La tranquillité. Iruka se disait que s’il devait représenter la tranquillité, ça serait ce moment. Debout, elle contre lui, lui l’enlaçant, le nez vers les feux. Il sentait la tranquillité qui coule dans son esprit, dans ses veines. Il savait que c’était elle. Il ne pouvait pas arrêté de penser à ce qu’elle avait dit. La souffrance. Elle n’y avait jamais pensé. Il l’avait vu sur ses traits. Il avait pu le lire dans son cœur. La jeune femme n’y avait pas pensé à sa propre peine. Et ça le tue, Iruka. Il se demande comment il pourrait survivre face à ça. Il se sent … Mal. Il la tient. Et son âme se calme. C’était ça. La tranquillité. Bien qu’il désire faire plus, il sait que Konoha ne s’était pas fait en un jour. Il fallait plus de temps pour l’aider, profondément. Il fallait qu’il y aille avec douceur.

Il avait très bien compris, ce qu’elle voulait dire par récupère. Il avait comprit, parce qu’elle lui avait déjà dit qu’elle avait mangé des gens. Il se demande comment il fait pour ne pas être dégouté. Il se pose vraiment la question… Puis il se dit qu’il y aurait eu des méthodes pour éviter de tuer, si elle avait connu ces méthodes. Lui, il pouvait lui donner son sang. Elle pouvait prendre la moitié avant qu’il ne tombe dans les pommes. Il évite de lui dire tout de suite. Ce n’est pas le moment. Dès qu’il le pourra, il fera en sorte de lui dire. Il lui promettra. Mais pour le moment, il laisse le moment passer. Il laisse le moment parce qu’il en avait envie. Il en avait besoin. Même s’il était mal mit, il tient. Et quand elle le pousse, il perd l’équilibre. Il la regarde, essaie de lui dire d’arrêter de s’excuser mais préfère attendre. Il reste sur le sol. Il pose ses coudes sur le sol et sourit, d’un petit air canaille.

- Oh oui que ça compte.

Il la regarde avec toujours son sourire de canaille. Il a aimé l’entendre rire. C’était beau un tel rire. Il le voulait plus souvent. Il réfléchit alors à ce que la jeune femme voudrait faire. Le jeu c’était à elle de faire ce qu’elle voulait faire… mais elle n’oserait pas. Il devait faire le premier pas, le second, et tous les autres pas jusqu’à ce qu’elle le fasse d’elle-même, plus à l’aise. Ok. Pas de soucis. Il accepte de le travaille.

- Trois fois d’affilé ? Tu commences fort, fit-il toujours couché pratiquement sur le sol, les coudes pour se tenir, Tsugumi, approche toi et fait ce que tu avais envie de faire. Embrasses ou caresses ma cicatrice. C’est ce que tu m’as fit vouloir faire par téléphone, alors fais-le.

Il la regarde, se relève à peine pour lui tendre la main, pour qu’elle la prenne, s’approche de lui. Il avait froid maintenant qu’elle n’était plus contre son corps. C’était étrange l’attachement qu’il ressentait pour elle, maintenant. C’était très étrange. Il était attaché à cette femme. Pas comme il avait pu être attaché pour son ex. Pas comme il avait pu être attaché à une élève. C’était quelque chose d’étrange. Il avait besoin de l’aider. Il avait besoin de la toucher. Mais s’il le faisait sans son autorisation, c’était elle qui lui devrait un gage … peut-être qu’il en a envie… non. Non. Il faut qu’il la laisse faire, d’abord. Plus tard, il la toucherait sans le demander, juste pour voir ce qu’elle demanderait de lui. Peut-être demanderait-elle un baiser, elle aussi ?

Tsugumi garde ses mains devant ses lèvres en attendant les gages de la part d’Iruka. Elle le regarde avec ses grands yeux bien grands ouverts. Remplis d’une curiosité quasi enfantine. Elle a l’habitude d’attendre les “sanctions” avec un certaine résignation, mêlée à un peu d’appréhension. Mais elle sait parfaitement, sans le moindre doute, que le ninja de Konoha ne va pas lui faire de mal. Alors c’est avec un drôle d’enthousiasme qu’elle ne connait pas bien qu’elle attend de voir ce qu’il va lui donner à faire. Et le regard étrange d’Iruka ne fait qu’accroître cette drôle d’impatience. Et puis la “sentence” tombe.

“Oh.”

Elle baisse doucement les mains, en sentant ses joues chauffer un peu. Elle garde son regard fixé sur le jeune homme même s’il danse entre ses yeux, sa cicatrice, ses lèvres et sa peau étrangement foncée.

