suppliais en prenant le bus qu’il aie un accident et que je meurs, quand je passais sous un immeuble en construction que quelque chose n’importe quoi me tue, qu’une voiture me fauche, que je me noie, qu’on me poignarde à nouveau mais cette fois-ci qu’on n’échoue pas à me tuer ! Et toi, tu … tu…

Elle pleurait et ses mains lui faisaient de plus en plus mal contre son corps.

- Toi, tu as chanté. Je m’en fou de savoir que tu en avais aucun idée de ce qu’il se passait. De ce jour sur le pont où je me suis dis que « mourir noyer, paraît que c’est la pire mort, mais au moins je ressentirais quelque chose une dernière fois ». Toi. Ta voix. Ta chanson. Ton existence m’a sauvé la vie…

Elle s’approcha de lui, absolument pas déranger par sa semi-nudité. Pour elle, son corps n’était plus qu’un outil caché et elle le détestait.

- Et ensuite, je t’ai rencontré, toi. Et je me suis dis qu’en plus de survivre, je pourrais vivre. Parce que j’aime tellement être avec toi. Te parler, te faire sourire, te voir … Je t’aime tellement. Te voir remplit ce qui avait été arraché. Je ferais tout ce que tu veux James, vraiment tout, mais laisse moi… Laisse-moi une chance… Une vraie, pas celle superficie que tu m'as offerte ces derniers jours. Je peux pas te laisser mourir, je ne peux pas.

Elle était tellement proche de lui, qu'elle avait mit son visage à la limite du sien. Elle le regardait, intensément. Elle lui avait parlé, dans la semaine, des protocoles expérimentaux qui avaient été fait dans plusieurs pays. Elle était prête à tout lui payer, à tout lui donner, à l'amener sur son dos et à le supplier. Elle ne voulait pas sa mort. Il n'y aurai aucune raison de vivre si la personne qui lui avait sauvé la vie venait à mourir.


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Ma mère rentra quelques heures plus tard. Elle me retrouva toujours planté au même endroit devant la baie vitrée. J'étais resté planté là, perdu dans mes pensées. Je me demandais à quel point cette révélation allait tout changer entre Letty et moi. Le fait qu'elle ne sache pas qui j'étais était une des choses que j'appréciais dans notre relation. Elle m'appréciait pour celui que j'étais réellement, pas pour le fait d'être amie avec une star. Elle avait apprécié James et pas le mec qui avait composé et chanté plusieurs des chansons qu'elle aimait. Et ça... sa réaction à venir, je n'avais pas envie de la connaitre. Si j'avais pu je me serais jeté dans le lac avec mon fauteuil. Je me serais laissé coulé à pic, l'eau s'engouffrant dans mes poumons pour m'apporter la délivrance tant espérée. Mourir noyer était peut être la pire mort mais au moins je pouvais le faire moi même. J'aurais du changer ces paroles là de ma chanson. Sauf que non je ne pouvais pas. Ma mère avait mis un système de code sur les portes et baies vitrées. Je ne pouvais sortir que si quelqu'un m'ouvrait. Il fallait avoir des putains de doigts pour l'ouvrir et pouvoir me suicider proprement moi même.

"James, Letty je suis rentrée! Désolée ma réunion s'est un peu éternisée et..."

Elle se figea, regardant un peu partout autour d'elle dans la pièce. Mais elle avait beau cherché, elle ne tomba que sur moi, pas de traces de Letty.

"James... pourquoi elle est partie? Depuis quand tu es seul?"

- Je n'en sais rien... quelques heures. Je lui ai demandé de partir.

"Pourquoi tu as fait ça?"

- Elle a découvert la vérité. Elle est tombée sur une de mes vidéos. Elle sait qui je suis...

Je vis son reflet triste dans le visage, la déception se dessiner sur ses traits. Finalement elle reprit la parole.

"James... elle ne serait pas comme les autres. Elle t'apprécie vraiment tu sais. Et... je sais que tu tiens beaucoup à elle toi aussi. Elle a su te redonner le sourire."

- Ca ne change rien maman. J'ai reçu la date par mail il y a quelques jours. Ca se fera au mois de mai. Le six mai. J'espère que tu viendras avec moi. Ma décision est prise.

