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LE TEMPS D'UN RP

If nothing saves us from death, may love at least save us from life. ((Tommy x Eliza))

Mad Max
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Sabrina
Mad Max
Ven 18 Juin - 15:08
Le contexte du RP
Mise en situation
Birmingham - 1920.


C’est le goût de l’interdit et de la passion qui se mélange. C’est des moments partagés en secret, à l’abri des regards...c’est deux routes qui se croisent pour offrir aux deux voyageurs des instants de paix à l’aube d’une guerre pour le pouvoir et la richesse.

Fiancée contre son gré à William Billy Kimber, un gros bonnet possédant la majorité des paris légaux sur les courses hippiques, Eliza Marie Wellington, délicate bourgeoise à la vie toute tracée...se retrouve à croiser le chemin de Thomas Shelby. À la tête d’un gang important de Birmingham, Tommy est animé par un profond besoin d’étendre l’influence des Peaky Blinders par delà les frontières de Small Heath. Seulement, ce qu’il ne s’attend pas à trouver au milieu de cette lutte pour le pouvoir...n’est rien d’autre qu’un semblant de calme, dans les bras d’une femme promise à un autre, à un ennemi...son ennemi.


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But do you feel like a young God? You know the two of us are just young Gods and we'll be flying through the streets with the people underneath...And they're running, running, running.
Mad Max
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Sabrina
Mad Max
Ven 18 Juin - 15:22
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Eliza Wellington
J'ai 25 ans ans et je vis à Londres, Angleterre.  Sinon, grâce à ma malchance, je suis fiancée à Billy Kimber et je ne le vis pas spécialement bien.

If nothing saves us from death, may love at least save us from life. ((Tommy x Eliza)) 59x2

The world was on fire and no one could save me but you,
It's strange what desire will make foolish people do,
I never dreamed that I'd meet somebody like you.


Évaporée, douce et distraite, c’est ainsi que l’on pourrait caractériser cette bourgeoise aux yeux lumineux mais rêveurs. C’est une femme à l’allure discrète et délicate, qui se complaît dans la solitude et la loyauté qu’elle voue à sa famille. Loin d’être audacieuse ou brave, son âme est pourtant empli d'impétuosité, laquelle s’exprime lorsqu’Eliza est juché sur le dos d’un cheval. Seulement, cette audace, qui au cours de sa jeunesse enveloppait entièrement son cœur...s’est effacée au fil des années, alors qu’Eliza se retrouvait progressivement contrainte à ployer devant la volonté de son père et des nombreuses responsabilités qui retombaient sur ses épaules, en tant qu’aînée de sa fratrie.

Fuyant désespérément l'inconnu, car bien trop lâche pour l'affronter... elle ne s’est, jusqu’à ce jour, jamais détournée du chemin que ses parents lui ont construit mais son cœur lui souffle parfois qu’une existence plus heureuse, plus palpitante, l’attend hors des sentiers battus.

jfa2.gifEye contact is a dangerous,
dangerous thing. But lovely.
Oh, so lovely.  


Le vacarme étourdissant de la foule s’était atténué. Ici, au milieu de ce corridor bordé par de nombreuses stalles, régnait un silence apaisant, seulement brisé par le bruissement des chevaux mastiquant tranquillement leur foin ou le bruit de leur sabot frappant de temps à autre contre le sol. Ici, il n’y avait nul parfum de citronnelles ou de roses. Flottaient dans l’air les effluves du fourrage, de la transpiration, de la poussière et l’odeur si spécifique des bêtes. Vêtue d’une somptueuse robe carminée, parée d’un collier orné d’infimes diamants qui rappelaient ceux qui pendaient à ses oreilles, la gracile silhouette d’Eliza Marie Wellington contrastait avec le décor. Elle était comme une fleur, au milieu d’un champ d’herbe fanée. Pourtant, en dépit de son apparence de riche bourgeoise, c’était dans ce milieu poussiéreux que la jeune femme s’épanouissait. C’était dans cet environnement qu'elle respirait le mieux.

En cette fin de matinée, la plupart des spectateurs se rassemblaient dans les bars ou les nombreux restaurants, aussi les écuries étaient-elles vides de toutes âmes humaines, lui permettant de profiter seule de la compagnie des animaux...et de sa solitude. Oh, elle se doutait que Billy Kimber l’attendait, quelque part. Sans doute persiflait-il à son encontre et son cruel manque de ponctualité. Seulement...Eliza souhaitait s’attarder un peu dans la stabulation, rien que pour s’assurer du bien-être de sa jument favorite. Elle était incapable de réprimer sa nervosité lorsqu’approchait le moment des courses, mais elle ne pouvait encore moins supporter les jacassements incessants de l’aristocratie à longueur de journée...surtout quand Billy était à ses côtés, l’odeur désagréable de son cingar flânant autour de lui. Alors, cette douce accalmie, Eliza la chérissait. Chaque minute, chaque seconde, lui étaient précieuses.

La dame s’approcha du box où se trouvait Rosemary, une grande jument, dotée d’un poitrail puissant,d’un regard vif et dont la robe comportait différentes nuances de gris. Elle l’avait vu naître au sein de l’élevage de son père. Elle l’avait vu grandir. Elle l’avait vu remporter quelques belles victoires...Eliza portait un profond attachement à cet animal, quand bien même Rosemary se montrait la plupart du temps caractérielle et capricieuse. La jeune femme s’arrêta près de la porte, laissant son regard voguer dans la stalle...avant de remarquer le réservoir vide de la jument. Elle se recula alors et scruta les alentours...puis avisa un seau abandonné, près d’une large cuvette d’eau.