“D’accord …”

Elle est lente, Tsugumi. Très lente parce que déjà, elle prend le temps d’imaginer. De se visualiser s’approchant du ninja, tendant les doigts vers son visage avant de toucher sa peau. Qui sera chaude, ça elle le sait. Douce ? Elle ne le sait pas encore … D’abord elle pense à tout ça, et ensuite elle se met en mouvement. La jeune femme s’installe sur ses genoux à côté d’Iruka, et s’appuie sur une main pour se pencher vers lui et tendre l’autre avant de poser son auriculaire et son majeur sur le début de la cicatrice du ninja. Ce n’est pas pour rien qu’elle a utilisé ces doigts-là, même si c’est complètement inconscient de sa part. Ce sont les deux seuls doigts de sa main droite qui ne sont pas ornés d’une cicatrice. Elle s’approche encore un peu, et fait glisser la pulpe de ses phalanges le long de la balafre, imprimant tous ses reliefs contre son epiderme. Et dans son coeur aussi. Elle le sent, Tsugumi, à chaque centimètre supplémentaire parcourru, son coeur qui se serre d’une sorte de tristesse qu’elle ne connaissait pas non plus même si elle la comprend vite. Elle est triste pour lui. Pour la blessure, l’attaque du démon, la mort de ses parents.

Elle se rapproche encore, sans vraiment s’en rendre compte. L’odeur d’Iruka qui emplit son espace ne l’alarme pas, parce que même ça, c’est rassurant chez lui. Et qu’elle se laisse bercer par les pulsations du sang de son visage.

“Tu … Tu veux bien me raconter ?”

Elle est curieuse. Un petit peu des événements et surtout de ce qu’il peut se passer dans la tête d’Iruka à propos de tout ça. La peine, la colère, les regrets. Qu’est-ce qui reste accroché à tout ça ? Comment tout ça fait battre son coeur ? Tsugumi laisse ses deux doigts intacts glisser sur la joue du jeune homme puis pose sa main sur son torse. Elle veut savoir comment bat son coeur à propos de cette histoire, littéralement.

“Si tu veux hein … t’es pas obligé de me raconter si tu veux pas … le démon renard, tout ça … ça devait pas être cool …”

La voix de la jeune femme disparait au fur et à mesure de la phrase en même temps qu’elle baisse la tête. Elle sait qu’elle a le droit de demander avec lui, mais c’est pas pour autant qu’elle est à l’aise avec le fait. Elle se bouffe les lèvres pour éviter de s’excuser encore. Pour autant, elle ne rompt pas la contact avec Iruka, car son coeur la rassure encore.

Il la regarde, la main dans la sienne, assis sur le sol pendant qu’elle était debout telle l’héroïne de ses rêves les plus fous, -voilà qu’il se met à faire le poète en carton en plus-, il la regarde et se demande ce qu’elle pense, ce qu’elle essaie de penser, ce qu’elle désire. Il essaie de comprendre cette jeune femme pour se caler à son envie et pouvoir lui apporter l’aide adéquate. Parce qu’en plus d’avoir un tendre attachement à la jeune femme, il y avait aussi autre chose, il voulait l’aider. Sans pitié. Ce n’était pas la pitié qui le poussait à faire tout ça. La justice. C’était un besoin qu’elle comprenne ce qu’elle aurait mérité, ce dont on l’avait dépouillé. Les enfants méritent tous d’être aimés et protégés. Qu’importe leur pouvoir, leur clan, leur force. Les enfants méritaient d’apprendre à être aimé. Et Iruka comptait montrer à Tsugumi qu’elle le méritait aussi.

Tout le monde mérite l’amour et la patience, alors il la laisse prendre son temps. Les gestes pouvaient être lents, ou fait par peur avec rapidité, dans tous les cas, ils étaient justes. Il n’avait pas peur de ses doigts contre sa peau. Alors il la regarde faire. Remarque son manège avec ses doigts mais ne dit rien. Il la laisse faire en silence. Pour le moment. Un jour, il lui dirait de toucher son visage avec toute sa main. Il lui dirait de toucher son corps avec son corps. Il lui dirait de ne pas craindre la sensation de ses marques sur sa peau. Mais pour le moment, il était bien trop tôt pour ça. Alors il la regarde simplement faire, profite de la sensation de ses doigts contre sa joue, puis son nez, puis sa joue et il sourit. Il la regarde et la laisse continuer à toucher son visage.

- Il y a une attaque. Démon renard à neuf queues. Nous ne parleront pas de la politique intérieure de Konoha qui s’est renvoyé la faute comme une balle de ping pong…

On avait accusé les Uchiwa, puis dit que les Hokage n’étaient pas assez bon, on avait critiqué le troisième, puis les Huyga de pas avoir fait plus … bref, dans le village, après l’attaque, il y avait eu plus de spéculation sur ce qu’il se passait qu’autre chose. Comme si tout le monde était devenu fou. Iruka était d’accord avec ça … après l’attaque, même lui était devenu fou d’une certaine manière. Se fichant de tout, n’écoutant plus, détestant tout le monde. Il avait eu un peu de mal à se souvenir de qui il était, mais il était redevenu lui. Et maintenant ? Il savait que la folie était toujours là, mais plus posé, plus enfoui, contenu comme le renard à neuf queue aurait dû l’être. Si la jeune femme voulait entendre son cœur, elle sentirait un calme tranquille. Une sérénité face aux mots qui pourtant étaient lourds de sens. Il approche son visage de celui de la jeune femme, utilisant son nez pour pousser le nez de la jeune femme et l’obligeait à le regarder.