Je me détournais d'elle pour aller m'enfermer dans mon studio. J'attendais patiemment que l'infirmière vienne me chercher pour me mettre au lit et faire les soins dont mon corps avait besoin. Je la laissais faire enfermé dans mon silence. Je n'avais pas voulu diner, pas plus que je n'avais déjeuné avec Letty. Peut être que cette fois elle me laisserait affamer mon corps et que la délivrance arriverait plus tôt que prévue...

Je pensais qu'elle ne reviendrait pas le lendemain mais elle était là. Moi j'étais toujours au même endroit, attendant que le temps passe, que la fin arrive. J'avais sauté le petit déjeuner et ma mère avait au moins eu le mérite de ne pas insister pour me faire manger. Je m'étais retourné vers Letty en l'entendant arriver. Je l'entendis se déshabiller, enlever son haut et sa ceinture pour me dévoiler sur les cicatrices sur son ventre. Elle me raconta une partie de son histoire et je compris une partie de ce qui s'était passé. Elle avait été agressée, poignardée, mais elle n'était pas morte. Son corps avait été en partie brisé par cette agression. Elle avait voulu mourir mais elle s'était relevée. Grâce à moi... à ma chanson... puis à ce travail.

Je m'approchais doucement d'elle avec mon fauteuil. Je la regardais tristement.

- Letty... si tu savais comme j'ai envie de te prendre dans mes bras en cet instant. De te serrer contre moi pour effacer ces larmes. Murmurer au creux de ton oreille, toute les mélodies que tu aimes, les chanter rien que pour toi, pour que tu t'apaises et que tu oublies toute la douleur que tu as pu ressentir dans ta vie. Mais... je ne peux pas... je suis coincé dans ce maudit fauteuil. Je ne peux rien faire. Je ne peux pas...

Je fermais les yeux avant de les rouvrir pour les plonger dans les siens.

- Je veux juste que tu le comprennes. Je ne peux pas te promettre que je changerais d'envie. C'est beaucoup trop dur pour moi de vivre ainsi...




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J'ai 31 ans et je vis dans un trou paumé, en Amérique. Dans la vie, je suis pédopsychiatre et je m'en sors pas bien du tout, le temps de me retourner, j'ai trouvé un travail en tant que Dame de compagnie. Sinon, grâce à ma malchance (selon ma soeur), je suis célibataire et je le vis plutôt bien.

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Laetitia, du latin laeta qui signifie la joie. Letty est une femme douce mais forte, joyeuse mais pas idiote, altruiste mais pas soumise. Elle a fait des études de pédopsychiatre et s'est employé à aider le maximum d'enfants qu'elle pouvait... que cela soit à partir de ses stages, qu'à partir de son travail qu'elle adore... qu'elle adorait.

Elle s'est retrouvé sans travail. Et un ami lui a trouver celui d'aide à la personne pour James.

Sa grande-soeur la bassine pour qu'elle trouve un homme, se mari et fonde une famille. Cependant, sa soeur ne connait pas le plus gros secret de Letty, qu'elle n'a dit à personne.
Letty savait se permettre bien plus que ce que son « travail » lui demander. Elle s’était déshabillé devant lui, elle montrait son corps, et n’importe qui arrivant se poserait de grosses questions. Sur sa santé mentale, déjà, puisqu’elle continuait à gratter son corps. Elle ressemblait à une folle. Elle n’’arrivait pas à s’arrêter, elle voulait enlever cette peau, cette partie de ce corps, l’ouvrir et changer ce qui avait été détruit par le poignard. Mais c’était impossible. Jamais elle ne pourra changer ça. Elle le regardait. Cet être brisé qu’elle aimait de tout son coeur. Elle se rapprocha jusqu’à avoir le front contre le sien. Elle respirait difficilement. Elle se grattait encore et encore et elle ne pouvait pas le laisser.

- J’ai toujours voulu avoir des enfants. Depuis que j’ai l’âge de 3 ans. La seule idée fixe, avoir un bébé, une petit bébé. Si l’envie était un amour enfantin, il n’a jamais disparu. Pas une seconde de ma vie je n’ai voulu être autre chose que mère. Quand … quand on m’a pris cette possibilité, je ne voulais plus que personne ne me touche, ne m’approche. Je ne voulais plus aimé, personne…. Et tu es là.

Elle releva les yeux vers elle, essayant de ne pas pleurer pour ne pas avoir les yeux complètement humide et pouvoir regarder dans les yeux de James. Elle aimait ce James. Elle n’aurait peut-être pas aimé l’autre James. Celui qui était connu et le savait, celui qu’on ne pouvait pas approcher sans un certain niveau de vie, celui qui se savait immortel. Il était différent, ce James de son James. Elle aimait « son » James. Même si elle le préfèrerais debout, à danser, à le prendre dans ses bras … elle l’aimait. Lui.