La bourgeoise se dirigea vers la bassine, ne réfléchissant pas véritablement à la manière dont elle allait bien pouvoir soulever le récipient gorgé d’eau. Eliza s’empara du seau et le fit glisser dans le bassin pour le remplir...puis, non sans difficulté, le souleva, avant de le reposer rapidement, manquant de renverser la totalité de son contenu et d’éclabousser ses vêtements. Elle se redressa aussitôt et écarta de son front une mèche blonde qui s’était échappée de son chignon. Malgré toute sa volonté...elle n’avait manifestement aucune force dans les bras et le dos. Eliza jeta un bref coup d'œil aux alentours. Personne. Elle inspira profondément, avant de poser ses mains sur ses hanches, reportant son attention sur le maudit seau. Quand bien même elle passait son temps libre autour des chevaux...il y avait toujours un palefrenier pour l’empêcher d’accomplir les tâches les plus simples, comme remplir l’abreuvoir d’un cheval… mais, n’y avait-il pas une première fois à tout ?




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MonkeyMama
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Dim 20 Juin - 12:03
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Thomas Shelby
J'ai 29 ans et je vis à Birmingham, Angleterre. Dans la vie, je suis leader des Peaky Blinders et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.

If nothing saves us from death, may love at least save us from life. ((Tommy x Eliza)) Giphy

I wanna hide the truth, I wanna shelter you but with the beast inside, there's nowhere we can hide, no matter what we breed, we still are made of greed
This is my kingdom come.


Un gang familial règne sur un quartier de la ville de Birmingham : les Peaky Blinders, ainsi nommés pour les lames de rasoir qu'ils cachent dans la visière de leur casquette.

Thomas Shelby a l'air d'être quelqu'un de toujours soucieux. Et pour cause, son cerveau est perpétuellement en marche. Ça turbine là-haut. Tommy a des ambitions, de très grandes ambitions, et il se donne toujours les moyens d'atteindre ses objectifs. Il doit donc toujours avoir un coup d'avance.

Impitoyable, le cadet de la fratrie Shelby est prêt à tout pour servir ses ambitions et surtout sa famille. Le pire comme le meilleur, Thomas Shelby est partout.

Réfléchi et discipliné, il n'est pas du genre à céder à l'impulsivité même s'il se cache derrière cette immuable apparence quelqu'un de beaucoup plus torturé qu'il n'y parait.
Tommy n’était pas venu seul à Cheltenham ce jour-là. Ses frères l’avaient évidemment accompagné. Mais pas que. L’intégralité de sa clique était aussi bien présente, prête à frapper dès que l’instant se présentera. Tout un plan finement rodé bourdonnait dans la tête du cadet Shelby. Ça faisait des semaines qu’il s’y préparait, rien n’avait été laissé au hasard. Alors pourquoi diable ne trouvait-il pas Billy Kimber ?! Il a l’impression d’avoir tourné dans cette foutue course pendant des heures déjà, à la recherche de ce bougre de Kimber. Comme s’il s’était volatilisé. D’apparences tout à fait stoïque mais intérieurement passablement agacé, Tommy s’engage dans l’allée des boxs. A l’odeur si familière du cheval et du crottin, il ferme les yeux et s’arrête un instant. Rien qu’un instant. C’est si furtif que c’en est à peine perceptible. Ça lui fait du bien. Comme une reconnexion avec la réalité, une claque nécessaire pour lui rafraichir les idées. Maintenant qu’il a les yeux bien ouverts, il distingue une silhouette au bout de l’allée. Longue et fine, surplombée par un chignon blond. Ses yeux bleus ne perdent rien de la scène et détaillent chaque moment de la besogne qu’a entreprit la demoiselle. Il est suffisamment loin pour parvenir à rester caché mais assez près pour distinguer la scène correctement. Elle cherche à remplir un seau d’eau, sûrement pour approvisionner l’écuelle d’une bête. Elle s’applique à le soulever ensuite mais échoue sous l’oeil vigilant du Peaky Blinders. Evidemment qu’elle n’y arrive pas, pense Thomas. Une bourgeoise, une jeune fille bien avec ses diamants et sa robe qui sent le luxe jusqu’ici. N’a-t-elle pas quelqu’un pour s’occuper de ça ? Tommy aurait pu simplement continuer sa route. C’est ce qu’il aurait du faire, faire tomber Billy primant sur son envie de se conduire en gentleman. Mais non. Il a fait un pas, puis deux, avant de finalement se retrouver tout naturellement auprès de l’inconnue, conduit par un sentiment qu’il ne s’explique pas. Une intuition ? « Je mets ça où ? » demanda-t-il après avoir soulevé le seau. Pas de bonjour, pas de formule de politesse superflue. Incisif, Tommy n’est pas du genre à faire dans la dentelle. Ce n’est que dans l’attente de la réponse de la demoiselle que Thomas se risque à croiser son regard. Il est de suite frappé par la douceur de ses traits, il en oublie presque son objectif initial. Il perd son temps à aider une demoiselle en détresse. Un temps précieux… A moins que ?  
Mad Max
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Dim 20 Juin - 17:19
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Eliza Wellington
J'ai 25 ans ans et je vis à Londres, Angleterre.  Sinon, grâce à ma malchance, je suis fiancée à Billy Kimber et je ne le vis pas spécialement bien.

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Évaporée, douce et distraite, c’est ainsi que l’on pourrait caractériser cette bourgeoise aux yeux lumineux mais rêveurs. C’est une femme à l’allure discrète et délicate, qui se complaît dans la solitude et la loyauté qu’elle voue à sa famille. Loin d’être audacieuse ou brave, son âme est pourtant empli d'impétuosité, laquelle s’exprime lorsqu’Eliza est juché sur le dos d’un cheval. Seulement, cette audace, qui au cours de sa jeunesse enveloppait entièrement son cœur...s’est effacée au fil des années, alors qu’Eliza se retrouvait progressivement contrainte à ployer devant la volonté de son père et des nombreuses responsabilités qui retombaient sur ses épaules, en tant qu’aînée de sa fratrie.