- Mes parents étaient au combat. Ils étaient tous les deux spécialisés dans la protection des enfants, comme moi. Ils protégeaient les plus jeunes des répercutions de l’attaque. Moi ? Je voulais aider aussi. Alors quand j’ai réalisé qu’une famille composé d’une mère et de trois enfants étaient manquant dans la plaque, je suis sortie. Je ne savais même pas à ce moment là, que mes parents étaient morts. Je suis sorti, j’ai traversé Konoha en évitant les débris et je suis rentré chez eux. Malheureusement, plus ou moins au même moment, une queue du renard à cogné juste à côté. Pas sur la maison, sinon, je serais mort, mais assez proche pour en blesser la structure de la maison. Les fondations se sont ouvertes et j’ai pu aider la famille à se protéger sous les débris, le temps qu’on vienne nous chercher.

Il releva sa main, utilisa ses doigts pour se caler sur ceux de la jeune femme et lui faire toucher sa joue avec la paume.

- Cette cicatrice, et une autre que j’ai dans le dos, vient de ce jour. Une charpente met tombé dessus. La coupure était profonde, mais je ne me souviens même pas avoir eu mal.

Il se souvient simplement que le sang, ça pue et ça pègue. Il ne se souvient pas que ça fasse mal. Il avait trop d’adrénaline pour ressentir la douleur. Même maintenant, cette cicatrice dont il avait eu honte à une époque lui rappelle simplement qu’il avait fait ce que ses parents auraient fait. Protéger. Même s’il était qu’un petit aspirant ninja, il avait pu sauver cette famille. Et sa cicatrice lui rappelait. Qu’il était apte à protéger. Il appuie un peu plus la main de la jeune femme contre sa joue et tourne la tête pour en embrasser la paume. Avant de se figer.

- Mince, je viens encore de toucher sans te demander, réalisa-t-il en lâchant tout.

Et il ne l’avait réellement pas fait exprès. Il sourit. Elle avait le droit de lui donner un gage.

Tsugumi reste un long moment silencieuse. Un tout petit sourire est venu orner le coin de ses lèvres quand Iruka l’a lâchée, après avoir réalisé sa “faute”. Pas parce qu’il s’est pris à son propre jeu, mais parce qu’elle se rend compte que ça ne la dérange pas du tout, qu’il la touche. Pourtant … pourtant elle aurait toutes les raisons de le repousser. Au moins. La jeune femme ne supportait qu’un seul contact physique jusque-là. Celui de son maître, qui aurait littéralement pu jouer à la poupée avec elle s’il le désirait. L’habiller, la coiffer, la faire bouger à sa place. Alors qu’il était la personne qui la faisait le plus souffrir physiquement. Jamais elle n’avait eu plus mal qu’entre ses mains. Mais c’était tous les autres. Tous les autres qu’elle repoussait avec cris, et violences. Jusqu’à ce qu’elle vrille complètement à cause de l’autre serpent à lunettes, et ne se mette à … Enfin Orochimaru avait fait passer des consignes. Personne n’avait plus le droit de l’approcher à moins de deux mètres. Et devait se tourner face au mur au cas où il la croisait dans un couloir. Bref. Et puis elle avait été toute seule. Elle avait cherché la présence des autres sur cette foutue appli. Et maintenant … Non. Qu’Iruka la touche ne lui posait pas le moindre problème. Même quand ils avaient été nez contre nez, et qu’elle avait senti son sang venir lui réchauffer la nuque, les oreilles et les joues. C’était étrange. Mais ça n’était pas désagréable. Et elle n’avait certainement pas peur de ses intentions.

Surtout maintenant qu’elle avait senti le calme paisible et chaleureux dans sa poitrine alors que le ninja de Konoha lui racontait ce qui devait très certainement être le pire jour de sa vie. Elle aussi était infiniment calme quand elle pensait à ses propres horreurs. Mais ça, c’était parce qu’elle maîtrisait le flux de son sang, … et qu’elle était vaguement psychopathe sur les bords. Bref.

Alors non, Tsugumi ne dit rien tout de suite, et l’observe juste avec son petit sourire, la tête inclinée sur le côté. Son cerveau tourne à plein régime. Et puis elle finit par desserrer les lèvres.

“Toutes les personnes que j’ai rencontrées, tous les soldats et marionnettes d’Orochimaru, en somme, parce que à part toi .. et une autre … enfin y a l’autre serpent à lunettes aussi, mais lui, il est profondément méchant, je crois. Enfin je m’égare … Ils ont le même point commun. La souffrance. Et toi aussi. Mais la différence entre eux et toi, c’est que tu as accepté. Eux, jamais. ils cherchent une compensation à leur malheur. Tu m’as écrit que tu étais “moyen”. Moi je trouve que tu es plutôt héroïque.”