- Tu ne peux pas me prendre dans tes bras, mais tu peux t’avancer, toujours un peu plus. Pour le reste, tu peux…

Elle lâcha son ventre d’une main… et la remonta le long de la joue de James. Elle tremblait.

- Tu peux me murmurer des mélodies, je t’écoute. Chanter. James, je t’écoute, j’aime t’écouter. Je pense que tu pourrais me chanter l’alphabet que je serais toujours amoureuse de toi, à vouloir que tu continues, recommences. J’ai aimé t’écouter, dès la première fois où tu a été outré de mon manque de culture.

Elle chassait ses larmes, papillonnant des cils et touchant les cils de James au passage. Si elle osait, elle se mettrait même sur lui pour être un peu plus prés encore. Plus proche. Plus de surface de contact. Elle sait qu’il ne le sentait pas. Hors de son visage. Alors elle caressait son visage, elle suivait des traits invisibles sur sa mâchoire. Elle avait envie de caresser son nez, de bouger son front.  

- Je te promet de … d’accepter…si…

Elle humidifia ses lèvres de la langue, réflexe pour lui donner du courage. Il était l’homme de sa vie. C’était devenu littéralement la vérité. Il lui avait sauvé la vie. Elle ne pouvait pas le laisser mourir. Elle sait qu’elle ne serait pas une personne forte, elle. Elle était dépendante affectivement, la preuve.

- … Si tu me laisses essayer. J’ai commencé à contacter des gens… Laisse-moi essayer, voir, je sais que tu aimes pas que les gens voient ton état mais … je t’en supplie. James, tu n’imagines même pas ce que je serais prête à te donner pour te sauver.

Son coeur, elle l’avait donné. Son corps était tout cassé. Son âme irait avec lui s’il venait à mourir. Elle n’avait rien… elle n’avait même pas d’argent. Mais elle serait prête à aller chercher les gens, partout. Les ramener par la peau des fesses.

HRP : Elle est à ça l'embrasser alors si tu veux qu'elle le fasse dans ta réponse n'hésite pas. Elle ne le feras que si elle est sur qu'il est OK mais lui peut le faire aussi vue leur proximité) si tu en as envie.  


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J'ai 34 ans et je vis dans un trou paumé, quelques part aux Etats Unis. Dans la vie, je suis auteur/compositeur et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal, mais de toute façon toute ma vie est désastreuse.


Je m'en étais douté quand elle m'avait montré ses cicatrices. L'endroit de son corps où elles se trouvaient, sa façon de parler de ce corps qu'elle détestait, ce sentiment qu'il y avait quelque chose de briser en elle... Elle ne pouvait combler ce désir viscéral qu'il y avait en elle. Elle rêvait plus que tout d'être mère mais son corps brisé ne pouvait réaliser ce souhait. Je la comprenais, le mien me faisait subir la même chose. Je m'étais toujours imaginé avec un enfant le jour où je trouverais la femme parfaite. Un petit bout de chou qui me ressemblerait, à qui je pourrais enseigner la musique. Je me voyais avec cet enfant, jouant tous les deux de la guitare sur notre terrasse avec mon épouse nous regardant fièrement. Tout ça c'était envolé avec l'accident. Pas de femme à mes côtés, pas d'enfants... Bien sur je pouvais toujours me marier et adopter, rien n'empêchait ça. Mais je ne pourrais pas vivre en me disant que jamais je ne pourrais serrer dans mes bras ma femme et mon enfant.

- Je comprends... je vis la même chose... mais il y a de l'espoir pour toi Letty. Tu peux adopter. Tu peux avoir un enfant à qui tu feras manger des soupes à longueur de journée.

Je disais ça pour la taquiner, espérant lui arracher un petit sourire de ma bêtise. Je ne cesserais jamais de la taquiner sur ses soupes. J'aimais la voir s'emporter comme si j'avais proféré la pire des insultes pour simplement une histoire de soupe.

- Laisse moi y réfléchir. Je ne peux pas te le promettre là comme ça. C'est... c'est trop dur d'espérer et d'être déçu au final...