Fuyant désespérément l'inconnu, car bien trop lâche pour l'affronter... elle ne s’est, jusqu’à ce jour, jamais détournée du chemin que ses parents lui ont construit mais son cœur lui souffle parfois qu’une existence plus heureuse, plus palpitante, l’attend hors des sentiers battus.

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Absorbée par le flot de ses pensées alors qu’Eliza contemplait le seau, elle n’entendit pas le bruit des pas qui s’approchaient, pas plus qu’elle ne remarqua la silhouette masculine qui s’avançait dans sa direction. Une voix, profondément grave, s’éleva par-dessus le tintamarre de son esprit, l’arrachant à sa contemplation. Ses yeux se relevèrent lentement. Un léger éclat de surprise, suscité par l’autorité et la sévérité du timbre, miroitait dans le brun chaleureux de ses derniers lorsqu’ils se posèrent sur un visage qui lui était inconnu. Eliza rencontra alors un regard glacial, d’un azur marmoréen. Un regard perçant. Terriblement perçant. Et fascinant, si bien qu’elle demeurât un instant interdite, oubliant pendant un rapide battement de cils la tâche qu’elle cherchait vainement à réaliser. L’homme qui lui faisait face arborait les mêmes costumes que les bourgeois, seulement son manque de politesse combinée à l’âpreté de son ton, juraient avec sa tenue de parfait gentilhomme.

Ses mots se frayèrent un chemin jusqu’à son cerveau. Une question. Il lui avait posé une question ! Et elle s’était contenté de le dévisager de ses douces prunelles, incapable de dissimuler son semblant de confusion face à un comportement aussi...abrupt, qui ne collait décemment pas à l’image d’un aristocrate aussi élégant que lui. Eliza glissa un coup d'œil au récipient, que l’étranger avait dorénavant en sa possession. Lorsqu’elle redressa la tête, la jeune femme avait chassé de son esprit la brume qui l’embrouillait et un sourire courtois illuminait son visage. “ Rosemary, la jument grise dans le box à votre droite, s’il vous plaît.”déclara-t-elle finalement, en passant près de l’étranger pour ouvrir le chemin.

Elle s’arrêta devant une stalle, avant d’en actionner le loquet pour ouvrir la porte. Ses doigts vinrent ensuite agripper le tissu de sa robe pour relever légèrement les pans du vêtement afin qu’ils ne touchent pas la paille tandis qu’elle pénétrait dans le box. Eliza apposa sa main libre sur le poitrail de la jument pour l’écarter tranquillement de l’entrée et laisser la voie libre à l’étranger. “ Son réservoir est vide, le palefrenier a dû...oublier de vérifier son eau.”Rosemary recula, non sans rabattre les oreilles en arrière en guise d'accueil. La bourgeoise en profita pour flatter délicatement son encolure, avant de se retourner vers l’étranger. “ Merci pour votre aide, monsieur…? Votre visage m’est étranger, je ne crois pas vous avoir déjà rencontré... ”décréta-t-elle de sa voix naturellement limpide et douce, en caressant dorénavant le chanfrein de Rosemary tandis que ses iris oscillaient entre le gentilhomme et la jument.

Appartenant à l’élite de la société, Eliza fréquentait diverses soirées mondaines toute l’année, la contraignant à retenir une myriade de noms cruellement ennuyeux depuis son plus jeune âge...Mais le visage que la demoiselle scrutait, non sans une pointe de reconnaissance et de curiosité dans le regard, ne lui rappelait aucun patronyme. Elle en était certaine. Un visage tel que celui de l’étranger ne s’oubliait pas aussi facilement. C’était bel et bien la première fois qu’elle croisait ses yeux glaciaux...lesquels rendaient l’hiver presque doux en comparaison.




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Lun 28 Juin - 11:33
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Thomas Shelby
J'ai 29 ans et je vis à Birmingham, Angleterre. Dans la vie, je suis leader des Peaky Blinders et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.

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Un gang familial règne sur un quartier de la ville de Birmingham : les Peaky Blinders, ainsi nommés pour les lames de rasoir qu'ils cachent dans la visière de leur casquette.

Thomas Shelby a l'air d'être quelqu'un de toujours soucieux. Et pour cause, son cerveau est perpétuellement en marche. Ça turbine là-haut. Tommy a des ambitions, de très grandes ambitions, et il se donne toujours les moyens d'atteindre ses objectifs. Il doit donc toujours avoir un coup d'avance.

Impitoyable, le cadet de la fratrie Shelby est prêt à tout pour servir ses ambitions et surtout sa famille. Le pire comme le meilleur, Thomas Shelby est partout.