C’est un résumé un petit peu confus de tout ce qui lui a traversé l’esprit en écoutant son récit. Elle a repensé à tout ceux comme elle, qui après avoir perdu les leurs, une personne importante, se sont tournées vers le noir. Elle a pensé au jeune Uchiha. Elle a tenté de visualiser la douleur du lendemain d’Iruka, physique et surtout émotionnelle. Elle a pensé à tout ça dans tous les sens et elle est arrivée à cette conclusion qu’elle voulait lui dire. Il est très loin d’être moyen. Et elle en tout cas, elle le trouve fantastique. Héroïque. C’est le terme.

“Un gage alors …”

Oui, elle saute du coq à l’âne comme ça. Tsuumi a déballé sa pensée personnelle et revient sur la discussion. Encore quelques difficultées à converser normalement, la demoiselle. Tsugumi pose son index sur son menton et réfléchit à un gage qu’elle pourrait donner au ninja. Ou plutôt,à quelque chose qu’elle voudrait qu’il fasse. Il y a plein de choses qu’elle voudrait qu’il fasse. Mais pas tout de suite. Elle ne sait pas trop comment … Comment faire. Ou comment elle va réagir à tout ça, parce que ... Parce qu'elle sait que ça reste là. Rampant au fond de sa tête. Elle le sent physiquement. Alors ça sert à rien de brusquer les choses et de … Bref. Qu’est-ce qu’elle veut qu’Iruka fasse, maintenant.

“Tu peux me faire rire ?”

Ok, demander comme ça, c’est un peu zarb. Mais ça, elle ne le sait pas Tsugumi. Elle sait juste qu’elle n’a jamais beaucoup ri. Un petit peu avec lui au téléphone, et quand elle la fait tomber quelques minutes plus tôt. Et c’était agréable. Alors elle a envie de rire encore. Avec lui.

Il s’attendait à entendre un gage … quelque chose qui soit … un gage. Quelque chose à faire pour se faire pardonner de son acte. Il n’arrêtait pas de la toucher sans permission. Plus il la touchait sans permission, plus il avait envie de la toucher, tout court. Mais il fallait attendre la permission, surtout avec elle … elle qui était toujours dans une manière de pensées très « non méritante »… Alors quand elle parle, il s’attend à tout. Presque tout. Pas à ça. Il la regarde et bat des cils un peu perdu pour tout remettre dans le contexte. Quoi ?

- Je …

Il voulait se défendre, dire qu’il n’était pas héroïque, loin de là. Qu’il n’était qu’une personne normale, dans la norme. La normalité absolue. Il avait une cicatrice sur le visage dans la norme, ni trop affreuse, ni trop visible mais là. Il avait l’âge et la taille moyenne. Il avait la couleur de cheveux de tout le monde. Il était la normalité dans son état le plus brute. Il était bon en tout, spécialisé en rien. C’était un « touche à tout » qui avait mis le fait d’être normal au rends d’avantage. Personne n’était plus normal que lui. Et il pouvait aider, à sa hauteur, tout le monde. Cependant, la définition de la jeune femme était cohérente. En effet, il ne cherchait pas à compenser son malheur. Plus jamais. Il n’allait pas se mettre à faire du mal parce que le temps, la malchance, le hasard, avaient mis des cailloux dans sa chaussures pour traverser sa vie.

- Merci, souffla-t-il simplement juste avant qu’elle ne reparle de son gage.

Il avait déjà oublié. Il était surtout déjà en train de penser qu’il avait envie de lui faire un baiser, de la prendre dans ses bras, de la remercier pour ce qu’elle pense de lui, et de lui montrer qu’elle l’était aussi. Parce qu’elle avait survécu. Les survivants avaient tous quelque chose d’héroïque en eux, même s’ils ne faisaient rien pour survivre. Ils étaient là. Et cela suffit. Son gage le surprend mais il lui tend la main pour venir s’assoir et la prendre dans ses bras.

- Il y a deux façons de faire rire possible. La première est une méthode physique. Je te fais des guillis en touchant tes flancs. Si tu crains les guillis, ça marchera directement. La deuxième me demandera un peu plus de temps. Et que tu acceptes de sortir encore pleiiiiiin de fois avec moi, pour que je puisse comprendre ton humour, ce qui te fait sourire, puis rire. Je suis sûr qu’il n’y a pas que les blagues d’humour noir qui pourrait te faire sourire ….

Il pourrait essayer de faire une blague, mais pour le moment … il n’avait pas envie de faire de l’humour noir. Il avait envie de se coucher avec elle dans les bras, et de finir cette soirée en discutant. Et qui sait, peut-être qu’il arriverait à la faire rire en … Il se stoppe avant d’écarter son visage de la jeune femme et de faire une grimace.