Je m'étais défoncé en rééducation après mon accident. Je m'étais raccroché à cet espoir que je pourrais récupérer un minimum de mobilité si je me défonçais assez. J'avais espéré pouvoir au moins récupérer l'usage de mes bras et de mes mains pour pouvoir m'asseoir à nouveau devant un piano, tenir une guitare entre mes mains... Mais je n'avais récupéré que l'usage du pouce droit pour pousser mon fauteuil. Des mois d'efforts pour si peu...

Bien sur que j'avais entendu parler de ces protocoles d'essai, de la thérapie génique visant à réparer les lésions de la moelle. Mon médecin m'en avait déjà parlé. Puis j'avais arrêté d'aller voir ce connard. Je n'en pouvais plus de ces vains espoirs. Ca faisait trop mal quand j'étais déçu au final.

Je fermais les yeux en soupirant, mon front toujours collé contre le sien. J'étais incapable de redresser seul ma tête, ou de la tourner sur le côté. Je pouvais juste la regarder, impuissant, sans être capable de faire ce dont je mourais d'envie...

- Je ne peux même pas te serrer dans mes bras pour t'empêcher de gratter ton ventre. Ni même juste... juste tendre mon visage vers le tien pour t'embrasser...

Et ça me tuait...





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J'ai 31 ans et je vis dans un trou paumé, en Amérique. Dans la vie, je suis pédopsychiatre et je m'en sors pas bien du tout, le temps de me retourner, j'ai trouvé un travail en tant que Dame de compagnie. Sinon, grâce à ma malchance (selon ma soeur), je suis célibataire et je le vis plutôt bien.

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Laetitia, du latin laeta qui signifie la joie. Letty est une femme douce mais forte, joyeuse mais pas idiote, altruiste mais pas soumise. Elle a fait des études de pédopsychiatre et s'est employé à aider le maximum d'enfants qu'elle pouvait... que cela soit à partir de ses stages, qu'à partir de son travail qu'elle adore... qu'elle adorait.

Elle s'est retrouvé sans travail. Et un ami lui a trouver celui d'aide à la personne pour James.

Sa grande-soeur la bassine pour qu'elle trouve un homme, se mari et fonde une famille. Cependant, sa soeur ne connait pas le plus gros secret de Letty, qu'elle n'a dit à personne.
Les yeux sont les fenêtres de l’âme. Quelqu’un avait dit ça. Letty pouvait le croire. Elle pouvait voir l’âme de James… Et elle était magnifique, cassé, triste, détruite, mais une vitrail brisé continuait à montrer de belle couleur. C’était le dessin que l’on ne pouvait plus distingué. James avait le coeur brisé, et elle se faisait la promesse de le réparer, ou de le recyclé, en tout cas de faire en sorte qu’il avance et soit heureux. Il n’allait pas mourir. Une personne comme lui ne pouvait pas mourir alors que des centaines de personnes ne méritant pas la vie continuait de fouler le sol. Non. Elle était gentille, Letty, mais elle savait hiérarchiser les gens, comme tout le monde. Et James était au-dessus du lot. Elle eut un faible sourire. Elle n’avait pas envie d’expliquer qu’elle ne pouvait pas adopter. Sa situation était précaire. Pour adopter, il fallait de l’argent. En plus, une demande monoparentale passait toujours après la myriade de demande avec deux parents. Elle n’avait pas de rentrer d’argent suffisante. L’adoption lui était impossible. Elle avait déjà regardé. Parce qu’elle le savait, elle, qu’elle pourrait aimé son enfant qu’il aie le même sang ou non. A partir du moment où elle était « sa »  maman, le sang n’avait plus aucune importance. Elle avait espéré. Mais, malgré son envie de voir que le bon côté des choses, elle savait qu’elle ne pourrait pas adopter. Mince, il y avait plus de chance pour que James puisse marcher que ce qu’on l’autorise à avoir un enfant, alors James il allait survivre ! C’était ce qu’elle essayait de se dire avec violence pour se reculer de lui et partir trouver quelque chose. N’importe quoi. Mais elle ne bougea pas. Elle restait la tête contre lui et le coeur en miette.

- Je lui ferais faire ses soupes, souffla-t-elle en faisant un faible sourire, il mettra des bonbons avec des moules et tout comme moi, il grimacera devant le gout.