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A Birmingham, Thomas Shelby est quelqu’un que l’on redoute. Rares sont les personnes qui ne connaissent pas son visage ou qui n’ont pas entendu parler des exploits des frères Shelby. Il a donc rarement besoin de se présenter, à part quand il sort de la ville. Il a bien remarqué, à la façon que la jeune femme avait de le regarder, qu’elle ne le connaissait pas. Une jeune femme de sa caste aurait toutes les raisons de se montrer méfiante mais Thomas ne décelait aucune méfiance chez elle. De la surprise, peut-être, mais pas de peur. Sûrement qu’elle a l’habitude des grâces et autres courbettes mais ce n’était pas du tout le genre du cadet Shelby. C’est sans doute pour cela qu’elle a mis autant de temps à répondre, forçant leurs deux regards à se croiser bien plus longtemps qu’il aurait été décent de le faire. Tommy n’en fut pas déstabilisé, fidèle à lui-même, bien qu’il devait bien avouer la trouver charmante… pour une bourgeoise. Dans un duel de regards, peu de gens peuvent se mesurer à lui. En effet, ses yeux bleus glacés ont l’avantage d’être assez perturbants. Tommy ne sourit pas en retour quand la demoiselle répond enfin à sa question, il se contente d’hocher la tête en feignant la docilité. Oh, il ne cherchait pas à se montrer désagréable, disons qu’il avait simplement oublié comment ne pas l’être. Elle ouvre la marche, prend même la peine d’ouvrir le box où se trouvait la dénommée Rosemary pour que Thomas puisse y passer. Par soucis d’efficacité, il s’y engouffre et effectue sa tâche avec empressement. Billy Kimber n’attend pas. Ou bien peut-être qu’il va attendre un peu cette fois puisque la demoiselle semble d’humeur causante et que pour une raison qui lui est totalement inconnu, Tommy ne se voyait pas couper court à ce début de discussion. « Et dire qu’ils sont payés pour ça. » que Tommy répond avec un sarcasme dont il a le secret. C’est la seule forme d’humour qu’il pratique. Le seau vide à la main, il ressort du box. De là, il voit beaucoup mieux la jeune femme qui caresse la jument. Sans surprise, la demoiselle cherche à savoir qui il est. Voilà venu le moment des présentations. Tommy la sonde du regard un instant, comme pour réfléchir à l’intérêt qu’il avait de dévoiler son identité. A défaut d’y trouver un quelconque intérêt, il n’y voit au moins aucun risque, et répond d’une voix grave : « Shelby. » Et parce que ça devait bien faire dix minutes qu’il ne l’avait pas fait, il allume une cigarette pour en inhaler sa dangereuse fumée. « Thomas Shelby. » qu’il achève en reposant le seau au sol contre une poutre de l’écurie. Superstitieux, Tommy est du genre à se fier à ses intuitions. Là, tout de suite, il avait l’intuition d’être au bon endroit sans savoir encore pourquoi. « A qui ai-je l’honneur ? » s’intéressa-t-il à son tour en avalant une autre bouffée de sa cigarette.  
Mad Max
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Mer 30 Juin - 10:13
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Eliza Wellington
J'ai 25 ans ans et je vis à Londres, Angleterre.  Sinon, grâce à ma malchance, je suis fiancée à Billy Kimber et je ne le vis pas spécialement bien.

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Évaporée, douce et distraite, c’est ainsi que l’on pourrait caractériser cette bourgeoise aux yeux lumineux mais rêveurs. C’est une femme à l’allure discrète et délicate, qui se complaît dans la solitude et la loyauté qu’elle voue à sa famille. Loin d’être audacieuse ou brave, son âme est pourtant empli d'impétuosité, laquelle s’exprime lorsqu’Eliza est juché sur le dos d’un cheval. Seulement, cette audace, qui au cours de sa jeunesse enveloppait entièrement son cœur...s’est effacée au fil des années, alors qu’Eliza se retrouvait progressivement contrainte à ployer devant la volonté de son père et des nombreuses responsabilités qui retombaient sur ses épaules, en tant qu’aînée de sa fratrie.

Fuyant désespérément l'inconnu, car bien trop lâche pour l'affronter... elle ne s’est, jusqu’à ce jour, jamais détournée du chemin que ses parents lui ont construit mais son cœur lui souffle parfois qu’une existence plus heureuse, plus palpitante, l’attend hors des sentiers battus.

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Oh, so lovely.  


Le sarcasme de l’étranger lui arracha un léger sourire amusé, qu’Eliza dissimula en lui tournant le dos. Loin de la foule, loin des regards scrutateurs mais...surtout, loin de Kimber, c’est plantée dans la paille et dans la poussière que la bourgeoise se sentait le plus... insouciante. Détachée. Comme si le monde autour d’elle s’arrêtait de tourner. Délestée du poids de la présence de son fiancé, la dame éprouvait une agréable sensation de légèreté. Même si ce n’était que pour un court instant...au moins parvenait-elle, de temps à autre, à s’échapper pour se perdre dans le labyrinthe de ses pensées. Aussi préférait-elle la solitude à la compagnie, surtout lorsque que cette compagnie se résumait à un inconnu, mais l’homme éveillait sa curiosité autant qu’il l’intimidait. Ses manières étaient un peu rustres, pour un bourgeois. Les traits de son visage étaient aux antipodes de la douceur. Mais il dégageait une aura...Différente, des autres hommes que la jeune femme avait jusqu’alors fréquentés. Une aura qui vous faisait fuir, autant qu’elle vous attirait. Elle qui s’évertuait à s’esquiver à longueur de journée...le paradoxe qui entourait l’étranger l’intriguait.

Par politesse, Eliza se renseigna sur son identité, mais c’était bel et bien la curiosité et le besoin d’apposer un nom sur ce regard tranchant, qui la poussaient à poser cette question. Eliza tourna doucement son visage dans sa direction. Une seconde fois, elle fut piégée par ses yeux glacés et se retrouva alors incapable de s’égarer ailleurs que dans l’azur froid de ses iris, lesquels l’étudiaient avec une telle intensité...que la dame crut qu’il lisait à travers son âme pour y lire tous ses secrets. Eliza demeura de marbre. Malgré l’intensité de son regard, elle ne se déroba pas, quand bien même la part timide et pudique de son être le désirait fiévreusement. Finalement, sa voix profonde et sévère s’éleva...et sa paume, qui caressait jusqu’alors l’encolure de Rosemary, se figea en réponse à cette information.

Shelby. Quelques murmures au sujet de cette famille lui étaient parvenus. Mais c’était de la bouche de Kimber, qu’Eliza tenait la plupart de ces renseignements...Kimber, qui ne portait aucun Shelby dans son estime. Mais après-tout, excepté lui-même, la jeune femme savait que son fiancé ne hissait personne sur un piédestal. Sa main reprit ses mouvements lents, comme pour dissiper sa surprise. Puis, timidité oblige, la bourgeoise brisa le contact visuel pour survoler du regard le garrot de la jument, avant de flâner dans le vide...pour, de nouveau, se reposer tranquillement sur la silhouette du Shelby lorsqu’il lui révéla son nom complet. Il avait glissé une cigarette entre ses lippes. De la fumée flottait devant son visage...alors c’était donc lui, le fameux “rebut de la société”, le “gitan de merde”...Billy avait craché ses mêmes mots durant une éternité, lorsqu’il avait appris la nouvelle qu’un petit bookmaker de Small Heath avait truqué les courses, sans son autorisation. Il avait craché ses mots jusqu’à en faire tressaillir les murs de leur demeure. Et il continuait de les cracher dès que l’occasion se présentait, non sans cacher son profond mépris pour cette famille.