- Il y a ça aussi, ou jouer à trois petits chats.

Parce qu’il fallait bouger les mains en mouvement, et que parfois, on se loupe, et que les enfants ça les faisait toujours rire de se louper à ce jeu. Ce qui était mignon. Iruka aimait bien les enfants. Il aimerait avoir des enfants. Il arrête de penser à ça tout de suite en supprimant une image qui commençait à se créer dans son esprit. Là, c’était clairement aller trop vite en besogne !

Tsugumi écoute avec attention les explications d’Iruka. Comment rire. Elle se demande vraiment comment rire. Pourtant, à chaque fois qu’elle a ri, elle ne l’a pas vu venir. C’est arrivé, c’est tout. C’était très très agréable, mais elle ne l’avait pas choisi. Est-ce qu’on peut choisir de rire ? Rire exprès ? Y avait-il des choses qui marchaient à chaque fois pour faire rire ? Des blagues certainement. Mais il fallait trouver les bonnes. C’est compliqué. Donc la jeune femme écoute Irauka parler. Des guillis ? En touchant les flancs ? Mh, pas sûr. Il ne sait même pas si ça marchera en plus. L’autre technique prendra du temps ? Mh. Ça a l’air compliqué de rire. Pourtant elle rit tout à l’heure et c’était facial. Peut-être que si elle le fait encore tomber ? Non, non. Ce n’est pas drôle du tout. Mh. C’est vraiment compliqué. Elle réfléchit.

“Je sais pas si me toucher … avec tout ce qu’on m’a fait. … si ça marcherait. Je sais pas trop. Et oui. Je pense que j’accepterai de euh te revoir. Plusieurs fois, oui. Enfin je crois.”

Elle est franche et terre à terre, Tsugumi. Bien sûr que là tout de suite, elle voudra le revoir encore une fois. Et une autre et une autre et une autre. Mais elle ne sait pas si elle sera toujours de cet avis le lendemain. Ni même dans dix minutes. Alors elle nuance naturellement sa réflexion, sans chercher à être plus douce dans ce qu’elle dit. Elle ne ment pas, elle ne sait pas faire. Mais bref. La jeune femme réfléchit donc à la question de comment rire. Et que s’il n’y arrive pas, est-ce qu’elle a le droit de lui donner un autre gage ? Ou elle doit attendre la prochaine fois qu’il va la tou- Ah. Mais il le fait là en fait non ? En la tenant dans ses bras. Il a demandé ? Non.

“Tu es encore en train de me toucher, tu sais.”

Elle colle son nez contre la joue d’Iruka et lève les yeux vers le sien juste un peu au-dessus d’elle. Des yeux plissés d’amusement. Elle effleure à peine sa peau avec ses lèvres et puis se recule.

“Tu veux bien me montrer ? “Trois petits chats”. C’est quoi ?”

Tsugumi se détache un petit peu du ninja pour le regarder avec attention. Elle suit ses explications et ses gestes avec la plus grande concentration. Elle ne le prend pas tout à fait comme un jeu, nope, nope. Elle prend ça très très sérieusement (way trop sérieusement pour les gens normaux). Sauf qu’elle galère à mort. Déjà à suivre la comptine. Mais aussi à suivre les gestes en rythme. Elle se plante, souvent. Et si elle ne rit pas, Tsugumi découvre un autre genre d’attitude. Elle boude. Se mélange de frustration, de déception et d’agacement, qui se dessine sur son visage de l’exacte même façon que sur le visage d’un enfant. Avec ce fond de tristesse dans le regard.

“J”arrive pas …”

Qu’elle finit par grommeler, en relevant des yeux désolée vers Iruka.

- On essaiera un jour, quand tu seras prête. Que je te touche pour voir si tu ressens les chatouilles. Ou si tu détestes, ou si tu ressens autre choses.

Non parce que … Les chatouilles ça peut faire rire, mais ça peut aussi être détester par la personne. Ali, son ex pour ceux qui ont oublié dans le fond, détestait ça. Elle pouvait être violente, verbalement surtout, si Iruka lui faisait des chatouilles sans le vouloir. Il y a aussi ceux que ça exite, ceux que ça fait rien du tout et ceux qui trouve que ça gratte. Oui. Cela existe. Des personnes qui trouvent que les chatouilles grattent. Donc. Ils peuvent essayer plus tard. Ils verront. Quand il aura le droit de la toucher. Il ne rebondit pas sur le « je crois » ou son « je pense ». Ils avaient le temps pour ça. Bien plus de temps que ce que Tsugumi semble le croire. Sinon…. Il ferait en sorte d’être plus … quoi ? Il ne sait pas. Plus indispensable. Même si ce n’était pas comme s’il l’était. Bref. Il arrête de se prendre la tête maintenant jusqu’à …. OH. Merde. Il se recule et rougit avant de baragouiner le fait que c’était … presque comme être addict d’être auprès d’elle.