C’était à peine un sourire qu’elle fit, mais teinté de la souffrance de savoir que ça ne serait jamais le cas. Elle n’aurait pas d’enfants. Ni de son sang, ni adopté. Ni qu’elle élève aux biberons, ni après. Parce que même ça, elle n’était pas regardante. Elle pouvait bien adopté un adolescent, il devra juste supporter une maman gaga poule. Un brin cinglé. Mais une maman qui l’aimerait plus que tout au monde. Elle regardait toujours James. Elle ne voulait pas le quitter. Si elle le quittait, il allait disparaître, elle le sentait. Ce moment, cet instant, leur discussion trop intime et pourtant nécessaire, si elle clignait des yeux… il n’y aura plus rien.

- J’espèrerais pour toi. Tu n’as même pas besoin de faire ça. Je serais l’hystérique amie qui te harcèlera tellement que tu te sentiras obligé de faire ce qu’il faut pour me faire taire. Et j’ai de quoi te menacer.

Elle l’aimait. Cette idée .. pouvait-il le lire dans ses yeux ? Elle ne savait pas. Elle ne pouvait pas savoir comment son visage refléter ce qu’elle avait déjà dit plusieurs fois déjà. Peut-être que son visage manquait de sincérité ? Qu’elle n’arrivait pas à lui faire comprendre avec des mots ? Peut-être que les mots sont devenus vide de sens ? Letty ne savait même pas s’il avait eu une petite amie… fin, si, il avait dû en avoir mais elle ne l’avait pas vue dans les articles et … Peut-être qu’elle ne serait pas son style ? Elle était plus petit chiot excité que jolie femme fatale. Elle fit un large sourire d’un coup. Comme si sa phrase faisait un écho en elle.

- Et alors ? Suffit de demander ! Je serais ravi de combler tous tes désirs, moi… fit-elle doucement alors qu’elle effleura les lèvres de l’homme avec délicatesse.

Elle se recula à peine. S’il avait envie de l’embrasser, c’était qu’il l’aimait bien, n’est-ce pas ? Oh. Elle ne demandait même pas à ce qu’il l’aime en retour. Elle savait que l’on pouvait désirer quelqu’un sans l’aimer. Mais si elle pouvait être un point dans sa motivation, oh… Elle allait l’embrasser et pour de vrai. Elle se pencha, utilisant sa main pour caresser la lèvre inférieur de l’homme.

- Je vais t’embrasser pour de vrai, James Baker, stupide homme anti-soupe.

Et elle l’embrassa, pour de vrai, avec passion et surtout amour. Il n’aimait pas les soupes ? Ils en avaient pourtant parler, il aurait dû mentir sur son CV pour poser sa candidature … Mais Letty se demandait si, ce jour là déjà, elle n’avait pas simplement envie qu’il se propose pour être son amoureux.


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Je souris en l'entendant me traiter de stupide homme anti soupe. Notre éternelle taquinerie, je ne cesserais jamais de la taquiner là dessus et inversement et j'aimais ça. Mon sourire s'effaça rapidement, remplacé par ses lèvres sur les miennes. C'était bon, si doux de pouvoir à nouveau embrasser une femme après tout ce temps. Si bon, mais frustrant en même temps. Mon esprit se rappelait les gestes, avait envie de la serrer contre moi, de sentir son corps contre le mien, mes mains se poser sagement dans le creux de ses reins. Mais il restait là, immobile, seules mes lèvres se souvenaient encore des sensations d'autrefois.

Je la laissais se reculer au bout d'un moment, juste un peu, pas assez pour séparer à nouveau nos fronts l'un de l'autre. Elle restait contre moi et j'aimais ça. Je ne voulais pas la voir s'échapper.

- Je croyais que j'étais éliminé d'office parce que je n'aimais pas les soupes?

Nouvelle petite taquinerie pour éviter de parler de ce qui aurait du réellement coincer. Le fait que je sois dans ce fauteuil, que je sois un poids à vie pour elle, que je ne puisse jamais pleinement la combler et la rendre heureuse. C'était tout ça qui aurait du coincer. Mais mettons ça sur le compte de mon aversion pour la soupe, que je fasse semblant d'être un mec normal donc le plus gros red flag était cette histoire ridicule de soupe.

Je fermais les yeux, soupirant doucement. Je réfléchissais, ou plutôt je laissais mon coeur réfléchir à ma place. Je ne lui avais pas encore cédé pour son histoire de médecin mais je faisais un premier pas vers elle. Enfin... un effort du moins.

- J'aimerais te demander quelque chose. Un projet un peu fou mais tant pis. On ne vit qu'une fois après tout.