Seigneur. C’était donc lui qui était à la tête de ce fameux gang aux lames de rasoirs...des histoires concernant les Peaky Blinders bruissaient tout autour d’elle, bien qu’elles résonnaient discrètement parmi les sphères auxquelles Eliza appartenait. Des bribes de conversations, glanés par-ci par-là. Elle ne raffolait pas des ragots...et puis, la dame avait son lot de criminalité avec William Kimber. Mais les échos qui lui parvenaient restaient la plupart du temps inchangés ; on disait des Peaky Blinders qu’ils étaient des barbares démoniaques. La jeune femme ignorait si l’homme qui lui faisait face correspondait véritablement aux descriptions qu’on lui avait répétées, mais, bien que Thomas Shelby affichait une mine austère, et que son comportement rappelait celui d’une pierre, il ne semblait pas cherché à écourter leur échange. Du moins...pas encore.

Sa question la ramena brusquement à la réalité. Eliza cilla. Elle s’écarta de la jument pour se tourner complètement vers le Shelby puis, après avoir laissé le temps à ses lèvres de s’étirer délicatement, elle déclara sur un ton déférent et courtois ; “ Eliza. Wellington...Eliza Wellington. Ravie de vous rencontrer, Monsieur Shelby.”Oh, comme il était agréable de s’entendre prononcer son nom de jeune fille...car l’anneau qui brûlait son annulaire lui évoquait chaque jour son mariage, lequel approchait furtivement. La bourgeoise s’extirpa enfin du box et referma la porte derrière elle. Son père possédant l’un des plus prestigieux élevages de l’Angleterre mais étant également un illustre entraîneur, sa famille était connue par tout le gratin de la société. Et pour la plupart, tous connaissaient les raisons qui se terraient derrière son union avec Kimber...parfois, elle avait l’impression que le terme “vendu” était incrusté sur son front. Mais la dame s’efforçait de rester digne et indifférente face aux rumeurs.

“ Si je ne me trompe pas... Vous êtes donc le fameux bookmaker qui souhaite faire affaire avec mon fiancé, Billy Kimber ? Vous...le cherchez, peut-être ? ”demanda-t-elle en se dirigeant vers un robinet, incrusté dans un mur. Eliza fit couler un peu d’eau, avant de glisser ses mains sous le jet pour retirer la poussière qui maculait ses paumes. La terre ne l’importunait pas réellement...en revanche, son fiancé ne supportait pas d’apercevoir ne serait-ce qu’un seul grain de saleté sur ses ongles. Et puis, quelle image donnerait-elle de sa famille si elle se promenait avec des mains terreuses ? Eliza coupa l’eau, avant de revenir vers le bookmaker, secouant lentement ses mains pour se débarrasser de l’humidité.




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Mer 30 Juin - 14:01
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Thomas Shelby
J'ai 29 ans et je vis à Birmingham, Angleterre. Dans la vie, je suis leader des Peaky Blinders et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.

If nothing saves us from death, may love at least save us from life. ((Tommy x Eliza)) Giphy

I wanna hide the truth, I wanna shelter you but with the beast inside, there's nowhere we can hide, no matter what we breed, we still are made of greed
This is my kingdom come.

Un gang familial règne sur un quartier de la ville de Birmingham : les Peaky Blinders, ainsi nommés pour les lames de rasoir qu'ils cachent dans la visière de leur casquette.

Thomas Shelby a l'air d'être quelqu'un de toujours soucieux. Et pour cause, son cerveau est perpétuellement en marche. Ça turbine là-haut. Tommy a des ambitions, de très grandes ambitions, et il se donne toujours les moyens d'atteindre ses objectifs. Il doit donc toujours avoir un coup d'avance.

Impitoyable, le cadet de la fratrie Shelby est prêt à tout pour servir ses ambitions et surtout sa famille. Le pire comme le meilleur, Thomas Shelby est partout.