- Flûte ! Tu as le droit à un autre gage alors, fit-il en se décalant un peu.

Il commençait déjà à se maudire d’avoir proposer ce deal stupide … parce qu’il a clairement envie de la toucher encore … Et aussi parce qu’il a besoin de la toucher. La différence. L’envie vient de lui, son envie égoïste de la toucher. Son besoin vient d’elle. Il a besoin de la toucher pour qu’elle puisse différencier son toucher de tous les autres. De tous ceux qui l’on blessait avant qu’ils ne se rencontrent. Il avait besoin de lui faire comprendre qu’il ne la blesserait pas. Il décide de lui apprendre « trois petits chats » et sourit quand elle n’y arrive pas … puis … il rit. Il la regarde bouder et il rit. Avant de lui lancer son propre regard désolé.

- C’est un jeu, Tsugumi. Le but, c’est de s’amuser et de réussir à finir la chanson, mais si on se manque, ce n’est pas grave. Je vais m’approcher, j’ai demandé tu as vu….

Mais il n’attend pas la réponse et s’assoit à côté d’elle alors que le ciel qui était jadis parsemé de feux d’artifice était redevenu noir et pailleté par les étoiles.

- Je t’ai promis de te faire rire, pas de te faire bouder. Et c’est moi qui ris en plus. Alors je vais trouver des activités pour te faire rire. Mais pour ça j’ai besoin que tu comprennes que tu as le droit de te tromper, d’échouer, de ne pas réussir. Tu as même le droit de ne pas aimer jouer à « trois petits chats ». Parce que le but de rire, c’est de se sentir bien.

Et en disant cela, il met sa tête sur son épaule avant de remonter son visage de manière adorable. Il la regarde avant d’écarquiller les yeux et de se mettre à rire… Il rit, la tête contre son cou. Il regarde Tsugumi qui ne comprend pas, certainement.

- Et … je te dois encore un gage, fit-il alors qu’il sourit. Je crois que je suis incapable d’arrêter de te toucher. Ce qui fait de moi un affreux jojo. Parle-moi de toi, Tsugumi. Tu n’es plus … tu es libre depuis un moment. Qu’est-ce que tu as appris aimé faire ? Est-ce que tu aimes aller voir des films, lire, sauter pour sentir la gravité sous tes pieds. Je vais me faire une mission de te faire rire, mais pour ça je dois tout connaître de toi. Et en plus, tu as deux autres gages pour m’y aider.

Il se recule. Sourit encore alors qu’il laisse son corps contre le sien. Bon. Il doit arrêter de la toucher… ou alors, il la touche une fois et ne la laisse plus jamais partir ? D’ailleurs…

- Tu dors où ?

Elle n’avait pas de maison, de personne qui pouvait l’aider, elle ne semblait pas avoir d’argent nécessairement … Dormait-elle dehors ? Seule ? Même si forte … elle devait se sentir si seule… Cela dérange Iruka qui n’avait jamais été véritablement seul de toute sa vie.

Elle est déçue et elle boude, oui. Déjà parce qu'elle n'y arrive pas, mais en plus parce que ça ne la fait pas rire ! Par contre, Ieuka se marre lui. Et Tsugumi sourit en le regardant rire. Ça, ça la ferait presque rire. Lui qui rigole. Il s'approche, après avoir prévenu cette fois eh, et la jeune femme l'observe avec un regard un peu étonné.

"Le droit d'échouer ?? Je peux ? … D'accord … avec toi je veux bien."

Avec lui, elle peut échouer. Il ne lui fera pas de mal. Il ne la profitera pas de nourriture, de lumière, ou de contact humain si elle se trompe. Mh. Ce n'est pas bien de ne pas réussir. Mais avec Iruka, ça ira. Elle peut. Alors elle veut bien, oui. Surtout vu sa bonne bouille quand il lève les yeux vers elle. Oui. Elle le trouve mignon. Presque la même sensation que quand elle regarde les écureuils dans les branches d'arbres, mais avec quelque chose en plus. Parce qu'elle n'a pas envie d'aller se coller contre les écureuils, et de sentir leur odeur. Mais en tout cas, elle le trouve mignon et elle a envie qu'il la garde contre elle. Parce que c'est chaud et rassurant. C'est ce qu'elle veut dire mais il se met à rire, contre son cou, et ça lui déclenche une sensation très étrange. Un frisson de la peau de sa gorge jusqu'à l'intérieur de son ventre. Elle ne sait pas du tout ce que c'est, mais ça aussi, c'est très agréable.

"Un affreux Jojo …"
Qu'elle répète avec un sourire en coin, alors qu'Iruka se dispute lui-même. Elle ne sait pas trop ce que ça veut dire, même si elle comprend l'intention derrière les mots. Mais les mots eux, la font rire un p'tit peu en tout cas.