Je laissais échapper un petit rire triste en disant ça. La vie risquait même d'être plus courte que prévue pour moi, alors je pouvais bien faire ça. Un dernier feu d'artifice avant de tirer ma révérence. Et si je lui cédais... ça resterait un souvenir magique pour nous deux.

- J'aimerais que tu nous organises un voyage. Là où tu veux. L'argent n'est pas un problème. Je te laisse choisir là où tu as toujours rêvé d'aller. Je n'ai quelques conditions. Il faut que ce soit dans un endroit reculé, où je ne risque pas d'être reconnu ou harcelé par les photographes. Je n'ai fait aucune apparition public depuis mon accident et je veux que ça reste comme ça.

Je ne voulais pas voir les tabloïds afficher la destin tragique de l'ancien chanteur d'un groupe à succès. Hors de question de leur donner cette satisfaction.

- Et deuxième chose. Il faudra que tu me trouves des infirmiers sur place, pour me faire mes soins matin et soir. Est ce que... est ce que tu peux faire ça pour moi? Que nous puissions partir loin d'ici, rien que toi et moi.


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Laetitia, du latin laeta qui signifie la joie. Letty est une femme douce mais forte, joyeuse mais pas idiote, altruiste mais pas soumise. Elle a fait des études de pédopsychiatre et s'est employé à aider le maximum d'enfants qu'elle pouvait... que cela soit à partir de ses stages, qu'à partir de son travail qu'elle adore... qu'elle adorait.

Elle s'est retrouvé sans travail. Et un ami lui a trouver celui d'aide à la personne pour James.

Sa grande-soeur la bassine pour qu'elle trouve un homme, se mari et fonde une famille. Cependant, sa soeur ne connait pas le plus gros secret de Letty, qu'elle n'a dit à personne.
Letty respirait … elle n’était pas morte de bonheur ? Son coeur n’avait pas explosé quand l’homme avait répondu à son baiser ? Oh. Ce n’était pas normal. Ses mains avaient arrêtés de gratter son corps, à la place elle s’était placé naturellement sur la tête de James. Elle n’avait aucune idée de ce que voulait dire ce baiser … mais elle en avait rien à faire. Elle sourit. Un sourire tellement joyeux comparé à la tristesse et autres sentiments négatifs qui l’avaient submergés. Un sentiment de bienêtre. Elle restait le plus proche de lui. Elle n’avait pas pour autant oublié cette impression qu’il allait disparaître.

- Mhhh, fit-elle semblant de réfléchir, je vais avoir un peu de mal au début, j’avoue, mais je pourrais m’y faire. Je pourrais même te faire changer d’avis, qui sais ?

Elle parlait des soupes mais le sous texte était, non désiré, mais véridique aussi. Elle pourrait se faire à tout … et surtout elle était têtue. Elle lui sourit encore alors qu’elle avait qu’une envie, l’embrasser à nouveau. Quand il lui parla d’un projet, elle se recula un peu plus, mais toujours proche de lui. Une main ne pourrait pas se glisser entre leur deux visages. Elle avait fini franchement assise sur lui mais comme il ne disait rien, elle ne disait rien non plus. Elle fronça les sourcils. Un voyage ? Oh. Oh. OH. Elle réfléchit en détournant les yeux un instant alors que son cerveau se mettait à faire milles et une proposition.

- Le meilleur restaurant de soupe se trouve à Marseille, en France … mais je ne te ferais pas ça, fit-elle avec un sourire de canaille.

Heureusement qu’elle ne vivait pas à Marseille, elle connaîtrait le menu du début à la fin sur le bouuuut des doigts. Fin, s’il était aussi bon que ce que son grand-père lui avait dit. Elle réfléchit vraiment alors à la question. Un lieu qu’elle voudrait voir ? Qu’elle a toujours rêver d’aller ? Elle était une rêveuse, Letty, un rien lui donnait envie. La plage, les Maldives, la montagne, Le mont blanc … Elle avait aussi envie de vivre sous l’eau, comme la petite sirène ou de visiter Laputa dans le château dans le ciel. Puis, toutes les idées qu’elle avait … il y avait un gros risque pour que du monde le reconnaisse. Elle, elle ne pouvait pas le reconnaître parce qu’elle était simple d’esprit, mais le reste du monde … D’un coup, elle eu un déclic.