Réfléchi et discipliné, il n'est pas du genre à céder à l'impulsivité même s'il se cache derrière cette immuable apparence quelqu'un de beaucoup plus torturé qu'il n'y parait.
Il y a bien longtemps maintenant qu’une femme n’avait pas autant retenu l’attention du cadet Shelby. Depuis son retour de la guerre, à vrai dire. Il était revenu si différent. Comme tous les hommes embarqués dans cette boucherie, il faut dire. Comment ne pas trembler en se remémorant les galeries dans lesquelles Tommy resté planqué des heures ? Comment éprouver de la joie quand on a ôté la vie de tant d’hommes au nom de la patrie ? Qu’on a perdu autant de camarades ? Tommy est rentré vidé de son essence, du peu d’innocence dont il était capable de faire preuve, mais plus déterminé que jamais à donner à sa famille une autre vie. Une grande vie. Peu importe les moyens, c’était devenu son seul objectif. Le reste était secondaire, les femmes comptant dans le lot des distractions inutiles. Les petites bourgeoises dans le genre de la blonde ne devrait pas faire exception et pourtant, Tommy a le sentiment de ne pas faire fausse route. Alors il se prête à la conversation, mettant de côté une quelconque entrevue avec Kimber - ce bougre étant de toute façon introuvable-, attentif au moindre mouvement de l’étrangère qu’il décortique de son regard éteint. Elle se fige quand Tommy prononce son nom et il conclut automatiquement qu’elle avait entendu parler de lui. En mal, forcément. Personne ne colporte quoi que ce soit de positif au sujet des Shelby. A-t-elle peur ? Encore une fois, Thomas ne semble pas déceler une telle émotion. Surpris et intrigué, il continue de scruter la jeune femme qui s’affaire autour de son cheval. Qui est-elle ? Il se surprend à avoir envie de le savoir et la réponse à sa question ne tarde pas à arriver. Eliza Wellington. Il tire tellement sur sa cigarette qu’elle se raccourcit de quelques centimètres en une seule fois. Eliza Wellington. Les cendres de sa cigarette s’écrasent par terre. La fiancée de Kimber. Papa plein aux as. Vendue à Kimber comme monsieur Wellington l’aurait fait avec une de ses bêtes, selon la rumeur. L’espace d’un instant, Tommy a pitié de la jeune femme. Quel couple ! Une jolie fleur comme elle au bras de Kimber. Bien. Très bien. Le Shelby comprend maintenant d’où lui venait le pressentiment d’être au bon endroit. « Tout le plaisir est pour moi. » articula-t-il avec plus de soin que plus tôt dans la discussion, bien que son ton ne trahissait aucun plaisir. « Fameux, hein ? Je ne me savais pas célèbre. » Foutaises. Bien sûr qu’il sait. Il écrase sa cigarette au sol, s’en allume une autre dans la foulée. « Effectivement, je le cherchais. » Tommy reste parfaitement immobile alors qu’Eliza se lave les mains. « Peut-être pourrais-je vous escorter jusqu’à lui ? Je ne suis pas certain que la fiancée de monsieur Kimber ait sa place ici, dans le purin et le foin. » Et voilà que sa langue se délie. Il regarde les alentours. Est-ce que quelqu’un les a aperçu ? Il ne serait pas bon pour lui qu’on les aperçoit seuls, en pleine discussion. Les gens parlent trop, les informations remontent très vite jusqu’aux gros poissons du genre de Kimber.  
Mad Max
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Jeu 1 Juil - 16:06
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Eliza Wellington
J'ai 25 ans ans et je vis à Londres, Angleterre.  Sinon, grâce à ma malchance, je suis fiancée à Billy Kimber et je ne le vis pas spécialement bien.

If nothing saves us from death, may love at least save us from life. ((Tommy x Eliza)) 59x2

The world was on fire and no one could save me but you,
It's strange what desire will make foolish people do,
I never dreamed that I'd meet somebody like you.


Évaporée, douce et distraite, c’est ainsi que l’on pourrait caractériser cette bourgeoise aux yeux lumineux mais rêveurs. C’est une femme à l’allure discrète et délicate, qui se complaît dans la solitude et la loyauté qu’elle voue à sa famille. Loin d’être audacieuse ou brave, son âme est pourtant empli d'impétuosité, laquelle s’exprime lorsqu’Eliza est juché sur le dos d’un cheval. Seulement, cette audace, qui au cours de sa jeunesse enveloppait entièrement son cœur...s’est effacée au fil des années, alors qu’Eliza se retrouvait progressivement contrainte à ployer devant la volonté de son père et des nombreuses responsabilités qui retombaient sur ses épaules, en tant qu’aînée de sa fratrie.

Fuyant désespérément l'inconnu, car bien trop lâche pour l'affronter... elle ne s’est, jusqu’à ce jour, jamais détournée du chemin que ses parents lui ont construit mais son cœur lui souffle parfois qu’une existence plus heureuse, plus palpitante, l’attend hors des sentiers battus.

jfa2.gifEye contact is a dangerous,
dangerous thing. But lovely.
Oh, so lovely.  


Le timbre du Shelby demeura indifférent, même lorsqu’il lui retourna la marque de courtoisie, déstabilisant ainsi davantage la bourgeoise qui était peu habituée à une telle démonstration de...Froideur à son égard. Seulement, malgré cette pointe de malaise habilement dissimulée derrière la douceur de son expression, Eliza ne parvenait pas à empêcher son regard de croiser celui du bookmaker. Ses yeux ne cessaient de papillonner en direction du gipsy. Même lorsque ce dernier dévoila platement sa surprise quant à sa célébrité, la jeune femme se retrouva contrainte à jeter un coup d’oeil furtif en arrière, alors qu’elle nettoyait ses mains sous l’eau.

“ En tout cas, vous savez comment faire parler de vous, Monsieur Shelby. ”répliqua-t-elle, non sans ajouter un brin de malice discret dans sa voix, dont la légèreté et la délicatesse contrastait avec la dureté du ton bien plus grave de Thomas Shelby. Son esprit lui soufflait que le bookmaker se moquait sans nul doute des rumeurs qui circulaient à son sujet, surtout lorsqu’elles provenaient des petites commères londoniennes, qui possédaient un appétit vorace pour les racontars. Fut un temps où Eliza Wellington avait été au cœur des commérages. Puis, quelques mois plus tard, ça avait été au tour d’une pauvre demoiselle, dont elle avait oublié le prénom. Et ainsi de suite...la bourgeoise avait appris à faire fi des médisances, ou du moins, en partie, car la moindre erreur pouvait ternir l’image de sa famille...et la dame révérait bien trop celle-ci pour ignorer entièrement le jugement d’autrui.

Eliza s’était arrêtée à la hauteur du bookmaker lorsqu’il lui proposa de l’accompagner jusqu’au grand et légendaire William Billy Kimber. L’hésitation se peignit sur ses traits. Alors que le Shelby scrutait alentour, la bourgeoise, elle, contemplait les chevaux, paisibles et sereins dans leur box à l’abri de la foule. Elle aurait pu flâner durant une éternité ici. L'idée de retrouver le brouhaha infernal de la société aristocratique et l’insupportable présence de son fiancé lui prodiguait l’envie de s’attarder parmi le purin et le foin. La jeune femme prit une discrète et rapide inspiration. Tôt ou tard, il lui faudrait retrouver Kimber...Autant profiter de la proposition du Shelby, dont le charme mystérieux et pénétrant piquait sa curiosité.