Et puis le ninja se donne soudain pour mission de tout savoir sur elle. Tsugumi se demande bien par quoi elle va pouvoir commencer quand il pose soudain une autre question qui l'aide à commencer.

"Dans les arbres quand il ne pleut pas. Sinon dans des grottes. Mais je préfère pouvoir voir les étoiles. Je les voyais pas souvent avant. Et puis il y a les oiseaux. Et les écureuils."

Tsugumi sourit franchement, et tellement naturellement qu'elle ne s'en rend même pas compte. Elle aime vraiment voir ces petits rats roux des arbres, avec leurs queues toutes poilues. Elle aime les bêtes en général. Surtout les rongeurs. D'ailleurs… La jeune femme se déplace un petit peu, pour combler la petite distance qu'Iruka a remis entre eux. La chaleur. Elle a vraiment besoin de sa chaleur.

"Je suis amie avec un raton laveur. Je l'ai appelé Prune, parce qu'il aime bien les prunes. Plus que les autres fruits, je veux dire. J'aime bien regarder les castors faire des barrages même si je comprends pas pourquoi ils font ça. J'aime bien mettre mes pieds dans l'eau. Et dans l'herbe. Mais pas l'un après l'autre parce que sinon l'herbe colle aux pieds au lieu de juste les caresser. Mmmmh. Je fais pas grand chose, tu sais. Je mange, je me promène, j'observe et je dors. J'ai rencontrée une ninja qui faisait pareil que moi. Quelqu'un qui avait beaucoup souffert aussi. Elle m'a dit que c'était normal. Qu'on vivait comme les grands prédateurs en période de paix. Dormir et se nourrir. C'est tout ce qu'on a à faire."

Tsugumi trouve ça juste. Elle sait où elle se place dans la chaîne alimentaire, au vu de ses besoins, ses capacités et son invulnérabilité. Et elle avait trouvé en cette femme le même regard que celui d'une vieille ourse fatiguée. Donc. Elle trouve cette réflexion juste. Mais elle n'a plus envie de vivre comme ça. Maintenant qu'elle avait eu le temps de se reposer.

“Mais j’aimerai bien … Mmh. J’aimerai bien voir ce que ça fait d’être humain. Pas une arme. Pas un prédateur. Juste humain. Pour rire. Embrasser. Et faire toutes ces choses là, lire, faire ce que font les gens en bas sur la place, ou voir l'autre truc.”

Voir des films. Tsugumi n’a absolument aucune idée de ce qu’est un film. Elle tourne ses yeux vers Iruka.

“Nouveau gage pour tout ceux que tu le dois déjà. Tu vas être mon professeur. Pour m’aider à connaître tout ça. Enfin si tu veux bien …”

Elle l’a presque dit avec aplomb. En le regardant droit dans les yeux. Avant de les baisser pour regarder ailleurs et nuancer son ordre en demande. Tu parles d’un grand prédateur …

- Tu peux. Avec moi, avec les autres qui sont liés à moi aussi. Il n’y a rien qui ne soit plus important que l’apprentissage, et on apprend en échouant.

Naruto était l’exemple le plus simple. Il avait échoué milles fois, il était tombé, il avait souffert mais il était revenu ensuite, encore et encore. La technique qu’il utilise le plus souvent ? Le multiclonage. Technique qu’il ne savait pas du tout gérer avant. Parce que Naruto avait réussi après avoir échouer. Alors, elle pouvait échouer, milles fois encore, ça ne lui dérange pas à Iruka. Pas du tout même. Il préfère cela, et l’aider à trouver sa propre réussite. Parce que parfois, ce sont les choses qui foirent qui changent une technique. Il peut parler de Kakashi qui, parce qu’il n’arrivait pas à utiliser le Rasengan, il a inventé le midori.

Il écoute les réponses de la jeune femme sur ses nombreuses questions. Il se demande s’il peut l’inviter chez lui sans que cela ne fasse étrange … Il se demande ce que ferait la bienséance… Il ne la connait pas depuis longtemps, et ça faisait très rapide de l’inviter chez lui comme ça … mais elle était seule, dans les arbres ou les grottes… et ça le dérange qu’elle soit seule. Il regarde son sourire, observe son expression alors que son cœur se serre à l’idée que la jeune femme puisse perdre un jour son sourire, définitivement.

- Ils le font pour inonder les zones boisées et de réguler la hauteur de l'eau. Leurs barrages, ce sont leurs maisons. Ils partent de la rive vers l’eau pour ne pas être trop immergé et faire un nid. Ils savent que les prédateurs ne pourront pas venir les chercher au cœur de leur hutte.