- Nychta, ça te plairait ? C’est une petite ville entre deux montagnes en Grèce. Mon grand-père y est originaire…. Je sais juste qu’il y a un lac au milieu … Mon grand-père nous racontait souvent que pendant Noël, le lac était tellement gelé que l’on pouvait manger dessus. Cela ne serait plus la période, mais ça … Tu aimerais bien ?

Si elle devait trouver un endroit, ça serait celui-là. Elle ne pouvait pas dire qu’elle en rêvait. Nychta n’était clairement pas une ville touristique et il n’y aurait rien à faire sans voiture … mais … hé bien … c’était une ville qui lui tenait à coeur d’une certaine manière … et si elle avait l’occasion d’aller partout avec James, elle voulait que cela soit quelque part où elle puisse voir un bout d’elle. Mieux que ce bout tout casser. Elle effleura son ventre en reposant le front contre lui.

- J’ai … une question et une demande aussi, alors. La question, que tu peux refuser je comprendrais c’est : au lieu de prévoir un infirmier sur place, et si j’apprenais ? Je peux demander de l’aide, je suis sûr qu’il y a des protocoles pour ça … mais ça ne me dérangeait pas .. Que l’on soit vraiment que toi et moi…

Elle proposait, mais elle pouvait comprendre s’li ne le voulait pas. Elle, elle n’était pas déranger par le fait de devoir le coucher, le lever, le laver, elle n’avait pas du tout de honte à ça. Mais elle pouvait comprendre si lui ne le voulait pas. Alors elle propose. Elle lui donne la possibilité d’accepter ou de refuser. Ne pas lui proposer lui semblait déplacer. Et elle sourit.

- Et la demande, ma condition… chaque fois que tu voudras un baiser, tu me le demanderas. Même si je suis en train de faire la vaisselle, ou à moitié endormi, d’accord ?

Elle caressa à nouveau ses lèvres en déposant un nouveau bisou tout doux.

- Moi, je peux pas me le permettre sinon, je ne te quitterais jamais, et on finira tous les deux desséchés comme des statues de Pompeï.


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Je ris doucement en l'entendant me parler de la ville parfaite pour manger des soupes selon elle. Mouais... non pas Marseille, pas une ville aussi touristique que cette ville française. Ca ne serait pas possible. Je m'attendais un peu à tout comme proposition. Je pensais qu'elle allait choisir une île paradisiaque. Ca aurait été parfait. On aurait pu louer un bungalow privé dans un club, avec un petit morceau de plage rien que pour moi. Ca aurait été facile de me cacher dans ce genre d'endroit. Et puis, c'était le genre d'endroit qui faisait rêver non? Mais à la place elle me proposa un petit village perdu en Grèce. Je ne pus m'empêcher de grimacer à sa proposition. Je voulais lui faire plaisir mais... j'avais peur de me retrouver coincé dans une situation délicate là bas.

- Et bien... si tu arrives à trouver une maison accessible aux handicapés, qu'il y ait des infirmiers capables de venir sur place et qui parlent anglais... alors oui... oui bien sur. Je suis certain que ça serait magnifique.

J'avais peur que ce ne soit pas réalisable et qu'elle finisse par être déçue. Mais je n'osais pas lui dire non. Elle avait arrêté de pleurer. Elle ne grattait plus ses cicatrices. Elle retrouvait un peu le sourire. Je ne voulais pas tout gâcher maintenant.

Mais cependant quand elle posa sa première question je me retrouvais obligé de refuser.

- Non... je ne peux pas te demander ça. Il me faut un infirmier. Les soins sont beaucoup trop complexes et... je n'ai pas envie que... je ne veux pas que tu fasses ça.

Je ne voulais pas qu'elle touche et nettoie un corps mort. Je n'avais aucune envie qu'elle me voit nu dans cet état là. Je ne le supporterais pas, ça serait beaucoup trop difficile à supporter. Et il y avait le reste... vider ma poche à urines, ça non c'était hors de question aussi. Sans parler de... de l'autre poche... C'était tout un bordel de changer la poche qui se trouvait dessus sans parler de devoir la vider. Non... je voulais garder au moins un petit peu de mystère quant à toutes les choses dégradantes que j'étais obligé de subir au quotidien.

Je chassais ces idées, souriant doucement alors qu'elle posait sa condition. Ca pour le coup, je pouvais facilement m'y faire.

- Bien, c'est noté. Alors je commence maintenant. Embrasse moi vraiment.





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Je n'avais plus de vie... avant toi [ft Clionestra]
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