Et puis, avait-elle réellement d’autres choix que de suivre le bookmaker ? “ J’imagine que...non, mais les chevaux se révèlent parfois être de bonnes compagnies.”Un aveu sincère...qui dévoilait fugacement ses opinions. Eliza s’était exprimée sans réellement réfléchir et avait préféré suivre les paroles que lui soufflait son cœur, comme à son habitude. Il n’y avait qu’en présence de Kimber qu’elle suivait les rigides directives de son esprit. “ C’est très aimable à vous. William doit se trouver dans la salle de réception.”ajouta-t-elle aussitôt, en observant la montre dorée qui ornait son poignet. Elle se crispa légèrement en voyant l’heure. Les minutes avaient défilé à une vitesse terriblement folle...“ Et...je crois que nous ferions mieux de nous dépêcher.” Pourtant, lorsqu’Eliza redressa son visage, il n’y avait nulle trace d’affolement maculant son regard. Elle avait prononcé ses mots sans réel empressement. Sans diligence ni précipitation. Billy Kimber sera certainement irrité par son retard...mais la dame avait rapidement réalisé qu’il suffisait de quelques flatteries pour apaiser sa furie.

La bourgeoise tourna le dos au bookmaker pour faire face à la porte située au fond du corridor, puis porta ses mains à son chignon pour glisser quelques mèches insoumises dans les petites épingles accrochées à ses cheveux blonds. Après avoir réajusté sa coiffure, et s’être rapidement assurée de la propreté de sa tenue, Eliza s’avança vers l’une des deux sorties. “ Passons par là, ça sera plus rapide.”informa-t-elle, en observant brièvement la silhouette du Shelby... lorsqu’un homme, vêtu d’une veste jaunâtre agrémentée d’un foulard dans les mêmes tons et coiffé d’un béret couleur ocre, traversa les portes. Il passa près d’eux d’un pas hâtif et d’une démarche vive...non sans leur lancer un regard fielleux, s’attardant vaguement sur la robe rougeoyante puis sur la silhouette du bookmaker, tout en cheminant vers l’entrée opposée. Eliza le suivit des yeux un instant, avant de rejoindre la porte, impassible.





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But do you feel like a young God? You know the two of us are just young Gods and we'll be flying through the streets with the people underneath...And they're running, running, running.
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Lun 5 Juil - 12:01
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Thomas Shelby
J'ai 29 ans et je vis à Birmingham, Angleterre. Dans la vie, je suis leader des Peaky Blinders et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.

If nothing saves us from death, may love at least save us from life. ((Tommy x Eliza)) Giphy

I wanna hide the truth, I wanna shelter you but with the beast inside, there's nowhere we can hide, no matter what we breed, we still are made of greed
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Un gang familial règne sur un quartier de la ville de Birmingham : les Peaky Blinders, ainsi nommés pour les lames de rasoir qu'ils cachent dans la visière de leur casquette.

Thomas Shelby a l'air d'être quelqu'un de toujours soucieux. Et pour cause, son cerveau est perpétuellement en marche. Ça turbine là-haut. Tommy a des ambitions, de très grandes ambitions, et il se donne toujours les moyens d'atteindre ses objectifs. Il doit donc toujours avoir un coup d'avance.

Impitoyable, le cadet de la fratrie Shelby est prêt à tout pour servir ses ambitions et surtout sa famille. Le pire comme le meilleur, Thomas Shelby est partout.

Réfléchi et discipliné, il n'est pas du genre à céder à l'impulsivité même s'il se cache derrière cette immuable apparence quelqu'un de beaucoup plus torturé qu'il n'y parait.
Tommy avait perdu la notion du temps de la même manière qu’il semblait avoir oublié son objectif premier en venant assister à cette course. Coincer Kimber. Mon Dieu, si elle savait, la future madame Kimber… Le plan que l’esprit malin qu’est le Shelby avait constitué finirait tôt ou tard par un bain de sang. Ce sera inévitable. C’est toujours inévitable quand il s’agit des Peaky Blinders. Ainsi va le monde, il n’y a que de cette façon que les Peaky Blinders pourront étendre et asseoir leur pouvoir. Faire parler d’eux dans la bouche des commères de Londres n’avait donc aucune importance pour le Shelby bien qu’il apprécie la malice un tantinet timide de la jeune femme. Oui, il apprécie, et les commissures de ses lèvres s’étirent de quelques millimètres. Un sourire ? C’est beaucoup dire tant il est difficile de le percevoir. Il aurait pu être surpris de la manière avec laquelle elle lui répond. Après tout, si elle a entendu parler de lui, ce n’est absolument pas pour de bonnes raisons. Mais quand on est la fiancée d’un voyou de l’envergure de Billy Kimber, on est sûrement moins impressionnable. A quoi est-elle exposée ? Tommy se surprend à s’interroger à son sujet. D’autant plus quand il la voit hésiter à le suivre, d’avantage encore quand elle lui confesse préférer la compagnie des chevaux. Ce n’est donc pas une femme heureuse, pas aux côtés de Kimber en tout cas. « C’est indéniable mademoiselle Wellington, ils sont de très bonnes compagnies. » articule Tommy avec chaque fois un peu de plus de courtoisie dans ses mots. Tommy a lui aussi grandi entouré de chevaux. Il a appris à reconnaitre le canasson du cheval racé, il sait les soigner, et surtout, il a appris à les aimer. Rares sont les créatures qui forcent autant le respect du jeune homme. C’est sans surprise donc qu’il partage l’avis de la fiancée de Kimber et lui confie à son tour son amour pour ces bêtes. La conversation redevient beaucoup plus sérieuse pour Tommy quand il est question de retrouver Kimber. Ou William comme aime l’appeler sa fiancée. Et il est temps de le retrouver. Effectivement, plus les minutes passent et plus il est suspect qu’ils soient encore là tous les deux. Seuls. Tommy n’a aucun mal à imaginer à quel point ça lui ferait du tort si cette entrevue remontait aux oreilles de Kimber, il s’empresse donc d’escorte la demoiselle jusqu’à la salle de réception. Sur le chemin, il ne manque pas de remarquer l’homme qui les croise et le regard qui l’accompagne. Il jure intérieurement. Il lui faudra une belle pirouette pour se sortir de ce faux pas et, heureusement, c’est bien là une des spécialités de Thomas Shelby.   
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Mer 7 Juil - 8:42
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Eliza Wellington
J'ai 25 ans ans et je vis à Londres, Angleterre.  Sinon, grâce à ma malchance, je suis fiancée à Billy Kimber et je ne le vis pas spécialement bien.