C’était le genre de question qu’un enfant pourrait lui poser, alors il avait appris la réponse. Il ne se serait pas poser la question avant. C’était pour ça qu’il trouvait les enfants incroyables. Les enfants, et Tsugumi, avaient une vision différente du monde. Il la regarde. Un grand prédateur en période de paix. Mais il était la maintenant. Qu’est-ce qu’il pourrait être dans cette analogie ? Il était la guerre, ou le fait de devenir une proie ? Il ne serait le dire. Profite de la chaleur de la jeune femme en restant silencieux. Il l’écoute, hoche la tête positivement. Ouais. Il pourrait lui proposer de venir avec lui. Vivre avec lui. Pour lui apprendre et l’aider. Et si elle ne veut rien de plus avec lui que de l’aide, il la laisserait partir. Non pas comme un prédateur, mais comme un ami. Il fit un sourire, se penche en caressant un peu plus sa main dans la sienne.

- Ce n’est pas un gage, ça. Je comptais déjà le faire. Répondre à tes questions et t’aider si je le peux. Si tu le veux. Mais je me demande simplement comment le faire. Accepterais-tu de vivre avec moi ? J’ai un appartement de fonction, pour les ninjas, un lit mais je peux dormir sur le canapé, petite cuisine, mais ça peut être suffisant. Prune peut venir aussi et je t’apprendrais ce que je sais. N’oublies pas que les petits veulent te rencontrer aussi !

"Donc ils font des douves."

Elle conclue, pensive. Oui, Tsugumi ne sait absolument pas ce qu'est un film, mais les douves, elle connaît. Tous les trucs pour dissimuler ou protéger un endroit, elle connaît. Puisqu'elle a vécu la grande majorité de sa vie dans ce genre d'endroit, et qu'elle s'en est même récemment "échappée", elle connaît plutôt bien.

"C'est une bonne idée, en fait … j'aime bien l'eau. Vivre à côté d'un ruisseau, c'est chouette …"

Tsugumi réfléchit à voix haute. Elle s'imagine bien vivre dans une petite cabane près d'un courant d'eau, et l'entendre ruisseler. Enfin tout comme elle vit maintenant, mais pourquoi pas avec un matelas à la place d'une branche d'arbre, ahah. Oui, que ve soit un petit plus confortable, ou un petit peu plus humain. C'est sans doute parce qu'elle n'a jamais eu accès à ce monde là, celui de tous les autres à peu près normaux, qu'elle a maintenant envie d'y poser les pieds. De s'en rapprocher un tout petit peu. Mais c'est aussi pour ça que ça lui fiche autant la frousse.

Alors oui, elle compte sur Iruka, maintenant qu'il est à ses côtés, pour l'aider avec tout ça. Il est gentil, doux, compréhensif et visiblement à l'aise avec les autres. Donc il lui a l'air parfait pour l'aider à s'approcher de tout ça. Il lui a l'air parfait tout court, en effet. Mh.

"Merci, Iruka."

Elle joue avec les doigts du jeune homme, le remercie à mi-voix et réfléchit à ma question qu'il vient de lui poser. Avec une drôle de tête. Parce qu'elle est surprise, et … interloquée. Une drôle de question. Elle ne sait pas trop ce que ça impliquerait. Et elle paie aussi à imaginer à quoi ça peut ressembler chez lui, elle se rend compte. La jeune femme ne connaît vraiment pas grand chose. Même pas l'intérieur d'un appartement, même si elle arrive un petit peu à l'imaginer avec les explications d'Iruka.

"Mh. Il faudrait que je vois ton hokage avant. Qu'elle me pardonne. Et. Je sais pas si Prune voudra me suivre. Il fait comme il veut de toute façon. Je. Je crois que je serai triste s'il vient pas. Mais. Il fait comme il veut."

Oui. Tsugumi fronce doucement les sourcils. Elle n'aime pas beaucoup l'idée de laisser Prune derrière elle. Ce qui est stupide d'ailleurs. Un raton laveur n'a rien à faire dans un village ninja. Encore moins dans un appartement. C'est tout à fait logique de le laisser vivre tranquillement dans sa forêt. Mais ça lui serre le cœur d'y penser. La jeune femme secoue doucement la tête et reprend sa réflexion.

"Mais je pourrai sans doute venir. Chez toi. Non ? Je sais pas trop. C'est pas bizarre ?"

La jeune femme tourne ses yeux vers le ciel et réfléchit encore. A voix haute.

"Je sais pas. Je veux bien voir les enfants. Je veux bien te voir. Tous les jours. Mais. Je ne sais pas ce que je ferai. A Konoha. Je ne suis pas contre venir, hein. Chez toi. Mais. Je sais pas ce que je pourrais faire. Je sais pas faire grand chose de toute façon."

Meh. Tsugumi lève sa main libre en l'air pour compter ses compétences.

"Je sais tuer. Survivre. Disparaitre. Manipuler les gens en manipulant leur sang. Et …"

Elle cherche un dernier truc qu'elle saurait faire pour pouvoir lever les cinq doigts de sa main.

"Recoudre. Je sais recoudre des plaies. Et voilà."

Cinq. Youpi. La jeune femme sourit. Elle a tendu ses cinq doigts. Elle a réussi à trouver cinq trucs qu'elle sait faire. Et pas juste "tuer".