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Évaporée, douce et distraite, c’est ainsi que l’on pourrait caractériser cette bourgeoise aux yeux lumineux mais rêveurs. C’est une femme à l’allure discrète et délicate, qui se complaît dans la solitude et la loyauté qu’elle voue à sa famille. Loin d’être audacieuse ou brave, son âme est pourtant empli d'impétuosité, laquelle s’exprime lorsqu’Eliza est juché sur le dos d’un cheval. Seulement, cette audace, qui au cours de sa jeunesse enveloppait entièrement son cœur...s’est effacée au fil des années, alors qu’Eliza se retrouvait progressivement contrainte à ployer devant la volonté de son père et des nombreuses responsabilités qui retombaient sur ses épaules, en tant qu’aînée de sa fratrie.

Fuyant désespérément l'inconnu, car bien trop lâche pour l'affronter... elle ne s’est, jusqu’à ce jour, jamais détournée du chemin que ses parents lui ont construit mais son cœur lui souffle parfois qu’une existence plus heureuse, plus palpitante, l’attend hors des sentiers battus.

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dangerous thing. But lovely.
Oh, so lovely.  


La voix du Shelby semblait progressivement se réchauffer...ou du moins, Eliza sentait que son timbre prenait une intonation différente, plus courtoise, moins... Rêche. Ses propos vinrent valider ses dires, laissant sous-entendre à la bourgeoise que le bookmaker appréciait autant qu’elle la compagnie des chevaux. Confortée par cette idée, un sourire réservé et furtif illuminait son visage. Même lorsqu’un homme apparut en leur offrant un regard teinté de colère, son rictus demeura immobile, inchangé, parce que la jeune dame s’égarait dans ses pensées pour éviter d’être confrontée à la réalité...une douloureuse réalité dans laquelle Kimber l’attendait. Ils quittèrent les écuries, abandonnant l’odeur du fourrage et de la poussière derrière eux pour rejoindre un lieu duquel s’échappait un tintamarre assourdissant. Quelques badauds circulaient dans le bâtiment, sans leur montrer le moindre signe d’intérêt. Déjà, des éclats de voix lui parvenaient. Des rires. De la musique. Le monde auquel Eliza Marie Wellington appartenait.

Sur le trajet, la bourgeoise n’adressa pas un seul mot à l’attention du Shelby. Non pas par crainte, bien que la raison lui soufflait qu’elle devait craindre cet homme qui, par bien des aspects, était sans aucun doute aussi dangereux que son fiancé. L’appréhension qu’elle éprouvait n’était pas provoquée par la présence du bookmaker à ses côtés. Mais par la silhouette du célèbre Kimber, qui se dessinait dans son champ de vision en contre-bas, alors qu’ils atterrissaient sur un balcon donnant vue sur une vaste piste sur laquelle s’était amassée une myriade de bourgeois. Ses yeux repérèrent aussitôt William. Il était assis sur le côté, face à une large table, vêtu d’un costume grisâtre et flanqué de Monsieur Roberts, son comptable. “ Je ne voudrais pas vous offenser, ni vous paraître impoli... mais je crois...qu’il...qu’il serait préférable que nous n’arrivions pas en même temps...Monsieur Shelby.”Eliza s’était arrêtée à quelques mètres de la balustrade. Dissimulée par la hauteur et la foule agglutinée contre la rambarde, Kimber ne pouvait pas les distinguer.

Elle tourna son visage en direction du bookmaker. Son sourire avait disparu, ne résidait sur son visage qu’un voile de douceur et de sérénité. Sa sagesse lui rappelait que la bourgeoisie était friande de racontars et...que dirait-on, en voyant la fiancée d’un criminel, se pavanant aux côtés d’un autre criminel ? Eliza ne tenait pas à ternir sa réputation, par respect pour sa famille...quand bien même elle ne souhaitait aucunement froisser le Shelby. “ Excusez-moi, j’espère que vous comprenez.”souffla-t-elle doucement, profitant que personne ne les avait remarquées pour s’éloigner du gitan. Elle emprunta les escaliers, flânant avec aisance parmi les petits-bourgeois et autres aristocrates, adressant quelques sourires aux visages qui lui étaient familiers tandis qu’elle s’avançait vers Kimber. Et la dame ne souhaitait aucunement s’interroger sur la réaction de ce dernier s’il la voyait, accompagnée de Thomas Shelby...

Billy Kimber l’accueillit comme elle s’y attendait. Les coins de sa bouche glissèrent vers le bas, amplifiant son air présomptueux et arrogant qui prouvait à tous sa plus grande faiblesse ; son ego. William tira sa chaise, tout en la maudissant de l’avoir contraint à patienter autant de temps...ce à quoi la jeune femme répliqua par un compliment timide, laissant une main se poser sur son épaule tandis que son autre paume remettait discrètement le col de sa veste en place. Son fiancé parut se détendre, tirant alors avec flegme sur son cigare. Eliza s’installa gracieusement à ses côtés, ignorant les regards indiscrets qu’on lui jetait, s’efforçant de paraître digne , en dépit de son traître d'esprit songeait à tous ces jugements silencieux qui l’environnaient...bien qu’elle voulut se recroqueviller sur elle-même, la bourgeoise redressa inconsciemment son dos, par habitude.





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